Derniers Avis : No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme - Page 23

Bon tout d'abord, je ne considère pas comme un chef-d’oeuvre, certes il est bourré de qualités mais possède aussi quelques défaut, vraiment minimes, mais qui font qu'il n'est juste qu'un très bon film.
Ce qui choque quand on voit ce film, c'est la performance de Javier Bardem qui est tout bonnement génial !
Son jeu d'acteur est d'une justesse incroyable, il rend son personnage vraiment perturbant et dérangeant à souhait mais il lui apporte aussi une certaine "classe",un des meilleurs "bad guy" qu'il m'es était donné de voir depuis longtemps,il vole pratiquement la vedette.
Le reste du casting s'en sort aussi très bien, Tommy Lee Jones dans un rôle mono-expressif qui luis vas très bien et Josh Brolin en lutte pour la survie.
Coté réalisation, le film s'en sort là aussi avec les honneurs, de long traveling très soignés, quelques plans séquences tout aussi soignés et de jolies plans de superbe paysages.
Le film adopte pour une ambiance plutôt silencieuse, presque aucune musique ne vient troubler le silence du Texas, ce qui rend tout le film vraiment stressant puisque aucunes musiques ou bruit nous annonces que les choses vont mal tournées, le suspens y est quasi permanent.
Les défauts se font ressentir au scénario qui n'a vraiment rien d'originale ou alors de la fin un peu trop calme et mal venue, vraiment pas grand chose, mais ce qu'il manque au film pour être un véritable chef d'oeuvre.
Bref, No country for old man est un film quasi-parfait que l'on se doit d'avoir vu au moins une fois.

Les frères Cohen nous livrent ici une traque triangulaire époustouflante avec un Xavier Bardem méconnaissable et inquiétant.

Autant je n'ai pas vu énormement de filmes des frères Coen, autant je sais reconnaître un chef d'oeuvre quand j'en vois un, et "No Country for Old Men" en est un, pour plusieurs raison.

Tout d'abord le scenario est très intelligent, il mets en scène la vie d'un gars (joué par Josh Brolin) qui aveuglé par l'argent, ne se rendant absolument pas compte dans quelle merde il s'est fourré et près a risquer sa vie et celles de ses proches.

La musique étant quasiment absente donnant lieu à de longs silences extrêmement dérangeants et angoissants.

La réalisation est magistrales, les décors sublimes, l'ambiance est sombre, noire, inquiétante, renforcée par des acteurs excellent : Tommy Lee Jones dans le rôle du sheriff totalement dépassé par les évenements, Josh Brolin, le gars qui est près a risquer tout ce qu'il a pour une grosse somme d'argent, même Woody Harrelson que l'on voit très peu est très bon.

Mais celui qui m'a le plus impressioné (comme beaucoup), c'est Javier Bardem qui joue un homme sans sentiments à moitié fou, très calme et dont on ignore totalement les origines (come le Joker dans the Dark Knight), ce qui donne lieu à un des "bad guy" les plus flippant et charismatique de l'histoire du cinéma.
Chacune des ses apparitions fait froid dans le dos, on se dit : "ça va mal finir".

La morale du film signifie qu'il ne faut pas se fourrer dans des trucs que l'on ne connaît pas (comme le dit Tommy Lee Jones au début du film), et qu'on se retrouve vite submergé.
"You Can't Stop What's Coming"

Pour conclure "No Country For Old Men" est un chef d'oeuvre accomplie avec un ambiance angoissante, d'excellents acteurs et que le retour des freres Coen au thriller est totalement réussie.

Une pure merveille ! de la tension tout le long du film, un assassin froid et horriblement efficace qui ferait passer le T1000 de Terminator 2 pour un gentil garçon. La mise en scène est parfaite et le final offre un regard profond sur ce récit moderne. Il n'y a définitivement plus de place pour les vieux hommes dans une Amérique déchirée par les règlements de compte et l'atrocité banale qu'ils laissent derrière eux. Un très bon Cohen qui donne envie d'aller lire le bouquin dont il est inspiré. Excellent !

