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    Paranoid Park
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    3,2
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    558 critiques spectateurs

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    marmottedu77
    marmottedu77

    6 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    Paranoid Park est un film à voir pour la forme. Un va et vient dans la pensée du héros du film, Alex, un jeune skateur qui décide de se cacher la vérité et de cacher la vérité aux autres. Frappé par la fatalité, il se referme derrière un fardeau très lourd à porter pour ses jeunes épaules. Gus Van Sant joue sur l'esthétique, les courbes de la piste de skate, la distance au monde réel. La bande son accentue l'impression de vertige, comme une danse qui nous éloigne du réel. Le réalisateur peint aussi le portrait d'une jeunesse américaine en perte de repaires, dont le skate devient la vie entière. Malgré ses qualités, le film manque aussi de souffle, et parfois de rythme.
    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2020
    *Paranoid Park*, c'est cette contemplation envoûtante et nostalgique par la caméra de Gus van Sant de ces skateurs libres et performants. Ils sont maîtres de leurs planches et illusoirement de leurs vies, naviguent de haut en bas, roulent au gré du rythme, tremble et peuvent tomber subitement quand l'équilibre se perd. Mais ils se relèvent toujours à l'image d'une nouvelle leçon constante que l'on intériorise et qui nous maintient ainsi sur pieds, face à la vie. Comme le reflet d'un miroir, *Paranoid Park* est aussi cette chronique de vie complètement déconstruite d'un jeune adolescent prénommé Alex. Un jean baggy et une casquette vissée sur la tête laissant ainsi ces longs cheveux dépasser sur les côtés, Alex roule sa bosse entre un amour de jeunesse qui s’engouffre face à la passion du skateboard qui dévore tout, des parents qui se séparent, une vie moyenne peuplée de ses embûches et désillusion, et une lourdeur infâme et sans-retour qui mélange les perceptions et rajoute du plomb dans l'aile à un cœur déjà bien lourd. Un cauchemar sorti de la nuit, après que le monde sous-terrain du fameux *Paranoid Park* est venu danser avec le jeune adolescent le temps d'un soir, en communion avec un certain train et un certain vigile de sécurité non loin de là. Cette oeuvre de Gus van Sant est comme une balance pesant le poids de la culpabilité. Un chemin où la conscience devient de plus en plus lourde, et part s’inscrire inévitablement au registre d'une quête recherchant désespérément la rédemption. Cette rédemption s’inscrit-t'elle à travers des mots posés dans un cahiers, ou véritablement dans la pensée même du protagoniste pouvant ainsi aimer et pardonner ceux qui ne sont plus là. ***Paranoid Park* est asphyxiant tant il est difficile de pouvoir s'évader des douleurs, mais aussi libre tant il est passionnant de contempler une jeunesse américaine nourri de skate, de rap, d'amour et d’insouciance. Une symphonie de jeunesse perdue et déconstruite où les secrets que l'on garde bien profondément finissent toujours par transparaître dans le blanc des yeux.**
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Tourné à Portland, ville natale du réalisateur, Paranoid Park nous embarque dans la vie d’Alex, 16 ans, spoiler: qui a tué involontairement un agent de sécurité au cours d’une soirée avec un collègue skateboardeur.
    Portrait désenchanté d’une certaine adolescence américaine, le film de Gus Van Sant nous plonge dans la psyché de ce jeune skateur avec une force rare, oscillant entre panique, sidération et déni. Sa mise en scène et son montage, non chronologique, sont impressionnants de maturité et de fluidité, et totalement au service des émotions vécues par le personnage principal. Superbe.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Encore un joli clip... euh film, pardon, signé Gus Van Sant tout mignon et tout creux… Pour sûr, la bande-son comme la photographie sont soignées, de plus je l'ai déjà dit mais je le répète : Gus van Sant sait filmer, c'est indéniable. Seulement il ne s'arrête qu'à la surface des choses. Et une fois que l'on commence à gratter la surface de ces images... il ne reste rien. Rien ne meut son long métrage, il s'agit juste d'un prétexte pour contempler ses acteurs (j'exagère un peu, mais pas tant que cela). Est-ce un thriller? Nous avons droit à la musique angoissante en conséquence, aux effets visuels et sonores traduisant le désarroi du personnage, à une narration disloquée… Oui certes ça colle, mais ça ne marche pas vraiment. « Paranoid Park » est à lui seul un cliché : un cliché de film de genre, un cliché de film tout court, un cliché de l'adolescence, un cliché du désir amoureux (ou de l'indifférence, son contraire), un cliché du mal-être propre à cet âge, un cliché de l'Amérique… Certes c'est un joli cliché, mais qui éveille quelques « soupçons ». Il suffit d'observer toutes les citations visuelles et musicales convoquées ici (allant d'Hitchcock à Fellini - et Nino Rota - en passant par Béla Tarr) pour avoir une mise en abîme de l'art de Gus van Sant : il copie mais forcément à sa façon, sans pouvoir restituer la saveur de l'original, en ne gardant que l'apparence de ses modèles et maîtres. Une apparence plaisante en un sens, mais vide. Certains passages sont à ce titre particulièrement évocateurs : ceux (trop rares) où Van Sant arrive à capter le regard du héros, à saisir son « intériorité », et non plus seulement un visage figé. Ce sont ces moments qui permettent d'affirmer que tout le reste est dénué de la moindre émotion : il suffit de comparer. Et ces passages plus intenses ne sont que le fruit du hasard : Gus Van Sant pose sa caméra devant l'acteur, essaie sans doute de se faire oublier, et attend qu'il cesse de jouer pour pleinement « être ». Ou plus précisément, ces instants « accidentels » sont là encore à l'image de tout le long métrage : le réalisateur (comme tant d'autres aujourd'hui) ne fait qu'attendre, il ne propose pas grand chose, juste un cadre pour que le film se crée, film qui ne provient donc pas réellement de lui. Ce qui fait sa fadeur et sa superficialité : c'est totalement abscons... mais ça ne dérange personne puisque c'est bien empaqueté. Ah oui au fait, Christopher Doyle était de la partie? Non, rien...
    Moumoute Helmut
    Moumoute Helmut

