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    Paperhouse
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 046 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Après Candyman, déjà critiqué, je m’attaque à l’autre chef d’œuvre de Bernard Rose, Paperhouse. Film absolument magique et enchanteur, d’une poésie rare, un métrage génial dont le seul petit défaut, et une certaine lenteur. Pour le reste, quel bonheur. Le casting est magnifique (dans le film plus que sur le papier), et les acteurs enfants sont prodigieux. Dommage qu’Elliott Spiers (vu aussi dans le fantastique Taxandria) nous ait quitté, et que Charlotte Burke ait arrêtée le cinéma. Bernard Rose s’appuyant systématiquement sur ses personnages pour ses films, d’excellents acteurs sont obligatoirement nécessaires pour les porter, et Paperhouse fait vraiment très fort. Ils donnent tous corps à des personnages qui ont une réelle texture, une franche épaisseur, bien qu’ils soient finalement dans l’ensemble tous simples. Coté scénario Paperhouse n’est pas en reste. Basé sur une histoire littéraire, l’idée de départ est ultra-originale, et si le déroulement aurait vite pu virer au n’importe quoi (avec passage du rêve à la réalité), Rose fait preuve d’une totale maitrise, donnant à son métrage une fluidité exceptionnelle. Le seul petit reproche que je pourrai faire c’est parfois une trop grande lenteur, mais le reste est tellement solide que l’on peut pardonner ce défaut. Visuellement Rose est toujours aussi méticuleux. La mise en scène est châtiée, sans aucune bavure, il n’y a pas un plan qui n’ait fait l’objet d’une réelle réflexion du réalisateur. La fin à ce niveau là est un bijou, Rose livrant une leçon de cinéma. Cette fin est d’ailleurs magistrale à tous les niveaux. La photographie a un peu vieillie peut-être, mais reste magnifique, installant une atmosphère qui rappelle un peu le monde réel dans Taxandria. Les paysages par contre sont magistraux, et la maison de papier, sans artifices et effets spéciaux à gogo, est d’une vraie poésie. L’ensemble est accompagné par la partition de Zimmer, qui livre une bande très caractéristique de son style. Triomphante dans la fin, cette musique aplanie clairement les dernières aspérités de Paperhouse.
    Bref, voilà un chef d’œuvre incontournable. Pièce unique, Bernard Rose livre un film comme aucun autre, sur un thème rare et à mon sens jamais aussi bien traité. D’une beauté époustouflante, d’une richesse incommensurable, tous les superlatifs sont applicables à Paperhouse. Vivement que ce film inonde la planète, car qu’est ce qu’on se porterait mieux !
    FABULOEUF
    FABULOEUF

    11 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2007
    Un film d'auteur. Un film différent, à la frontière de la réalité et de l'irréalité, qui se révèle assez inquiétant dès le début et qui tient ses promesses.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un film très original qui prend aux tripes, nous fait retomber en enfance, une enfance cauchemardesque et solitaire où les parents sont des ennemis et les rêves des fuites insécurisantes.
    2985
    2985

    223 abonnés 921 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Film qui vaut surtout pour son ambiance particulière dans les partie‘‘rêves'' sinon le scénario en lui-même est relativement simpliste. Aujourd'hui le film commence à accusé son âge et le doublage Français est tout simplement catastrophique, de plus l'actrice Charlotte Burke qui joue Anna est vraiment plus que moyenne pas vraiment étonnant que sa carrière n'ai pas continuer. Correcte mais pas un chef-d'oeuvre du genre.
    Julien D
    Julien D