"No Country for Old Men", 12ème réalisation des deux frères Coen après "Ladykillers". Les deux génies du cinéma livre ici, une oeuvre intense où s'exprime la quintessence de leur cinéma. C'est simple, ils sont à un niveau tel qu'on en reste bouche bée. L’histoire simple, d'un homme qui se trouve mêlé au cartel mexicain lorsqu'il découvre et décide de garder les deux millions de dollars que contiennent une mallette. Ça a l'air simple comme ça, mais l'écriture atteint un niveau proche de la perfection. On retrouve bien entendu les thèmes de prédilection des Coen avec entre autre leur humour qui trouve ici tout son sens. C'est une histoire stupide, avec des personnages stupides. Oui mais c'est ça l'Homme et les Coen l'ont compris. Ils traitent de la mort, des vies perdues, du désespoir et du temps perdu avec grâce, mélancolie, lyrisme et philosophie. Mais ce qui marque en premier lieu, c'est la mise en scène magistrale des deux génies. Les plans sont magnifiques et sales, les scènes d'actions sont terrifiantes et intimes, la violence est absurde et horrible. Ils sont tout en contrastes et nuances, ce qui donne au film une ambiance unique, à la fois poétique et émouvante mais aussi terrifiante et désespérée. Et que dire du jeu d'acteurs si ce n'est qu'il frôle le sublime. Brolin est impeccable en mec perdu, et effrayé, Tommy Lee Jones impérial en vieux flic qui ne peut contenir cette spirale de la violence, complètement dépassé par les actes qu'ait capable de commettre l’être humain, il terminera d'ailleurs le film sur un phrase résumant parfaitement le cinéma des Coen : belle, poétique, mélancolique. Le meilleur pour la fin ? Javier Bardem, qui ici dépasse l'entendement. Il campe le méchant le plus terrifiant, stupide et charismatique jamais vu, l'Oscar est mérité. Si on ne devait retenir qu' un film de cette décennie se serait bien No country for Old Men, chef d'oeuvre incontestable des Coen brothers, à la fois sombre, angoissant mais aussi drôle et horriblement beau. Un véritable monument !

J'attendais beaucoup de ce film des frères Coen au vue des commentaires et avis.
J'ai trouvé l'histoire un peu décevante, je ne retiendrai de ce film que l'Antonio Banderas en fou psychotique qui se ballade avec un poinçon pour tuer les bêtes dans les abattoirs.
L'apparition de Tommy lee Jones est insuffisante et superficielle.
La fin du film est complètement raté, quel est cet histoire d'accident de la route auquel on ne comprend rien, qui n'a aucune explication ou responsable? Et la dernière scène avec Tommy Lee Jones?
Tout ça est un peu "bof bof"...d'après les commentaires j'ai du passer à coté de quelques choses, pourtant je l'avais déjà vu il y a fort longtemps....

Quand on sort de voir No Country For Old Men (Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme), il nous reste deux choses : premièrement, la fin extrêmement ouverte, qui, pour ce polar , est bonne, et deuxièmement, la noirceur de ce film. Effectivement, ce film violent est un thriller très efficace. C'est un chef-d’œuvre en son genre. Les acteurs principaux sont tous excellents (Javier Bardem en terrifiant psychopathe, Tommy Lee Jones en shérif vieillissant, Josh Brolin en proie pourchassée et aussi l'utile Woody Harrelson) et l'absence de musique est justifié pour ce film noir. A voir d'urgence.

Film excellent, à voir tout simplement. Un seul reproche la fin arrive trop vite sans réellement être une vraie fin, mais cela laisse une touche de mystère.

Grand chef-d'oeuvre des frères Cohen avec surtout un Javier Bardem au paroxysme de son jeu d'acteur, jamais de ma vie je n'ai vu un personnage si charismatique, ni un acteur si doué pour incarner un personnage. Évidemment je ne délaisse pas les deux autres acteurs principaux (Josh Brolin et Tommy Lee Jones), assez incroyables eux aussi mais bien loin de la performance époustouflante de Bardem.

