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    Cléo De 5 À 7
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    92 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2011
    Cléo, consulte une cartomancienne qui voit une maladie très grave. Or, la jeune femme attend des résultats pour un dépistage du cancer. Varda nous emmène dans Paris et filme ici et là ce que notre superstitieuse prend pour des signes du destin (le nom des rues, les enseignes, les mots entendus et interprétés au fil de ces deux heures...). Varda laisse les lieux, les gestes et les objets parler : l'auto-radio du taxi et la guerre d'Algérie, « où en est l'art » dans les bistrots... La parenthèse ciné, le petit film muet, que Cléo et sa copine vont visionner est la touche très drôle du film. Finalement Cléo rencontrera Antoine, son pendant enthousiaste, à qui elle dira qu'il a réponse à tout tandis que elle, a tendance à avoir question sur tout. Ici pas question de happy end ou pas, même s'il a une fin. Ce film est avant tout un témoignage et s'adresse aux vrais curieux d'un cinéma qui aime filmer son époque, ses gens, ses lieux, celui de Varda. « Cléo de 5 à 7 » n'est pas celui que je préfère, notamment les scènes chez la jeune femme sont assez soporifiques, mais cela reste un très beau film parisien sur le destin, les croyances et le regard que nous portons sur les choses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2011
    Ce film est un pur chef-d'oeuvre. La voix est presque saccadée pour nous emmener dans l'attente, les scènes fragmentées sont subtilement relevées par la légèreté de cette femme qui se veut parfaite pour tous, puérile et sensible, cherchant la compagnie, mais seule. Ce n'est pas "encore de la Nouvelle vague" mais un courant orchestré par le savoir-faire. C'est une douceur teintée de peur, un vrai frisson!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Bien qu'il manie des thèmes peu réjouissants, l'angoisse, l'attente, la maladie, Cléo de 5 à 7 est un film léger, léger... Léger comme ses seconds rôles qui redonnent de l'espoir à Cléo, léger comme la couleur de la photo, un noir et blanc presque pastel, léger comme la description du Paris d'avant Rungis, dépeinte ici comme un grand village tellement loin de l'anonymat triste et bétonné qui commencera à grignoter cette ville moins de dix ans après la sortie du film...Revoir ce film aujourd'hui serre un peu le coeur, sans verser dans la nostalgie excessive. On pourrait presque sentir les fleurs et entendre les oiseaux. Et derrière tout ça, un formidable et authentique travail de mise en scène sur les cadrages, les travellings et le son, qui inspireront plus d'un cinéaste "indépendant", à commencer par Wim Wenders qui a dû voir et revoir ce film avant de tourner les ailes du désir. Contrairement à beaucoup de film de la Nouvelle Vague, celui-ci vieillit très bien, comme du bon vin.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Même après toutes ces décennies, "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda n'a rien perdu de son charme. Souvent présenté comme un classique absolu de la Nouvelle Vague (même si la réalisatrice s'est toujours défendue d'y appartenir), il sortit sur les écrans en 1962. Mettant en scène trois heures de la vie d'une femme attendant fébrilement les résultats d'une analyse médicale, l'oeuvre se divise en deux parties bien distinctes. Une première où Cléo narcissique, telle une poupée, fait concentrer tous les regards sur elle. Et une seconde où elle décide enfin de s'ouvrir à l'aura de l'autre et des rencontres. De bout en bout, les pattes de la Nouvelle Vague sont clairement perceptibles mêlant voix volontairement asynchrones, raccords volontairement ratés ou encore un passage chanté proprement bouleversant. Le rythme du film, constitué de mouvements de caméra fluides, dynamiques et souvent ingénieux, séduit énormément. Dommage cependant que celui-ci s'essouffle dans son dernier tiers, se perdant parfois en digressions. On y retiendra néanmoins une séquence délicieuse de cinéma muet dans laquelle on peut voir avec émerveillement le couple phare de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard et Anna Karina. À voir.
