Avis : Juno - Page 3

J'ai détesté ce film, mon épouse aussi. Ennui total, totalement irréaliste (les parents qui apprennent que leur fille est enceinte ne réagissent pas: vous en connaissez beaucoup des comme ça ?), héroïne à qui on mettrait des baffes en permanence, musique exaspérante, et les critiques, presse comme spectateurs, qui trouvent ce truc génial, on croit rêver. Grandeur et décadence de l'empire romain...

Petite merveille que "Juno"!!J'attendais beaucoup de ce film indépendant américain,réalisé par le prometteur Jason Reitman(Thank you for smoking);et je n'ai pas été déçu.Comédie légère mais profonde,Juno est un véritable hymne à la liberté,et au droit au bonheur.Ellen Page,craquante héroine,dévaste tout sur son passage.Drole,mutine,responsable et nonchalante;elle explose dans un role étoffé,bien loin des clichés habituels de l'ado.Cette petite ira très loin...D'ailleurs,le film évite les canons en vigueur de la comédie US,pour s'ancrer dans une réalité plus tangible,plus proche de la vraie vie.Rendons hommage à un scénario d'une extreme qualité et simplicité,à l'image de la fin.La petite musique entrainante nous suit,nous identifie à Juno,charmante chipie.On ressort ainsi avec un sentiment de fraicheur,le sourire vissé aux lèvres,en se disant que le cinéma c'est si beau quand c'est fait de manière si sincère.

Un teen-movie intelligent et subtil, porté par un bon casting (Ellen Page interprète magnifiquement son personnage). Le film possède un vrai charme, une vraie saveur et arrive à se démarquer de la plupart des teen-movies américains. Une histoire de grossesse qui tourne mal, un mélange entre comédie et drame, savamment mené et qui évite d'être trop moralisateur, ce qui est un bon point ! Gros point aussi pour les dialogues, incisifs et plein d'humour... De beaux sentiments, du rire, de l'émotion, que demander de plus ?

Un bon film sur un sujet intéressant.
L’histoire est satisfaisante et la jeune Ellen Page est très convaincante dans son rôle, elle nous offre une très bonne prestation c'est une révélation !
Michael Cera est satisfaisant et Jason Bateman et Jennifer Garner sont convenables, tous les autres acteurs sont corrects.
Les images sont acceptables et les décors sont convaincants.
L’ambiance est sympathique et les musiques sont agréables, les gags et les répliques sont amusants.
Un film donc réussi avec des acteurs plaisants, on passe un moment divertissant à suivre la grossesse d'une adolescente un peu décalée.

Nul! Rien ne se passe pendant 1h10, et lorsque qu'il se commence à se passer des choses, leur dénouement est plus que prévisible.
Sans parler du fait que ce film n'a rien d'une comédie: à part la personnalité de Juno poussée au cliché de jeune qui justement parle trop comme une jeune et pense trop comme une jeune, rien ne pourrait laisser penser qu'il s'agit d'une comédie.

Comme quoi il est bon d'écouter ses amis. Reitman donne vie à une histoire banale, mais qui reste néanmoins un très bon sujet à aborder. La jeune Juno McGuff tombe malencontreusement enceinte, et se voit obliger de faire adopter son enfant par un couple de son choix. Première chose : jamais les blagues ne cessent, ce qui me plaît beaucoup. Ensuite, Juno n'est en aucun cas un personnage écrasé par les stéréotypes ou les clichés habituels que l'on pourrait refourguer à un personnage dans pareille situation. Elle est ravissante, tout simplement. Évidemment, le charme naturel d'Ellen Page y est pour beaucoup, mais encore fallait t-il choisir la bonne actrice. Seule elle aurait pu procurer cette touche irrésisitible de tendresse, qui la suit perpétuellement. Autre point fort : Heureusement, rien ne se passe mal, cette comédie se dandine et donne le sourire. Elle conserve l'esprit d'origine jusqu'au bout et ne change pas brusquement d'idée. Simple mais efficace, drôle et chamboulant, les contrastes s'amassent et m'affecte profondément, en fragile que je suis. Top.

