Avis : Paris - Page 5

Paris ce n'est pas la capitale de la France, Paris c'est Lyon, Toulouse, Nancy et Vesoul. Paris c'est un coin de rue, un quartier, une ville, un pays, tous les pays. Paris c'est une rencontre, des rencontres, une liaison, une séparation. Paris c'est un homme, une femme, un homme et une femme, un couple déchiré, un autre en devenir. Paris c'est un inconnu, une connaissance, un voisin. Paris c'est un frère et une sœur, deux frères, une famille, la mienne, la vôtre. Paris c'est aussi une boulangère, un historien, un clandestin, une assistante sociale, une étudiante, un architecte, la société toute entière. Paris c'est enfin le chagrin et l'amour, le deuil et la naissance, l'humiliation et la générosité, l'indifférence et la fraternité, la solitude et la fête, l'abstinence et le sexe, le doute et la réussite, la tristesse et le bonheur. Si Paris, la ville, est le siège d'une effervescence perpétuelle cher à Cédric Klapisch, Paris, son film, est l'essence même et le miroir sans tain de nos vies.

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Un film de Klapisch est toujours censé être un événement : cela n'est hélas pas le cas ici. On n'en vient même à être surpris de voir un réalisateur aussi brillant et inspiré habituellement à se louper de la sorte ici, tant ce "Paris" manque de conviction et d'allant. En effet, le film se révèle très rapidement inégal, mal construit, mal équilibré, que ce soit au niveau de son scénario (certaines histoires se révélant d'un inintérêt total et d'une superficialité étonnante) ou par des personnages soit trop présents ou trop absents (pourquoi diable avoir sacrifié Karin Viard de la sorte???!!!) Enfin, Klapisch a quasiment renoncé à ses scènes de fantaisie qui faisaient le plus souvent le charme de ses films, ce qu'il ne fait qu'à une ou deux reprises, et sans enthousiasme qui plus est. Reste quelques rayons de soleil, dont une radieuse Juliette Binoche mais c'est bien trop peu et vous l'aurez bien compris : c'est quasiment une désillusion, (presque) un désaveu pour un metteur en scène que l'on adore habituellement. A oublier.

Cédric Klapish, c'est souvent la garantie de comédies bien Hexagonales que l'on aime pour leur légèreté et la certaine raffinerie qu'elles proposent dans leurs situations. Cédric Klapish, c'est aussi la garantie d'un bon film de bobos bien à la mode avec tout ce qu'il faut de bien-pensant et de clichés sur des citadins de tous les jours... "Paris" sorti dans nos salles Mercredi dernier offre un peu de ces deux aspects et divertit en même temps qu'il déçoit. Ne crachons toutefois pas dans la soupe dès le début et avouons que la kyrielle de bons acteurs réunis (Duris, Binoche, Luchini, Dupontel, Cluzet, Laurent...) offre plusieurs bons moments même si le folklore n'est pas toujours de mise... Chacun nous livre avec facilité sa petite performance personnelle (mention spéciale à Juliette B.), ce qui fait que le film est dans l'ensemble exempt de gros trous. De plus, la réalisation appliquée de Klapish parvient à retenir notre attention : jeune, moderne, elle ne cède cependant pas aux sirènes du clip et de la pub et offre ainsi une successions de plans bien pensés. On pourra en outre également apprécier les émotions très diverses par lesquelles il nous fait passer et ce, sans trop appuyer le trait. Dans un second temps, on pourra constater la certaine platitude de "Paris", bien loin de l'inspiration des "Poupées Russes" ou de "L'Auberge Espagnole", ce rythme relativement paisible (un peu trop) qui peine à vraiment nous faire réagir. Le côté film-choral s'avère par ailleurs agaçant car n'apportant rien de nouveau, juste entassé dans les conventions actuelles dont on se serait bien passé. Pas de scènes d'anthologies, peu de fantaisie pour un film soi-disant plus mâture que les précédents (hem, hem) mais surtout moins vivant, moins entraînant, moins captivant. Cela reste dans l'ensemble un bon moment même si la durée (plus de deux heures) aurait pu être raccourcie. "Paris" se laisse en conclusion voir sans réel déplaisir mais sans entrain non plus. Oublié d'ici trois jours.

Un film magnifique que nous offre Cédric Klapisch pour nous. Un film humain, comme on en aimerait voir un peu plus souvent.

Oui... c'est pas mal peut être peu long et quelques scènes molles. Joli casting cependant, l'histoire est bien . loin d'être inoubliable c'est plutôt plaisant (Romain Duris sans cheveux --> out ) :p !

