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    Romance
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 avril 2013
    C'est de loin le plus mauvais film de Catherine Breillat! Un ratage total où la rèalisatrice poursuit plus que jamais son exploration du plaisir fèminin et offre à la star du X Rocco Siffredi son premier rôle dans un film dit "traditionnel". Une histoire faiblarde et guère passionnante de cette jeune femme qui se lance à la conquête de son corps et du plaisir! Des comèdiens, Caroline Ducey est la seule à tirer son èpingle du jeu dans un rôle particulièrement difficile! Le reste du casting n'est pas fameux: François Berlèand est mauvais, Sagamore Stèvenin, absent (le pauvre bande mou, on peut comprendre). Ennuyeux et souvent ridicule, "Romance" est un pètard mouillè avec un scènario qui prend l'eau de toutes parts...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 novembre 2010
    En changeant son barème de notation, Allociné pensait peut-être que même le plus mauvais des films présentait quelque qualité et qu'il méritait par conséquent une demi-étoile. Catherine Breillat est la preuve vivante que cette supposition est fausse. Passons sur le sujet scabreux au possible. Ne parlons même pas du fait que Breillat pense qu'un film de cinéma est composé d'une vingtaine de plans-séquences de 5 minutes. Et que ces mêmes plans-séquences sont affreusement mal mis en scène et qu'en ressort un incroyable ennui tellement il ne se passe rien. Non, ce qui est encore plus étonnant, c'est l'effarant niveau des acteurs. Caroline Ducey a eu (et continue d'avoir) une carrière médiocre, et ce n'est pas étonnant. Sagamore Stévenin s'en est un peu mieux tiré, on se demande pourquoi. François Berléand a l'habitude de jouer dans des films merdiques... mais la scène où il s'en voit pour attacher Ducey est à placer sur le podium de son palmarès du ridicule. Quant à Rocco Siffredi, je le remercie de m'avoir follement diverti avec ses belles répliques du genre "Fais-moi une pipe" ou "Tu veux que je t'encule ?" ainsi que par son strabisme que je n'avais jamais remarqué auparavant. Rajoutons à cela la petite leçon de sciences naturelles à la fin du film, et ça nous fait le plus mauvais film au monde qu'il m'ait été donné de voir.
    lhdlynch
    lhdlynch

    52 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2010
    On sait que Catherine Breillat est une grande cinéaste féministe, ayant pratiquement consacrée toute sa carrière aux sentiments féminins et les leurs désirs en matière de sexe, sujet qui a souvent été à l'origine de tabous (aujourd'hui encore d'ailleurs). Elle surfe souvent à mi-chemin entre scènes traditionnelles et scènes de sexes clairement exprimées (certains y verront à tord de la pornographie) par simple volonté de montrer la réalité sans aucune vulgarité ou par provocation intelligente. Avec Romance, la cinéaste souhaite démontrer que pour une femme (comme pour un homme en général), le sexe est aussi important que les sentiments éprouvées. Caroline Ducey campe cette jeune femme, perdue entre son mari passif et divers amants sexuels, à la limite du suicide car terriblement amoureuse d'un homme qui ne la désire pas sexuellement. L'actrice est d'ailleurs plus qu'a saluer, tant sur la qualité de son interprétation que sur l'investissement qu'elle a fournie pour le rôle. Même si le comportement égoïste du personnage de Sagamore Stévenin est dénonçant, le principe, un peu caricatural envers la gente masculine, est quelque maladroit peut agacer un tantinet. Mais en même temps, comment montrer la souffrance sexuelle de la Femme autrement? Le film est touchant, troublant, parfois limite malsain mais tellement poétique et doublé d'un message utile que finalement, rien n'est ni vraiment choquant, ni invraisemblable. L'ensemble des scènes est souvent long mais le spectateur suit jusqu'au bout cette femme dans cette descente aux enfers sentimentale. La fin est d'ailleurs assez particulière. Mention spécial à François Berléand, très convaincant et Rocco Siffredi, étonnement doux. Un film réussi, au message intelligemment mis en scène, et qui touchera ceux qui accepteront de l'écouter.
    ferdinand75
    ferdinand75

