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PhilippeToile
40 abonnés
740 critiques
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2,5
Publiée le 26 mars 2008
Une comédie à sketches réunissant une galerie de personnages de loosers, qui n’en finit pas de lorgner vers le cinéma noir d’antan dans un style lent et affecté. Le résultat est très inégal, mais on retiendra quand même la réussite de l’épisode des deux kidnappeurs ringards au cœur tendre, et quelques bonnes répliques des papys gangsters à la retraite.
Ce film est un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) qui baigne dans une douce poésie un peu fo-folle. Une série de 4 sketches ayant pour point commun une cafétéria au milieu de nulle part où se croisent des pieds nickelés dans un Noir et Blanc lumineux. Des braqueurs désabusés, des kidnapeurs maladroits et indécis, des vieux qui fêtent des retrouvailles imprévues, une ado suicidaire mais empathique, deux chanteurs qui se lancent un concours d'ego surréaliste , une serveuse un peu perdue... Le tout sur un thème social societal réel. Il y a un faux air de Tarantino dans le découpage, de film burlesque, de film noir, un hommage à Audiard et les Tontons Flingueurs... C'est parodique tout en tenant bien la route. Un film décalé à savourer comme il se doit dans sa fraîcheur (un peu comme 'le film "Wanted")
Je suit ressortit de la salle tres joyeux ,car ce film est un pur regal,du cinema tres original,mais du vrai cinema ou les acteurs sont biens filmer. Courez voir le film de Benchetrit vous passerez un bon moment.
Savoureux et attachant, J’ai toujours rêvé d’être un gangster s’impose comme l’un des meilleurs films français de ces dernières années, véritable déclaration d’amour au septième art d’un Samuel Benchetrit qui n’a pas froid aux yeux. On se délecte de chacune de ses petites histoires, toujours drôles et raffinées, et toutes servies par un casting impeccable. On en redemande !
Dans ce film, on trouve un gangster raté (Edouard Baer), une serveuse mystérieuse (Anna Mouglalis), cinq vieux copains (Jean Rochefort, Jean-Pierre Kalfon, Laurent Terzieff, Venantino Venantini et Roger Dumas II), deux kidnappeurs (Bouli Lanners et Serge Larivière) enlevant une adolescente suicidaire et deux chanteurs (Arno et Alain Bashung) réglant leurs comptes... Ce film m'a tout de suite fait penser à Pulp Fiction de Tarantino étant donné que le film est composé en plusieurs parties et aussi parce que les personnages atypiques ne manquent pas de se croiser. Le scénario est bien ficelé. C'est un film séduisant, touchant et drôle. Les acteurs réalisent tous de bonnes prestations. A savourer !
Voici un ovni dans le monde du cinéma, une affiche tranpeuse, un scénario loufoque et tout ça en noir et blanc tout y est pour que ce film soit remarqué et sa marche.
Un bon moment de cinéma complètement décalé. Image au format 4/3, noir-blanc, et mauvais cadrage sur plusieurs plans. C'était sans doute voulu par le réalisateur, mais je m'en serais passé. Les sketchs sont très sympas et le final permet de lier les différentes histoires. Essai réussi.
Encore faut-il aimer le cinéma Français et les acteurs qui y contribuent.
Film orienté caricature gangster sous forme de minis sketchs.
Acteurs grandioses et dialogues assurés. Tous les sketchs sont drôles et authentiques et j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ce film que je RECOMMANDE à tous.
NOTE : En revanche même si l'avis est propre à chacun merci de ne pas dénigrer le film si on a pas la capacité d'apprécier le cinéma français
Nul, prétentieux, pompeux, ennuyeux, creux, honteux! Avoir une telle brochette d'acteurs et faire un film aussi mauvais, c'est donner de la confiture à un cochon. Monsieur Benchetrit, faut bosser, d'une part et le talent, et bien, ce n'est pas donné à tout le monde! Film parfait pour s'endormir....
Quatre saynètes, un épilogue et deux flash-backs pour faire le lien : voilà pour le découpage. Un parti pris d'élégance avec des images noir et blanc, un casting parfait, une narration soignée autour du thème fédérateur du gangster "loser" : voilà pour l'esthétique. Film très réussi d'un fou de cinéma, auquel on aurait tort de faire reproche des hommages appuyés à d'autres cinéastes, Jarmusch et consorts (car eux aussi ont été marqués par d'illustres devanciers...), d'un humour ravageur sous lequel l'émotion est toujours présente (particulièrement dans le sketch 2, grâce à un exceptionnel duo de comédiens belges).
