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safedreams
32 abonnés
73 critiques
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5,0
Publiée le 20 juillet 2008
Excellent film de Carpenter qui réussie parfaitement à entreméler fiction et réalité. A la fin, on devient aussi fou que le héros sans jamais comprendre cmment on en est arrivé là. Carpenter décrit bien le processus qui mène à la folie. Reste des effets spéciaux un peu cheap et un arrière goût de déjà vu pour tous ceux qui connaissent Lovecraft. Je préfère quand Carpenter fait du Carpenter. Ici, on sent peut être un peu trop son influence et c'est un peu dommage.
Un spécialiste aux fraudes à l'assurance enquête sur un auteur à succès et se retrouve plongé dans l'univers de celui-ci. Carpenter parvient à nous entraîner dans cette prenante descente aux enfer sans tomber dans un délire cauchemardesque sans queue ni tête, et nous livre un film plus complexe qu'il n'y parait. Entre Sam Neill, assez génial dans le rôle principal, et une mise en scène soignée offrant quelques excellents passages, "In the Mouth of Madness" propose une réflexion sur la création, la fiction, et la folie. Avec en prime, une mise en abyme vertigineuse. S'il ne s'agit pas de l'un des Carpenter les plus connus, il mérite amplement le coup d’œil !
Un film d'horreur avec un scénario comme ça, on en trouve aucun autre. Carpenter est un génie dans le domaine c'est une chose certaine et il arrive à nous faire stresser pendant tout le film. Géniallissime voilà tout, les fans de film d'horreur apprécieront.
Un excellent film d'horreur avec le talentueux Sam Neill de la saga Jurassic Park , le légendaire Jurgen Prochnow ( Dune , Twin Peaks, Judge Dredd , Da Vinci Code), le regretté Charlton Heston ( Les Dix Commandements , Ben Hur, La Planète des singes , L'île au trésor , True Lies, Hamlet, Armageddon, L'Enfer du dimanche, le remake La Planète des Singes de Tim Burton) !!!! Par le réalisateur d'Halloween , New York 1997 , Christine, Los Angeles 2013 , Vampires !!!
Enormément déçus par ce film . Pourtant il y a du potentiel à la base mais non il suffit pas de créatures et de situations franchement angoissantes pour faire un bon film d'horreur !! La ça n'a ni queue ni tête, ça vire au grand n'importe quoi au bout d'a peine une demi heure et on sent alors très vite le navet se profiler. D'habitude je suis plutôt l'avis général sur les critiques d'un film mais là 3 étoiles pour cette daube ??? on a vu le même film ? je me suis franchement fait avoir et j'en ai honte … dégoûté !!
Réel ou pas, c'est la question que l'on se pose tout le long de ce film, on suit un Sam Neill que j'ai rarement vu en dehors de Jurassic Park, il porte très bien le film, ce n'est pas une prestation époustouflante mais il fait le boulot, il se retrouve confronté à un univers de fou, les gens deviennent malades à cause d'un livre dans lequel lui même serait le personnage principal, lui n'en savant rien continue son enquête jusqu'à son but, à savoir retrouver l'écrivain Sutter Cane qui a disparu. Un film très sympathique à l'univers bien barré, ce n'est pas du grand cinéma mais ça reste plaisant à regarder, niveau film d'horreur j'ai vu bien mieux mais celui ci se regarde sans mal, la réalisation est efficace, la bande son également, les effets spéciaux sont vraiment très bon et le scénario bien trouvé.
Qu'est ce que la réalité ? Comment distinguer la lucidité de la folie ? Sur fond de mise en abyme d'un roman (éponyme : L'antre de la folie), ce film nous entraine dans l'univers d'un agent d'assurance dont on peine à savoir s'il est lucide ou "dingue", si la réalité est une mise en scène ou pas... au fur et à mesure qu'il écrit son propre livre. Pas simple. Mais une ambiance assez captivante, étrange, mystérieuse, et un rythme pas trop lent, donc un film assez agréable à regarder.
