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    Reviens-moi
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    Redzing
    Redzing

    1 129 abonnés 4 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    Ne vous laissez avoir par son titre français peu inspiré, ou son affiche : "Atonement" n'a rien de la romance académique ou mièvre que l'on aurait pu craindre. Il s'agit de l'histoire d'une adolescente, qui, parce qu'elle est immature et qu'elle a mal interprété des événements, va commettre en 1935 une grave faute morale, qui aura un impact énorme sur un couple. Le film a le mérite de défier quelques conventions, dans sa construction et surtout sa mise en scène. Jouant avec des effets de perceptions (une scène de séduction ou d'amour peut être vue différemment par des yeux de jeune fille éloignée de l'action), Joe Wright propose surtout une réalisation très riche de technique et de sens. Allers-retours dans le temps et les scènes, focalisation sur des détails importants, jeux sonores sur la machine à écrire qui prendront tout leur sens dans le final, photographie très soignée. Et puis il y a évidemment ce fameux plan-séquence de dingue à la steadicam de plusieurs minutes, qui dévoile l'Enfer de Dunkerque pour les Britanniques, sous forme d'un tableau très vivace. Sans compter des acteurs très impliqués et touchant. James McAvoy (pas encore très connu) en jeune homme guilleret qui prend une énorme claque en pleine figure. Saoirse Ronan en fillette immature qui tire des conclusions trop hâtives. Et de courtes apparitions de Benedict Cumberbatch, Vanessa Redgrave, ou Jérémie Rénier ! Le souci vient cependant du scénario. Les deux tourtereaux paraissent étonnement passif, la palme revenant au personnage de James McAvoy, dont les actions n'affectent en rien le récit. On ne le verra même pas se défendre face aux accusations qu'il subit. Il y a aussi beaucoup d'invraisemblances. spoiler: On veut bien que la famille préfère croire sa fille plutôt qu'un fils de domestique, mais la grande sœur, destinataire de la lettre, n'est-elle pas un témoin plus crédible qu'une adolescente de 13 ans ? Admettant que son chéri est innocent, pourquoi la grande sœur ne cherche pas le vrai coupable ? Pourquoi ne pas s'expliquer devant une petite fille qui vous a surpris à faire des folies ? Pourquoi cette coïncidence du mariage funeste précisément le jour où Brionny va au cinéma ? On veut bien admettre certaines choses compte tenu du fait que le film est en réalité un roman écrit par Brionny (qui est la vraie protagoniste du récit, cherchant à expier ses fautes), mais ça pousse souvent trop loin pour que l'on puisse pleinement y adhérer.
    "Atonement" est ainsi clairement intéressant sur le plan visuel... mais ne convainc pas totalement sur le plan narratif.
    this is my movies
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    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Le grand mélo à son meilleur, avec une mise en scène parfois démonstrative, mais qui sait aussi capter avec une certaine justesse, parfois une certaine grâce, certains moments d'une vie. J. Wright est un cinéaste indéniablement doué, qui en fait parfois trop dans l'épate, mais que dire devant son plan-séquence ahurissant sur la plage de Dunkerque, certes ostentatoire, mais fait sans l'aide de l'outil virtuel ? La fougue romanesque, l'utilisation du son, son écriture et son montage qui nous oblige à ne pas forcément juger les personnages trop vite. Visuellement, c'est donc une belle claque, le scénario m'a captivé, les acteurs sont très bons, la narration nous emporte dans ce flots d'images et d'émotions, bref, c'est du bon et du beau spectacle, qui verse peut-être un peu trop facilement dans le mélo trop larmoyant, et qui, comme souvent avec les adaptations littéraires, ne se départit pas d'une certaine lourdeur, avec son inévitable personnage principal qui veut devenir écrivain. Mais très beau film. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    « Reviens moi » ou plutôt « viens à moi » car ja jeune fille a changé le destin de deux jeunes qui s’ouvraient à l’amour...
    Le film porte un sentimentalisme exacerbé. Il y a cette volonté de montrer ce qui n’est que du fantasme. Cet écran gigantesque ou Gabin embrasse Morgan, ces champs de coquelicots et tout le reste évidemment par le style.
    Assez beau mais peut-être trop appuyé
    g0urAngA
    g0urAngA

    82 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Malgré son scénario sans grandes surprises (mis à part la fin), le réalisateur a un talent indéniable pour l'image.