    3 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2022
    J'ai beau être non-cinéphile, posséder des centaines de vidéos de sports extrêmes, et détester les adolescents à tête de mollasson, j'ai regardé le film jusqu'à sa fin. Et, en ça, c'est déjà un succès! Malheureusement tout le meilleur est au début et le film n'est que répétitions de magnifiques plans multi-pastels et d'ambiance pesante de par l'absence d'action. Le thrill n'est pas suffisamment haletant pour justifier cette longueur et l'acteur principal n'est pas particulièrement attirant malgré qu'il joue très bien les endormis... On peut d'ailleurs critiquer la direction d'acteurs car ses regards fuyant la caméra constamment en face de lui choquent rapidement le spectateur et finissent par lasser. "Indulgence", direz-vous peut-être. Indulgence, okay, mais avec parcimonie. Bref, le film tient assez la route techniquement mais ne sera à voir que seul(e) et que quand on ne sait plus que regarder.
    Acidus
    Acidus

    625 abonnés 3 654 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2019
    L'adolescence et la mort. Ces deux thèmes très prisés par Gus Van Sant lui ont inspiré quatre longs métrages connus sous le nom de tétralogie de la mort. "Elephant" avait d'ailleurs reçu la Palme d'or au festival de Cannes. "Paranoid Park" vient conclure cette série thématique. Son point fort ? La réalisation de Gus Van Sant qui est à la fois expérimentale, subtile et recherché. Sa mise en scène présente une influence évidente de la Nouvelle vague. Le cinéaste filme au mieux les émotions de ses personnages, leurs souffrances, sans jugement et avec beaucoup de réalisme. On flirte avec le documentaire par moment. Du côté des points négatifs, on peut relever une intrigue pas toujours passionnante, souvent confuse avec un bouleversement de la chronologie pas toujours maitrisé. Le film souffre également d'un manque de rythme. Du coup, l'intensité émotionnel évolue en dent de scie et "Paranoid Park alterne entre l'ennui et tension. A noter l'excellence de la bande son. A réserver aux fans de Gus Van Sant. Ces derniers ne seront pas déçus.
    Alain D.
    Alain D.