    Gonnard
    Gonnard

    220 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Une œuvre envoûtante, de la même trempe que "Une femme mariée" de Jean-Luc Godard, autre film de la nouvelle vague. Tout repose sur l'histoire, simple mais très personnelle, les dialogues, et enfin la musique. Il faut se laisser porter, oublier qu'il ne s'agit que d'un morceau de pellicule, et c'est l'extase. Le rythme est certes lent, mais étrangement cela nuit très peu au film. Ah..., je suis encore sous le charme.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2012
    Ahhh, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film de Varda (en réalité je n'en avais vu qu'un, son dernier), et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film typique de la nouvelle vague et dieu que ça fait du bien. Je pense que tout comme certains Godard, en particulier à bout de souffle, ce film résume très bien pourquoi j'aime ce mouvement artistique : c'est bourré d'idées, des idées de cinéma, des vrais. Voir ce film en quasi temps réel, la scène d'introduction jouant entre couleur et noir blanc, on répète certains brefs plans, tout en racontant une histoire magnifique. Quelque part ça me donne envie de revoir à bout de souffle que j'apprécierai beaucoup plus aujourd'hui je pense, pour y retrouver ce que j'aime dans ce film de Varda, la liberté de ton, la liberté dans la mise en scène, des personnages qui ne sont pas parfait, mais très attachant, si au début de ce Cléo de 5 à 7 la petite Cléo me sortait un peu par les trous de nez, au fur et à mesure que le film se passe, je m'attache vraiment à elle, et je trouve toute la fin juste sublime, j'en viens d'ailleurs à regretter que tout le reste ne soit pas sur le même ton.
    C'est vraiment un bon film, très plaisant, avec des pures idées de mise en scène, je pense à la scène dans le café au début, où pour signifier que la Cléo est ailleurs on décale le cadre, et la discussion suivie change elle aussi, idée très simple, mais brillante, et c'est avec ce genre de petites choses que l'on arrive à retranscrire le réel, le vrai, par la mise en scène.
    Et en fait rien que pour la sorte de parodie de film de Buster Keaton (enfin je l'ai vu comme ça), ça vaut le détour, tant c'est jubilatoire, et d'ailleurs j'ai cru mal voir en voyant Godard et Karina (je savais que Godard jouait un petit rôle, mais je ne le voyais pas du tout là dedans).
    Bref bon film, beau, intéressant, avec une photo superbe, du cinéma en somme.
    stebbins
    stebbins

    463 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2009
    Voici donc le chef d'oeuvre d'Agnès Varda, l'un des films essentiels de la Nouvelle Vague, la pièce maîtresse du cinéma au féminin... Pour ma part, Cléo de 5 à 7 m'a laissé de marbre. Si le long métrage part d'un dispositif amusant ( celui d'avoir une durée similaire à l'intrigue : mais rien de très nouveau cependant ), l'histoire n'a pas grand-chose d'intéressant et se perd dans les futilités les plus insignifiantes. Sur le plan de l'interprétation, tout est surfait : l'actrice principale peine à nous procurer l'émotion, son jeu sonne proprement faux et creux. Par ailleurs, la photographie est d'une beauté tout à fait relative ( c'est à dire assez laide ): en effet, les décors naturels et les acteurs baignent dans un Noir et Blanc pisseux, aussi terne qu'un chewing-gum usagé. La musique de Michel Legrand, répétitive jusqu'à la saturation, est insupportable au final... Reste une mise en scène surprenante par moments ( la présentation de l'accident par exemple ), qui témoigne d'un certain talent de la part d'Agnès Varda. Il serait grand temps de redécouvrir d'autres classiques de la Nouvelle Vague : Le Mépris, Pierrot le Fou, Le Genou de Claire...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2009
    "Toutes portes ouvertes, en plein courant d'air, je suis une maison vide, sans toi, sans toi...".

    Agnès Varda, quel cadeau vous nous avez fait avec Cléo de 5 à 7 ! Un véritable hypnotisme. De surprises en surprises. La mise en scène, le montage, le jeu. La musique. Les acteurs, les décors. Les mouvements de caméra. La beauté des plans. L'histoire. Bon sang ! Quel bonheur !