    En effet, l'esthétique du film est excellente, chaque scène est un tableau d'une beauté souvent éblouissante. On a parfois l'impression que les images suffiraient à elles seules à nous conter l'histoire.

    Le film est surtout à voir pour la somptuosité de ces scènes et pour son casting réussi que pour son scénario un peu trop grandiloquent ...
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Doté d'une mise en scène soignée, notamment par la sublimation des décors naturels et le stupéfiant plan séquence sur les plages de Dunkerque ce drame sur la culpabilité, le pouvoir de l'écriture et le poids des conventions sociales bénéficie d'un excellent casting ainsi que d'un montage distillant des indices visibles lors d'un second visionnage. Une magnifique histoire d'amour et d'expiation.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 082 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2019
    Joe Wright avait déjà marqué un grand coup avec son premier film, le très bon Orgueil et Préjugés. Fort de son esthétique soignée, de ses magnifiques costumes et décors, et de la classe d'une mise en scène qui multipliait les plans séquences en leur laissant toujours une signification importante dans l'intrigue (autre que la simple volonté de montrer son talent de réalisateur), Pride and Prejudice laissait présager du bon pour la suite. Nul n'aurait pu se douter que son second film serait si réussi, qu'il nous livrerait l'une des plus belles histoires d'amour en tant de guerre qu'il est possible de voir.

    Si l'on omet le fait qu'il reprend Keira Knightley dans le rôle principal, le choix de faire de James McAvoy le héros désavoué de son intrigue à ressort était, dès le départ, une excellente idée. Fils d'une bonne que l'on accuse de tous les mots, il est le parfait point d'encrage pour lancer une intrigue qui, pendant sa première heure, tiendra moins du film d'amour que d'un drame historique.

    Atonement de son titre anglais (dont la signification est tout de même plus recherchée que la simple conclusion des passages épistolaires de Reviens-moi) est surtout intéressant pour le réalisme de sa reconstitution de la société bourgeoise anglaise à l'orée de la Seconde Guerre Mondiale. Désireux de nous montrer la guerre intérieure qui secoue une famille avant de nous dévoiler l'intérieur d'une guerre mondiale tout aussi dramatique pour nos héros, Joe Wright aura eu le talent de baser son intrigue sur le genre d'exaction que n'aurait pas refusé un soldat américain.

    Partant d'une infamie à multiples répercussions (qui régira d'ailleurs le destin de chaque personnage), il nous emmène en terres inconnues vers une destination de cauchemar, où l'on ne voyait au départ qu'un oasis d'amour et de rêve. C'est là qu'il touche en plein centre : connaissant à la perfection les attentes de son public, Wright les manipule tout du long, au point de faire de son film jusque là scénaristiquement linéaire, une oeuvre à chute qui comporte deux twists en un, tous deux très émouvants.

    Le grand talent de ces révélations renversantes vient moins de l'oeuvre que du genre auquel elle appartient : habitués que nous sommes à manger les mêmes films codifiés laissant peu de place à l'imagination, à la surprise, à des moments seulement beaux, intimes, qu'un métrage décide sans prévenir de plomber l'ambiance par une conclusion aussi réaliste que bien écrite, marquante puisqu'intervenant quand on s'y attend le moins (durant un dialogue) permet à Atonement de devenir plus qu'un film d'amour de qualité; dès lors, c'est un drame historique qui tire ses influences d'un certain Shakespeare, notamment l'idée d'un amour qui ne sera jamais possible sur Terre.