    499 abonnés 3 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2018
    La réalisation de Gus Van Sant, assez sophistiquée, nous offre une superbe photographie, donnant des séquences magnifiquement filmées, des ralentis et gros plans d'une grande beauté. La mise en scène reste parfaite avec un juste équilibre entre subtilité et efficacité.
    Tiré d'une nouvelle du romancier Blake Nelson, le scénario de Gus Van Sant est assez mince, il faut toute son expérience (c'est son 19 ème long métrage) pour réaliser un film intéressant de 80 Minutes.
    Ce Drame présente de ce fait quelques longueurs, mais l'histoire, avec peu de dialogues, est heureusement bien supportée par une BO très riche.
    Avec une bouille incroyable, Gabriel Nevins est d'un naturel absolu dans le rôle principal d'Alex ; Taylor Momsen (sa petite amie dans le film) est véritablement craquante.
    Ce film, primé à Cannes en 2007, n'est pourtant pas l'un des films majeurs de Gus Van Sant. Après avoir visionné "Restless", "A la Rencontre de Forester" et "Harvey Milk", "Paranoid Park" est un autre bon film de ce réalisateur indépendant. Au même titre que Woody Allen ou Jim Jarmusch, Gus Van Sant intègre ma liste de réalisateurs Américains incontournables.
    Dé D.
    Dé D.

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2017
    Mitigé car d'un côté il y a vraiment des scènes que j'ai apprécié, on retrouve une atmosphère lente et trouble, celle de l'état d'esprit perturbé de l'ado apres avoir commis qqe chose d'horrible sans le vouloir. Des moments sincères dans la manière de filmer longtemps un visage, et une super bande son. Côtés négatifs, trop de ralentis, dont certains qui sont beaux comme les sauts des skateurs a la suite, mais étant donné que Van Sant utilise trop ce procédé on se lasse vite. Certains moments sont lent/long, c'est dommage, mais c'est aussi le reflet de l'histoire, l'ambiance dans laquelle on est, un peu trop du coup.
    Romain G.
    Romain G.

    6 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Le film nous présente une bande de skateur soupçonnés d'avoir assassiné un gardien au paranoid park. Le synopsis a l'air intéressant ? Et pourtant rien ne sauve ce film lent, où il ne se passe rien.
    La seule chose qui est un point positif c'est que le film ne dure que 1h20.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un des meilleurs films de Gus van Sant, aérien, cool et détaché, mais qui suggère beaucoup de choses sur le mal-être des adolescents dans l'Amérique de ce début de siècle. Photo inspirée, musique choisie avec goût, sens de l'ellipse, l'auteur de "My own private Idaho" réalise une oeuvre courte et dense qui a beaucoup à voir avec l'Art brut.
    Stephenballade
    Stephenballade

