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    Alexandra
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    3,0
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    34 critiques spectateurs

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    sokol
    sokol

    10 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un des plus beaux films de l'année 2007 et sans doute le plus beau film de Sokourov. Car... autobiographique !
    Blox
    Blox

    28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2010
    Un bon film qui montre l'horreur de la guerre et le quotidien des soldats Russes et des civils Tchétchènes.
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Il y a 2 cinémas: celui qui s'efforce autant qu'il peut de reproduire la réalité qui l'entoure, et celui qui créé son propre monde (et nous aide d'ailleurs bien souvent à mieux appréhender le notre). Sokourov fait partie de cette 2ème catégorie de cinéastes, celle des artistes. Voilà pourquoi "Aleksandra" n'est pas un film sur le conflit en Tchéchénie, mais un film sur la vie et sur ce qui a toujours intéressé Sokourov: les sentiments et les émotions humaines, et notamment, la solitude et la peur de la mort. Ergoter sur des sous-entendus politiques contenus dans le film, comme l'ont fait nombre de journalistes à Cannes, c'est se tromper d'étage. Sokourov ne fait pas de politique, il fait de l'art. Accuser le cinéaste de "pro-Poutinisme" (il faut lire par exemple l'article terrible du Monde), c'est bien plus grave que de la simple bêtise et du manque d'intelligence journalistique (si le film parle du conflit, il parle de réconciliation, c'est tout ce que peut faire un artiste): c'est tuer l'art, l'obliger à rentrer dans le moule du conformisme, l'obliger à se prononcer sur ce qui ne le concerne pas. Faudrait-il condamner l'oeuvre de Tarkovski parce qu'il n'y dénonce pas la "dictature communiste"?... Et bien sûr, nos "gentils" journalistes oublient allègrement de parler de l'essentiel ici: c'est à dire de mise en scène, et de poésie. Ils ne savent plus ce qu'est l'art. Question mise en scène justement, combien de films sortis en 2007 soutiennent la comparaison avec "Aleksandra"? Regardez cette chaleur blanche, étourdissante, ces couleurs toujours à la limite de rentrer en incandescence, ressentez cette douceur et cette sensualité extraordinaire enfouie derrière le mutisme...Si "Aleksandra" n'est pas le meilleur Sokourov (pas assez abstrait et onirique à mon goût et moins d'audaces visuelles que d'habitude), il n'en reste pas moins un très beau film sur la solitude et le manque affectif. Protégeons Sokourov, protégeons l'art et la poésie du fléau de la pensée unique.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2009
    Plus encore que dans d'autres pays, la culture Russe (qu'elle soit littéraire, musicale ou dans ce cas cinématographique) a toujours été témoin des événements historiques qui ont forgé la destinée de ce pays. Aujourd'hui encore, la renaissance du septième art dans ce gigantesque territoire a donné lieu à de passionnants débats idéologiques et géopolitiques, et ce qui plus est avec des formes et des styles on ne peut plus différents. Le conflit Caucasien, et plus particulièrement l'intervention