Avis : Reviens-moi - Page 2

Tout était réuni pour un super film le cadre, la photographie, les acteurs et le scénario seulement le réalisateur nous perd dans des détails. Pour tout dire au début j'étais proche du décrochage alors que ça vaut le coup d'aller au bout.

2 étoiles parce que c'est Joe Wright et que si quelque chose est bien dans ce film c'est la réalisation ! la scène de l'arrestation est très très intense. Par contre le rythme est trop lent et je pense que c'est vraiment ce qui pose problème car l'histoire est bien, les acteurs aussi même si j'ai trouvé les personnages pas assez approfondis, on rentre trop brutalement dans leur existence et au final on les connaît pas vraiment ! Pareil pour l'histoire d'amour qui reste superficielle sans émotion, ni passion !
Par contre, une image très belle et esthétique.

Joe Wright est vraiment un réalisateur de génie ! Quel esthétisme ; quel talent ! A l'image de ce long plan séquence, il maîtrise son film de bout en bout. Photo, cadrage, intelligence de la mise en scène ; du très très grand talent. Il n'en n'est malheureusement pas de même en ce qui concerne le rythme de l'intrigue, allant parfois jusqu'à l'ennuie. Le scénario est par ailleurs cousu de fil blanc, jusqu'au rebondissement final ( qui sauve littéralement le film ) plongeant le spectateur dans le mélo total. Bref dommage de gâcher ce talent sur ce type d'intrigue, certes romanesque, mais sans grande originalité. Keira Knightley est juste brillante de justesse et James McAvoy est clairement l'acteur montant du moment après son "dernier roi d'ecosse" . Bref un mélo de plus que l'ont serait volontiers prêt à oublier sans la remarquable réalisation de Joe Wright et ce casting faisant la différence.

Ce qu'on ne peut pas enlever à Joe Wright, c'est que c'est un faiseur de belles images et un excellent reconstituteur d'époque ; ce que l'on ne peut pas enlever à la superbe Keira Knightley c'est outre qu'elle est un plaisir à regarder, elle a beaucoup de talent et elle magnifie chacun des costumes et des bijoux qu'elle porte ; et enfin ce que l'on peut reconnaître à James McAvoy c'est qu'il porte très bien le smoking et qu'il est un très bon acteur. La première partie, qui se déroule en 1935, est la meilleure car elle parvient au délicat équilibre entre sobriété et émotion. Mais la seconde partie est un peu décevante car si elle est parvient à être assez captivante aussi, et qu'on a le droit à un plan-séquence de gros malade lors de la scène à Dunkerque, elle vire un peu trop à l'eau de rose pour que l'on soit véritablement emballé. Ce qui fait qu'on n'atteint pas le rang d'un grand drame romanesque comme par exemple "Le Patient anglais" du regretté Anthony Minghella (qui apparaît d'ailleurs à la fin !!!), reste un beau film ce qui n'est déjà pas si mal.

En devenant le plus jeune réalisateur sélectionné en compétition officiel au Festival de Venise avec «Atonement» (Grande-Bretagne, 2007), Joe Wright promet un film d’une fraîcheur inouïe et d’une vitalité fougueuse. Au lieu des sensations neuves attendues se trouve un académisme virtuose, certes cadencé mais d’un classicisme patent. Dans cette fresque romantique, le talent de Wright ne brille que par intermittence. A deux reprises, il décrit le même évènement, vu selon le regard subjectif d’une jeune fillette et perçu selon les faits mêmes. Dans le fossé entre ces deux optiques repose tout le drame. A cause d’un malentendu, une petite bourgeoise se voit séparé de celui qu’elle aime, fils de la nourrice. Dans la lignée de «Gone with the wind», l’oeuvre de Wright met en scène les mêmes tableaux gigantesques dans lesquelles sont exposés de la plus consensuelle des façons l’amour indéfectible perdu dans la misère humaine. Le plan-séquence sur la plage du Débarquement allié dénote d’une remarquable maîtrise de l’espace mais n’en paraît pas moins vain dans le processus de l’histoire où un homme cherche du secours. Esbroufe ? Il y a de cela. Wright consent le cinéma comme un art du grandiose, un terrain de jeu sur lequel dresser l’habileté de sa mise en scène. Du théâtre qui se nourrit des étendus du réel, voilà la manière dont le plus jeune réalisateur sélectionné à Venise entend le cinéma. Il faut bien cela, de ce large plateau, pour donner la pleine expression aux vastes émotions pathétiques de deux êtres qui ne s’aiment que de loin. On peut être sévère avec «Atonement» comme on peut s’y livrer corps et âmes. Le superbe du montage et de sa prosodie enthousiasment les cœurs et appellent à danser aux rythmes du battement des plan. Pourvu de rythme, le premier film de Wright est en revanche dépourvu de mélodie. La sale perfection des images, qui s’abreuve d’une esthétique de pub Chanel, rejette toute poésie au profit d’une esthétique décorative.