    Alors, toute l'oeuvre prend un autre sens : elle devient humaine, touchante, unique. En témoigne ce magnifique plan-séquence en présentation de Dunkerk, introduit par une phrase lourde de sens donnant le ton pour la suite : la dernière partie du film tiendra du pessimisme de cette débâcle, annihilant le peu de joie du passé qu'il pouvait rester aux personnages. L'homme étant faible comme face à la maladie, aux bombardements, à la folie des autres, cette histoire d'amour d'emblée tragique parvient à nous surprendre en laissant quelque once d'espoir, en témoigne l'après scène du mariage, où les personnages sont enfin réunis.

    Alors, toute l'oeuvre prend un autre sens : elle devient humaine, touchante, unique. En témoigne ce magnifique plan-séquence en présentation de Dunkerk, introduit par une phrase lourde de sens donnant le ton pour la suite : la dernière partie du film tiendra du pessimisme de cette débâcle, annihilant le peu de joie du passé qu'il pouvait rester aux personnages. L'homme étant faible face à la maladie, aux bombardements, à la folie des autres, cette histoire d'amour sera forcément tragique; à Joe Wright de nous surprendre en laissant quelque once d'espoir, en témoigne l'après scène du mariage, où les personnages sont enfin réunis et où les premiers signes du climax commencent à se discerner.

    Wright jouant avec son spectateur, il sait aussi satisfaire l'amoureux des images : outre le somptueux passage de Dunkerk, qui résume à peu près toute l'étendue de son talent, c'est par la maîtrise des teintes, des lumières, du soleil, des décors et des costumes qu'il arrive, en plus de rendre la reproduction immersive, à faire de son oeuvre un tableau mouvant, une peinture romantique en constante évolution.

    Tout comme pour son premier film, il gère tout aussi bien les plans séquences que les plans fixes, nous offrant autant de somptueux panoramas que de visuels épurés, esthétiques par leur simplicité. Sa polyvalence est fascinante : tandis qu'il gèrera parfaitement des séquences avec un ou deux personnages, ses plans de foule criant de vivacité dévoileront avec encore plus de talent des mouvements de caméra fluides, parfaitement gérés pour montrer le quotidien des soldats, le chaos d'une plage bondée. Emplie de figurants, débordante de vie au point d'en être étouffante, la fameuse scène de Dunkerk dévoile la maestria de Wright qui réalise ici un tour de force peu commun : réaliser un plan séquence faisant avancer l'intrigue, ses personnages, son univers, et qui n'est pas fait que pour montrer au monde le talent égocentrique de son réalisateur.

    C'est peut-être aussi pour cela que son oeuvre ne parvient par à atteindre des sommets cinématographiques : rien n'étant laissé au hasard, sa technicité débordant de chaque plan n'enlèverait-elle pas, finalement, le feeling nécessaire à la réalisation d'un chef-d'oeuvre? Par la grande maîtrise de son art, par son côté pictural presque plus proche d'un tableau de la renaissance que d'un film, Joe Wright ne serait-il pas passé à côté du but d'un long-métrage, celui de faire un long-métrage indépendant, accompli en tant que film et non en tant que tableau?

    Autant qu'on ressent son amour pour la peinture, certaines scènes semblent n'avoir de sens qu'en tant qu'expérience visuelle, au point de créer des personnages utiles au scénario qu'on ne développe pas vraiment; certes intéressants, Benedict Cumberbatch et Juno Temple auraient mérité une plus grande exposition. La faute à sa durée trop brève (2h00 pour un scénario d'une telle envergure), peu propice au développement d'une intrigue réellement alambiquée.

