Avis : Le Syndrome chinois - Page 2

Nous proposant de suivre une journaliste et son caméraman dans une centrale nucléaire pour y réaliser un reportage et qui vont être témoins d’un incident pouvant amener à une terrible conclusion, "Le Syndrome Chinois" est un bon film à la réalisation très soignée qui a le mérite de mélanger deux genres bien distincts (le thriller et le film catastrophe) tout en se permettant de passer plusieurs messages assez pertinents : tout d’abord le risque nucléaire, ensuite les grandes entreprises qui ne pensent qu’au fric et qui ne veulent jamais en dépenser pour une raison X ou Y (ici en l’occurrence, ils refusent de payer de nouvelles expertises pour vérifier l’état des soutiens de la turbine…c’est vrai que c’est pas important : on risque juste un accident nucléaire majeur…le genre de chose qui vous fait une bonne pub quoi !) et la capacité des médias à relativiser l’information et sa diffusion. Tout du long du film, un climat de tension s’installe et n’arrive jamais à disparaître, nous proposant ainsi un suspense haletant ne nous laissant aucune possibilité de deviner le dénouement du récit. Cette incroyable tension est accrue par une technique subtile et très efficace : une simple absence de musique lors de certains passages dont les longs silences pesants viennent s’ajouter à l’angoissante atmosphère (l’attente lors de la « prise d’otage » finale en est un exemple parfait). Rajoutons à cela un trio d’acteurs absolument parfait avec une Jane Fonda très convaincante en journaliste engagée, un Michael Douglas toujours aussi charismatique avec son personnage un brin rebelle et un Jack Lemmon qui crève absolument l’écran !! 35 ans après sa sortie en 1979, "Le Syndrome Chinois" est un bon film de suspense qui demeure malheureusement toujours d’actualité qu’il s’agisse du nucléaire (cf. Tchernobyl et Fukushima), des entreprises avares et de la mésinformation des médias (et c’est encore pire aujourd’hui avec Internet !!). Film visionnaire ? Oui, certes, mais on pourrait même dire film prémonitoire quand on sait que, tout juste douze jours après sa sorties aux USA, survint le 28 mars 1979 l’incident de la centrale de Three Mile Island dont le cœur d’un réacteur avait partiellement fondu !!

James Bridges réalise un film intéressant et engagé sur les risques et les dérives liés à l'exploitation du nucléaire. Un sujet encore d'actualité.

Voilà pas mal de temps que je n'avais pas revu ce film mais l'actualité japonaise m'y a fait repenser et m'a donné envie de le revoir. Quelle claque tout de même, de voir que la situation, les discours, les protagonistes, les pressions, les magouilles etc etc... Sont déjà toutes bien décrites et orchestré avec merveille par le trio d'acteurs top niveau que sont Lemmon, Fonda et Douglas. Tout simplement un bijou de la fin des seventies, tellement actuel et vrai! A redécouvrir sans modération...

Sur un sujet grave mais trop rarement exploité au cinéma, Jane Fonda, Jack Lemmon et Michael Douglas (aussi producteur) servent avec force et conviction la cause anti-nucléaire dans ce pamphlet politique qui, bien qu’un peu vieillot dans sa forme, est malheureusement toujours autant d’actualité. Filmé comme un thriller avec un petit côté documentaire, d’où la clarté des explications et son absence totale de musique, « le Syndrome Chinois » s’interroge également sur le facteur humain et informatif d’un tel événement. D’ailleurs, 12 jours après la sortie en salles du film, soit le 28 mars 1979, la réalité rattrapera la fiction avec l’accident de Three Mile Island. Considérés comme majeurs, ceux de Tchernobyl et de Fukushima ne feront dès lors que renforcer l’inquiétude de l’opinion public vis-à-vis des centrales nucléaires.

Un très bon thriller politique, habilement mené côté mise en scène et bénéficiant d'acteurs de grande qualité. Guère surprenant concernant Jack Lemmon (immense acteur) ou Michael Douglas (très à son aise), le film offre aussi une place de choix à Jane Fonda qui se distingue en journaliste opiniâtre et sûre d'elle, sur fond d'intrigue nucléaire terriblement prémonitoire. Refusant la carte du spectaculaire, ce film joue sur l'angoisse et les interrogations, illustrant parfaitement le contexte de l’époque et les premiers mouvements écologistes émergés dans les années 70. Précis et bien documenté, il se suit de bout en bout avec intérêt, dans une démonstration à la fois sobre et percutante.

