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Gérald H
16 abonnés
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0,5
Publiée le 22 septembre 2008
La déception !!!! Je m'attendais vraiment à autre chose vu les avis autour de moi et surtout son nouveau film "99F". Placé dans le contexte c'était sans doute très innovant pour du cinéma français. Et puis quelque part ça se réclame forcément du cinéma de genre, dans sans forcément grande prétention. Reste que j'ai rarement vu autant de longueurs et de procédés "clipesques" malvenus dans un film. Et les acteurs qui jouent mal !! Du point de vue technique, la déco est bien trop clean, renforcée par une image sans grain et cela nuit à la crédibilité de l'univers qui se voulait tellement plus sombre. J'arrête là. D'un seul coup j'ai peur de voir "Blueberry" : et si c'était la même ?
Un film difficile à décrire, tellement de mot pourrait correspondre: violent, dingue, sauvage, noir, dérangé, furieux, fun, joussif et tellement d'autre.... Un casting fabuleux pour un condensé de violence à l’état pur doté d'une bande son de fou, en bref une vraie dinguerie.
Une réalisation explosive, des acteurs trash, vulgaires, un univers hors la loi. Vincent Cassel, Monica Bellucci, Tchéky Karyo & Romain Duris vous réservent quelques surprises dans ce policier hors norme. Une drôle de version des films de gangster que lon doit à Jan Kounen (Gisele Kerosene - 1989 & Vibroboy - 1994). Un monde où la violence est gratuite, perverse, et très violente ! !
Difficile d’imaginer le choc que fut ce film en 1997. Ultra violent, punk, déjanté, moderne, provocateur avec une image à la fois travaillée et destructurée. Des personnages ultra typés et frôlant la caricature et le grotesque mais un incroyable vent de fraîcheur. Presque 20 ans après ce film reste tendance et punchy avec le remarquable couple Vincent Cassel et Monica Bellucci. Lui monstre de talent qui crève l’écran et elle monstre de beauté sauvage mais aussi de talent avec en prime un Tcheky Karyo complètement génial en flic déjanté et violent. Un grand film. Un film culte pour beaucoup.
Premier long-métrage réalisé par Jan Kounen, Dobermann est un film d'action marquant. L'histoire qui donne le ton dès son générique d'ouverture, nous fait suivre un groupe de braqueurs qui vont se retrouver confrontés à des policiers avec à leur tête un commissaire aux méthodes aussi discutables que celles des truands. Ce scénario donne lieu à une œuvre d'une grande violence qui s'enfonce de plus en plus au fil des minutes dans ce déchainement au goût de revanche. L'ambiance est sombre mais se permet tout de même quelques notes un peu plus drôles. Il faut dire qu'on se retrouve face à un mélange déjanté au rythme effréné laissant peu de répit. Les échanges de coups de feux se multiplient laissant derrière eux des scènes choquantes. Tout ce chaos est orchestré par une galerie de personnages complètement cinglés, tous plus iconiques les uns que les autres, interprétés par un casting rendant ces rôles charismatiques. Vincent Cassel et Monica Bellucci forment un couple explosif, Dominique Bettenfeld un abbé loin d'être pieux et Tchéky Karyo un commissaire complètement sadique. Tous les autres rôles sont aussi bons notamment ceux incarnés par Stéphane Metzger et Romain Duris. Les relations qu'entretiennent tous ces protagonistes fonctionnent à merveille notamment via des répliques bien senties. L'ensemble est parfaitement mis en scène par la réalisation travaillée de Jan Kounen au plus près de ses personnages et qui trouve des angles en adéquation avec le propos. La b.o. elle aussi à une grande importance tant elle dynamise le tout. Cette dernière est éclectique et particulièrement présente, tout en étant employée à bon escient notamment avec le personnage de Nat. Reste une dernière séquence à la fois brutale et cru avant de se conclure d'une manière convenable. Au final, Dobermann réussi son pari, à savoir celui d'heurter tout en étant un bon film, ce qui en fait un long-métrage à regarder bien qu'à réserver à un public averti.
Du film musclé à la française. Agrémenté de sadisme et de violence, et servi par des comédiens tous épatants dans leur rôles. Les scènes d'actions sont spectaculaires et la réalisation est parfaite. Le scénario est simpliste mais assure le minimum syndical, accumulant des passages déjantés. Du pur cinéma pour se libérer les neurones.
Alors là, la claque dans la gueule. Direct. Sans concession. Je n'ai pas encore deviné si Jan Kounen était un génie et ce film le plus grand film de tous les temps et que nous n'avions rien compris au cinéma, ou si ce film était le plus grand navet de tous les temps.