    C'est une évidence, Joe Wright reste une étoile montante à suivre de très près. Une future référence des années 2000? Ses prochains films nous éclairerons sur le sujet.
    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Un film énorme que j'avais raté à l'époque et que je découvre grâce au confinement. Une première partie classique dans l' Angleterre traditionnelle, un beau manoir , une noble désabusée, oisive, qui tombe amoureuse d'un jeune homme de caste inférieure. Mais très vite le film bascule dans la modernité, la jeune fille est affranchie et casse les barrières, et surtout sa jeune soeur magnifiquement interprété par Saoirse Ronan est une perverse manipulatrice, que l'on a pu croire un instant jeune ingénue. La manipulation est terrible et le jeune homme partira à la guerre en 1939. Il fera partie de l'armée anglaise défaite et retranchée à Dunkerque . Un incroyable plan séquence sur la plage de Dunkerque , remarquable, caméra virevoltant sur des centaines de mètres, superbe , du grand cinéma. Le retour en Angleterre sera d'un autre ordre, avec la tentative de réconciliation mené par la jeune soeur, et un côté très noir , sans possibilité de rédemption pour les trois personnages centraux. Et puis un retournement de situation final , coup de théatre , mise en abime , incroyable . Un film à multiple tiroirs, très intelligent , très brillant, qui arrive constamment à nous surprendre , à nous déstabiliser.
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Un drame qui joue beaucoup sur l’attrait de son casting principal, une palette d’acteurs britanniques que l'on aime bien retrouver : Keira Knightley, James McAvoy en vedettes et Benedict Cumberbatch dans un second rôle convaincant, largement éclipsés par la jeune Saoirse Ronan qui fait des débuts prometteurs dans ce rôle de jeune fille qui condamne la vie d’un homme qui lui a brisé le cœur, sans même savoir s’il est bien coupable du crime dont on l’accuse… Une thématique du repentir qui se pare d’une belle mise en scène sans trop de flashbacks (le risque de ce genre de production) ni trop de violons, enfin, jusqu’à cette fin tirée par les cheveux et dont l’argumentaire ne tient absolument pas (la jeune fille devenue vieille dame qui se justifie d’être en paix avec son accusation malhonnête en ayant écrit un livre fictionnel qui permet à sa sœur et à son ami, devenus personnages de son roman, de spoiler: terminer ensemble comme ils le désiraient au départ
    …). Cela ne tient pas debout, et l’on ne comprend pas vraiment comment ce personnage peut croire à son argument fantaisiste (elle a brisé la vie de deux amoureux pour son propre intérêt, mais serait exempt de culpabilité parce qu’elle a écrit un livre où cette injustice est réparée ? C’est excessivement facile). Aussi, le film accumule les longueurs et son rythme d’abord intéressant devient vite soporifique, malgré tout le bon vouloir de son casting. Reviens-moi est appétant au début, mais s’effondre vite comme un soufflé manqué, ennuyeux et plein de bons sentiments (peu crédibles) à la fin, ne reste que le plaisir de suivre son casting.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Un film qui met beaucoup de temps pour démarrer, on s'ennuie même un peu dans la 1ère moitié, le reste est plus intéressant et le paroxysme arrive à la fin. Cela aurait pu être un très bon film ,c'est juste un film "pas mal".
    Serpiko77
    Serpiko77

    59 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2015
    Mélo très académique malgré un dénouement surprenant. La première partie illustrant la romance passionnée entre les deux héros contraste totalement avec la seconde, tragédie sur fond de seconde guerre mondiale. Malgré l'aspect conventionnel, le talent des acteurs parvient à rendre ces personnages touchants et même à nous émouvoir.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2024
    C'est une jolie histoire d'amour mêlant aristocratie et conciergerie de l'autre côté si j'ose dire, respectivement K. Knightley et McAvoy. Ce dernier ne surprend pas dans ce genre de rôle qu'il semble incarner à la perfection à chaque fois. Mélant charme anglais, guerre, aristocratie et mesquinerie pour ne pas employer d'autres mots plus forts, ce film raconte l'histoire d'amour de deux personnes qui ne pourront pas la vivre. C'est bien fait et on passe un bon moment. A voir donc;
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2009
    On était en droit de s'attendre à un grand film romanesque comme il en existait à la grande époque.
    Le problème c'est une mise en scène prétentieuse qui en oublie ses personnages ; Keira Knightley soit disant tête d'affiche n'a qu'un rôle minime servie par des dialogues fades. James McAvoy est bien le seul à sortir la tête de l'eau ainsi que Briony jeune.
    Au final d'un début prometteur (romanesque à souhait) la seconde partie du film est tellement basé sur la déroute de 40 en France qu'on se demande vraiment quel est le thème principal du film, nous aurait-on menti ?! La fin est beaucoup trop longue, elle se perd dans des explications énormes au cas où les spectateurs soient trop idiots pour comprendre un tel drame.
    Le tout est donc surestimé (BAFTA du Meilleur film ?!) les décors et costumes du film restent le vrai intérêt du film avec la première heure.
    Requiemovies
    Requiemovies

