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    L'Aube du monde
    Note moyenne
    4,3
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    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2009
    un film culte déjà, hélas peu diffusé en salles. Scénario, interprétation, images, musique, tout y est au diapason d'une réalisation subtile et épurée. Vivement l'édition en DVD.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2009
    Combinant une mise en scène épurée à la Bresson avec une narration poétique à la Mizoguchi et Miyazaki, le réalisateur de "L’Aube du monde" réussit une équation à priori impossible. Son film évolue ainsi dans une temporalité spéciale, faite de longs plans-séquences, qui va de paire avec un espace remodelé suivant deux logiques : celle de l’infiniment grand (le désert, les marécages) et celle de l’infiniment petit (les cases de roseaux, la cellule de prison). L’espace-temps se trouve ainsi tiré, distendu entre deux extrêmes, comme aux premiers temps de la création, à l’aube du monde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 novembre 2010
    Un très beau film, une belle photographie. Il laisse une bonne impression.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Histoire d’un soldat survivant qui s’en va se perdre (pour mieux se retrouver !) dans une zone dépourvue de points de repères, "L’Aube du monde" est moins un film de guerre qu’un poème aquatique doublé d’une fable postapocalyptique. A la manière du Stalker de Tarkovski, Abbas Fahdel guide les spectateurs de son film au cœur d’une zone singulière: les vastes marécages du delta du Tigre et de l’Euphrate, espace tant géographique (situé au sud de l’Irak, à cheval sur la frontière avec l’Iran) que mythique (il s’agit du lieu supposé du jardin d’Eden biblique). Espace anachronique aussi, avec sa temporalité propre, qui ne se compte pas en minutes ou en jours mais en blocs de temps - effet renforcé par le recours aux longs plans-séquences qui donnent au film son rythme particulier. A l’image du mystérieux avion rouillant au milieu des joncs, telle une sculpture abstraite (on songe au monolithe de "2001 : L’Odyssée de l’espace"), la narration d’Abbas Fahdel se garde de prétendre au vrai pour se faire essentiellement poétique. Mais n’est-ce pas là l’essence de l’art : détrôner le vrai par la puissance du faux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2009
    Une pluie diluvienne de fin du monde, une poignée de survivants abandonnés dans un village envahi par les grenouilles… rarement j'ai vu au cinéma une vision postapocalyptique aussi hallucinante. Inoubliable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2009
    Désolé de rompre l’unanimité de 4 étoiles ! J’aurais volontiers donné la note maximale à ce film magnifique si je n’avais pas une réserve concernant l’acteur principal. Beau, trop beau même, Karim Saleh a un regard qui passe merveilleusement bien dans les gros plans. Dans certaines scènes, il a un air habité ou halluciné qui convient parfaitement au personnage. Hélas dans d’autres scènes, en particulier celles qui le mettent en présence de Hafsia Herzi et Hiam Abbass, il semble frappé d’une rigidité qui plombe les scènes. C’est d’autant plus dommages que les deux comédiennes, elles, restent constamment justes et émouvantes. Karim Saleh ne semble pas être un acteur instinctif mais plutôt du genre réfléchi, qui intellectualise, du coup ca lui joue des tours, comme dans ces scènes où, au lieu d’être (d’habiter) simplement le personnage, il le joue avec un léger temps d’avance ou de retard sur ses partenaires, donnant ainsi l’impression de ne pas être dans le "mood" et le tempo de la scène, occupé qu’il est à réfléchir à chaque instant à la manière de jouer l’instant suivant. Tout cela n’est peut-être pas très grave au vue des qualités du film, mais j’avais envie de le dire, en souhaitant à Karim Saleh de surmonter dans ses prochains films les lacunes soulignées ici.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2009
    Pas besoin de mettre beaucoup de choses dans un film, il faut surtout y mettre des choses justes. C’est ce que fait le réalisateur de L’Aube du monde, qui parvient à nous faire sentir la vraie mesure des choses (l’horreur de la guerre, la puissance de l’amour) avec une économie de moyens exemplaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2009