A mi-chemin entre le film catastrophe et le thriller politique. Le Syndrome Chinois a l'intelligence de vendre son propos sur la possibilité d'une catastrophe nucléaire capable d'arriver à tout moment tant une petite erreur est capable de provoquer une retombée cataclysmique. Très critique envers es corporations préférant rogner les coûts sur la sécurité, James Bridges offre beaucoup de places aux activistes concernés pour réduire les risques, les enjeux des deux côtés étant faramineux, la confrontation entre les deux se fait dans le bruit et le silence, soit parce que les magouilles de coulisses sont plus déterminantes, soit parce que la population préfère détourner le regard sur les défauts d'un système dont elle est dépendante. Pas de meilleur visages pour conduire ce message que le trio formé par Jane Fonda, Michael Douglas et l'immense Jack Lemmon, disposant tout trois d'une évolution personnelle pour renforcer l'attachement envers eux et leurs choix humains et humanistes. Une approche réaliste et glaçante.

Malgré une baisse de régime à mi-parcours, cette politic-fiction reste tendue et passionante grâce à une mise en scène au service d'un scénario efficace et à une interprétation impeccable.

Le casting, absolument irréprochable est l'un des points fort du film : Jane Fonda à la sensualité retenue incarne une charismatique journaliste n'hésitant pas à prendre des risuqes pour tenter de démeler une sombre affaire dans une centrale nucléaire, Jack Lemmon qui a reçus un pris pour son interprétation, prouve une fois de plus ses talents de comédien dramatique en plus d'être un formidable comique et Michael Douglas qui complète le casting à l'orée d'une brillante carrière cinématographique est convaincant dans son rôle de chien fou. Emporté par l'enthousiasme de ses acteurs, Le syndrôme chinois se laisse regarder avec la curiosité recherchée par les artisans du film dont le réalisateur est James Bridge (pas l'acteur attention), méconnue mais auteur de films dits "de qualité" dont celui çi fait partie. Avec des cadrages et mouvements de caméras trés seventies. Des zooms combiné à des travellings avec les acteurs toujours parfaitements cadrés, le film tient notre curiosité jusqu'au bout. En plus de l'aspect formel agréable vient s'ajouter un scénario bien construit et intelligent sur le fond.
Une centrale nucléaire à frôlé l'accident, la presse tente de cacher l'erreur à publique, le film intervient peu à prés l'affaire du Watergate et confirme l'état de paranoia ambiant et le manque de confiance qu'éprouve l'opinion publique envers le gouvernement. Un classique de la pèriode du Nouvel Hollywood. Un des derniers films contestataire et intelligent.

Kimberley Wells, une journaliste travaillant pour une chaîne de télévision locale, tourne un documentaire au sein de la centrale nucléaire de Vantana. Au cours du tournage, ils assistent à un incident (minimisé par la direction), néanmoins, le cadreur de Kimberley continu de filmer secrètement l’incident. En dépit du scoop, la chaîne refuse de dévoiler les images et ce, malgré les affirmations d’un scientifique qui atteste du caractère dangereux de l’évènement qui vient de se produire.

Le titre du film fait référence à une hypothèse scientifique qui serait la conséquence d’une fusion du cœur d’un réacteur nucléaire (situé en Amérique du nord) qui parviendra à transpercer la cuve qui le contient, traverserait la croute terrestre pour progresser de l’autre côté du globe (jusqu’en Chine). Bien évidemment tout cela relève de la science-fiction mais cette théorie en apparence farfelue provient non pas d’un scénariste féru de films catastrophe mais d’une équipe de physiciens au début des années 70.

James Bridges nous entraîne durant 2h au cœur d’un thriller palpitant, entre complots et dissimulations, avec pour toile de fond, la fusion nucléaire au cœur d’un réacteur. Le Syndrome chinois (1979) alterne avec brio entre le film catastrophe et le thriller politique, au cœur d’une intrigue parfaitement crédible, puisque les risques liés au nucléaire, on les connait, on vit avec depuis plus de 30ans (Tchernobyl) et les accidents sont toujours, d’actualité (Fukushima).

Près de 40ans après, le film reste toujours autant d’actualité et n’a pas perdu de sa vigueur, avec d’excellents interprètes (Jack Lemmon, Jane Fonda & Michael Douglas).

