Derniers Avis : Un prophète - Page 5

Un film poignant, vraiment super bien joué. On retient son souffle sans vraiment comprendre le but de l’acteur principale. Plusieurs queStion se posent après le 1er visionnage. A voir une seconde fois

Je recommande ce film, très réussi.
Connaissant peu le cinéma de Jacques Audiard, j'ai été particulièrement séduit par ce film.
C'est surtout la justesse du film qui est sa principale qualité. L'histoire est génialement écrite, on ne voit pas du tout le film passé malgré son indéniable longueur. Le film fait preuve de beaucoup de réalisme sur les conditions en milieu carcérale, le film est sans concession. Le personnage central est très attachant et son évolution est très intéressante.
Les acteurs sont impeccables. Tahar Rahim est excellent mais c'est Niels Arestrup qui lui vole la vedette dans chacune de ses apparitions. Une vraie révélation dans ce film.
Un excellent film.

Ce film est tout simplement magnifique ! On suit Malik El Djebena, un jeune délinquant de 19 ans, condamné à six ans de prison ! Ce jeune homme qui ne paie pas de mine va découvrir ce monde hostile et devra faire des choix pour « survivre » parmi toutes ces brutes !
Mais Jacques Audiard ne nous montre pas que la brutalité du milieu carcéral avec ces clans qui s’opposent, il va beaucoup plus loin ! Le scénario est sublime, maîtrisé, percutant ! Et que dire de la prestation de Tahar Rahim qui joue divinement bien ! Je recommande évidement ce film.

Un prophète est un excellent film, justement récompensé par des Oscars et un César en 2010. Film difficile certes qui montre la vie en prison de l'intérieur, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a pas trop envie d'y mettre les pieds. Et encore, le prisonnier a une cellule pour lui seule, c'est pire à certains endroits...
Tahar Rahim n'était au départ pas très connu mais il joue un jeu juste de l'arabe paumé, parlant peu le français parachuté dan un monde carcéral difficile où il va devoir faire usage de toute son intelligence pour se mettre d'abord au service des Corses avant ensuite de tisser ses propres liens tout en s'en sortant plusieurs fois miraculeusement.
On imagine son dilemme quand le patron de la cellule Corse lui demande d'éliminer un autre prisonnier, qui deviendra ensuite son "prophète" imaginaire.
A noter que ce film a beaucoup fait parler sur l'Ile de Beauté pour la vision très particulière que l'on a des prisonniers corses dans ce film
Ce film véhicule également de très bonne idées comme cette réplique du film "L’idée c’est de sortir un peu moins con qu’on est rentré"

Bon tout d'abord, c'est quand même un film très long, mais qui dans la catégorie des films de gangsters, surpasse et pulvérise tout le monde, malgré une certaine concurrence avec des films comme Chouf ou Scarface. Un côté plus complex dans le genre gangster et mafieux, on n'a pas le côté détente de Scarface ou premier plan de Chouf, où tout ce qu'on voit c'est du trafic de stupéfiants.
Une très très grande interprétation du meilleur espoir masculin, (à l'époque) mais qui aujourd'hui est l'un des meilleurs acteurs, tout court, Tahar Rahim. Une finesse et une élégance de dingue, même s'il joue le rôle de vicieux et de méchant pauvre et sans famille.
Déjà pas mal dans À l'intérieur, mais cette fois ci, il incarnait un rôle principal et de manière encore plus remarquable.
Scènes cultes, marquantes et incroyables assaisonnées d'une excellente mise en scène.
Super scénario, néanmoins très compliqué ce qui peut être positif et négatif, mais un film comme ça, faut qu'ce soit bien écrit, pour conserver le charme.
Jacques Audiard a fait son meilleur film, mais n'a eu que le Grand prix, mais en même temps regardez un peu la sélection officielle du festival de Cannes 2009, avec sa concurrence du démon.
J'aurais mis Antichrist en palme d'or, Un prophète en Grand prix et Inglorious basterds en prix du jury.
Je le déconseille aux moins de 16 ans.
Bref, chef d'œuvre, 5/5

Magnifique film qui montre l'intérieur des prisons françaises. On y voit clairement que personne n'en ressort indemne...

J'ai vu un prophète, j'ai aimé un prophète polar caméra au poing et immersion en milieu carcéral au côté du personnage de Tahar Rahim qui livre une prestation solide comme l'ensemble du casting d'ailleurs. Je n'ai pas grand chose à ajouter c'est du Polar à la sauce Jacques Audiard qui une nouvelle fois fait honneur au genre avec de la maîtrise et l'amour du cinéma bien fait.

Un film français comme on en voit que très rarement, c'est ce que nous propose ici Jacques Audiard avec Un Prophète. Réalisé d'une main de maître le film plonge dès les premières minutes le spectateur dans le mileu carcéral. Jacques Audiard filme son métrage avec un grand réalisme et une intensité folle qui entraîne le spectateur. Le réalisateur privilégié les plans très rapprochés ce qui crée chez le spectateur un sentiment d'oppression et d'enfermermement que ressentent les personnages eux même. Les acteurs sont tous très bons, incarnent à merveille leur personnage et sont très bien dirigés. En revanche le film est peut-êtr un peu trop long et la grande violence présente sur tout le métrage finit pas lasser au bout de 2h30. C'est le seul point qui m'empêche de délivrer les 5 étoiles mais il faut reconnaître que Jacques Audiard a réalisé un très bon film et montre qu'il est un cinéaste de talent, l'un des touts meilleurs en France.