    357 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2016
    "Paranoid Park" est ce que j’appelle un bizarroid movie. Particulier à bien des égards, quand je vois la note moyenne attribuée d’abord par la presse, puis par le public dans une moindre mesure, je me dis que soit je suis complètement débile pour ne pas avoir su voir la finalité de ce film, soit je n’ai aucun goût. Gus Van sant réussit cependant à entretenir le trouble, et ce déjà très tôt : je ne parle pas du trouble autour de la psychologie de l’adolescent, mais de celui qui vient habiter le spectateur, donc moi. Troublé par ce que j’attendais être un bon film, et qui s’est avéré rapidement être une fiction ratée. Le début surprend, mais pas de ces surprises agréables. Non, là, c’est une surprise qui laisse perplexe, avec un générique réalisé à partir d’images au défilement accéléré, sous une musique (déjà) crispante. Puis viennent se mêler des images amateur en 8mm pour matérialiser le propos du narrateur spoiler: (dont certaines répliques sont volontairement inaudibles dans un premier temps)
    qui ne possède pas de caméscope, pas même de portable (cherchez l’erreur) aux images en 35mm du réalisateur (le vrai) qui sont elles-mêmes d’une esthétique déplorable, et dont certains plans sont relativement contestables : des gros plans… euh pardon, je reprends ; de TRES gros plans sur la chevelure de l’adolescent dont le visage est tourné à l’exact opposé, avec en second plan une image complètement floue… Si démontrer le trouble de ce personnage est ça, je veux bien. Mais c’est fait de façon curieuse, et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été convaincu par cette façon de procéder. Toujours est-il que son trouble est toutefois relativement bien rendu par une narration éclatée, au propos malheureusement d’une platitude exaspérante : le spectateur demeure simple spectateur sans ressentir la moindre empathie, pas même de sympathie, ni même le moindre malaise devant cette absence totale de noirceur dans la psychologie du personnage spoiler: alors que quelque chose de grave est arrivée
    . Cela passe par une répétition sans fin de scènes toutes aussi lentes les unes que les autres, bien trop souvent exploitées par un usage abusif de ralentis. J’ai dit abusif ? Oui je sais, le film ne dure que 85 minutes, mais si vous voulez vous amuser à répertorier les scènes répétées et les ralentis, vous constaterez par vous-même : il y a fort à parier qu’on n’arrive pas à l’heure de "jeu". Parce qu’à l’image du scénario, on tourne en rond sans arrêt, et on finit presque par être complètement paumés comme le jeune Alex, bien qu’un élément par-ci par-là soit intégré pour garder le spectateur devant l’écran. Quelques écueils comme les clichés n’ont cependant pas été évités spoiler: : la jolie blondinette qui se trouve trop belle et qui a chaud au c…, et le gars qui largue sa nana sitôt après avoir couché
    . Ainsi, cette construction aussi particulière qu’exaspérante dure tout le long du film, balancée par une bande originale résolument éclectique, pour aboutir à une fin qui laisse clairement un goût d’inachevé. A cela on rajoute un jeu d’acteurs des plus mauvais : entre des ados qui essayent de reproduire sans y parvenir ce qu’ils sont censés savoir faire dans la vraie vie (la pauvre Lauren McKinney semble très impressionnée par la caméra et n’a d’yeux que pour son directeur artistique), et un policier qui est policier comme moi je suis Premier Ministre… spoiler: Daniel Liu à des années lumières d’un policier se raccrochant à un simple skate-board comme seule et unique pièce à conviction. Mais au fait : comment remonte-t-il à cet ado qui, selon toute vraisemblance, n’est pas fiché ?
    Donc oui, il y a bien des questions qui restent sans réponse, et c’est impardonnable. Un film comme celui-là, n’importe qui aurait pu le faire…
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Il semble qu'on aie déniché une nouvelle perle en matière de confusion scénaristique et de réalisation complètement aléatoire sur un sujet aussi simple ! En plus de la déconstruction chronologique qui partait d'une bonne intention.
    Mais Van Sant s'est perdu dans son univers singulier : une bande sonore chaotique au niveau des choix de son et de musiques, avec un espèce de mix agressif comme thème principal, les cadrages restent assez simples, les acteurs anti-charismatiques ( le héros inexpressif et bancal, et le gardien en pleine forme alors qu'il vient de se faire couper en deux ), le rythme plombé par les plans en Super 8 et des ralentis injustifiés. Et comble du comble, l'intrigue n'est pas résolue ! on a droit à de très longues séquences sur le héros qui regrette son geste sans être efficaces mais qui en deviennent lourdes ( cela dit, il y a de bonnes idées comme les voix intérieures et sur la lumière ). Exercice de style tenté par Van Sant, mais raté, sans être totalement mauvais.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    Qui peut parler de GVS mieux que Louis Guichard (télérama)? Apesanteur, monde des ados, vu à ras du sol et parfois de dos.
    Qui connait mieux que GVS le monde des ados et pourtant nous démontre qu'on ne peut y accéder. Remords, besoin d'être pardonné, et pourtant quelle distance sur le "drame". bande son, ouate, vide ou détresse? Tel est le mystère des ados ! admiration ou ennui du repli sur soi ??

