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    Red Road
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    57 critiques spectateurs

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    Pascal I
    Pascal I

    666 abonnés 4 048 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    Drame traitant d'un sujet (la vengeance) et entrainant une découverte d'éléments atténuants (sans en dévoiler la nature et les aboutissant). Belle interprétation, mise en scène classique et scénario conventionnel. Attention ! une scène très osée peut choquer les plus jeunes spectateurs. 3/5 pour ce drame qui ne convint pas toutefois certainement par manque d'émotion (essentiellement) et de quelques lenteurs. A découvrir !
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2010
    Un film dont le mot d'ordre pourrait être "minimaliste". Andrea Arnold signe pour son premier film une oeuvre épurée au maximum à l'image de son personnage principal. Le point de départ de cette fiction, cette femme, cette coquille vide qui tire ces sourires uniquement de ce que peuvent lui offrir les images de son travail dans une société de surveillance vidéo. Cachée derrière ces écrans, visiblement brisée et en retrait de ce monde qu'elle observe, ce train-train macabre va être bouleversé par une personne qu'elle semble connaître. Un secret que la réalisatrice protège avec une certaine pudeur, la pudeur de quelque chose que l'on devine grave et marquant. Et c'est au scénario et à l'interprétation de l'actrice principale que vont ces étoiles. Un scénario de thriller dans un récit qui prend son temps avant de nous éclairer. Une actrice envoutante dans ce qu'elle cache de plus triste. Il est difficile d'en dire plus sans révéler ce secret qu'elle porte lourdement et ainsi perdre tout l'intérêt du film. Un film triste et poignant, glacé et presque figé comme si la vie de cette femme (déjà entre parenthèse) se mettait en pause dans la poursuite de cette homme. Red Road interroge, surprend et nous perd même mais un peu au final par les choix de cette femme. Andrea Arnold aurait pu se contenter de jouer sur notre désir d'éclaircir le mystère en délaissant l'essence de son film, son atmosphère. Il n'en est rien. Dès les premières minutes, cette ambiance de tristesse latente nous portera jusqu'à la fin. Bravo.
    fredecho2
    fredecho2

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2010
    "Red road", d'Andrea Arnold montre l'histoire d'une jeune femme écossaise qui travaille dans la vidéo-surveillance de quartiers difficiles. Au hasard de ses écrans, elle retrouvera le chauffard drogué qui quelques années auparavant a tué son mari et son enfant...
    Ce film, prix du jury à Cannes, aurait pu être excellent. Tout y était : acteurs compétents, scénario solide... Le film commençait bien : angoisse, mal de vivre, voyeurisme, frustration sexuelle, la recette des films actuels qui marchent. Malheureusement, la quasi heure et demie restante ne fait que nous présenter l'actrice principale sous toutes les coutures (il a dû être difficile de classer les plans!), un coup les yeux, un coup la bouche, deux coups le nez, un coup les fesses, nous amenant à penser que le cinéaste manque très vite d'idées et qu'il comble ce manque en embellissant son héroïne avec sa caméra ; ça, au moins, c'est réussi.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Bon film, qui semble dans un premier temps être une sorte de thriller (un criminel, vidéo surveillance, paranoïa, ...). Mais qui en fait devient très vite un drame. La réalisation est réaliste et les images sont froides, la fin éclaircit la mystère du film avec une bonne charge d'émotion.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 614 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2009
    Les mots manquent pour parler d'un film tel que Red Road, tant la décharge émotionnelle qu'il procure est forte.
    Ceux qui ont été ébloui par le deuxième film d'Andrea Arnold (Fish Tank) le seront aussi par le premier, même si Red Road est plus sombre, plus désespéré, et moins facilement accessible que Fish Tank.Pendant la première heure du film, on suit Jackie, un peu paumée, employée dans une société de vidéo surveillance. Jackie regarde la vie des rues de Glasgow à travers ses caméras urbaines . Elle semble particulièrement s'intéresser à un homme, qu'elle n'a pas l'air de connaître. Elle va même passer "de l'autre côté du miroir" en rencontrant cet homme.Pourquoi ? Dans la dernière demi-heure du film, le scénario va s'épanouir comme une fleur carnivore malfaisante et la réalité - mortifère, belle, insupportable - va exploser comme une bombe à retardement.La mise en scène est déjà exceptionnelle : méticuleuse et parfaitement travaillée, et en même temps traversée par une sensibilité et une sensualité remarquables. Des situations triviales, sublimées par la grâce de la caméra.
    Deux films, deux réussites ****. Qui dit mieux ? D'autres critiques sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2009
    bon film, très sombre, on reconnaît la patte de la réalisatrice de l'excellent Fish Tank
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Un univers intéressant ,mais un film trop brouillon .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 septembre 2008
    Un drame sans fards, sordide au possible. Et puis, faut quand même le dire, pour ajouter au côté sordide du film: l'héroïne est vachement moche !!!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2008
    Plongée dans l’univers glacé d’une employée chargée de surveiller les allées et venues des habitants de sa ville scrutés par des caméras installées un peu partout. Le débat fait rage en Angleterre, pays pionnier dans le domaine de la prévention policière par caméra interposée. Le film nous montre les possibles dérives du système et la façon dont on peut sans même s’en rendre compte détourner l’outil de sa vocation initiale. Mis en scène selon les canons du dogme le film instaure une ambiance irrespirable dès son début. On devine que cette façon de vivre sa vie à travers l’observation de celles des autres est le seul refuge trouvé par cette jeune femme (remarquablement interprétée par Kate Dickie) pour oublier un passé qu’on devine lourd. Plus de surprise, plus de sentiment, plus de chaleur humaine, juste un peu de sexe consommé à la va-vite avec un collègue de travail dans une zone industrielle sordide sur le siège avant d’une voiture de la société. Puis doucement la tension monte quand la jeune femme devenue en quelque sorte une morte en sursis croit reconnaître sur un de ses écrans de contrôle l’homme qui a causé le malheur de sa vie. Le film s’oriente alors dans une autre direction sur fond de film de vengeance. La rencontre du « bourreau » supposé nous dévoile l’humanité de celui que l’on croyait trop facilement condamnable sans pardon possible. D’ailleurs le film est si bien mené que l’on est amené à juger le quidam sans savoir ce qu’il a commis décrétant que l’état de détresse de la jeune femme est suffisant pour justifier l’application d’une nouvelle peine (il a effectué sa condamnation légale). La vengeance accomplie la jeune femme découvre que celle-ci à un goût trop vite passé et que surtout elle n’arrangera rien. C’est après avoir parcouru le chemin qui mène à la vengeance qu’elle peut enfin pardonner et retrouver peut-être le goût des autres. Très bonne surprise qui nous amène à réfléchir sur notre société sécuritaire qui amène à placer chacun sous sur
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Epoustouflante leçon d'image, ce premier long-métrage récompensé en 2006 du Prix du Jury à Cannes mérite amplement sa récompense. Parce que l'élément à la base du scénario, le voyeurisme des caméras de surveillance, devient le complément psychologique aux sous-thèmes (le deuil et la vengeance), parce que la tension magnifique avec laquelle la cinéaste filme l'ouverture sur le réel qu'offre la vidéo, et la fusion entretenue entre cette réalité mise à nue et le quotidien morne de la jeune femme dépend de la suite de l'histoire, "Red Road" est un film total, qui avance à tâtons, hésitant et maîtrisé à la fois. Le principe de la mise en scène tient sur deux éléments : le fondé de l'image (c'est-à-dire la vue dans un écran de surveillance qui ne ment pas), et le supposé de cette même image (celle qui, dehors, met en scène la femme à la recherche de ses douleurs). L'incrustation dans un même plan du vrai et du faux, à mesure que le récit avance, donne à "Red Road" la possibilité d'exprimer l'état du monde ; un écran n'est plus l'assureur de la sécurité civile, mais une fenêtre sur l'univers. Il ne s'agit plus de surveiller, mais de projeter (son avenir, ses idéaux, ses secrets). L'étonnant travail sonore, faisant resplendir les fonds et les détails au profit des voix, enfouies, est le troisième élément qui vient se superposer sur ce travail d'éléments imbriqués, pour embrasser la totalité de la vision. A manier, au-delà de la vérité et du mensonge de l'image, la perception du personnage face à cette réalité avalée crue et sans filtre, Andrea Arnold suffit à lui donner une âme. Le milieu qu'elle décrit vient aussi intelligemment contraster, jusqu'à la partie finale du moins, avec la mentalité 'sobre' de cette femme ; une Ecosse paumée, faite de laissés-pour-compte, de dealers, de délinquants sous une grisaille terrible et des cités taguées, tandis qu'elle est enfermée dans sa propre rédemption, dénuée de communication alors que, ô ironie, son métier consiste à voir le mon
    lejeff64
    lejeff64