John Carpenter, maître incontestable du cinéma d'épouvante ? Qualificatif on ne peut plus approprié à la vue de ce chef-d'oeuvre du genre, film d'une intelligence rare, frisant par ailleurs la perfection esthétique. Un voyage "initiatique" vers la folie pure (le titre est sans équivoque), avec en guise de guide Michelin les écrits d'un brillant auteur : Sutter Cane (excellent Jürgen Prochnow), écrivain limite mégalo, manipulateur pourtant dépassé par ses écrits, qui finit par se fondre avec sa création, et dont l'univers improbable l'emporte sur absolument tout. A ses trousses, un détective cynique et matérialiste (génial Sam Neill, en vrai rempart contre les événements inexplicables), qui va voir sa réalité s'enfuir à mesure que la folie se répand. Se retrouvant seul alors qu'approche la fin du monde, il finit lui aussi par se réfugier dans sa schizophrénie (la folie reste le seul gage de sécurité là où l'Eglise s'est vu transformée en un hôtel du diable), le personnage en étant réduit à attendre la "fin". Un final en superbe trompe-l'œil d’ailleurs. Recréer ainsi de toute pièce l'univers de Lovecraft (le film n'est pourtant pas l'adaptation d'une de ses nouvelles), et y incorporer encore quelques réflexions propres sur les distorsions de la réalité, relève tout simplement du génie. Une œuvre méconnue qui ne manque pourtant pas d'audace.
John Carpenter offre, grâce à un scénario torturé, ingénieux et en béton armé, de purs moments d'angoisse dans un univers né de l'esprit d'un auteur à succès dont le nom, Sutter Kane, n'est pas sans rappeller un autre maître de l'horreur, bien ancré dans notre réalité cette fois, Stephen King. Lire notre critique complète sur le site terreurvision !
L'ANTRE DE LA FOLIE est l'un des grands chefs-d'oeuvre de John Carpenter, dont John Trent donne un alter-ego évident tant son cynisme et son refus de croire au fantastique renvoient au réalisateur. De même que les agissements de Trent pour ne pas être contrôlé par Sutter Cane indiquent un comportement identique de Carpenter par rapport aux producteurs. Le film bouleverse complètement son cadre spatio-temporel, ce qui fait qu'on ne sait plus quand le fantastique commence ou finit, s'il n'est vécu que par Trent ou aussi par les autres personnages. Est-il vraiment fou ? Le film permet donc à Carpenter une brillante mise en abyme du genre et ses effets sur le spectateur qui est ici complètement perdu. Tout cela en se référant à Lovecraft : la scène anthologique où Trent contemple le gouffre est un vibrant hommage à l'auteur horrifique !
Très proche de sa derniere réalisation : Cigarette Burns ('La Fin Absolue du Monde' en FR), cette Antre de la Folie est une sorte de délire Lynchien à la sauce SF, où le personnage principale, John Trent, à l'esprit très carthésien, lutte pour découvrir ce qui est arrivé au célèbre ecrivain Shutter Cane (personnalisation de Stephen King dans le film de Carpenter, même s'il est dit que Cane vend plus que King), et par là même découvrir pourquoi sont dans de tels états de folie ! Des crises de folies qui semblent donc être liées à la sortie du nouveau livre de Cane, en tout cas pour les médias, et c'est là que Carpenter fait sa petite critique habituelle. Pas des médias cette fois ci (They Live), mais du système de promotions et de ventes des livres par exemple(puis en arrière plan des films). Des producteurs qui sont vus comme des pourris qui n'hésiteraient pas à faire disparaitre un auteur pour faire grimper les ventes, qui materaquent de publicités (affiches omnipresentes), qui passent par les medias dit "serieux" pour encore faire parler d'eux ... des thèmes encore d'actualités aujourd'hui, avec Harry Potter notamment, phénomène de société s'il en est, ou encore le Da Vinci Code ! Des bouquins séparant le monde en deux parties, ceux qui l'ont lu, et les autres ... "qui pourront bien sûr se rattraper avec le film" !