de l'armée en Tchétchénie ont ainsi alimenté bon nombre de longs-métrages (pas plus tard que la semaine dernière, j'ai d'ailleurs pu voir et apprécier "12" de Nikita Mikhalkov sur lequel il est curieusement impossible d'éditer une quelconque critique) parmi lesquels l'un des derniers opus d'Alexandre Sokurov, lui que l'on présente souvent (de façon un peu caricaturale) comme l'héritier de l'immense Andrei Tarkovski. Bref, "Aleksandra" symbolise le retour au premier plan d'un cinéma d'auteur de qualité chez nos amis Russes ; cinéma d'auteur posé, réfléchi, intelligent ne tombant jamais dans la contemplation nihiliste ou la masturbation intellectuelle ; cinéma d'auteur aisément accessible donc malgré son rythme lent et son refus de l'action, son nombre limité de personnages, de décors et de rebondissements. On saura reconnaître à Sokurov d'indéniables qualités de cadreur certes mais surtout une narration brillante rendant son travail extrêmement plaisant grâce à une impeccable maîtrise de l'intensité de l'intrigue et de l'émotion s'en dégageant. Il faut dire que l'intérêt que nous manifestons pour les protagonistes concernés est relativement important, du faut notamment de leurs caractères creusés. Malheureusement, la musique rare mais pompeuse vient un peu gâcher cet agréable moment, tout comme une fin sentimentale dont on se serait volontiers dispensés. Le propos demeure quant à lui léger-léger mais on se laisse porter par l'esthétique d'"Aleksandra". Pour introduire Sokurov.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 décembre 2008
    Esthète au style ampoulé, Sokurov frôle le négastionisme en passant sous silence la souffrance du peuple Tchétchène martyrisé par l'armée russe
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 mars 2008
    Sokurov est un brillant réalisateur, et le film se laisse regarder...dommage qu'il ne s'agisse essentiellement que d'une ahurissante et éhontée propagande patriotique, religieuse et militariste! Chacun ces gouts...mais là, c'est vraiment la Mère Russie soutient ses troupes, dans un pays plein de poussière où il fait trop chaud ( la Tchétchénie ), on compatit avec le soldat russe sur la misère de son équipement, avec un sourire en coin partagé au dessus de la beauté des armes... (Car pas de personnages, d'individus dans ce film: des grands archetypes bien identifiables- rien à voir avec Ford, par exemple.) Sans compter les petites inexactitudes qui font les gros mensonges (la scène où la grand-mère, errant de nuit dans la caserne, est interpellée par deux trouffions qui la prennent pour une tchétchéne, mais restent bien corrects avec elle...) Etc,etc...
    Je suis parti au bout d'une demi-heure. Il parait qu'à la fin la Mère russe rencontre des mères tchétchénes et découvre qu'elles partagent la même douleur...Quelle magnanimité de la part de la Russie!
    Renseignez vous sur le sort du peuple tchétchéne, ou au moins regardez le magnifique "Amsterdam global village" de Van der Keuken.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    admirable..j ai eu la chance de ne pas lire le synopsis avant d'aller le voir, j'ai pris tout le plaisir a découvrir la destination d'Alexandra et vivre l'intrigue jusqu'au son arrivé au camp militaire.

