Derniers Avis sur Solitaire

Bravo à Michael Vartan d'avoir accepté d'affronter cet énorme crocodile. Le film est plutôt bon avec un crocodile réaliste qui n'aime pas qu'on vienne squatter son territoire. Le tout est bien ficelé et se laisse regarder sans ennui. On a connu mieux comme suspense, mais surtout bien pire. C'est plutôt une bonne surprise.

Un bon film de crocodiles. Etant donné que la plupart des long-métrages sur ce thème sont des nanars, je dirais que Solitaire fait partie des meilleurs films du genre.

Les personnages ont tous des personnalités bien distinctes et différentes, le stress et l'angoisse sont présents pendant une bonne partie du film. Les décors et l'ambiance sont plutôt bien travaillés. En revanche, la fin est un peu capillotractée et expédiée trop rapidement à mon goût.

Ce n'est pas un grand film mais il fait son petit effet!

Acteurs à la ramasse, musicalement oubliable, une "intrigue" vu et revu, à fuir absolument, aucun intérêt.

Ca a vraiment mal vieilli, les dialogues sont nuls, l'histoire est inversemblable, ça se regarde mais pas plus.

"Solitaire" est un bon film d'horreur familier. Evidemment, il n'évite pas les poncifs du genre, avec un monstre (ici un crocodile) qui renverse la hiérarchie des espèces. De chasseur au sommet de la chaîne alimentaire, l'Homme devient la proie. d'une bête avec laquelle toute communication est impossible car le seul enjeu pour elle est de tuer les pauvres touristes. Toutefois, j'apprécie particulièrement ce genre de film car cela montre en définitive que, éloigné de la civilisation, l'Homme est en définitive bien fragile et la proie de forces de la nature qui le dépassent. A condition d'éviter de commettre des impairs, je suis donc assez bon spectateur pour ce genre de film. Ici, justement, la réalisation est soignée (mention spéciale pour les superbes paysages d'Australie, ou encore le crocodile qui notamment vers la fin est particulièrement impressionnant). Le film évite aussi l'écueil commun à bien des productions de série Z de trop vouloir montrer le monstre, et arrive à bien doser le suspense, et arrive à rester dans l'implicite (pas tout le temps bien sur, on voit quand même la bête). Se rajoute aussi des protagonistes bien identifiables, qui ne sont pas interchangeables, et la crise révèle les aptitudes et le caractère de chacun (lâche, courageux etc..). Se rajoute aussi une opposition "gens de la ville"/"gens de la cambrousse" que j'ai bien aimé (même si je trouve qu'ils auraient pu insister un peu plus là dessus, c'était une bonne idée)...Donc un film qui m'a fait passer un bon moment...

Greg McLean laisse tomber le psychopathe sanguinaire de « Wolf creek » pour nous présenter un registre bien différent mais qui maitrise tout autant ; les crocos. La particularité ici avec « Rogue » c'est qu'on ne tombe pas dans les clichés banals du genre. Je ne pense pas que le réalisateur a souhaité perdre son temps avec des scènes improbables ou exagérées, il s'est plutôt concentré pour nous offrir à la fois un scénario certes classique mais qui pour une fois, tient la route ainsi qu'une mise en scène époustouflante, haute en couleurs. Il est donc facile d'entrer dans l'univers que Mc Lean propose, tellement nous sommes absorbés par les paysages qui défilent devant nos yeux. De plus, lorsque la nuit tombe, tous nos sens se trouvent en alerte rouge puisqu'une toute autre ambiance s'offrira à nous, une ambiance plus soutenue, plus angoissante. Le type de tension qui une fois installée, reste avec nous jusqu'au bout. Pour finir, bien que l'on retrouve Radha Mitchell après l'excellent « Silent Hill », on ressent une baisse de niveau dans le choix des personnages, ou plutôt on a énormément de mal à s'y attacher. Quoi qu'il en soit « Rogue » reste intéressant à découvrir.