    452 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Un film fort, très bien construit de Catherine Breillat sur un scénario original, astucieux et intelligent. Une jeune fille moderne est très amoureuse de son fiancé, mais celui- ci ne ressent plus de désir pour elle .Il ne lui fait plus l’amour, on ne sait d’ailleurs pas bien pourquoi, même si il parle de l’excitation que procure la phase initiale de la conquête, mais de la sensation de lassitude qui le submerge ensuite. Du coup Marie ( Caroline Ducey) va entreprendre un parcours initiatique sexuel libératoire. Tout d’abord par une rencontre sans lendemain avec un sex addict (le fameux Rocco Siffredi ), ce qui donnera une très jolie scène de sexe explicite ou la jeune Caroline Doucey tient vraiment le choc face à la « bestia », de façon étonnante. Mais ensuite surtout en se liant à un professeur de l’école ou elle enseigne , qui l’initie au bondage .Deux très belles scènes d’attachement, dans le plus pur respect des règles de l’art, japonisant , avec un François Berléand, excellent et étonnant dans un rôle très compliqué, de « Maître » pervers mais friendly. C’est un des films des plus accomplis de Breillat, une exploration de l’identité féminine, féministe. On est après la libération des mœurs, la fille peut tout se permettre, avec la spécificité de sa nature de femme. Elle parle de jouissance , de sexe crûment , Breillat nous montre un accouchement en gros plan cinéma, comme on en voit peu, du sexe explicite mais filmé de manière clinique, on est pas dans de l’érotisme facile sur papier glacé. Le corps de la femme , le désir sont au centre du film., en tant que revendication de liberté. Il n’y a pas de temps mort , et la jeune actrice Caroline Doucey , est formidable , dans un film éprouvant, intense, violent parfois dans le rapport au corps, qu’elle n’hésite pas à mettre à contribution. De beaux dialogues, très littéraires et surtout une direction d’acteur impeccable. Le cinéma de Breillat est vraiment unique , fort, dérangeant, intense, et il faut le défendre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Romance est un film vraiment pas bon du tout. Je n’avais jusqu’à lors pas était séduit par le cinéma de Breillat, pour ma part ce film ne fait que confirmer mes impressions.
    Romance c’est du vent total. Dialogues absurdes (un coup un vrai homme c’est celui qui veut l’amour physique, ensuite ce n’est plus le cas…), situations convenues frôlant le ridicule (la scène entre Ducey et Siffredi on frôle la parodie de cinéma porno, et je ne parle même pas de la fin), rythme escargotesque, tout est terriblement auteurisant et prétentieux en plus. Ça se veut intelligent et subtil alors que c’est du blabla de bout en bout, du creux, du sophisme, j’ai réellement affligeant. Il pouvait y avoir des choses correctes à aborder, sur la maternité, le rapport à l’amour physique (ou pas), mais Breillat n’a aucun sens narratif, n’a pas vraiment d’intérêt pour les sujets qu’elle aborde, et il en résulte un sentiment de laissait allé particulièrement pénible.
    Le casting se débat comme il peut dans ce nanar affligeant. Caroline Ducey porte bien son personnage, mais la pauvre, malgré un rôle difficile ne peut pas faire grand-chose, ni pour lui donner de l’épaisseur ni pour le rendre intéressant à suivre. Prise dans des situations toutes plus grotesques et desservie par des dialogues tous plus pontifiants et vides, elle fait face à des acteurs qui sont dans la même situation. Entre un Siffredi qui fait de la figuration le temps de quelques minutes qui valent leur pesant de cacahuètes, un Stévenin transparent et un Berléand qui est aussi crédible en amateur de BDSM qu’une huitre chantant du rock, elle reste la meilleure chose de ce métrage consternant.
    Formellement rien à souligner. Breillat rate tout, jusqu’à l’érotisme qui curieusement est totalement bâclé dans ce métrage. Breillat est incapable d’apporter le moindre relief à ce qui se passe devant sa caméra, se contentant de filmer avec une platitude rare des scènes fort peu travaillées. En général elle pose sa caméra assez près de ses acteurs, et voilà, c’est parti pour cinq minutes de vacuité cinématographique. La faiblesse (l’inexistence) de la bande son finissant d’achever ce métrage.
    En clair, Romance est un film d’une extrême faiblesse, qui peut mériter une attention uniquement pour Caroline Ducey. Breillat continue de s’enfoncer dans le néant, et ici plus que jamais. 0.5
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juillet 2010
    Le film de Catherine Breillat avait fait un petit scandale à l'époque. Marie aime son mec, qui ne lui fait pas l'amour, mais qui drague d'autres filles en boite. Marie a quand même besoin de sexe : elle se laisse donc baiser par Rocco Siffredi (pas si impressionnant que ça au passage), un inconnu dans une cage d'escalier qui la viole, et un François Berléand qui l'initie à l'art subtil du bondage et pratiques SM.