Du jeu des acteurs, juste incroyables comme Vincent Cassel, Tchéky Karyo, Monica Bellucci et Patrick Rocca, totalement improbables et jubilatoire de ridicule de Antoine Basler, François Levantal, Dominique Bettenfield et Stéphane Metzger et surtout les ahurissants et nullissimes Romain Duris et Chick Ortega. Il faut avouer qu'ils ne sont absolument pas aidés par un scénario ahurissant de bêtise avec un Tchéky Karyo qui parle en français, puis en anglais et traduisant ses phrases une seconde plus tard, un Romain Duris qui rit pour rien en surjouant à mort, un Vincent Cassel totalement absent du film et une Monica Bellucci sourde et muette qui peut imiter le bruit d'un pistolet. On passera sur l'esprit totalement débile du film parce qu'on ne tire pas sur l'ambulance. Ce n'est même plus une ambulance, c'est un corbillard...La mise en scène de Jan Kounen est au choix magnifique ou exécrable. Je prendrais le exécrable avec ses gros plans, ses zooms incessants, cette musique soi-disant religieuse à chaque fois que Dominique Bettenfield parle, son final sous les stroboscopes et sa capacité à nous perdre dans une pièce de 100 mètres carrés. On ne sait jamais où on est avec tout ces faux raccords!
Mais, apparemment, comme c'est un film-BD, il faut aimer. Ben je n’aime pas! Mais j'ai vraiment bien ri, du début à la fin. Ah oui, j'oubliais. Le doberman en image de synthèse...Mythique.
Le cinéma Français a trop souvent tendance à s'endormir sur ses acquis et produire des long-métrages plats et mous. Aussi, lorsque la jeune garde déboule, amoureuse du genre et désireuse de redonner un second souffle à l'hexagone, je suis le premier à me jeter dessus. Jan Kounen est en effet parvenu à réunir un casting alléchant (Vincent Cassel en tête, mais également plusieurs têtes connues interprétant des seconds rôles) et aussi déjanté qu'il est a pondu une heure trente en apparence d'un pur délire, maniant action et humour dans un esprit BD trash. Le résultat ? Une daube. Et oui, comme tout essai original qui se respecte, "Dobermann" suscite l'adhésion ou le rejet. A titre personnel, ce fut clairement la seconde solution. Il faut dire qu'avec une mise en scène pompée de chez Oliver Stone (citation au passage de "Natural Born Killers") aliénée à la sauce clip sans queue ni tête et un amour des flingues faisant office de sous-Woo, le cinéaste n'a pas placé la barre très haut. D'accord, certains plans valent le détour (oui plans car aucune séquence construite n'existe) car relèvent un humour bien bas (mélange d'un erstaz de Tarantino et d'ultra-violence bouffonne) mais dans l'ensemble, c'est creux. Les dialogues respirent la bêtise la plus totale et les situations grasses s'enchaînent sans qu'à aucun moment un personnage ne donne l'impression d'être un minimum creusé. Explosions calculées et pénibles, images gores gratuites laissant indifférent, fusillades tenant de l'orgie pyrotechnique... Mon dieu que c'est lourd ! Duris se torche avec "Les Cahiers du Cinéma" (véridique), Cassel a l'air de bien s'amuser mais nous on reste en-dehors. Tcheky Karyo réussit l'exploit de faire d'actes immondes des longueurs, Monica Bellucci en sourde-muette (ça lui va bien tiens !) se tripote les nénés, la vulgarité ne s'arrête jamais... On ne peut pas leur en vouloir (il faut bien essayer) mais "Dobermann" est affligeant de stupidité.
Tout ça pour ça ? Ennuyeux, violence extrème sans aucune esthétique, humour bas de gamme et "acteurs" insupportables... Mais pourquoi avoir fait ce film ?
Jan Kounen ne s'en cache pas : ses films sont souvent très marqués par son expérience de publicitaire. Dobermann, son premier long métrage, s'avère tout à fait représentatif de cette réalité. Comptant un nombre incalculable de plans plus ou moins laborieux, Dobermann colle et racole à tous les étages : Kounen adopte une logique de mise en scène proche de celle du clip vidéo, agrémentant l'ensemble d'effets cartoonesques tout à fait plombants. Les acteurs, parfois pittoresques, sombrent constamment dans le cabotinage outrancier. Vulgaire, totalement débile, peut-être virtuose techniquement mais franchement creux, Dobermann aboie tellement fort et tellement inutilement qu'il lasse inévitablement. Cela dit, c'est un plaisir de voir Romain Duris dans la peau d'un gitan totalement allumé ( ça change de son étiquette de jeune premier ) bien que l'insulte aux Cahiers du Cinéma me semble proprement gratuite ( histoire de dire : " regardez, je fais du cinéma branché et donc j'emmerde par la même occasion l'intelligentsia de notre belle patrie "...Un peu facile, non ? ). Bref, je n'ai d'habitude aucune réticence à l'égard d'un cinéma davantage visuel qu'autre chose mais là on frise l'inconvenance. Chien méchant ? Laissez-moi rire...
Malgré un style bien à lui, ce film de Jan Kounen m'a laissé une impression mitigée. Avec une violence toute aussi extrême "True Romance" de Tony Scott me paraît beaucoup plus réussi. Peut être est-ce le second degré et l'auto-dérision de ce dernier qui le rend supérieur à ce "Dobermann" mal dégrossi. Un film brut de décoffrage.