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Rogue confirme l’intérêt que porte le cinéma de Greg McLean aux monstres mythiques contre lesquelles buttent les individus : le film présente d’emblée son monstre comme une créature mythique, les crocodiles de mer étant « les descendants directs des dinosaures ». Nous pouvons voir, dessiné sur la roche des parois, un gigantesque spécimen qui apparaît ici comme le gardien de cette partie du territoire australien ouverte au braconnage et au tourisme, deux fléaux auxquels le crocodile apporte une solution. Nous pouvons interpréter les attaques selon deux angles concurrents : elles rétablissent une harmonie en purgeant l’espace de ses maux, rappelant aux hommes leur fragilité intrinsèque ainsi que leur place dans une chaîne alimentaire qui les dépasse ; elles mettent à l’épreuve l’individu qui, suivant un parcours christique, en ressortira héros, sens à donner au mouvement de caméra qui se rapproche du mur aux trophées pour cadrer la photo du « rebelle » (l’une des traductions possibles du titre du long métrage), Peter McKell. C’est ainsi qu’il faut interpréter le sauvetage de la guide touristique en détresse par le brave homme en chemise blanche : il s’agit d’un cliché, la substitution illusoire d’une légende humaine au mythe qu’il pense avoir tué. La clausule atteste une ironie diffuse, s’attache à filmer le brancard sur lequel Kate Ryan flotte dans les airs comme s’il s’agissait d’une scène d’élévation biblique, puis casse sa trajectoire en filmant un mur en gros plan, seule mémoire de l’exploit humain. Dit autrement, Rogue met en scène le résultat du combat opposant l’homme solitaire et la divinité collective comme le grand prix d’un concours de pêche, érige en légende locale un héros au sens mythologique du terme. Preuve également que les mythes du territoire australien ne meurent jamais vraiment, qu’ils perdurent dans l’âme de ses canyons, et qu’un crocodile, aussi monstrueux puisse-t-il être, peut en cacher un autre tout aussi redoutable. Tout en étant un excellent survival, parfaitement rythmé et efficacement mis en scène, bénéficiant en outre d’effets visuels superbes, Rogue nous invite à réfléchir sur le besoin des hommes à se construire des fictions dans lesquelles se raconter et auxquelles se mesurer, sur la propension d’un territoire à bercer un imaginaire primitif, cruel et violent en réactions aux images idylliques remplissant les catalogues de tourisme.

Avant de voir ce film, je me suis dit que ce serait probablement comme n'importe quel autre film de crocodile dont la plupart avaient des scénarios assez évidents et sans suspense et ou le jeu des acteurs était surtout mauvais. Dans la plupart d'entre eux, le crocodile n'avait pas l'air réel et la taille n'était pas assez réaliste. Dans ce film, ça avait l'air très bien et ils ont fait un bon travail pour montrer l'animal seulement quand c'était le bon moment. Ils l'ont rendu plus réaliste et intéressant. C'était un film plein de suspense avec une bonne réalisation et la fin était assez bonne. Si vous aimez ce genre de film de monstre je le recommande, je suis sûr que vous apprécierez...

Une série B horrifique au charme désuet et un brin nostalgique dans les décors sublimes de la nature australienne. Tout n’est pas bon, le scénario un peu grotesque et le jeu d’acteurs pas toujours crédibles mais ce film de crocodile géants fait quand même globalement plaisir à voir.

Un film type horreur qui met en vedette un crocodile meurtrier de 7 mètres comme on en trouve par ailleurs et aussi le sublime environnement et paysage du nord de l'Australie. Car au delà de la réussite du film du côté du scénario basique mais bien conduit, des effets spéciaux et des acteurs, on en prend plein les yeux avec des paysages magnifiques, sauvages et semblant venir d'un autre temps très ancien, à l'aube de l'humanité. La vedette principale de ce film australien est la locale Radha Mitchell, comme toujours parfaite, en pilote d'un petit bateau à fond plat transportant des touristes sur une rivière qui serpente entre canyons et zones marécageuses. Sublime car tourné pour partie en zone et décors naturels et très bien complété pour d'autres scènes en studio,ils vont entrer sur le territoire d'un grand mâle et deviennent à ce moment une proie, de la chair à fixer et dévorer après avoir percuté violemment le bateau. La petite île sera un refuge bien précaire et peu à peu les victimes se succéderont. C'est spectaculaire, en tension, réaliste sans tomber dans le too much du croco genre dinosaure et c'est de plus inspiré d'une histoire vraie. Michael Vartan est ici étonnant pour donner le change à Radha Mitchell et se transformer en héros malgré lui. Un excellent film entre aventure et horreur, au rythme et à la tension constante.

Greg Mc Lean le réalisateur de de Wolf Creek, un très bon survival , tente le film de crocodile, un autre genre de survival, et offre une série B honorable,qui ne tombe jamais dans la surenchère et les clichés bien connus du genre,garantissant ainsi le divertissement nécessaire et pas trop tape à l’œil....C'est l'histoire d'un groupe de touristes partis pour une visite guidée contempler les paysages féeriques d' Australie à bord d'un bateau,suite à un incident, le bateau coule et les touristes se retrouvent malgré eux sur le territoire d'un gigantesque crocodile mangeur d'homme,ils ne sont pas les bienvenus et leur hôte ne tardera pas à le leur faire comprendre. Habitué à filmer les beaux paysages, et les grandes étendues d'Australie,comme pour son précédant long métrage Wolf Creek,le cinéaste Greg Mc Lean,prend son temps pour installer son ambiance et ses personnages,cela permet au spectateur de prendre ses marques (ça prend peut être un peu trop de temps à mon gout...).Passant ces logeurs,le cinéaste sait comment s'y prendre pour susciter l’intérêt du spectateur,il réussit en effet à transformer un cadre idyllique en un véritable enfer, et instaurer une ambiance anxiogène et oppressante et ce ,malgré des lenteurs assommantes qui peuvent en rebuter plus d'un. La deuxième partie du film se montre plus dynamique et captivante à travers d'attaque du reptile géant ,certes discrètes,mais efficaces,sachant que le danger peut survenir de n'importe ou et à n’importe quel moment, le spectateur est tenu ne haleine jusqu'au bout et ça marche. Solitaire (Rogue) marque le début prometteur de certains acteurs à l'instar de Sam Worthington, l'acteur d'avant Avatar, Mia Wasikowska, ou encore John Jarratt, le psychopathe sanguinaire (Mike Taylor) vu dans Wolf Creek,leurs prestations sont correctes mais je n'en dirais pas tant pour le reste du casting,des personnages clichés à souhait et peu consistants,Michael Vartan en protagoniste principal est peu crédible en tueur de crocodile, même si son jeu est bon dans l'ensemble,son personnage manque cruellement de profondeur, et de traitement.Les SFX sont très bons et donnent vie à un crocodile en CGI réaliste et impressionnant,et c'est réussi .Le final reste néanmoins peu fouillé à mon gout, trop prévisible.Malgré une faiblesse scénaristique et des des défauts , Solitaire (Rogue) est un bon petit film du genre,offrant un divertissement correcte et une prestation honorable,c'est simpliste mais efficace. A voir
Ma note:3/5