Ah que Klapisch était grand, lui et sa jeunesse en péril, lui et ses auberges, ses poupées, ses chats et ses peut-être, russes ou espagnols... Ah que la capitale était belle, avant que le grand homme populaire n'y souille ses éclats de soleil par des abrutissants effets de caméra... qu'il est pathétique de voir que son innocence si juste, sa beauté si simple, si humaine, ait laissée place à l'épaisseur des clichés, où Luchini danse, où Romain Duris va mourir, où les ténèbres sont proches et inattendues à la fois... ici, Paris, où sommeillent des gens normaux, anormaux, beaux et laids, amoureux ou peureux, aux coeurs ardents ou salis, est le théâtre des clichés de Klapisch ; dans cette grande scène, il y mixe tous ses thèmes, ses amours, ses bonheurs, pour une soupe populaire (sans jeu de mots, merci) consternante, sans âme et sans coeur. S'il n'y avait eu la présence de Juliette Binoche, exemplaire, et de Fabrice Luchini, savoureux, ce "Paris" ne serait moins que le rien qu'il est déjà. C'est un film de supermarché, qui assume lourdement son côté 'de gauche', un film qui parle de gens, qui vont biens ou qui vont mals, des gens qui souffrent, de nous, de lui, d'elle, de vous et de moi. Pourtant, si cette simplicité à toujours fait le charme des oeuvres de Klapisch, son "Paris" tourne cette fois au maniérisme intellectuel ; il essaye ici de raviver des coeurs, de nous faire pleurer en affichant son étiquette "réalisateur populaire de la France d'aujourd'hui". Malheureusement, c'était le film de trop. Voilà une oeuvre que l'on a déjà vu huit fois chez Klapisch, qui serait touchante si elle venait à conclure sa carrière, mais non... le bougre continue. Mais au final, la grande question reste : que veut nous dire Klapisch? Cette fois, il est temps de se le demander. Peut-être est-ce un (écoeurant) drapeau de paix, symbolique dans la manière dont il parle des inconnus pour dire l'état du monde et de son esprit hypocrite. Mais si le monde va mal comme il le prétend en essa

Grand amateur des scénarios regroupant un large panel de personnages hétéroclites, Cédric Klapisch a trouvé avec cette apologie de l’aspect cosmopolite de la capitale le terreau idéal à une narration éclatée. C’est donc sous la forme d’une succession de saynètes que se bâtit Paris. Malgré leur réalisme, qui les rend globalement assez touchantes, celles-ci frôlent bien souvent les clichés les plus populaires et s’avèrent, une fois assemblées, être un moyen grossier pour diffuser une morale fédératrice et consensuelle. C’est regrettable de voir comment cette façon de penser un film à sketchs comme un amas d’histoires sans lien, et trop courtes pour qu’on ait le temps d’apprécier les personnages, abouti sur une œuvre décevantes car sans fluidité ni relief et ne permettant à ses nombreux acteurs, en l’occurrence tous aussi excellents les uns que les autres (Fabrice Luchini, Karin Viard, Albert Dupontel...), de livrer des performances à la hauteur de leur talent.

Je ne suis pas un grand fan du cinéma de Klapisch et ce n'est pas "Paris" qui me réconciliera avec le réalisateur français. Le film est bourré de cliché dans son déroulement comme dans l'écriture de ses personnages. Résultat toute tentative d'insérer de l'émotion est désamorcée par des lourdeurs d'écriture grossières. Grace au talent de ses interprètes, quelques scènes plutôt drôles sortent toutefois du lot et rendent le film correct. "Paris" reste un film très dispensable dont les quelques scènes réussies ne rattrapent pas un rendu global très médiocre.

Désolé, mais "Paris", ce n'est pas "ça"... On peut parler de film choral lorsque les personnages jouent chacun leur partie d'une partition, écrite, mais là, aucune cohésion, aucun souffle, aucune veine réellement inspirée. Film sans choeur... On abandonne certains personnages en route ; certains disparaissent même. Et pourquoi "Paris" ? Incompréhension totale... Cela pourrait avoir lieu n'importe où ailleurs. Les plans depuis la Tour Eiffel ou la tour Montparnasse, le Sacré-Coeur ne semblent là que pour justifier le titre. D'ailleurs l'impasse du personnage de Lucchini est un peu symptomatique de celle du film. Ce film ne raconte rien finalement, les histoires ou embryons de personnages, ne sont que des prétextes pas très viables, sans fondement, et tombent donc d'eux mêmes, ou comme le camerounais, finissent par se fondre dans un Paris de carte postale... La fin est décevante, moche, inintéressante. C'est très vague, décousu et inabouti. Binoche et Dupontel tirent leur épingle du jeu

Merveilleuses vues de Paris, des bouts de vie qui s'entrecroisent de personnes que rien n'aurait pu faire se rencontrer... sauf la cosmopolité de cette ville, et qui partagent un moment d'humanité avant de reprendre leur quotidien. A voir absolument! Magnifique!