    Sa connaissance des grands ados et pourtant le mystère insondable de leur univers, fermé aux adultes...(paradoxe?) ambiance planante (skate), couloirs interminables, dos des ados, silence pesant, on retrouve de nombreux points communs avec Elephant, Last days, Profondeur ??
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Gus Van Sant nous offre, le 24 octobre 2007, le dernier volet d'une Tetralogie qui ne sera jamais égalé dans l'Histoire du cinéma. Même si ce Paranoid Park ne fait pas officiellement parti de ce "logos", il s'y intègre parfaitement, en restant dans un esprit extrêmement proche, que ce soit au niveau du traitement des personnages ou encore de la mise en scène. Là où l'on voit que ce film est vraiment le dernier de cette Tetralogie, c'est par rapport aux films suivants. Van Sant change pleinement de registre dès Harvey Milk et retrouve un cinéma bien plus terre à terre, même si il reste tout aussi impressionnant. La différence entre Gerry, Elephant, Last Days et Paranoid Park, c'est bien évidemment le personnage principal. Même si il reste dans un univers très proches des personnages des films précédents, celui-ci est rongé par un sentiment universel et on ne plus humain : la culpabilité. Le réalisateur s'attaque donc à un sujet très sensible et très difficile à traiter. Malgré tout, il s'en sort, une nouvelle fois, à la perfection. Paranoid Park, est, définitivement, un chef-d'oeuvre.
    Xavier R
    Xavier R

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    Y'a une mode, une mode qui existe depuis de nombreuses années.

    Cette mode, pour faire simple est comme un tableau dans un musée, qui n'est composé que d'une tache de peinture au milieu, que l'on va qualifier de chef d'oeuvre tout simplement pour avoir le sentiment d'être plus intelligent que les autres, plus cultivé etc, ce genre de peinture coûte des millions.

    Ce film est comparable je pense à mon exemple, pendant tout le film, je n'arrêtais pas de me dire, pendant certaine scène inexplicablement longue et ennuyante à mourir sur place, qu'en allant voir les notes sur Allociné, qu'il allait être surnoté, je ne me suis pas tromper.

    En effet, tout comme le syndrome du "tableau tâche", certaine personne ont tendance, juste pour se sentir supérieur, à trouver magnifique une scène, tout simplement parce qu'elle est différente de d'habitude.

    Juste pour ne parler que d'une scène ( pas d'inquiétude, il n'y a aucun spoil, car de toute façon il ne ce passe rien ! ), il y'a un moment, dans la voiture, où l'ami du personnage principal est filmer, juste son visage pendant une bonne minute...

    Typiquement le genre de scène qui ne sert à rien et qui arrive en répétition dans le film, bien entendu encore une fois, pour les raisons que j'ai cité plus haut, certaine personne vont crier au Chef d'oeuvre, que seul les gens hyper cultivé, hyper ouvert d'esprit ne pourrons apprécier ce film...

    Bah tant mieux pour eux !

    Personnellement je me suis totalement ennuyer pendant tout le film, j'ai réussi à tenir juste pour l'acteur principal qui a vraiment du talent, un grand acteur en devenir, d'où ma note de 2,5/5, sinon pour le reste c'est très mauvais, il n'arrivera à tenir en haleine que le même genre de personne capable de trouver magnifique une tâche sur un tableau !
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