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    L'Honneur des Prizzi
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    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    146 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Revoir une deuxième fois ce film près de 40 ans après sa sortie est un ravissement. John Huston – réalisateur qui en près de 50 ans de carrière a dirigé les plus grands de Humphrey Bogart à Michael Caine en passant par Clark Gable, Lauren Bacall, Marilyn Monroe, Sean Connery, Orson Welles, Gregory Peck, Robert Mitchum ou Charles Bronson - savait poser un cadre et filmer des scènes mémorables grâce à une direction d’acteurs hors pair : d’un simple regard, d’un soupir ou d’un geste de croix tout est dit. Je me suis d’ailleurs amusé, après le visionnage, à revoir une scène de 30 secondes en boucle et c’est vraiment incroyable cet enchaînement de perfection à tous les niveaux : cadrage, dialogues, jeux d’acteurs. Le casting est parfait, des premiers aux tout petits rôles. Aussi, que vous n’ayez jamais vu « Mr. et Mrs. Smith » (2005) ou que vous l’ayez déjà vu, il faut absolument que vous (re-)voyez « L’Honneur des Prizzi » pour encore plus le savourer et comprendre ainsi la différence entre une œuvre d’auteur et un produit de studio.
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Ce polar, parfaitement réalisé par John Huston, nous donne un scénario assez classique et néanmoins efficace avec une intrigue restant intéressante. Si le film dénote par sa longueur et la rareté des scènes en extérieur, il montre aussi de belles qualités comme sa classique et très bonne BO, et un casting royal. Le couple Kathleen Turner dans le Rôle d'Irene Walker, et Jack Nicholson magique dans son interprétation de Charley Partanna fait réellement sensation.
    A l'affiche également, Anjelica Huston (fille du réalisateur) dans le Rôle de Maerose Prizzi décoratrice et amie d'enfance de Charley ; de belles présences aussi, avec Lee Richardson ( Dominic Prizzi le père de la mariée) ou William Hickey dans la peau de Don Corrado Prizzi le parrain.
    Le pitch : Charley Partanna et Irene Walker se rencontrent à New-York, à l'église lors du mariage de la fille de Dominic Prizzi le fils du Don Corrado Prizzi, le parrain, dont il tombe amoureux. Très vite, Il rejoint Irene en Californie , elle conduit une magnifique Excalibur.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2022
    Réalisé en 1985, ce film de John Huston constitue une agréable comédie avec en toile de fond le milieu de la mafia new-yorkaise. Lorsque la première gâchette du clan des Prizzi (l’excellent Jack Nicholson) tombe amoureux d’une ravissante femme (Kathleen Turner), il est loin de se douter qu’elle est également tueuse à gages professionnelle. Avec un scenario qui développe davantage le caractère romantique de leur relation, on reste plus proche d’un James Bond que de la trilogie du « Parrain ». Bref, une parodie légère des grands classiques du genre.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Houston est sur sa fin de carrière, et propose une comédie sur les modes mineur du Parrain. La mise en scène est un peu paresseuse et laisse Nicholson faire son numéro de tueur, doublé par une femme concurrente de son noble métier! Les embrouillaminis du scénario donnent du piment aux situations et permettent a Anjelica Huston d'incarner superbement une femme de la famille qui retrouve sa place perdue. Divertissant et sans prise de tête. Tous les clichés sont là: le mariage grandiose, les voitures de luxe et les hommes qui cuisinent les pates! DVD vo - janvier 2022
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 410 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    L'Honneur des Prizzi est la version années 80 d'une famille mafieuse dont le siège est à Brooklyn et qui a des intérêts très étendus y compris à Las Vegas. Jack Nicholson est Charlie Partanna il n'est pas le couteau le plus poli du tiroir mais l'un des plus tranchants. Les familles mafieuses se reproduisent plus que la royauté ou les péquenauds et Charlie est censé épouser Maerose Prizzi jouée par Anjelica Huston la princesse mafieuse par excellence. Il a pratiquement été élevé pour être son prince consort. Mais un seul regard sur la belle et sophistiquée Kathleen Turner et les hormones de Nicholson s'emballent à la vitesse de la lumière. Mais Kathleen a aussi un ou deux secrets. Elle a participé à une arnaque qui a coûté beaucoup d'argent aux Prizzi à Las Vegas. Et dans une véritable révérence à la libération des femmes quelque chose qui ne vient forcement d'une organisation traditionnelle comme la Mafia elle est aussi une tueuse à gages avec un contrat sur Nicholson. Le jeu des acteurs est très bon et c'est ce qu'il y a de mieux dans ce film. Jack Nicholson joue un personnage incroyablement stupide qui est merveilleusement développé à la fin. Kathleen Turner est très bonne elle a une grande chimie avec Jack et peut avoir l'air innocente et le moment d'après dépravée. Les seconds rôles sont tous excellents et celui qui joue le Don est hilarant avec sa façon sadique de dire son texte. La musique crée un contraste elle est plutôt joyeuse et gaie ce qui rend le film plus drôle. C'est une comédie très noire et à mon avis parfois un drame romantique...