    sokorouv l'un de derniers poètes de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 novembre 2007
    Bouze cinématographique, doublé d'un soupcon propagantiste !! Ne perdez pas votre temp
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    très beau film, et une grande actrice dans le rôle principale
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2007
    Alexandra est un film admirable à plus d'un titre. Film qui redit l'absurdité de la guerre, mais surtout qui met en scène un superbe personnage de babouchka débarquant dans un camp militaire comme un ovni aterrirait dans votre jardin. L'ovni disparait bientot et finit par se mêler à cet univers viril. Tout en gardant ses distances, elle parle à tous, et d'abord à son petit-fils à qui elle crie son désespoir dans une scène magnifique. Ce film n'est jamais lent, il distille sa beauté à un rythme parfaitement adapté au propos. On est bouleversé par la justesse qu'il dégage, la pudeur qui l'enveloppe, le tout dans une belle fluidité artistique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2007
    La guerre de Tchétchénie vue par une Babouchka russe. Un film lent et contemplatif sur l'absurdité de cette guerre, de toutes les guerres. La magnifique, drôle et touchante actrice principale rend un bel hommage aux femmes. Et les jeunes soldats, en manque de réconfort maternel et féminin, dévoilent toute leur sensibilité.
    cristal
    cristal

    166 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Pape du cinéma russe contemporain,Alexandre Sokurov s'attelle aujourd'hui à l'horreur de la guerre par la frontalité du non-dit.Dans l'association du silence et des visages,le réalisateur excelle comme personne d'autre.Là où son film est par contre plus discutable,c'est du côté de son discours à portée visiblement humaniste.Le défaut principal du film est son anecdotisme,qui désactive grossièrement toute la bonté initiale du message.Hurler en silence contre la guerre,ou au mieux la chuchoter,ne pas en montrer la violence ou refuser d'en faire ressortir l'effroi,pourquoi pas.Seulement,le film se perd dans ses propres non-dits,dans son propre refus,flirte avec l'abstraction pure et oublie de donner un point de vue.La relation entre la grand-mère et son petit-fils paraît,elle,mille fois plus intéressante dans la façon d'aborder l'intimité de la fusion ainsi que le cadre qui l'entoure,que le message à la fois flou et hésitant touchant le thème de la guerre.Son film manque donc cruellement d'objectivité,et le cinéaste se complaît à systématiser son procédé inégal.Inégal car,dans le but réel de l'oeuvre (subtil militantisme),le film échoue.Dans l'autre sphère,celle de la relation entre la vieille dame (splendidement incarnée par Galina Vishhnevskaya) et le jeune homme (opposition de différents modes de vie,fossé culturel,incommunicabilité des deux mondes et élargissement d'un dialogue inconstant),"Alexandra" atteint des sommets d'épure et de justesse.De cette alchimie particulière naît un film formel et hydrogéné,audacieux dans la forme mais vide dans le fond sur la moitié de sa plate-forme.Esthétiquement,on sent la cohérence ultime d'un cinéaste qui clarifie et dépouille tous ses plans.Philosophiquement,il y a aussi une indéniable force réflexive (portée par une musique symphonique sublime),qui bascule de tomber d'un moment à l'autre dans l'idéologie de bazar à force de l'instabilité du message,ou plutôt du procédé censé le transmettre."Alexandra" n'est donc pas le chef-
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2007
    « Alexandra » est le ténébreux chant d’amour en ruine, d’une grand-mère qui s’interroge… Pourquoi deux pays frères jusque là s’entre-déchirent-ils ? Pourquoi les soldats sont-ils des enfants ? Pourquoi ne pas braver les frontières ? Pourquoi toutes les valeurs d’antan sont piétinées ? Elle ne comprend pas… et se pose le temps d’une visite dans un camp militaire en Tchétchénie comme un témoin. Pas un témoin passif, non… malgré le dos et les jambes douloureux, elle va chercher à savoir comment et pourquoi on en est arrivé là. Elle erre, ne cesse de grommeler, ouvre ses yeux autant que son cœur.

    Sokurov, en digne héritier de ses pairs, nous offre une parabole unique sur la situation entre ces deux pays. Il choisit cette espèce de voyage initiatique à rebours, sorte de dernière chance, pour délivrer un message pacifiste et chargé d’humanisme.

    Le film est tout simplement admirable, par son traitement esthétique, mais aussi par cette espèce de chaleur humaine qui le parcourt et dont le fer de lance n’est autre que Galina Vishhenevskaya, mamie au cœur d’or qui du haut de ses 81 ans porte ce film bouleversant et irradiant de beauté.
    thewall
    thewall

    12 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    Avec retenue, sans faire d'esbrouffe et avec un scénario réduit au minimum, Sokourov signe ici un de ses plus beaux films. Doucement, il nous fait pénétrer dans ce camp de soldats qui sont revenus de tout et il délivre un message de paix qui ne peut que toucher. L'heure n'est plus à la revanche, mais à l'apaisement des haines. Il dresse au passage le magnifique portrait d'une femme russe qui s'apprète à mourir. Subtilement, en n'ayant recours à aucun artifice, le cinéaste nous bouleverse. Le tout bénéficie d'une mise en scène classieuse absolument magnifique, à la fois simple et terriblement travaillée. Du beau cinéma d'auteur, à réserver aux amateurs d'errances.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 septembre 2007
    Intéressant, surtout quand on s'intéresse à la culture Russe, mais vraiment assez lent. IL faut une bonne demi heure pour rentrer dans le film et quand ça se termine on l'impression de se reveiller après une nuit trop courte...
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