Malheureux hasard du calendrier, il est intéressant de souligner que ce film est sorti au cinéma seulement 12 jours avant l’accident nucléaire de la centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie (le plus grave accident à ce jour sur le sol américain). A noter enfin, dans le même registre, le film de Mike Nichols : Le Mystère Silkwood (1984), avec Meryl Streep, Kurt Russell & Cher.

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Dans la veine du cinéma d’investigation US des années 70, un thriller engagé et visionnaire mais assez caricatural et pas super captivant, qui alerte sur les dangers du nucléaire, porté par un brillant trio d'acteurs, dont Jack Lemmon récompensé par une Palme. 2,25

Un film dossier sur le nucléaire mélangé avec du suspense réalisé avec brio en 1979 par James Bridges !!
J'adore ce genre de sujet, surtout venant de la période des années 70 ou il s'en faisait pas mal, "Le syndrome Chinois" remplit son contrat et arrive à nous faire réfléchir sur les conditions et comment ça marche dans une centrale nucléaire et ses défaillances comme nous le montre ce film. Une journaliste et son équipe doivent faire un reportage dans une usine nucléaire sans pouvoir filmer certains lieux mais sont témoins d'une défaillance ou un ingénieur a des méthodes peu rassurantes de l'arrêter et le caméraman filme les scènes sans en avoir le droit discrètement. Suivront les enquêtes, une bataille pour faire éclater la vérité dans les médias détenus par des majors et le sujet du nucléaire. J'ai bien aimé ce long métrage dont on en sort sans voix. Le producteur s'appelle Michael Douglas qui s'offre le rôle du caméraman en remplacement d'un autre acteur au dernier moment, il joue aux cotés de la superbe Jane Fonda mais le personnage le plus intéressant de l'histoire est celui de Jack Lemmon remarquable dont son rôle est énigmatique. A voir.

Intéressant. Le film traite de l'énergie nucléaire et des problèmes inhérents qui lui sont attachés : le risque zéro n'existe pas, de puissants intérêts économiques viennent perturber les purs enjeux de sécurité, le rôle ambivalent des médias qui sont à la fois le garant de l'information de la population et en même temps de sa désinformation selon l'indépendance des dits médias... La journaliste, interprétée par Jane Fonda, se situe justement à la frontière de ces deux façons de faire du journalisme. Les événements l'obligent à trancher. Ce personnage, s'il n'évite pas une certaine grandiloquence à la fin, permet de saisir les pressions que l'on subit dans une telle situation et nous ramène finalement à l'humain, là où d'autres raisonnent en purs termes financiers. Sans être flamboyante, la mise en scène est solide et les interprétations sont convaincantes, notamment celle de Jack Lemmon.

Le syndrome chinois reste dans les mémoires pour avoir été tourné juste avant un accident nucléaire majeur aux Etats-Unis et non pas après. Une coïncidence qui note une la clairvoyance militante d'une Jane Fonda, prompte à saisir et soutenir les sujets pour lesquels elle est prête à se battre. Quant à la forme, ce film a la qualité d'un bon reportage des années 80, pas plus ni moins, caractérisé par une mise en scène approximative. Mal dirigé, Michael Douglas n'est pas à son avantage, en revanche, Jack Lemmon est beaucoup convaincant en directeur technique soudainement rongé par le remords. TV - octobre 2018

Voilà un film qui a plus de 40 ans et qui demeure passionnant. Il met en avant les dangers des centrales nucléaires et les risques qu'elles peuvent présenter. Il dénonce surtout les intérêts économiques gigantesques qui sont en jeu et qui passent avant la sécurité des citoyens. Le film suit 2 journalistes (Jane Fonda et Michael Douglas) qui sont témoins d'un incident dans une centrale nucléaire. Très vite les responsables de la centrale vont tout faire pour cacher la gravité de l'incident. Cependant un directeur technique de la centrale (Jack Lemmon) prend conscience du danger et essaie de mettre en garde sa hiérarchie ... Le film est bien mené, rythmé et avec un sens du suspense bien présent. Il s'appuie en outre sur un trio d'acteurs vraiment au top avec une mention spéciale à Jack Lemmon qui est vraiment formidable dans son rôle.

Une équipe de journalistes est témoin d’un accident, en apparence bénin, dans une centrale nucléaire. Mais rien n’est bénin dans ce genre d’endroit et l’équipe va se lancer dans une quête de la vérité. James Bridges signe un pamphlet antinucléaire toujours d’actualité, dommage qu’il soit si manichéen.