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 397 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2021
    Vu en salle à l'époque de sa sortie, j'en gardais un bon souvenir, mais il faut reconnaître avec le recul que le film a plutôt mal vieilli. Il manque terriblement de rythme, de ressorts narratifs malgré une ambiance générale plutôt plaisante et savoureuse. Heureusement Katleen Turner et Jack Nickolson, au jeu étonnamment sobre, soutiennent cette histoire au potentiel sous exploité. 
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 990 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    Première rencontre au cinèma entre Jack Nicholson et Kathleen Turner, sensationnelle sur bien des plans! Premier regard dans une èglise orthodoxe pour la cèlèbration d'un mariage de famille! Un regard qui en dit long, une danse, un rencard, un coup de foudre instantanè...et un mariage express! Le problème, c'est que ce sont deux tueurs qui s'aiment! Un tueur sicilien et une spècialiste des contrats polonaise, ce n'est pas commun! Et pourtant c'est ce qu'on appelle l'amour [...] John Huston tourne en ridicule les traditions de la mafia italo-amèricaine, scandèes par la musique de Beethoven! Des longueurs avec les vieux mafiosos (William Hickey et consorts) mais une histoire qui fonctionne grâce à un trio remarquable de comèdiens : Nicholson, Turner...et Angelica Huston, oscarisèe! L'honneur, y a belle lurette que Maerose Prizzi n'en a plu! On vire même à la comèdie à mi-chemin! Plutôt surprenant de la part du rèalisateur de "Wise Blood" qui signait là son avant dernier film...
    Dominique D.
    Dominique D.

    3 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Un bon film plein de situations cocasses. Les acteurs sont à la hauteur. À voir et peut-être à revoir, en version sous-titrée, cette fois !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    L'Hommeur Des Prizzi est une parodie cynique des films de mafioso. Charley Partanna (J. Nicholson) est membre d'une des plas grandes familles de la mafia new-yorkaise : les Prizzi. Il rencontre Irene Walker (K. Turner) et en tombe immédiatement amoureux. L'inverse se passe aussi. Irene étant impliquée dans de nombreuses histoires de magouilles pas claires, leur coup de foudre réciproque les mènera vers de nombreux tourments !
    Huston (grand réalisateur hollywoodien s'il en est !) écorne de manière agressive le mythe du film de mafia dans cette avant-dernière péloche de son imposante carrière.
    Les gangsters apparaissent tous isolés, replié sur eux-mêmes et vivant en vase clos, prêts à tout pour récupérer leur gains. La police et les avocats ne sont pas à meilleure enseigne : véreux au possible.
    Huston ne nous en fait aimer aucun, ils apparaissent tous sans morale, assez bas-du-front et obsédés par leur magot.
    Nicholson offre une performance assez en retenue et intéressante.
    La particularité du film vient du traitement que Huston fait de Kathleen Turner. Il ne l'embellit pas (elle a presque des dents noires !!!) alors qu'il magnifie et sacralise sa propre fille (Angelica) qui est au casting aussi. Il lui offre le personnage le plus iconique du film.