Janis et John, le premier long-métrage de Samuel Benchetrit, nous laissait entrevoir quelques idées intéressantes et prometteuses pour la carrière du réalisateur. Et, notre instinct ne nous trompait pas puisque cette nouvelle oeuvre est un délice d'hommage cinématographique aux références multiples. Au cours de quatre saynètes délibérément décalées, Benchetrit parvient à se mettre le spectateur dans la poche à l'aide de dialogues savoureux et désopilants. Il frise même parfois le génie sur certaines séquences qui sentent bon le film culte. Sa troupe d'acteurs y est sans doute pour beaucoup. Le face à face Anna Mouglalis / Edouard Baer fait ainsi mouche d'entrée avec un sens comique assez fantastique dans son genre. Alors, pourquoi seulement 4 étoiles pour ce film ? Le calcul est en fait assez simple puisque le scénario se divise en quatre épisodes. Trois d'entre eux sont quasi-parfaits avec une mention spéciale pour le kidnapping orchestré par deux manchots au grand coeur. En revanche, il faut bien reconnaître que l'acte 3 mettant en scène Alain Bashung et Arno est le gros coup de mou qui aurait pu être coupé sans le moindre regret.
Grosse surprise je m'attendais a un navet français et bien c'est tout le contraire film présenter d'une façon originale sous forme de petites histoires. A voir.
Film a sketches, J'ai toujours Rêvé doit son unité de ton à un leitmotiv commun: la description de gangsters en devenir. Quoique usant d'une réalisation extrêmement minimale (très peu de plans, noir et blanc de rigueur) le film sait, au moins, varier les tonalités, en rendant hommage à des époques différentes du cinéma (films muet et tout autre vieillerie pré-invention du Technicolor). Ainsi, si le film se fait austère, il conserve comme attrait majeur un goût prononcé pour les situations cocasses. Edouard Baer en braqueur sans-flingue de cafet' paumée est crédible est touchant: loin de son exubérance coutumière, il incarne ici le loser dévitalisé. De même, on est hilare face à la prestation des deux kidnappeurs belges, on est amusé par la nostalgie des gangsters septuagénaires et l'épilogue permet de conclure sur une touche gentillette tout à fait approprié; ce qui fait le gangster n'est pas tant le goût pour l'argent mais l'attitude. Un léger bémol est cependant à noter lors de la prometteuse entrevue entre Bashung et Arno: la trop grande ressemblance avec la rencontre similaire entre Iggy Pop et Tom Waits, dans Coffee and Cigarettes de Jarmusch. Plus qu'un clin d'oeil léger, une resucée éhontée (même silences, même vacuité du dialogue, même référence aux conflits d'artistes (plagiat contre critique musicale) et, rondelle sur le gin freeze, même allusion au café!). On ne saurait cependant faire la fine bouche face à ce film ultra référencé, ces pathétiques truands nous touche. Les moyens mis à la disposition de leur ambition sont si dérisoires qu'on ne peut que sourire face à un tel idéalisme. Et l'énigmatique sourire du deuxième chapitre vient nous confirmer que ce qui fait la force d'un cinéma bis, c'est bien sa capacité à nous laisser libre cours.
Beaucoup de bonnes idées mal exploitées. Plusieurs comédiens très intéressants, mal exploités. Le film peut rappeler Pulp Fiction dans sa construction mais là où Tarantino réalise un film culte, Benchetrit réalise un film plat, sans grand intérêt. L'humour ? Oui, un peu... On sourit de temps en temps. Les scènes s'enchainent, on attend. Mais il faudra se rendre à l'évidence : quelques plans travaillés, le choix du noir et blanc, des comédiens de renoms, quelques personnalités, tout ça ne fait pas un film car il manque avant tout l'essentiel à ce genre de film : un scénario ! Là, le bas blesse ! Et quand on espère encore que tout ces bout de ficelles vont se rejoindre, on se plante encore ! On peut donc appeler cela un film à sketches, l'un des genres les moins bien loti du cinéma... Déçu car le film veut nous faire croire à ce qu'il est loin d'être ! On retiendra surtout la prétention qui finit par s'en dégager...