    Tout ça est très intellectuel, surligné par une voix off qui balance des platitudes éculées ou absconses. Le film n'est ni sulfureux, ni sensuel, ni brillant, ni excitant.

    L'effet scandale parait bien inexplicable aujourd'hui, le fait qu'on aperçoive 3 ou 4 fois un sexe masculin ne le rend pas pornographique. 12 ans ont passé...

    Le film inspire une sensation de froid (à l'image de l'appartement qu'habite Marie, blanc et propre comme un magasin Lacoste), de jeu intellectuel. Je m'attendais à une bombe incontrôlable : je ne savais pas que la bombe était glaçée. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Une femme ordinaire à la recherche du «penser l’amour», d’une rationalisation sexuelle qui lui fait défaut. Coincée entre un amoureux choisi qui ne l’honore pas étant donné qu’il n’y a pas que cela dans la vie et qu’en précipiter «la chose» ne ferait qu’en retarder l’échéance, un amant temporaire juste histoire de tirer un coup et de se faire bourrer le con et un psychologue fort utile qui lui fera accepter sa situation de rétention en lui adaptant des séances d’attachement aux limites du sado-masochisme ; Marie vit une sexualité aux abois dans un sentiment de frustration avec lequel elle ne serait jamais satisfaite et pourtant elle s’offrirait presque au premier venu, ne pouvant jamais résister, même pas à un viol dans la cage d’escalier.

    Dans une mesure de confession intimiste parfois âpre au regard de la réalité de son personnage, Catherine Breillat cherche la liberté sexuelle en se faufilant entre les lieus communs pour mieux les briser et saisir non sans une certaine émotion les instants magiques qui déclenchent en l’être humain l’appétit sexuel à défaut d’une véritable attirance.
    Du charnel à l’émotionnel, jamais ne sont oubliées toutes ces questions que déclenchent en la femme, mais en l’homme aussi, ces délicates manières de voire, de comprendre et de vivre sa sexualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2010
    Ah, ah, ah! Ce film est une (mauvaise) blague! Voici le prototype, le chef de file du genre intellectualo-philosophico-érotico-subversif français. Quelle daube, mais il est à mourir de rire une fois passée l'envie d'appuyer sur le bouton off de sa télé. La performance de Rocco Siffredi est quasi-identique à celle de ses films pornos (des dialogues ébouriffants: "fais-moi une p...", "tu veux que je t'enc...?"), et à mon avis le top du top: François Berléand en vieux Dom Juan, qu'on ne peut que plaindre tant on voit qu'il se retient de se marrer tant ses répliques sont absurdes! Regardez-le si vous voulez voir jusqu'où le cinéma français peut aller en matière de médiocrité.
    aldanjah
    aldanjah