    A rattraper donc.
    this is my movies
    this is my movies

    619 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    (...) Si les gangsters gardent la classe, avec leurs costumes taillés sur mesure, leur train de vie dispendieux et un défilé de jolies femmes, le portrait qui est fait de ces derniers est bien plus acide et bien moins flatteur sous plusieurs aspects. Charley Partanna a beau être un redoutable tueur, il n'en reste pas moins un homme profondément stupide (c'est ce que Huston répétera à Jack Nicholson avant chaque prise d'ailleurs), complètement soumis à son amour des femmes, ces dernières sachant pertinemment comment faire pour le manipuler, ou bien aux ordres de ses supérieurs, quelques soient ses sentiments ou ses envies. On rit bien souvent aux dépens de ce personnage, à la fois maladroit et étroit d'esprit, bourrin et aimant le raffinement. Nicholson livre par ailleurs une performance incroyable dans ce rôle. (...) L'autre grande actrice du film, c'est bien sûr Kathleen Turner qui trouve là un rôle de femme peu banale : tueuse implacable, séductrice de haut vol, elle mènera par le bout du nez Charley pour arriver à ses fins. Cette comédie noire et satirique respecte tous les canons du genre, avec son lot d'intrigues liées à l'argent, avec les inévitables traîtres, coups tordus et autres rivalités qui entraîneront quelques règlements de comptes sanglants et qui seront probablement développés dans les suites des aventures de cette famille mafieuse qui oscille entre la bouffonnerie et la maîtrise complète des affaires. Ce subtil mélange inspirera sûrement David Chase, le créateur de la série "Les Soprano" qui obéit à peu près aux mêmes règles avec ses héros qui agissent comme de véritables beaufs au quotidien tout en spoiler: tuant de sang froid et sans aucun remords tout ceux qui les gênent.
    (...) La mise en scène de Huston apparaît comme vraiment aboutie, avec quelques mouvements de caméra assez incroyables et sa direction d'acteurs est elle aussi formidable. Un découpage fluide, quelques effets de style discrets et une maîtrise du tempo tout bonnement exceptionnelle bref, c'est du très haut niveau. En fait, l'un des rares éléments visuels qui soit un peu en retrait selon moi, c'est la photo du film signée par Andrezj Bartowiak. Un peu trop lisse, ses éclairages ressemblent par moments à ce qu'on peut retrouver dans les soaps opéras de l'après-midi. Son manque de contraste nuit vraiment au film, qui aurait mérité un peu plus de noirceur dans ses tons. Le critique complète ici
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2015
    John Huston était un iconoclaste irrévérencieux et l’âge n’avait rien changé à l’affaire. Pour son avant dernier film avant de rejoindre trois ans plus tard Boggie (Humphrey Bogart) et son père Walter aux paradis des buveurs, le réalisateur du « Faucon maltais » (1941) et de « Quand la ville dort » (1950) revenait au film noir pour donner sa propre vision de l’univers de la mafia italienne en réponse au « Parrain » de Francis Ford Coppola. Là où l'enfant terrible du Nouvel Hollywood lui-même d'origine italienne donnait une dimension tragique quasi mystique aux mœurs barbares de ces petites frappes à la recherche permanente de respectabilité trahie par leur goût irrépressible du chic grandiloquent, Huston l'irlandais désenchanté moquera le ridicule de leur soi disant code d'honneur, prétexte fallacieux à beaucoup de leurs exactions criminelles. Quoi de mieux pour rire jaune de tout cet apparat qu'un Jack Nicholson en tueur à gages aux lèvres exagérément lippues opposé à une Kathleen Turner, Diane chasseresse vénéneuse dans un duel à mort qui va permettre à Huston de démontrer que derrière cet ordonnancement de façade tout le monde est prêt à trahir tout le monde. Le grand Jack reprend une partie des mimiques de Jack Torrence l'écrivain paranoïaque du "Shining" de Stanley Kubrick pour notre plus grand plaisir. Un Kubrick à qui Huston rend clairement hommage en copiant sur un mode adagio les rapines sanglantes d'Alex (Malcom McDowell) et de sa bande dans "Orange mécanique" lors de l'exécution des basses oeuvres de Charley Partanna (Jack Nicholson) . Huston s'amuse et nous avec de ce pied de nez à la nouvelle génération d'Hollywood à qui il reproche sans doute de se prendre un peu trop au sérieux. A près de quatre vingt ans, le vieux routier a formidablement défendu l'honneur de ses compagnons d'armes que furent les Ford, Preminger, Hawks ou Wilder pour la plupart condamnés à l'inaction à la fin de leur carrière. Sidney Lumet adoptera la même démarche en 2007 avec le formidable "7h58 ce samedi là". Vous n'avez pas encore vu "L"honneur des Prizzi" ? Procurez-vous vite le DVD.