Ce film a une profondeur et une complexité que je n'imaginais même pas lorsque les crédits de fin sont apparus. Il m'a fallu lire deux ou trois analyses/critiques de ce film pour comprendre à quel point cette oeuvre a une portée philosophique et intellectuelle. Ici, la vie au sens large du terme est en effet disséquée par les frères Cohen, qui au passage racontent en une courte fresque toute l'histoire des États-Unis ainsi que chaque facette morale de l'Homme.

Splendide. Osé. Réfléchi. Et surtout diablement prenant. Je ne peux que conseiller cette oeuvre.

Je rajouterai simplement que le titre français du film est une abomination en terme de traduction, c'est digne d'une traduction Google et encore! Mais ce n'est pas comme si c'était la première fois de toute façon...

Un titre fidèle en français serai: "Pas de pays pour les vieux hommes" (certes ce n'est peut-être pas beau comme titre mais au moins fidèle), principalement parce que c'est le thème principal du film à savoir que les hommes âgés voient le mal qui ravage le monde (symbolisé ici par le personnage de J. Bardem), ils en sont conscients. Et surtout, erreurs graves de traduction: "No country" est ici au sens de "Pas de pays" et "Men" est du pluriel! C'est "hommeS" en français... Quel est le crétin qui a traduit le titre au juste?

Un western virtuose et déjanté à la sauce des frères Coen. Avec un Javier Bardem magistralement effrayant (oscarisé pour le rôle).
Oscar du meilleur film.

Hum, j'ai pas réussi à rentrer dans ce film, ni à être transporté. Ca manque de rythme, même si c'est fait exprès ça en devient vite barbant. Plus encore quand il n'y a pas un pet de musique tout au long du film, ça rallonge bien les moments silencieux et longs. Les acteurs sont bons, heureusement d'ailleurs. Bardem est bon en cinglé ( même s'il est affreux ce type >.< ).

nul et mou...franchement décevant. Une vraie daube!!!!!!

Adapté du roman éponyme de Cormac McCarthy, « No Country For Old Men » est le premier essai sur support littéraire des frères Joel et Ethan Coen. Connaissant déjà leur genre décalé, impliquant des mises en scène si pures et si passionnelles, ils ne démentent pas un talent propre aux meilleurs cinéastes du siècle.
L’intrigue aborde donc le thème d’une criminalité qui évolue à un stade irrécupérable, voire irréparable. L’homme, dans son tourment de pêchés, affronte les conséquences d’un fléau qui n’a pas d’origine. Le décor du Texas et du Mexique a de quoi poser un contexte légitime à une chasse à l’homme, comme dans les bons Western (Urbain) que l’on a pu découvrir auparavant.
La performance de l’espagnol Javier Bardem est le plus précieux joyau de cette folle aventure. Son personnage Anton Chigurh est d’une complexité et d’une subtilité qui ne nous permet en aucun cas d’identifier une éventuelle racine ou référence. L’acteur a également dissimulé son accent afin que son discours soit le plus neutre et le plus froid possible. Toute une réflexion à son égard aura son importance. Plus on avance, plus les rebondissements s’accumulent pour laisser une trainée d’hémoglobine derrière sa perception des choses. Cependant, les Coen ne poussent pas la barre de cette violence au divertissement. Une crédibilisation du décor et de la poésie qui en découle est nécessaire pour que le mot final l’emporte sur tout ce qui a été annoncé.
Josh Brolin, quant à lui, endosse parfaitement le costume du Cow-Boy type, mais sa force de caractère lui permet de rebondir sur la peste qui s’abat sur sa « vie ». Malgré ses traits légèrement caricaturaux au premier abord, il parvient à expliquer toute cette métaphore autour de ses actes. Il en va de même pour Tommy Lee Jones, en shérif acculé par le drame qu’il poursuit en vain. Son humanisation rime avec la narration de cette œuvre si originale et si métaphorique dans l’âme.
Les plus attentifs auront noté l’absence de bande sonore apparente, jusqu’au clap de fin. Oui, le côté immersif prend alors plus d’ampleur dès lors que le discours des personnages est le centre d’intérêt ici. Le rythme est manié à la perfection, un parcours sans faute où l’adaptation au récit est subtilement instinctive. Le charme vient essentiellement de ce constat, si l’on met de côté le travail prodigieux des acteurs.
Au final, l’œuvre ne démérite pas ses nombreuses distinctions à son égard. Une merveille mariant l’humour noir et l’immoralité avec élégance, dont on ne regrettera pas l’escapade !

