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    Ça s'est passé en plein jour
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    19 critiques spectateurs

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    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2021
    Parfois vous regardez un film par hasard et vous tombez sur un petit chef d'œuvre. Qu'il date de 1958 et est été tourné en Suisse, dans les Grisons, ajoute à son intérêt sociologique et historique. Il est toujours intéressant d'avoir le prétexte d'un bon film pour plonger dans le passé, ses mœurs, son vocabulaire, ses décors, ses valeurs. Etonnant dés le premier plan de trouver Michel Simon interprétant le rôle d'un de ces colporteurs à pied, qui sillonnaient les montagnes jadis, vendant des bricoles aux villageois.
    Quand le vieil homme bute sur un corps en marchant, et va avertir la police du meurtre d'une fillette de huit ans, il ne sait pas qu'il va devenir le principal suspect. Un vagabond a toujours été le coupable idéal trouvé, que ce soit pour les gendarmes ou les villageois. Le pauvre homme se suicidera rapidement en garde à vue. Un inspecteur de police sur le départ, ignorant les injections de silence de ses supérieurs, voulant clore ainsi l'affaire, va reprendre l''enquête à son compte, et en faire une obsession.
    L'assassin a tué plusieurs fois, et peut de nouveau sévir. Ce thème de la pugnacité du flic, lâché par ses supérieurs et ne voulant pas laissé filer sa proie malgré le temps, l'insuccès de ses patientes enquêtes, est un thème maintes fois répété au cinéma. On le trouve traité dans le film argentin admirable qu'est "Dans ses yeux". de Juan José Campanella. Comme dans ce film le pathos, et l'identification aux victimes, le combat contre le mal absolu, ici la mort d'enfants, est une des composante essentielle du film qui fait que le spectateur adhère particulièrement à l'histoire.
    La résolution de l'énigme, qui passe par une longue traque est traitée de façon très originale. Pas de poursuite, mais une chasse au leurre, idée venant du spectacle d'enfants péchant dans un lac. Il s'agit, lui dit un petit pécheur, de mettre l'hameçon adapté au poisson pour pouvoir ferrer sa prise. C'est ainsi que l'idée lui vient de louer une station service sur le bord de la nationale qui même à Zurich; Un axe qu'il a identifié comme celui d'un homme au volant d'une grosse voiture, et immatriculée dans les Grisons.
    Ces indices précieuses sont dues aux éléments que lui ont livré un dessin fait par la petite victime, accroché dans sa classe. C'est dire que la psychopathologie et le traçage, sont omniprésents dans ce film novateur. Le scénario il faut le dire est de Dürrenmatt, un grand écrivain Suisse de l'après guerre,, malheureusement un peu oublié, et qui écrivit de vrais chefs d'œuvre, pleins d'intelligence et d'ironie, comme le roman " Grec cherche Grecque" que je recommande à tous.
    Ce film est un conte moral, sur l'éducation des foules: Le mal existe. Et les monstres sont là pour le servir, comme dans les contes de Grimm.
    Les hommes mauvais ressemblent néanmoins aux autres, et peuvent être très séducteurs. Ils sont dévorés par des pulsions qui les transforment en loups garous...Reste que le pécheur s'est tout de même servi d'un leurre infantile, au risque de mettre celle ci en péril. Des parts d'ombre restent cachés dans les hommes semblant les plus vertueux. On leur pardonnera si le résultat est en concordance avec leurs espoirs. Si non, on dira de ces joueurs d'échecs que ce sont eux aussi des monstres.
    Remake; Le film The Pledge, réalisé en 2001 par Sean Penn avec Jack Nicholson, est adapté du même scénario dont Friedrich Dürrenmatt, qui était co-scénariste, avait tiré un roman policier, La Promesse, paru en 1958 après la sortie du film..
    A voir, sans aucun doute.