    Estonius
    Estonius

    2 489 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Peut-être un peu lent, un peu bavard, sans enjeu véritable (sauf à la fin bien sûr). On passe néanmoins un bon moment à la vision de ce film de gangsters à la limite de la parodie remarquablement interprété par John Nicholson et Kathleen Turner, avec des personnages haut en couleurs (Angélica Huston y est surprenante, quant à William Hickey dans le rôle de Don Corrado Prizzi, il est inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 février 2013
    J'ai pas vraiment accroché, le coup de foudre entre les deux acteurs principaux est trop tiré par les cheveux et le jeu de Nicholson pas top du tout.
    Bon à part ça le scénario est pas trop mal et la fin ratrappe bien le film.

    Pas essentiel à voir du tout.
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Non pas vraiment un bon film, Huston ou pas Huston. Tout y est télécommandé, le scénario est plutôt mièvre et les dialogues sont d'une platitude rare. S'ils avaient été meilleurs, cela aurait sauvé le film en en essayant d'en faire une parodie de film de gangster car les méchants, qui sont très méchants, ne sont pas crédibles alors il eût mieux valu en rire, hélas ce n'est pas le cas. De plus Nicholson n'y est pas dans son meilleur rôle. Jouer les fous lui va très bien, mais les tueurs demeurés, ça, pas du tout! La mise en scène est du niveau théâtre de boulevard, et encore il y en a des réussis, mais là pendant deux heures, les portes n'arrêtent pas de se fermer ou de se rouvrir, et c'est pas du Musset. C'est un film de salon plein de couranst d'air tellement il ne se passe pas grand chose. On finirait presque par s'enrhumer. Peut-être l'aurais-je apprécier différemment à sa sortie il y presque trente ans, mais tout compte fait, je ne crois même pas.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    Il y a presque des époques pour apprécier un film, banni ou écoeurant à sa sortie, relançant l'intérêt quelques décennies plus tard... C'est le cas de celui-ci. Il est encore soit trop gros, soit délicieusement caricatural. A rebours des romances hollywoodiennes sur fond crapuleux (Nicholson en Tex Avery dans l'approche qu'il a de sa partenaire Kathleen Turner, efficace en tueuse glamour)... Leurs oeillades style "je te tiens par la barbichette" montrent à quel point le coeur lutte avec le dressage devenu partie intégrante de l'individu. Certes le mot "polack" pour "polonais", audible en 1985, écorche l'oreille en 2012 sur le dvd sorti en version française. Sinon ce peut être un divertissement honorable, gagnant en suspense en dernière partie. A l'exception peut-être du patriarche qui en fait des tonnes, les acteurs s'amusent ferme dans leur double jeu et "Jack" peut cabotiner, son rôle le demande. Récit pertinent pour relever les paliers de cynisme des extrémistes, leur logique de pragmatiques dénués de réflexion. Une belle définition du "panier de crabes"... Pour corser les affres de ces bandits de la politesse, John Houston met des gants, case affective d'abord... Résultat, on voudrait laisser une chance au couple.... A voir manoeuvrer la tribu Prizzi, monstre froid aux lentes tentacules policées, on se prend à comparer avec les mafias expéditives d'aujourd'hui, La "Camorra", pour ne citer qu'elle...
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