Mouais... pas plus enchanté que ça... la bande-annonce était très prometteuse : une fresque humaniste de vies parallèles, à la fois mélancoliques et légères, un casting à tomber par terre... il y en avait des choses à faire avec tout ce beau monde !

Le principal problème, c'est la multiplicité excessive des intrigues. Je prends un exemple : l'immigré Camerounais, qu'on voit par moments dans le film, ne sert en rien l'intrigue.
De ce fait, chaque personnage est survolé, chaque histoire est traitée de façon superficielle... Résultat, on attend que ça décolle, on est sur sa faim. Klapisch aurait mieux fait de se concentrer sur les personnages les plus importants.

Malgré ce gros problème, le film n'est pas dénué de points postifs : le mythique Luchini est toujours aussi excellent, idem pour Romain Duris... quelques bonnes scènes assez comiques, de beaux plans de Paris...

En résumé, on sort de la salle assez frustré... on aurait aimé un meilleur traitement du film. Tout semblait pourtant parti pour faire un excellent film... dommage !

Le film de Cédric Klapisch met en scène une poignée de personnages, parisiens ordinaires qui sont les sujets d'histoires séparées ou croisées anecdotiques. Parmi eux, figure prépondérante, Pierre (R.Duris) est un danseur peut-être c spoiler: ondamné dans un proche délai par la maladie.

Depuis son balcon, Pierre médite et jette un regard circulaire sur Paris, sur les parisiens qui passent, sur la vie. Son regard est celui du réalisateur observant, suivant une idée humaniste toute simple, des bribes de vie, des fragments puisés dans la population de la capitale: des commerçants sur un marché, une boulangère spoiler: (Karin Viard, épisodique et drôle en boutiquière raciste et médisante),
un universitaire historien de Paris.
Cependant, malgé la sympathie -à défaut d'empathie- que peuvent inspirer ces quelques protagonistes, leur diversité (réduite), leurs existences détachées se heurtent à une certaine banalité, celle du quotidien sans doute, autant qu'au sentiment de dejà-vu. Entre fantaisie et gravité, la posture douce-amère de Klapisch ne nous enseigne pas grand'chose parce qu'on n'y perçoit pas d'idée générale (sur l'isolement ou la solitude, par exemple, comme pour "Chacun cherche son chat", du même Klapisch)

Un ennui, un entremêlement de personnages qui n'ont parfois rien a voir les uns avec les autres. Je n'ai absolument pas été touchée par ce film qui a l'absurde prétention de s'appeler "Paris". Les personnages sont des caricatures, l'histoire est décousue, il ne se passe rien.Seuls Juliette binoche et lucchini relèvent un peu le niveau.

Pierre, danseur professionnel au Lido, fait part à sa sœur Élise, assistante sociale, de ce qu'il vient d'apprendre : son cœur est gravement malade, et il est condamné à court terme s'il ne reçoit pas à temps une transplantation cardiaque. Élise se retrouve célibataire et vient emménager avec ses trois enfants dans l'appartement de Pierre, résolvant ainsi son souci d'hébergement et souhaitant s'occuper de son frère malade.
Un faux-raccord est visible dans une scène à la boulangerie : il y a un décalage entre les plans dans l'affichage de la monnaie à rendre
Pour des raisons de sécurité, la scène de naufrage en pleine nuit puis d'échouage sur une plage a été tournée en plein jour selon la technique dite de la «nuit américaine» .
Comme à son habitude, Cédric Klapisch fait appel à ses acteurs « fétiches » : Romain Duris, Fabrice Luchini, Karin Viard, Zinedine Soualem et Renée Le Calm. De plus, comme pour chacun de ses films, il se permet un petit caméo (ici dans la scène du rêve de François Cluzet).

Encore une fois Klapisch nous offre un film genial! Un petit chef d'oeuvre avec une brochette d'acteurs, tous aussi bons les uns que les autres !Duris parfait, Binoche merveilleuse, Lucchini excellent, Viard hilarante,etc etc!Bref, que du bonheur a voir absolument!