    1 087 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Si l’on associe le nom de Bernard Rose à ses films Candyman, Ludwig Von B. ou encore Anna Karenine, peu de spectateurs ont pu profiter de sa toute première réalisation, Paperhouse, qui pourtant est un long-métrage bien plus abouti qui s’annonçait comme un fer de lance des fables fantastiques et des voyages oniriques qui allaient fleurir dans les années suivantes. L’universalité de ce récit qui joue avec les peurs nocturnes enfantines pour interroger sur la limite entre rêve et réalité doit beaucoup à la sobriété de l’univers visuel de cette maison imaginaire qui, si elle avait été plus artificielle, n’aurait pas eu un tel impact. La part horrifique est elle aussi parfaitement réussie grâce au soin méticuleux que le réalisateur donne à chacune de ses scènes. Les deux jeunes acteurs, que l’on ne reverra malheureusement plus à l’écran, permettent de rendre d'autant plus émouvant ce conte lyrique méconnu et pourtant dépourvu de défaut.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 février 2010
    Paperhouse est passé inaperçu. Le genre fantastique horreur ne faisait pas recette à cette époque du cinéma en salle. Pourtant, il possède tout des grands films. Charriant de nombreux thèmes, peut-être est-ce sa grande sobriété qui touche, face au drame qui se dessine inexorablement. Ce passage de l'adolescence enfance au monde adulte, infiniment plus cruel et difficile, terrifiant, mais en même temps nouveau départ. Hormis le travail excellent sur l'ambiance et la mise en scène, et sans profiter d'effets qui auraient gadgétisé le film, Bernard Rose parvient brillamment à faire coexister ses deux mondes, donnant vie instantanément au second. Cette simplicité, cette limpidité autorisant l'identification et l'universalisme, ce qu'un monde créé de toute pièce aurait rendu artificiel et par extension faux. Parmi les thèmes donc, le rêve certes, l'inconscient aussi, et toute la psychologie s'y reportant, la maladie et la mort, peut-être encore plus douloureuse quand elle frappe les plus jeunes, le ressentiment. Et puis toute une foule d'autres idées en filigrane. Mais la générosité de Paperhouse ne s'arrête pas à son contenu plus riche que la plupart du cinéma. Sa forme atypique extrêmement plaisante embrasse aussi le genre horreur en esquissant des scènes brutales terrifiantes, fulgurantes, en faisant appel aux peurs nocturnes de l'enfance. Onirique, irréel, constamment au bord des émotions, prêt à basculer... Son gouffre, ses falaises, son histoire inquiétante. Pour résumer, Paperhouse est un superbe conte d'une intelligence peu commune, borderline et inquiétant, incroyablement grave et porteur d'optimisme à la fois. (Mais pour être complet sur ce film, précisons que, comme un écho désarmant au film, le jeune Elliott Spiers est décédé six ans plus tard, à l'âge de 21 ans.)
    moonboots
    moonboots

    44 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    davantage un conte pour enfant qu'un film d'horreur, effrayant et émouvant
    Redzing
    Redzing

    895 abonnés 4 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un fillette malade s'occupe en dessinant, et se rend compte que ce qu'elle dessine se matérialise dans ses rêves. "Paperhouse" souffre d'un rythme assez lent, et d'une intrigue dramatique finalement assez simple (histoire d'amitié, trouble familiaux). Cependant, le film a de nombreux atouts. En premier lieu, les deux acteurs qui jouent les enfant sont attachants (dommage que leur carrière n'ait pas continué). De plus, la réalisation de Bernard Rose est particulièrement soignée, avec notamment des décors oniriques poétiques, quelques superbes paysages, et un mélange drame/fantastique/horreur maîtrisé. Enfin, on notera un gros travail sur les sons, que ce soit dans les voix, les effets sonores, ou la BO. En somme, il s'agit d'un bon film fantastique, dont l'intrigue aurait gagné à être étoffée.
    Acidus
    Acidus

    599 abonnés 3 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Sous un concept fort sympathique, "Paperhouse" s'emmêle dans les clichés et la prévisibilité. Cependant, la réalisation est assez bien faîte et l'intrigue nous tient en haleine avec quelques passages angoissants et à suspens. Le potentiel de départ n'est donc pas totalement exploité et une fin trop niaise n'empêche pas "Paperhouse" de s'en sortir honorablement.
    BMWC
    BMWC