    54 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2007
    Caroline Ducey n'est pas complètement satisfaite de sa situation amoureuse car son compagnon, Segamore Stevenin, ne veut plus la toucher. Elle comblera ce manque avec, entre autre, une rapide relation avec Rocco Siffredi, ainsi qu'une aventure mazochiste avec François Berléand.
    Ce film propose de sérieuses reflexions sur la fidélité, la jalousie, les rapports de forces dans un couple, et l'amour de façon générale. Un film qui en a choqué certains, mais loin des clichés et que j'ai trouvé très censé.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 mai 2011
    Film révélation pour quelques amis bobo à sa sortie, moi je suis moins enthousiaste. Parce que pour moi soit on fait un film intello, soit on fait un film de fesses. Mélanger les 2, montrer des scènes de sexe hard en prétendant avoir une réflexion sur le couple et l'amour, c'est être un peu faux cul. D'ailleurs ils se sont tous bien rincer l'oeil, au passage, tous ces braves petits! Prétendre le contraire, c'est hypocrite. Pour moi le seul film crédible dans le genre, c'est "l'empire des sens". Une étoile pour Rocco qui essaye de sortir du ghetto du X.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Glacial et plutôt plat, « Romance » se veut libérateur et quelque part novateur et ultra provocateur. Cette volonté proclamée par la réalisatrice dans les interviews sur les plateaux télé et dans la presse, semble une survente au vu du résultat. Parfaitement manichéen, cette étude du désir féminin est assez mièvre et les scènes de sexe explicite font preuve d’une telle absence charnelle, que le décor de l’appartement blanc lavabo paraît sexy et osé par comparaison. Enfin la scène orgiaque finale s’apparente au cinéma pornographique, catégorie ratage et laideur. Au passage les hommes sont présentés comme des impuissants narcissiques, froids, sadiques, pervers, machines à pénétration (Rocco Siffredi), handicapés de la tendresse, gougeâts, vulgaires, orduriers, et j’en passe... « Romance » est certainement le projet le plus ambitieux de Breillat (comparée parfois à Oshima par des critiques trop alcoolisés) et il montre par endroit des vraies qualités de cinéaste, mais trop rarement. Trop peu, trop clinique, trop blanc, trop décevant, malgré Caroline Ducey et François Berléand.
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Un film pseudo-intello pas très intéressant, avec une fille avec une psychologie assez particulière. Il avait fait scandale à l'époque, et pourtant rien de bien intéressant là-dedans.
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    35 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Un film trop ennuyeux et froid qui ne vaut que pour son sujet raccoleur et ses scénes osées. 11/20
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Catherine Breillat est connue pour avoir réalisé des films sulfureux et à chaque fois qu'un de ses films sort au cinéma, comme "À Ma Soeur !" ou "Anatomie de l'enfer" (pour ne citer qu'eux) sa réputation la précède. Le traitement quasi clinique du film sur l'état psychologique de l'héroïne rend très vite le climat du long-métrage froid et distant, et c'est d'ailleurs la seule vraie réussite du film. Car pour le reste, le casting comme la mise en scène ne parvient ni à faire oublier un scénario assez simpliste et finalement trop soft pour une obsédée de la trempe de Breillat, ni à conserver réellement et durablement notre attention dès le départ tantôt intriguée, tantôt vacillante ou absente. Résultat des courses : un film pas assez mauvais pour être qualifié de "nul", mais trop peu travaillé être reconnu comme un vrai film. Pas terrible.
    boscopax
    boscopax

    72 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2009
    Voulant jouer la subversion plus que l'émotion, Breillat nous offre une bose irréaliste et inregardable. Choquer pour choquer n'amène pas là où l'auteure voulait je pense nous conduire. Elle semble plus humilier ses acteurs plutôt que les faire évoluer, oubliant la beauté de l'âme humaine pour souiller les corps et montrer le sexe comme impossible avec celui qu'on aime, car on ne peut le désirer. Une bien lide image de la vie et de l'amour.
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