    2 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2008
    Sujet de nombreuses fois abordé, mais ici il ne l'est pas forcemment de la meilleur façon.
    La réalisation est lente et on s'ennuit dès les premiers instants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Juste en regardant des extraits, on n'arrive du tout a voir ce qu'il pourrai avoir d'intéressant dans ce film pour la simple et bonne raison que la plupart des choses à comprendre ne sont pas dites. Ce film illustre la difficulté à vivre après avoir vécu un drame d'un manière très épurée (beaucoup de moment sans paroles ni musique) et le tout dans un ambiance plutôt terne
    Même si au bout de 1h vous vous demandez ou le film vous emmène n'hésiter a continuer a le regarder jusqu'à la fin
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mars 2008
    Bon film mais qui casse pas non plus des briques... Cependant, de bons acteurs et une histoire touchante. Mais peut être un film trop réaliste dans son approche...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2008
    Il n'y a que dans les films écossais ou irlandais que je ressens une telle impression épurée, presque glauque...
    Un film simple, et pourtant si puissant ! Des personnages cassés par la vie, essayant tant bien que mal de s'en sortir. Des personnes qui tissent des liens malsains mais finalement logiques...
    BeatGeneration
    BeatGeneration

    76 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    Malgré un scénario intéressant, tout est fait pour éviter de le mettre en valeur. La réalisation est le point d'orgue de ce claque-dent pelliculaire. On s'ennuie ferme de chez ferme. Pas de musique d'accompagnement pour ponctuer les rares moments forts du film, une ambiance glauque, désespérée (et désespérante !). Le voyeurisme live from Glasgow, en plus d'un catalyseur trash et d'un moralisme inhérent au genre restitué (un film mélo social où la banlieue écossaise est un condensé de souffrances diverses ...), desservent complètement l'oeuvre. On a voulu faire du style, et ça se sent malheureusement. Parfois, il y transparaît une perversité revancharde très intense, voire excessive. La seule bonne étoile va à K. Dickie. Cet ensemble d'incohérences fait de ce film l'exemple type du premier long métrage raté. Un bon revers cuisant. Il y a du boulot.
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