De la part du réalisateur Greg McLean, auteur de Wolf Creek, je m'attendais à plus oppressant. Au pays de Crocodile Dundee, une excursion en bateau tourne mal et les voilà piégés par un crocodile de fort belle taille. La bonne idée, c'est d'avoir introduit un autre élément perturbateur : la marée montante qui rend le groupe obligé de quitter cette île minuscule où ils ont trouvé refuge. Contrairement aux séries Z signés Griff Furst, Fred Olen Ray et compagnie, ces aventuriers ne sont pas les plus idiots. Ils ont juste la trouille. Ce qui est normal vu les circonstances. Mais le spectateur, lui, ne l'a pas. Il est venu voir du croco croquer du touriste. Et il n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent. D'autant que l'alligator brille par son absence hormis dans les dix dernières minutes durant l'affrontement final. Cela dit, les images de l'Australie profonde sont très belles. Mais bon, pour voir ça, il y a aussi les documentaires sur une chaîne câblée quelconque.

Après le très bon film d'horreur Wolf Creek, Greg McLean s'attaque aux Monster movie avec un crocodile géant dans Rogue.
Et c'est une réussite.
McLean sait filmer son pays d'origine, l'Australie, qui nous offre de magnifique décors naturels. Le film prend son temps pour présenter ses différents personnages et faire monter la tension petit à petit.
Le casting est très bon, on retrouve quelques têtes connus comme Radha Mitchell, qu'on a pu apercevoir dans l'excellent Silent Hill. On retrouve aussi Sam Worthington, futur héros dans le carton mondial Avatar de James Cameron, et aussi Mia Wasikowska, futur Alice dans Alice aux pays des Merveilles de Tim Burton. Un bien joli monde tout ça.
J'ai trouvé le film fort réussi dans sa montée en tension, on est à l'affût du moindre petit mouvement dans l'eau, prêt à recevoir l'attaque du fameux gros reptile.
Et le crocodile dans tout ça ? On le voit avec parcimonie, jamais trop ni trop peu, à part pour le final où l'on verra la bête dans son entièreté.
Et franchement il est très bien foutu, mélange d'animatronique et d'effets spéciaux fort réussi.
Le dernier quart d'heure est riche en tension, vraiment excellent.
La qualité des films avec des monstres aquatiques se faisant rare, Rogue fait vraiment parti du haut du panier.

Ce n’est pas le film de l’année, on sera tous d’accord, mais cela reste correct et un des meilleurs films de croco à ce jour. Alors oui le scénario n’est pas original et ne casse pas trois pattes à un canard mais en même temps que peut-on espérer d’un film de croco à part de la tension ?
Le crocodile est super bien fait, n’est pas démesuré et se comporte comme un véritable crocodile. C’est un gros point positif. Ça change de nombreux films du genre et c’est déjà une réussite. Je trouve également intelligent le fait qu’on voit peu la créature. Elle a toujours été mystérieuse car personne ne soupçonnait son existence alors pourquoi devrait-elle subitement se montrer sur tous les angles ?
Le suspens est palpable et l’intrigue haletante. Les situations sont bien amenées. Les acteurs font le taf et la photographie est sublime.

Eh bien moi j'ai aimé ce film, ça n'à pas non plus été un coup de coeur mais un bon moment quand même.

Premièrement la beauté des images, bon il faut dire qu'au début il ne se passe quand même pas grand chose mais ça commence plutôt vite, le film ne traîne pas en longueurs inutiles, il va droit à l'essentiel et ça fait du bien
Ici pas de scientifique je sais tout, l'ensemble reste relativement cohérent à part quelques détails.. . Pour résumé un moment plutôt agréable, le crocodile reste très bien fait pour des images de synthèse et son comportement plutôt cohérent, et surtout pas trop d'éclat de rire lorsque les blessures sont montrées, le sang n'est pas fluo et les plaies restent assez réalistes, contrairement à pas mal de films du genre, avis aux amateurs ..