    70 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Tournant discrètement son premier film avec une grande sincérité (on refuse de choisir entre film d'horreur et film familial pour se garantir un succès commercial), Bernard Rose ouvrait sans le savoir une grande porte vers un cinéma onirique qui, avec "Le Labyrinthe de Pan" ou "Lovely Bones", continuera de faire dialoguer rêve et réalité. Peu connu mais précurseur.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    99 abonnés 2 325 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    La musique est en harmonie avec une réalisation aussi soignée qu'inspirée dommage que l'histoire ne dit pas ouf.
    Jean-François S
    Jean-François S

    39 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    C'est la première fois que je vois un film se faire déprécier par sa musique à ce point. Pourtant elle est signé par deux grands noms hollywoodiens. Mais là, c'est de la torture ! L'omniprésence de cette musique symphonique interprété aux synthétiseurs (avec les pires nappes des années 80) étouffe le film jusqu'à le rendre ridicule ! Elle va jusqu'à se substituer aux bruitages (riffs de guitares) avec une lourdeur qui dépasse l'entendement.
    Je suis certain qu'en changeant seulement sa piste musicale, ce conte aurait été bien plus apprécié et reconnu aujourd'hui.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    22 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Un charmant conte fantastique qui fonctionne grâce à des décors sans âge et deux jeunes acteurs au talent plein de spontanéité. Un film qui rend hommage à l'imaginaire enfantin, peuplé d'amis, de maisons étranges et animé par une ambiance à mi chemin entre rêve et cauchemar.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 743 abonnés 12 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    il existe un Grand Prix qui n'est jamais sorti dans les salles obscures françaises, le mèconnu "Paperhouse" de Bernard Rose, Grand Prix de l'Etrange 1989 à Avoriaz, une distinction ridicule autant qu'inutile, attribuèe deux annèes de suite et rapidement abandonnèe, qui n'encouragea d'ailleurs aucun distributeur à investir! Ce film fantastique injustement oubliè s'immisce avec brio dans l'univers intèrieur d'une petite fille solitaire où elle affronte son croquemitaine de père! Une maison, une plaine, un phare..."Paperhouse" doit beaucoup à son atmosphère palpable initièe par la photographie impeccable et le boulot sur le son et la voix! Un film qui mèrite d'être dècouvert parce qu'il touche ètroitement à l'enfance sans abuser d'effets spèciaux! De plus, l’affiche du film est fort belle...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Paperhouse gâche en partie son cauchemar éveillé par l’entrelacs de deux mondes qui communiquent fort mal – le passage de l’un à l’autre s’avère grossier, brise notre immersion dans le songe par une série de poncifs plutôt mal interprétés au demeurant. Bernard Rose dispose d’un talent indéniable pour la construction d’un univers parallèle étrange et angoissant ; son travail ici anticipe Candyman (1992), notamment l’idée d’une transition par un décor urbain délabré entre deux espaces – le trou dans le mur correspondant à la bouche du visage peint, l’accès à un squat désaffecté situé le long d’une voie de chemin de fer à l’abandon –, un espace physique et un autre mental. La maison isolée en pleine campagne cristallise ainsi les peurs et la douleur éprouvées par la jeune Anna devant deux bouleversements : le retour d’un père jusqu’alors absent, la disparition d’un garçon de son âge emporté par la maladie. Tous les deux fonctionnent en miroir l’un de l’autre : le père, connu d’Anna, n’a d’abord aucune consistance, n’existe que par l’intermédiaire d’une photographie qui fait de lui une ombre ; Marc, inconnu d’Anna puisque son introduction dans le long métrage tient au récit que fait de lui le médecin à domicile, dispose au contraire d’une présence à l’écran. Le père démissionnaire est évacué, l’ami imaginaire concrétisé. Le réalisateur en tire une représentation pertinente de l’appréhension du réel par l’imagination chez l’enfant, sans oser déstructurer un film qui, pendant une heure, alterne de façon mécanique monde diurne décevant et monde nocturne intrigant. La clausule parvient à imposer une série de visions puissantes que desservent, une fois encore, une dramatisation mal dosée et le jeu inégal de la jeune actrice Charlotte Burke. Paperhouse est donc une curiosité dont l’intérêt est de créer une forme audacieuse et cauchemardesque pour incarner le deuil chez l’enfant.
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