Un film sur l'univers carcéral comme il en existe bien d'autres....
Bien joué certes (Tahar Rahim et Niels Arestrup sont excellents), mais toujours aussi difficile à comprendre par la multiplicité et l'interconnexion des différents intervenants (une fois n'est pas coutume...).
L'ensemble, malgré sa longueur, se laisse regarder sans lassitude et on reste captivé jusqu'au dénouement, ponctué d'un sourire malicieux, aboutissement pour notre protagoniste de "longues années de labeur et de sacrifices"...
La fin justifie t elle les moyens???

Film impressionnant par l'histoire présentée et par son interprétation par Niels Arestrup et Tahar Rahim. Ce dernier est tout à fait pénétré par son rôle et totalement crédible. Entre le réalisme de la vie carcérale en centrale (pas de musique pour permettre au spectateur de déconnecter quelque peu les images et la réalité) et l'évolution du personnage de Tahar Rahim, on est pris dans le déroulement de l'histoire tout autant que le personnage est lui-même pris dans le rouleau compresseur de cet univers en apparence cadré et en réalité sauvage.
Je n'ai pas trop compris l'espèce de délire prophétique, par contre, avec la route, le cerf... Pour moi cela vient un peu comme un cheveu dans la soupe, pas vu le rapport.

Jacques Audiar signe un film poignant et prenant porté par le talent de Harim. Via quelques idées de mise en scène brillante, le rythme parvient à être parfaitement dosé, et malgré ses 2h30 l'ennui ne pointe jamais son nez. Sur cette montée en puissante Un Prophète est un classique intemporel non dénuée de violence et de subtilité.

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Plusieurs fois récompensé (comme "De rouille et d'os" 2.5* - 2012), "Un prophète" est un drame noir de Jacques Audiard au rythme lent et à l'ambiance glauque. Contrairement à l'absence de récompenses pour "Dheepan" (pourtant 8 fois nominé au Festival de Cannes 2015 et 9 fois nominé aux César 2016) "Un prophète" est un film aux 9 césars qui m'a déçu ; me paraissant long et austère, un Drame aussi démoralisant qu'ennuyeux.
Si la mise en scène est précise et sans concession, le scénario se révèle ultra violent. Il nous décrit le milieu carcéral avec ses trafics, les combines, les complicités avec les gardiens, les luttes d'influence et les protections. Les excellents acteurs, que sont Niels Arestrup et Tahar Rahim sauvent le fil de l'embêtement.

Un très bon film français. Qui plus est, en rapport avec l'actualité. L'acteur principal nous fait bien comprendre au travers de son implication, le raisonnement que certains jeunes subissent en prison.

2009, Un prophète, film sur l’univers carcéral marquant et maîtrisé, Jacques Audiard a fait très fort et à ce jour atteint le meilleur niveau de sa carrière. Il met en lumière un jeune quidam que rien ne destinait à s'en sortir dans un milieu où il rejeté de toutes parts. Deux communautés s’opposent dans cette prison corse, les corses (corruption, mainmise sur les matons et autre personnel de l’établissement), contre les musulmans en supériorité numérique, mais on en reste là. Malik se fait adopté comme larbin par la première, car la seconde la rejette dû à sa particularité je-m’en-foutiste “non pratiquant”... C'est certes violent, même la violence sert un récit riche et passionnant qui tient en haleine jusqu'à la dernière scène, importante, malgré la longueur qui semble insurmontable au début. Niels Arestrup est bluffant, vraiment, quant au jeune Tahar Rahim c'est une révélation. On se croirait tout bonnement dans un Scorsese, le tout servis par un scénario habile et généreux. Certes cela manque de réalisme, mais du coup est adopté par une case du cinéma rarement cochée à l'intérieur de nos frontières, donc juste pour ce point l'intense expérience vaut la peine d'être vécu.

Je n'ai pas compris l'engouement suscité par ce film d'une banalité exemplaire et d'un ennui affligeant ! On retrouve Niels Arestrup en père mafieux (il l'était déjà dans 96 heures, film de Schoendoerffer !) mais n'est pas plus convaincant dans ce rôle qu'un Polnareff qui voudrait faire croire qu'il n'a pas fraudé le fisc ! Il s'émeut d'un jeune loubard qu'il décide de prendre sous son aile en lui confiant la tâche de tuer un concurrent au sein de la prison (pourquoi ? quel intérêt de lui confier cette tâche ardue alors qu'il n'a aucune garantie de sa réussite ? mystère !!) auquel cas il aura droit à sa protection et à fumer du shit à volonté ! On croirait que cette prison est un vrai moulin d'ailleurs vu que les incarcérés arrivent à faire rentrer un peu tout et n'importe quoi avec la complicité des surveillants qui semblent tous corrompus (bel exemple des maisons d'arrêt françaises !!!) et où aucune autre loi que la violence n'existe !

Tahar Radim, le jeune lombard, ne sait ni lire ni écrire le français mais arrive à apprendre la langue corse en deux temps, trois mouvements ! Particularité de cette taule : tous les potins, faits et gestes se savent à 2mn chrono !

Les autres protagonistes ne brillent pas par leur originalité et tous les stéréotypes et les clichés y passent !

Ce n'est pas parce que c'est le rejeton de Michel Audiard qui réalise que c'est forcément du grand spectacle !