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Eselce
1 204 abonnés
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3,0
Publiée le 23 février 2015
Le film dépeint l'ascension d'un homme au sein d'une prison. Réaliste sans être cliché. Tourné avec intelligence. De très bons acteurs. Je le trouve tout de même un peu lent et il faut sans doute le revoir pour bien comprendre le rôle de chaque personnages secondaires.
Un Prophète est un film unique, brutal comme un uppercut, époustouflant de maitrise et choquant de réalisme. Un voyage au cœur de l’univers carcéral dont on ne ressort pas indemne. Décidément, y'a du talent dans la famille Audiard!
culte. un univers carcéral ultra-réaliste comme tout le reste du film. un scénario bien ficelé. un homme venu de nulle part, sort de taule parrain de la mafia, inouï mais tellement réaliste ! seule la scène du cerf est un peu téléphonée, mais voilà c'est son destin. les polars hollywoodiens n'ont qu'à bien se tenir, nous on n'a pas besoin de millions de dollars pour des cascades impossibles ou de stars surpayés pour un chef-d’œuvre. jacques audiard réinvente le polar.
Un film coup de poing qui nous plonge dans l'univers carcéral toujours aussi passionnant. Le sujet de l'intégration et des conséquences d'un emprisonnement sont évoqués d'une très bonne manière. Jacques Audiard nous plonge dans cet univers. A voir, sans attendre.
Le film est très bon sur son côté philosophique et les acteurs sont très bon mais le film pêche un peu par sa longueur et aussi par le scénario qui d'après moi pour le propos du film n'avait pas besoin d'un aussi gros développement au niveau des deals que les personnages mettent en place mais c'est un avis tout à fait personnel.
Une perle. A la fois dur et touchant, comment la montée de l'un entraine la chute de l'autre, suivre ce jeune, tombé dans la violence bien trop tot pour vivre l'innocence de la jeunesse, permet de comprendre le dérapage de la société actuelle, qui permet de voir un grain de sable, changer la route d'une personne
Un Prophète aborde avec finesse tous les problèmes que connaissent beaucoup de prisons françaises : montée en puissance de l’islamisme, interpénétration d’agents mafieux et islamistes, communautarisme de la délinquance au sein même des prisons, corruption de l’encadrement carcéral et judiciaire, etc…, etc…. Tout ceci autour d’une histoire assez captivante. Assez seulement. Car si l’intrigue de Jacques Audiard est extrêmement bien ficelée, et les acteurs remarquables, le film souffre pendant près d’une heure et demi, d’un manque de dynamisme. Un dynamisme qui ne débute franchement qu’après une heure-et-demi de choses certes intéressantes, mais racontées au ralenti. Une heure trente d'ennuie sporadique plus une heure trépidante, laissent une impression d'ensemble un peu lourdingue, tout de même.
Un film qui glace le sang, tantôt émouvant et tantôt ultra violant.Le résultat est hypnotique et le casting excellent.Il y a cependant quelque longueurs, il faut dire que 2h30 c'est long, 2 heures aurais peu être suffit. (?)
Malgré toute ma bonne volonté, je dis bien ma bonne volonté parce que j’ai essayé, les films de Jacques Audiard ne me font absolument aucun effet et ne me plaisent pas en règle générale. Mis à part « De Battre Mon Cœur S’est Arrêté », que j’avais trouvé pas mal sans pour autant être émerveillé. J’espérais vraiment me prendre une bonne claque au travers de la gueule. C’est pour ça que je me suis tourné vers « Un Prophète », film qui est vendu depuis sa sortie comme le meilleur film français des dix dernières années et surtout comme le meilleur film de prison français. Recevant en plus pleins de nominations, de récompenses et de critiques élogieuses. L’Œuvre semblait être tout indiquée pour me plaire et revoir en partie mon opinion sur le père Audiard. Et bien non, ce ne sera pas pour cette fois encore que le déclic aura lieu. Si je devais résumer « Un Prophète » à ma façon, ce serait de la manière suivante: 30 minutes intéressantes et puis on s’emmerde jusqu’à la fin. Honnêtement, à aucun moment, l’histoire concoctée par le père Audiard ne m’a emballé. Et son manque de crédibilité est flagrant. Le petit Malik débarque en taule et en deux ou trois mouvements il devient l’un des caïds de la prison. Joue les durs. Et obtient des jours de permission en claquant des doigts. Et monte son petit trafic sans que personne ne se doute de rien. Désolé, je veux bien fermer les yeux sur des trucs pas toujours crédibles (je l’ai déjà fait je ne sais combien de fois), mais là c’est vraiment trop flagrant pour passer à l’as. Et puis où a voulu vraiment en venir Audiard? Que la prison c’est un univers impitoyable? Qu’il y a des magouilles, des coups en douce? Merci Jacques, prends nous pour des imbéciles ! Merci de nous dire ce que l'on savait déjà! On annonçait « Un Prophète » comme étant un film surpuissant, une œuvre dont on garderait un souvenir impérissable et d’autres choses du même genre. Pour moi, c’est juste un foutage de gueule en règle bien organisé. La seule étoile, elle est pour Niels Arestrup. Le reste est à oublier, et ce ne sera pas bien compliqué d’y parvenir.
Loin de le rendre sombre et oppressant, Jacques Audiard décrit le monde carcéral de façon totalement libre dans "Un prophète". Il en résulte un film d'une énergie folle, représentant l'ascension d'un jeune délinquant illettré sans misérabilisme mais avec passion. Tahar Rahim incarne ce personnage avec un mélange de naïveté et de détermination qui en fait un individu auquel on s'identifie assez facilement. Il est particulièrement impressionnant lors des scènes d'illuminations prophétiques, pendant lesquelles le monde intérieur qu'il essaye autrement de dissimuler déborde de son regard pour envahir l'écran. Ses visions de Reyeb prolongent ce mouvement en renforçant l'ancrage dans le fantastique. De cette façon, si la prison semble bien un monde clos, il n'est en aucun cas repoussant. Les flammes s'échappant des fenêtres après le premier meurtre forment ainsi une image poétique forte prouvant que la beauté existe aussi dans les lieux les plus sordides. Le grand attrait du film provient bien sûr de la relation qui se crée entre Malik et César, magistralement interprété par Niels Arestrup. Là aussi, quelque chose de très fort se crée, esquissant une théorie des rapports entre maître et serviteur. C'est ainsi qu'"Un prophète" se démarque de la plupart des films naturalistes français de cette manière, grâce à l’émotion qu'il procure et à la réflexion qu'il suscite.
Un film qui tient au grand talent et a la polyvalence du réalisateur, Audiard nous fait partager sa connaissance incontestable du milieu carceral dans un scénario juste et bien mené. Des acteurs dirigés comme il faut, une mise en scène au cordeau, un film efficace et abouti. Finalement un tres bon film mais très long et pas toujours exaltant, grand problème du réalisme...
N'étant pas un apôtre des films dépeignant l'univers carcéral, ce "Prophète", par ailleurs très bien réalisé et interprété, ne m'a ni séduit ni fait passer un moment unique. Selon moi, ce film se résume en un excellent travail trop âpre et méthodique pour me toucher.