    208 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2008
    Mélo surestimé avec tire larmes à l'oeil. Une photo soignée vient donner au film des odeurs de brume au sens propre et figuré du film...On aime ou pas. Plutôt client de ce genre de film...les mécaniques habituelles sont ici trop utilisées pour en faire un joli film original...Les 2 comédiens forment tt de même un joli duo suivi de leur prestation respective très justes...Mais hélas le film se scinde en 2 parties (une première magnifique et bien trop courte et une seconde en dessous, hollywoodienne et flirtant le ringard d'un téléfilm)...Le petit caméo d'Anthony Minghella à la fin (l'interviewer télé) montre sans doute les influences du réalisateur, ou la copie. Plutôt déçu par tant de facilité alors que qq chose d'étrange et de fort s'installait durant une petite heure...Rien de renversant, simplement un mélo bien en dessous de tout ce qui se fait...
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2008
    Après s’être tiré avec les honneurs de l’adaptation de “Orgueil et préjugés”, Joe Wright délaisse l’époque victorienne pour les années 35-40, en s’attaquant à “Expiation” de Ian McEwan. Entrecroisant des petites histoires avec la grande, il fait de “Reviens-moi” un grand mélodrame romanesque frappé du sceau de la fatalité. Celle qui sépare les amants Cecilia et Robbie, à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, suite à un crime et au témoignage érroné de la jeune Briony (jouée par trois acrtrices différentes). Une erreur de jugement qui ne cessera de la hanter au fil des ans, comme Wright nous le montre par de fréquents retours en arrière dans le récit, pour mieux nous donner à voir son point de vue. Un procédé qui, pourtant, appesantit un long métrage qu’il avait réussit à débarrasser des cohortes de violons inhérentes au genre, au profit d’une mise en scène fluide et d’une mise en valeur du couple glamour formé par Keira Knightley et James McAvoy, avant de conclure sur une pirouette scénaristique et de noircir définitivement une œuvre poignante.
    Abarai
    Abarai

    134 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Reviens-moi est une belle histoire, cela est indéniable. Et pourtant, on s'ennuie ferme. Les longueurs n'en finissent plus, les évènements ne s'enchaînent pas naturellement et on finit par se lasser.
    La distribution, plutôt exceptionnelle pourtant (James McAvoy est très bon), ne suffit pas à compenser ces "vides" scénaristiques.
    La mise en scène est assez bluffante, notamment lors d'un fameux plan séquence dans lequel notre héros et ses acolytes découvrent un champ de bataille avec 2000 soldats.
    Les musiques sont très belles aussi, tout comme la lumière (malgré un effet pub Chanel déconcertant).
    Mais tout ceci est de l'esbroufe, servant le rien en tentant de lui donner plus d'importance qu'il n'en a. Même le montage s'y met avec des scènes auxquels on assiste de divers points de vue... Pas forcément utile.
    C'est dommage, car la qualité visuelle et de l'interprétation est bien au rendez-vous.
    Et que dire de la fin ? Aussi surprenante que réussie, mais qui ne parvient pas à nous faire oublier l'ennui.
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