Il est sympathique ce Juno : original, drôle, attendrissant, avec des personnages attachants (pour une fois que J.K Simmons joue un personnage sympathique), une sorte de naïveté et de candeur enfantine, et des acteurs au top (surtout Ellen Page). Mais bon, j'avoue que je m'attendais à mieux.
Ça reste un très bon film, très agréable à regarder.

Une vraie petite escroquerie que ce film : le réalisateur tente adroitement d'enrober le fond à la fois réac-pro-life (la scène du centre IVG !!!) et totalement irréaliste de l'histoire (la scène chez les futurs parents adoptifs est d'anthologie) dans une mise en scène pseudo-alternative-cool.
Sirupeux et malsain !

Un bon film qui traite avec poésie de la grossesse d'une jeune adolescente. Les tabous tombent mais cela n'empêche pas le réalisateur de s'orienter vers tous les clichés inutiles pouvant découler d'un tel sujet. Dommage.

Un film vraiment très FRAIS, plein d'humour...
Porté par la sublime Ellen Page beaucoup plus mise en valeur dans ce genre de role que dans celui de Kitty pride dans un X-men 3 raté
Ce film est un pur moment de bonheur!

Je me suis lancé un peu à l'aveugle dans ce film, n'ayant pas lu tout le synopsis et pas vu la bande annonce ni les acteurs principaux appart Ellen Page. Mais bon je ne regrette pas de l'avoir vu.
L'histoire n'est pas top, enfaite j'avais surtout l'impression de voir un teen movie, la séquence de fin (en été) est jolie, sans doute ma partie favorite du film mais le reste j'ai pas vraiment accroché et encore moins au personnage Juno, c'est un film qu'on oublie très vite.

Film pour neuneus dans lequel une jeune bécasse tente de refourguer le polichinelle qu'elle a dans le tiroir à l'insu de son plein gré. Sirupeux, niaiseux, neuneu (je l'ai déjà dit mais ça va mieux en le disant) et branchouille du genre "mon film social sur la société des jeunes immatures trop cools" mais en politiquement correct parce que, faut pas pas exagérer, l'avortement c'est le mal et que la pillule du lendemain, c'est pas encore rentré dans les moeurs (on est aux Etats-Unis ouais ouais).

Pour accompagner ce pseudo-film d'une lenteur d'escargot aux dialogues Marie-Claire et Podium mélangés pleins de béni-oui-oui et de fleurs, la musique Flanby à deux de tension est à se liquéfier sur place et même si Ellen Page est toute mimi, on n'a qu'une envie : qu'elle s'étouffe dans son sirop de grenadine avec son demeuré de petit copain attardé. Une purge !

Quelquefois, j'avoue avoir vraiment du mal à comprendre les causes de certains succès, j'entends au niveau public... Pour "Juno", on conviendra que c'est le bouche-à-oreille qui a fait son petit effet ; comme si plusieurs ados s'étaient fait passer le mot, selon lequel il y aurait un film regardable et même pas Hollywoodien rendez-vous compte ! Allez, on va tous le voir et on se la joue "indé", "ché-bran" quoi, bobo si c'était français... Parce que franchement, en regardant ce long-métrage, je me suis longtemps demandé ce qu'on pouvait lui trouver de bien, d'agréable seulement... Ne me sortez pas le coup de la branlette intello, j'étais d'humeur à voir un truc pas trop prise de tête, limite cucu, ça ne marche pas cette fois-ci ! Il faut dire que la première partie laisse à désirer : pas une bonne réplique, pas une situation qui ne provoque l'hilarité ; simplement des scènes convenues compilées à un rythme effréné, sans surprise(s), sans piquant. Beaucoup de platitude, des facilités dans la narration (deux-trois flashs-back et un coup de voix-off pour éclaircir les caractères de chacun), une mise en scène digne d'un téléfilm, une interprétation de sitcom, une image bien moche (typique de la fin de cette décennie, berk !)... Ensuite, "Juno" se veut un peu plus touchant, moins comique (tant mieux puisque rien n'était drôle) ; tout cela est un peu moraliste, très américain (ça ira mieux demain, garde la pêche !), caricatural... Pas bien méchant non ; sans prétention, c'est sûr... Mais bon, dans le fond, on s'en fout, et même franchement ! C'est vrai, elle est mignonne la petite Ellen Page, et puis son copain un peu couillon on aimerait bien l'avoir comme pote non ? Ah, la jeunesse, pleine de bonnes intentions, d'amour pour son prochain, toujours partante pour tenter de nous refiler un sourire béat... Bon ben voilà, "Juno" c'est ça : gentil, mignon-tout-plein mais fade, superficiel, gnangnan ; et puis, comme je le disais, on s'en moque royalement. Problématique.