    La réalisatrice française nous prend par la main, nous fait suivre cette histoire - pas totalement tragiques, pas totalement comique - émouvante, de Cléo, de 17h à 18h30 (à peu près). On suit ses péripéties au sein de Paris, les rues qu'elle traverse. On découvre les personnages de sa vie - et ceux qui ne la composent pas aussi. Et on découvre Cléo aussi. Du moins, Florence. En effet, au fur et à mesure de la progression du film, notre héroïne se transforme, évolue, progressivement à sa réflexion (la mort, l'apparence, le vivant, les autres...). Au départ grimée ("Cléo", la perruque, le chapeau), elle se révèle littéralement à la fin, en tant que Florence, sans son chapeau. Agnès Varda manie avec talent sa caméra, tant et si bien qu'elle parvient, d'un seul travelling, à nous isoler Corinne Marchand (Scène où elle chante, brusquement sur un fond noir). Cette femme est un magicien. Et son film n'est que magie.

    Finalement, effrayée par la mort, apeurée par sa disparition, Cléo/Florence va se laisser aller à la vie, à prendre en compte les autres, à se laisser aller à l'amour d'autrui. La vie n'est que ça finalement : une traversée de Paris en 1h30.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2009
    Considéré comme le chef d'oeuvre de la réalisatrice, surfait comme tous les films de la Nouvelle Vague, Cleo de 5 à 7 possède néanmoins d'indéniables qualités. Bien entendu, il s'agit d'un film décousu, qui voit s'enchaîner différentes scènes. Certaines sont artificielles, mais d'autres recèlent d'une belle émotion, comme la fin du film. La conclusion est d'ailleurs maligne, la terreur de la mort s'évanouissant avec l'arrivée du diagnostic, qui présage pourtant d'une chimio éprouvante, mais qui brise l'incertitude si oppressante.
    Comme toujours dans ce mouvement, un certain nombre d'effets sont malvenus voire mal maîtrisés, mais l'ensemble dégage un charme certain, reconnaître les lieux de l'action aide à cela.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2009
    CLEO fait partie de ces rares films dont on ressort en ne sachant quoi dire vraiment après avoir vécu tant de choses en deux heures de projection... de ces films qui transportent dès la première scène.
    Comme Cléo, le spectateur ne sait s'il faut rire et pleurer, et n'hésite pas à faire l'un ou l'autre quand il le faut. Une énergie réelle, une mise en scène brillante font de ce CLEO DE CINQ A SEPT un portrait passionnant, magnifique, et authentique d'une femme, que l'on découvre en seulement deux heures de sa vie.
    La fatalité du destin de Florence finit par nous rattraper; nous n'avons pas non plus d'échappatoire ... nous sommes condamnés à aimer ce chef d'oeuvre de Varda, à s'en rendre malade !
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Un très beau portrait de femme très original dans la forme puisqu'il suit son héroïne pendant un laps de temps réel de 2 heures minute par minute. En pleine nouvelle vague, Agnès Varda, dans peut-être son plus beau film, offre un portrait sensible et pourtant sans concession d'une jeune femme insouciante que l'épreuve de l'attente et de la maladie va finalement épanouir. Dans le rôle de Cléo, Corine Marchand a trouvé le rôle de sa vie.