ET IL EST REVENU JOE WRIGHT. Un film naif mais soigné.

une histoire de romance placée sous le contexte de la première moitié du XXème siècle. A croire que les producteurs croient que cela rendra ce genre de film différent des autres. Un film semblable aux autres, un amour caché entre deux personnes de milieu social différents. Rien de plus. Et en prime, on s'ennuit à en mourir!

Un drame assez accrocheur à voir de suite !!

C'est un film magnifique mais le début se tire un peu en longueur.
A la fin, on découvre la majesté de l'imagination et de l'univers du bon film.

Magnifique ! Surprenant ! Envoutant !

Une très belle histoire avec d'excellents acteurs . Croyez moi , meme les plus insensibles d'entre nous verserons une larme devant ce film .

ÇA M’A FOUTU UN CAFARD CE FILM
Le titre est tout naze mais je vous jure qu’en réalité c’est vraiment PAS mal. (Reviens-moi non mais on est où là qui est le chargé de traduction responsable de ce désastre).
La robe verte de Kéra Naïtley !!!! Yiha
Je veux pas trop faire ma star mais j’avais compris le dénouement avant que ça soit expliqué j’ai un énorme cerveau.
Casting : James McAvoy (à moi), Dr Strange, le fou de GoT, Saoirse Ronan, Jonathan Collègue, Guillaume Cannette…
Même si le rythme est un peu lent c’est très beau à voir et il y a un PLAN SÉQUENCE TRÈS RÉUSSI (pour qui je me prend)
Revieng moi

Après le très réussi "Orgueil et préjugés", Joe Wright prouve encore son immense talent de réalisateur. Non seulement il maîtrise parfaitement tous ses acteurs, mais, survolant son scénario, il se permet une narration complexe, mais qui reste toujours limpide. La mise en scène est précise et agréable, notamment grâce aux somptueux plans larges et à l'excellente bande originale, qui parviennent à nous faire vibrer d'émotion quand, après la légèreté de la première partie, le ton se fait plus grave. C'est là que s'ouvre un drame passionnant, profond et émouvant. D'autant plus que Joe Wright nous a réservé une fin magnifique.

D'un point de vue historique Reviens-moi laisse beaucoup à désirer. Vers la moitié du film nous voyons un Lancaster voler au-dessus de nos têtes. Le prototype de cet avion n'a pas volé avant 1941 et non pas au milieu des années 1930. Ensuite nous nous rendons à Dunkerque où ils se sont trompés de date car Dunkerque c'était en 1940. A un moment donné pendant la retraite à Dunkerque on voit James McAvoy et quelques camarades passer la nuit dans un bâtiment abandonné. C'est au-dessus d'une bougie allumée sur un plancher de bois sec recouvert de matériau combustible. Ces hommes sont alarmés par l'arrivée de quelques civils français apportant de la nourriture car ils pensaient au départ qu'ils étaient allemands. Si James McAvoy et ses amis étaient si inquiets pour les Allemands pourquoi n'ont-ils pas posté une sentinelle ou mis une couverture aux fenêtres. En tant que soldat et encore moins en tant que fantassin l'une des premières choses que l'on vous apprend à l'entraînement est l'importance de poster des sentinelles et la discipline de base en matière de bruit et de lumière. Les scènes de la plage de Dunkerque ont été pour moi la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Parmi les plus grands hurleurs il y avait les canons anti-aériens qui étaient trop rapprochés les uns des autres sans qu'aucune tentative ne soit faite pour les protéger eux ou leurs équipages. C'était à l'époque où les plages de Dunkerque étaient martelées quotidiennement par les avions allemands en particulier le redoutable bombardier en piqué Stuka. Le soldat qui a placé la mitrailleuse n'a non seulement fait aucune tentative pour dissimuler sa position mais pourquoi ne pas utiliser l'un des bâtiments car si jamais il avait tiré depuis cette position il n'aurait touché que ses propres hommes...

Une histoire d'amour passionnée qui n'est malheureusement pas passionnante tant on a l'impression de l'avoir vu et revu des centaines de fois.
Restera l'interprétation honnête de ses têtes d'affiches.