Juno en fait c'est une pub tic-tac qui a le temps de dire que l'avortement attention c'est pas cool.

Je serais décidément toujours étonné de la capacité qu'on les studios américains à faire des sujets les plus gerbos,des films esthétiquement parés pour tutoyer les sommets du box office.
Et à considérer la daube immonde qu'est ce Juno de la décidément très sournoise Diablo Cody (qui porte bien son nom celle là!),on pourrait même s'interroger sur les objectifs officieux d'une société capable d'adouber avec strass et paillettes la version hollywoodienne d'un épisode de "confessions intimes".
Véritable célébration du psychologisme,le film met en scène une version réactualisée (époque oblige) d'une Molly Ringwald désabusée qui aurait trop regardé la série animée "Darla",distillant au passage tous les fondamentaux écoeurants d'un conservatisme malhonnête (Jesus par ci Jesus par là),toujours prompt à changer son fusil d'épaule dès que ses intérêts financiers sont en jeu.
Car elle est trop cool Juno!
Trop cool avec ses petits trucs d'adolescente qui s'affuble de particularités inédites (Wouah la meuf elle fume la pipe!!) cherchant désespérément à s'affranchir de la normalité qu'elle représente malgré elle,son attitude ayant été recyclée depuis belle lurette par les spécialistes du marketing.
Trop cool dans sa façon de tenir tête aux adultes (eux mêmes des ados attardés) à grands renforts de répliques cinglantes genre j'suis vachement en avance pour mon âge!

Mais très conne aussi pour minimiser les répercutions d'une décision arbitraire (ben non finalement je me fais pas avorter le type de l'accueil m'a regardé bizarrement!) le tout soutenu bien évidemment par des parents au moins aussi débiles qu'elle (non mais attends tu comprends rien non plus,ils respectent son choix c'est tout) le père n'éprouvant visiblement aucune compassion pour le futur lardon (à croire qu'on lui a refilé sa fille à lui aussi) qui ne l'oublions pas,s'avère quand même être son petit fils!
Avec en filigrane cette espèce de logique féministe à deux balles (la nouille de père sans père Paulie,qui ni n'objecte ni de discute,absent quasiment toute la durée du film,l!) sonnant comme une reprise en main vulgaire d'une nouvelle génération de mères indignes mais qui ont néanmoins le soucis d'abandonner leurs progénitures sur les marches pavées de marbre d'un hôtel de luxe (et encore elle n'a pas mise son bébé en vente sur Ebay!)

Minimiser,édulcorer,enrober la merde dans du papier cadeau,tout concoure pour faire passer cette pilule dégueulasse,pour conforter le beauf dans sa connerie faussement humaniste tant que celle ci ne vient pas contrecarrer ses rêves de gloriole (le duo final des "amoureux" qui poussent la chansonnette).

Car si le succès réel des stars du film permettra de faire illusion pendant quelques temps encore dans la tête des ados qui ont kiffé ce film,la dure réalité de la vraie vie et ses conséquences aura vite fait de rattraper les malheureux naïfs qui n'auront pas su se déconnecter après le générique de fin.

Dans une société où tout se marchande,fallait au moins cette preuve d'altruisme cynique