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2009
    Si par nouvelle vague on entend révolution technique apportée par les nouvelles caméras, permettant de sortir des studios pour venir filmer dans la rue, au plus près des gens; cinéma des problématiques de son époque et se voulant miroir de la société (éventuellement engagé); cinéma d’auteur et d’œuvres personnelles et intimistes, etc ; alors oui, c’est sûr, Cléo est bien un film majeur de ce courant! D’un point de vue poétique et artistique cependant, on concèdera qu’on est quand même loin d’une œuvre comme Hiroshima mon amour… On concèdera également que l’on peut difficilement ranger ces 2 films sous la même bannière!... Cléo est cependant un film truffé de qualités, notamment techniques. On apprécie ainsi la modernité de la mise en scène, avec de longs plans séquence portés par de très beaux mouvements de caméra (voir la séquence d’essayage des chapeaux), un traitement très intelligent du son (le bar) et d’ingénieuses trouvailles (le fond noir lors de la chanson ou le petit film muet). On a indiscutablement à faire à un cinéma très inventif, ne serait-ce qu’au niveau narratif (le temps réel). Le film est également un bel hommage au Paris des années 60, ayant quasiment valeur de document aujourd’hui (les parisiens apprécieront). L’aspect politique et social est également là, bien que discret, par la présence de la guerre d’Algérie et des allusions très subtiles à la libération de la femme (presque invisibles aujourd'hui mais qui ont eu leur effet à l’époque!). En revanche, j’avouerai être passé complètement à côté de la dimension poétique du film et avoir trouvé la thématique de fond (un prétexte) particulièrement légère, niaise et chichiteuse. De plus, je regrette l’héritage qu’a pu avoir ce film aujourd’hui (involontairement certes), nous valant des légions de films français, portés aux nues au nom d’une soi-disant politique d’auteur, mais d’une vacuité déprimante et d’une bêtise insondable, rendant presque plus attrayant le divertissement. Enfin…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Dans la tradition de la nouvelle vague, Agnès Varda nous offre un film à la forme différente, une petite prouesse, cette histoire dure le temps du film, une heure 40 minutes d'un petit joyau cinematographique, une jeune femme qui attend le resultat d'un examen médical qu'elle redoute, Agnès Varda nous invite à la suivre le temps de rencontres programmées ou de hasard, de l'obcurantisme d'une tireuse de cartes à un jeune militaire bavard et cultivé, un beau et grand film.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    256 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    Merveilleux & frais bien que parfois un peu lent, le film montre bien comment notre société a terriblement vieilli - en plaçant l'amusement comme but numéro 1 & ultime de ces ploutocrates infiniment vulgaires , et , bien sûr le réserver au samedi soir sinon à la nuit !.. - Il faut "classer"... -
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2007
    "Cléo de 5 à 7" (France, 1962) se détache peut-être de la Nouvelle Vague car il s'agit de l'oeuvre d'une femme. Si certains films réalisés par des femmes ne se dissocient pas de ceux réalisés par des hommes, "Cléo de 5 à 7" s'en détachent véritablement. Déjà car il s'agit de la journée d'une femme, du moins de 2h dans sa vie, mais aussi parce qu'il nous est donné à voir la mort à travers les yeux d'une femme et non pas d'un homme. Sensibilité donc, justifiant la richesse des évènements de ces deux heures, fourmillages des scènes qui donnent à émouvoir, à vivre, à écouter ou alors à voir. L'histoire est celle de Cléo, interprété magistralement par Corinne Marchand, chanteuse célèbre qui attend en crainte les résultat de ces examens médicaux. Partagé donc entre l'envie de profité, la peur du non-lendemain, etc... Cléo vit intensément ces deux heures, sûrement avec une telle intensité qu'il s'agit peut-être des deux meilleurs heures de sa vie. Agnès Varda nous montre donc les deux meilleures heures de la vie d'une femme. Rêve cinématographique qui, au travers du filtre Nouvelle-Vague, et donc des tournages dans la rue et de la vraisemblance des actions donne à l'oeuvre un charme poétique sans pareille. Car "Cléo de 5 à 7", ne serait-ce que par la morphologie du titre mais bien davantage par le rendu du film possède une poésie énorme. L'esthétisme noir et blanc, mis en exergue par le générique en couleur, donne au film ce genre de nostalgie enivrante comme la vieillesse attendrissante un vieu poème de Baudelaire. Pour conclure, "Cléo de 5à 7" (France, 1962) possède des bribes de mai 68 dans le personnage de Serge Korber, parolier surexcité et juvénile, la force d'un film de la Nouvelle Vague et la poésie puissante d'Agnès Varda. Un chef d'oeuvre français où la grâce féminine rime joyeusement, et étrangement, avec l'approchement de la mort.
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