J’étais franchement curieux de découvrir le tant estimé No Country For Old Men, douzième réalisation des non moins renommés frères Coen, et qui aura glané pas moins de quatre oscars… notamment au détriment d’un autre long-métrage deux fois récompensé, à savoir le chef d’œuvre hypnotique qu’est There Will Be Blood. Plutôt alléchant en somme, et le casting prestigieux ne manquait pas d’abonder en ce sens, oh que non ; mais qu’en est-il après visionnage ? Eh bien, sans plus tergiverser, ce long-métrage est une claque, immersif et profondément sombre, mais ni plus ni moins excellent ; néanmoins, bien que l’on assiste 1h30 durant à un coup de maitre, la dernière partie de No Country For Old Men fait mine de patauger, pour finalement nous laisser sur notre faim… Plus en détail, ce film de Joel et Ethan brille d’une réalisation en tout point parfaite : la mise en scène est sobre, mais diablement efficace car foutrement réaliste, tandis que l’ambiance arbore une absence éloquente de musique… mais loin d’être dommageable, une tension ambiante, continue et pour le moins pesante en résultant. No Country For Old Men se veut donc sans artifices, la mise en scène captivante des frères Coen se suffisant presque à elle-même ; le scénario, aussi simpliste que meurtrier, se veut lui dans la même veine, celui-ci nous proposant (principalement) une chasse à l’homme toute bonnement ahurissante tant celle-ci happe notre attention. Dans un même ordre d’idée, ce tableau idyllique est brillamment complété par des personnages (et par extension, interprétations) géniaux, si ce n’est extraordinaires si l’on se penche sur la paire Llewelyn/Anton ; en effet si le premier bénéficie d’une part d’un traitement en tout point convaincant, tant celui-ci parait « humain », et d’autre part du jeu d’acteur aussi surprenant que réussit d’un Josh Brolin des grands jours, le second crève l’écran… et c’est peu de le dire. En effet l’attraction première du long-métrage semble résider en la personne de ce tueur aux tendances fortement psychotiques, concentré de noirceur et de propos alambiqués (pour ne pas dire culte), et qui au même titre que l’attachant Llewelyn peut compter sur la prestation implacable d’un Javier Bardem somptueux. Bref, le rythme sans grandiloquences de ce thriller haletant ne décroit à aucun instant, et l’on est ni plus ni moins sous le charme (si l’on peut dire) ; toutefois le bât fait mine de blesser en son dénouement, ce-même rythme retombant soudainement au même titre que la tension jouissive. Sans pour autant faire un cruel faux-pas, No Country For Old Men donne l’impression de se conclure avec difficulté, tout en faisant repasser au premier plan un shérif Bell/Tommy Lee Jones plutôt effacé jusqu’ici, qui permettra de faire passer un message malheureusement insuffisant, tant l’on reste sur sa faim… En résumé cette adaptation des frères Coen du roman éponyme de Cormac McCarthy est une franche réussite, et aura mérité son succès critique ; reste que No Country For Old Men apparait finalement comme imparfait… la première heure et demi génialissime contrastant de façon regrettable avec la conclusion du long-métrage.

On nage en plein chef d'oeuvre pendant une grosse demi heure, puis il y a un je ne sais quoi qui se dérègle (possible baisse de rythme, personnages un peu plus figés dans des postures, mécanique de la course poursuite contre la mort qui devient trop lisible) jusqu'à un épilogue assez quelconque. Au final, un très bon Frères Coen, mais si seulement ils avaient tenu la distance comme sur cette première ligne droite, aïe aïe aïe, je ne te dis que ça...