Dernières heures à Medellin. En prenant le pouls de notre société, le cinéma hispano-américain a le vent en poupe : qu'il soit mexicain avec des noms comme Inarritu ( "Babel"), Cuaron ( "Children of men") ou Del Toro ( "Le labyrinthe de Pan"); brésilien avec Salles ( "Carnets de voyage") et Meirelles ( "La cité de Dieu") ou maintenant colombien avec le premier film de Emilio Maille. On lui doit déjà quelques documentaires, ce qui est palpable dans sa mise en scène d'un réalisme sans concession. Sa description, brutale et sans répit de Medellin ( la "cité du Diable"), fait froid dans le dos. La ville est vue à travers les yeux d'une jeune prostituée ( Rosario) qu'on croirait tout droit sortie du sulfureux "Baise-moi". Après une rixe dans une boîte de nuit, elle est grièvement blessée et transportée de toute urgence à l'hôpital. Alors qu'elle est entre la vie et la mort, son ami provisoire va essayer d'élucider les raisons à l'origine de cet acte. En arrière-fond, s'ajoute une critique sociale acerbe de cette tristement célèbre métropole en ce qui concerne le narcotrafic. Toute la témérité revient au réalisateur qui au passage ne redoute pas de ternir l'image de son pays.
Film choc, cruel et vrai. Rosario nous entraine dans les bas fonds et dans son univers. Le scénario est très bon, rien ne nous laisse indifférent, l'amour, la souffrance, les douleurs de la vie, la haine et l'ambition de gagner.. Film à voir, avec en prime de très bons acteurs et une "rosario" sublime: elle est fatale, belle, justement vulgaire, vraie et enragée...
Cru, violent, le film-coup de poing Rosario marque les esprits et on devient vite addict à cette histoire de fille à la dérive. Le casting est bon, l'explosive Flora Martinez en tête, qui déborde de sensualité. Elle rend son personnage crédible à un point inouï. Très bon film choc.
Un chef d'oeuvre tout simplement, violent, prenant, une véritable épopée au coeur de la Colombie telle que nous ne l'avons jamais vu ! Une actrice tout simplement formidable et très séduisante qui font de "Rosario" la perle du cinéma colombien.
Waw... un film assez extradordianire au niveau du jeu d'acteurs, de la présence et de la beauté de flora martinez...je l'ai vu à l'occasion du festival du film latino...poignant. à voir et revoir, en VO de préférence...
(journalistes, vous lui reprochez les clichés sur la drogue, la violence et le sexe, mais c'est le sujet de film, à quoi vous attendiez vous??? )
bien, pourquoi pas? il y a le beau Christian et le fin Cyrano, les deux bons copains qui vont réussir à se faire chacun leur tour une jolie Carmen, un peu hystérique qui refuse l'amour et le réduit sous le coup du fatal gun. Les amis dansent, baisent, sniffent de la cocaïne jusqu'à ne plus pouvoir dormir (on dirait presque le roman de lolita pille sauf que sara forestier est plus belle que flora martinez). Les dialogues sont stéréotypés, tout comme les personnages, classiques. Mais pourtant il y a autre chose qui sauve le coup. C'est peut-être le choix audacieux de raconter l'histoire alors que l'on connait déjà son dénouement, ou bien l'extrême tension vers la destruction, motif puissant. La séduction qui se dégage de ces images est alors immense. L'interprétation est magistrale. Un choc latin beaucoup plus puissant que Volver, j'ai l'impression qu'on parle des choses en profondeur, et que le grand Almodovar n'aura jamais osé allé si loin. Non je sais. Le mieux c'est que l'on suit l'aventure en même temps que le petit Antonio, c'est pour ça que l'on s'y accroche, que l'on rit en même temps que lui, que l'on pleure. Les ressources sont classiques, mais les choses c'est vrai n'ont pas vraiment changé, dans le fond ce film est bien.
Rosario est un polar déroutant, mêlant à la fois le sexe, la drogue et une B.O à vous en exploser les tympans. Si le scénario et la mise en scène de départ sont quelque peu bordélique, on commence à y voir clair au bout de trois quarts dheure. Le train de vie colombien vous est présenté sous sa version la plus cru possible. Entre viré en discothèque, rail de coke collectif, luxure, bastons, tous vous est montrez durant deux longues heures, Emilio Maille ne lésine pas. Alors, quelle est lintérêt de ce film ? Rien, si ce nest de seulement pouvoir constater la plastique de lhéroïne : Flora Martinez, entre scènes de sexe hot et poses lascives, Rosario nest pas le thriller que lon croyait, mais seulement une succession de scènes peu inspirées ou bien tout simplement une version ciné du mythique magazine Playboy.
je met deux etoiles pour l'essai de mise en image du livre au film et également pour linterpretation des acteurs c'est tout car malgré tout ses bons points le metteur en scene na pas su mettre en valeur l'aspect naturel de la vie des protagoniste et malgré les rythmes disco et tres sexy de lactrice principale, le film souffre d'une lenteur qui lui fait perdre une etoile et dun souffle naturel qui lui en fait perdre une deuxieme. Donc rosario est un film avec beaucoup de scenes longue ,sexy ,musicale mais souvent mal placer ou inutiles......
On pourrait croire à priori à un film d'action façon latino dénué d'intérêt, mais en fait rien à voir : il s'agirait plutôt d'une vrai histoire d'amour sur fond de favellas, de misère et de violence. Interessant et original donc, mais n'étant pas fan de ce genre de love story (même si celle-ci est un peu barré faut avouer), j'ai eu un peu de mal avec quelques scènes qui m'ont parru particulièrement longues... bien sympathique quoi qu'il en soit, surtout pour l'actrice Flora qui tient un superbe role et apparait à la fois trash, violente, mystique et bouleversante.
Rosario ne m'a pas emballé pendant le film même. Je l'ai trouvé long par encroit, parfois pas très compréhensible. Le fait qu'il était en VO espagnol contribue peut-être à ce fait.
Je ne connais pas la Colombie, donc je ne saurais faire la part entre le réalisme et les clichés dans ce film. L'auteur semble aussi avoir eu du mal à choisir entre thriller, mélo, drame social ou portrait de femme. L'ensemble est un peu bordélique, et met pas mal de temps à démarrer (pendant une bonne demi-heure je me suis demandé si le seul but du film n'était pas l'effeuillage de la très sexy Flora Martinez). Mais patience, la deuxième partie du film réserve des moments forts ou surprenants qui donnent à réfléchir sur la réalité Colombienne. Flora Martinez, qui crève l'écran dès la première minute, nous montre également sur la fin qu'elle ne le doit pas qu'à son physique.