    On voyant l'unanimité du vote des allocinéens en faveur de ce film (que de 4 étoiles pour le moment, et pas une seule note négative !) on s’interroge et on hésite. On se met à chercher la petite bête, une raison pour retirer au moins une étoile de notre propre note critique. Et on croit trouver : le rythme du film est quelque peu lent, et cela mérite une étoile en moins ! Mais on se rétracte aussitôt, conscient que, dopés à la culture de zapping, nous sommes devenus impatients, réticents quant à la volonté de certains réalisateurs de donner à chaque plan son temps de respiration juste. Et voilà comment on finit par cliquer consciencieusement sur l’onglet 4 étoiles. 4 étoiles donc pour un film qui réussit des moments de grâce, de beauté intense, de poésie pure, quelque chose de rarement vu au cinéma, proche de la magie d’un Miyazaki ou un Takahata, qui font eux dans le cinéma d’animation.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2009
    Un vrai cinéaste est né! Pourquoi ce film superbe est-il si mal distribué, alors qu'on nous saoule de choses bien moins intéressantes ? Photographies, acteurs et actrices également excellents. Courrez le voir si cela vous est possible!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2009
    Une histoire belle et simple, une mise en scène délicate qui réconcilie dépouillement dramatique et accents poétiques. Un film qui, sorti en catimini par un distributeur qui s’en fiche visiblement comme de sa dernière bobine, ne marquera pas le box-office, mais laissera une trace durable dans la mémoire des cinéphiles. D'ores et déjà une référence, un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Autant le dire tout de suite, ne comptez pas voir de happy end, ni de sensiblerie, ni d’histoire à l’eau de rose. L’AUBE DU MONDE nous remet dans le contexte d'une guerre que l'on ne connait pas forcément, du moins du point de vue de la population irakienne. Le fait de centrer le récit sur une communauté de pêcheurs isolés n’en rend le film que plus poignant, outre le fait que cela supprime aussi toute notion de partie pris et de patriotisme. Magnifiquement cinématographié, le film fait se côtoyer la vie et la mort, l’atrocité et la beauté, les couleurs sombres et celles lumineuses. Cela rend le message encore plus bouleversant, car la vie et la beauté ne paraissent jamais aussi précieuses qu’en proximité de l’horreur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2009
    La guerre, sans manichéisme et sans héros, juste des victimes... Rarement elle nous a paru aussi terrifiante que dans ce film, qui se garde paradoxalement de la montrer directement. Très éloigné des films à gros effets sanguinolents, ce premier film d’un réalisateur irakien s’apparente à un certain cinéma d’auteur asiatique qui sait exprimer les choses avec subtilité, en rendant aussi bien l’horreur de la guerre que la beauté des visages et la poésie des paysages. Indispensable pour les spectateurs curieux de voir autre chose que les comédies franchouillardes et les blockbusters américains pour ados.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2009
    J'avais vu ce film au Fstival du cinéma astiatique,d'où il était parti avec deux prix mérités. Je m'étais alors promis d'écrire sur le film au moment de sa sortie en salles. Mea culpa, j'ai pris du retard ! Le film ne joue même plus à Paris, mais qu'importe j'ai encore en tête les images envoutantes de cet ovni cinématographique, qui raconte rien moins que la fin du monde et sa possible résurrection par la force de l'amour.
    Dostoivski prédisait "La beauté sauvra le monde". Abbas Fahdel doit partager la même espérance puisque son "Aube du monde" est saturé de beauté: beauté des paysages et des visages, beauté de la musique et des mouvement de caméra... Et quand le beau cotoie à ce point le tragique, on touche forcement au sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2009
    Pour raconter la tragédie d’une population irakienne victime de la guerre et de la dictature, le réalisateur de L’Aube du monde fait preuve d'une retenue exemplaire qui lui permet de trouver le ton juste : ni mélodramatique ni démonstratif. Cela n’empêche pas l’émotion d’effleurer dans de nombreuses scènes d'une poignante poésie. Véritablement indispensable, et pas uniquement pour les cinéphiles, ce film est malheureusement si mal distribué que pour le voir, il va vous falloir attendre sa diffusion à la télé ou en DVD, à moins que vous ne vous précipitiez dans l’une des 2 salles qui le programment actuellement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2009
    Voilà un film époustouflant de beauté ! Beauté des paysages et des comédiens (voir Hafsia Herzi et mourir !) Beauté surtout du regard porté par le cinéaste sur une humanité méprisée et persécutée, à laquelle il restitue une dignité originelle (d’aube du monde). Un film à voir donc, pour se laver les yeux en beauté et renouveler sa foi en le cinéma et, si possible, en l’humanité.
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