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Un très beau film , peu connu et diffusé à juste titre sur Arte. Un policier , sobre , élégant , filmé en noir et blanc, à mi-chemin entre le " Corbeau" de Clouzot et un un polar Melvillien. Cela commence comme une chasse aux sorcières d'un pauvre " Boudu " sorti du bois , magnifiquement interprété par Michel Simon, comme d'habitude , aussi émouvant que dans "le vieil homme et l'enfant ". Et puis ensuite une enquête par un policier qui devait partir en retraite mais qui reste pour mener seul son enquête, ne croyant pas à la culpabilité du Boudu.. Très astucieux ; malin , beaucoup de prise de risque . Ce film aborde indirectement le thème de la culpabilité, de la rédemption, de l'éthique , car l'inspecteur emploi des moyens "border line " pour traquer le tueur en série, dont l'utilisation d’une fillette comme "chèvre". Le casting principalement suisse et allemand est excellent L'image très soignée, du Noir et Blanc comme on l'adore. De la sobriété et une intrigue rondement menée, avec un finish excellent . Une belle pépite sortie de son écrin par Arte. merci.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    11 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Un film qui est ringard mais sympathique et l'obstination de cet inspecteur semble bien irréaliste, mais on se laisse prendre par l'histoire et le charme de l'histoire filmée en noir et blanc ce qui donne une touche de nostalgie.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Ladislao Vajda est un réalisateur cosmopolite né en 1906 à Budapest qui travaillera en Espagne, en Allemagne en Italie et au Portugal pour une soixantaine de films qui ne sont pas passés à la postérité. « Ca s’est passé en plein jour », film policier plutôt bancal montre en effet les évidentes faiblesses de Ladislao Vajda qui à partir d’un bon sujet écrit par ses soins avec l’aide du romancier suisse Friedrich Dürrenmatt, parvient à faire un film banal et prévisible. Le casting plutôt convaincant avec le grand Michel Simon dans un rôle plutôt court, le très célèbre acteur allemand Heinz Rühman et Gert Fröbe, le futur méchant de « Goldfinger », laissait espérer un film répondant sans coup férir à son cahier des charges. Le début plutôt prometteur avec Michel Simon, colporteur bourru devenu l’assassin tout désigné après qu’il a découvert le corps d’une fillette dans le champ d’une petite bourgade du canton de Zurich, est vite rattrapé par les invraisemblances qui s’accumulent une fois que l’inspecteur Matthaï (Heinz Rühman) spoiler: au bord de la retraite renonce à une promotion inespérée au Moyen Orient pour piéger le tueur après que le colporteur qu’il n’a pas sur protéger se soit suicidé en prison
    . Toute l’intrigue cousue d’un épais fil blanc est ensuite très difficile à défendre par des acteurs qui font pourtant leur possible dont Gert Fröbe qui a dû forcément penser à spoiler: Peter Lorre dans « M le maudit » (Fritz Lang en 1931) en interprétant ce tueur de petites filles, timoré
    . Ladislao Vjada qui était alors un réalisateur expérimenté n’a vraiment aucune excuse à faire valoir pour se rater ainsi dans les grandes largeurs. Dommage.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2023
    Si le déroulement de ce policier s'avère très classique, il n'en reste pas moins qu'il est bien construit et intéressant à suivre. Le noir et blanc nous concentre sur l'histoire, sur les détails du scénario et sur les échanges. Beaucoup de plaisir à revoir de grands acteurs disparus comme Michel Simon.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2023
    Ce film de 1958, helvetico-germano-espagnol, présente une intrigue policière dans laquelle Michel Simon est d'ailleurs pris à partie. Une petite fille est retrouvée morte dans les bois. Les soupçons se portent immédiatement sur le colporteur qui a découvert la victime. Après spoiler: avoir montré les limites des interrogatoires forcés et des conclusions hâtives et populaires
    , le film suit l'enquête personnelle de l'inspecteur pourtant en retraite depuis le lendemain du meurtre. Vous aurez sans doute reconnu l'intrigue de The Pledge de Sean Penn avec Robin Wright et Jack Nicholson (l'un de ses derniers rôles). En fait, le remake suit exactement ce film de 1958, à deux différences majeures : spoiler: la personnalité de l'inspecteur (empathique et sincère dans The Pledge, froid et sans scrupule dans le film de 1958), et la fin (déchéance totale de Jack Nicholson qui avait raison et ne le saura jamais après la mort accidentelle du tueur, contre l'élucidation de l'affaire en 1958)
    .
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2023
    Un étonnant petit film policier (même si sa partie finale désoriente un peu par rapport à la maîtrise globale du scénario) qui vaut le coup d’œil pour son étude de caractères et son illustration de la xénophobie, mais aussi ses trois portraits d'hommes tous différents, passant de l'impeccable Michel Simon à l’impressionnant Gert Fröbe sans oublier le tenace inspecteur campé par Heinz Rühmann. Comme un puzzle, le film se constitue pièce par pièce, de tâtonnements en fausses pistes, dans une mise en scène sobre et précise.
    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2021
    L'enquête d'un inspecteur qui décide d'aller au-delà des apparences. Pour l'époque c'était bien vu !
    Il n'y a pas un grand suspens mais c'est bien fait
    3,3/5
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Le film flirte sur la hantise du «M le maudit » et bien que le roman s’en inspire pas, nous renvoie avec M. Simon au terrible « Panique ».
    Néanmoins, le film qui met vraiment longtemps à démarrer, gagne en intensité dans sa seconde partie: celle où le tueur apparaît en voiture. Le piège qui va se retourner contre lui exploite des méthodes certes contestables (prendre la petite fille comme appât) mais l’époque était différente......
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2021
    LA CIBLE. L'astucieux inspecteur. Quand l'horizon se noie dans les montagnes suisse, un détail, un destin pour une promesse. La brebis galeuse dans l'impasse. La crapule mord à l'hameçon.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Qui dit serial killer dit profiler [...] "Ça s'est passè en plein jour" (1958), un polar incontournable suisse-germano-espagnol (quel drôle de mèlange...) surtout si on n'a aimè son remake, "The Pledge" (2001), avec le saisissant Jack Nicholson! Le roman de Dürrenmatt est sorti après la sortie du film de Vadja! Point de montagnes du Nevada ici mais les contrèes perdues du canton des Grisons où une ècolière de 8 ans est assassinèe! Un crime commis par un rasoir! Un policier enquête, aussi tenace que malin, obsèdè par la rèsolution du mystère de ces fillettes assassinèes! En « magicien de la forêt » , Gert Fröbe est inquiètant à souhait, tiraillè entre deux rèalitès, tandis que Michel Simon, dans un rôle secondaire, renforce une fois de plus son travail de comèdien dans une composition très estimable! Une curiositè en noir & blanc à voir par le biais de Arte...
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Un colporteur tombe sur le cadavre d’une petite fille dans la Suisse de la fin des années 50 et se voit devenir le principal suspect d’un meurtre qui n’est en plus pas le premier. Un des inspecteurs ne croit pas à sa culpabilité. Ça c’est passé en plein jour est un très bon policier qui parle du poids du jugement, des apparences et du sens du devoir. J’ai beaucoup aimé la première partie notamment grâce à la présence de Michel Simon en personnage faible qui voit sa situation s’obscurcir sans qu’il ne puisse rien y faire. J’ai un peu moins accroché à la deuxième avec le piège tendu à l’assassin (trainant un peu trop en longueur) même si pour le coup la manière de présenter ce dernier est remarquable. Un film qui ravira les amateurs de polars à l’ancienne.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2023
    Une belle image en noir et blanc et une excellente direction d'acteurs, notamment des enfants qui sont étonnants, rendent ce film agréable à voir. La référence à M le Maudit et à l'expressionnisme allemand est très appuyée. Toutefois, ce film n'est pas sans défaut. Le profil psychologique du serial killer tombe dans la caricature grossière. On notera aussi que le personnage du policier acharné est beaucoup trop lisse pour qu'on s'attache à lui. De plus, un scénario trop linéaire ne ménage aucune surprise. A noter le très mauvais titre, mais ça remonte tout de même à 1958...
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2023
    Un polar en pataugas, l'équivalent germanique du cinéma de Gilles Grangier, dans lequel se débat le laborieux Heinz Rühmann, que Mocky aura la mauvaise idée d'associer à Fernandel quelques années plus tard dans un autre film poussif... Les meilleures séquences sont celles où apparaît Michel Simon : elles ne se résument, hélas, qu'aux 20 premières minutes de ce pensum.
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2023
    C'est excellent de voir l'inventivité de l'époque, sur le thème du faux coupable et du policier intègre qui va aller jusqu'au bout pour découvrir le meurtrier. Au passage, des scènes d'époques que 'son ne pourra plus jamais voir, comme les enfants qui jouent seuls, les enfants qui se lèvent lorsqu'un adulte entre dans la classe, etc. Sans parler des objets comme la pelle à frire alors que ce film souhaite montrer les méthodes modernes de la police. Une fois de plus Michel Simon joue les victimes.
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