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    48 heures par jour
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "48 heures par jour" et de son tournage !

    La pub, une école de rigueur

    48 heures par jour est le premier film de la réalisatrice Catherine Castel (II). Elle a auparavant longtemps travaillé dans le monde de la publicité, qui est selon elle une excellente école de rigueur avant de franchir le cap du grand écran. Elle explique : "J'ai toujours eu envie d'inventer. J'ai commencé par écrire des films publicitaires – dix secondes, vingt, trente, quarante... C'est une excellente école de rigueur, on apprend la concision, mais cela engendre aussi d'énormes frustrations ! On est au service d'un produit et pas d'une histoire. Et moi, j'avais envie de raconter mes propres histoires. Avant 48 heures par jour, j'avais déjà travaillé sur un projet pour le cinéma. Il était question d'inversion des rôles entre hommes et femmes. Je creuse toujours le même sillon, j'ai toujours envie d'écrire sur le même sujet, les hommes, les femmes, leurs différences et leurs rapports. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est vaste ! Mais à l'époque, je bossais quatorze heures par jour, je m'occupais de mes enfants et je n'avais pas le temps d'écrire. Alors tout s'accumulait dans ma tête. J'emmagasinais les sensations, les sentiments. J'aimais m'occuper de mes enfants et j'aimais travailler. Comment concilier ça et surtout comment ne rien sacrifier ? J'en ai parlé avec énormément de femmes et toutes étaient intarissables sur le sujet. Jusqu'à Fabienne Vonier, chez Pyramide, qui a lu le scénario et a décidé avec Eric Lagesse de distribuer le film. Nous nous sommes très bien entendues dès le début, nous avions des expériences communes."

    Le tournage

    Avant de débuter la période de tournage, prévue pour une durée de neuf semaines, Catherine Castel (II) a effectué avec ses comédiens de nombreuses séances de lectures de scènes. Elle précise : "Nous avons fait des lectures. Le scénario était très écrit. Ces séances ont permis de gagner énormément de temps au tournage et j'ai fait en sorte que les acteurs me posent toutes les questions possibles et imaginables sur l'histoire, les personnages, mes motivations, pour y répondre avant le tournage. J'avais une légitimité à gagner. Ce sont tous des comédiens aguerris alors que c'est mon premier film en tant que réalisatrice. Du coup, quand on a tourné la première scène, je n'étais pas angoissée."

    De l'empathie pour son rôle

    La parole à Antoine de Caunes, alias Bruno Tellier dans le film, relate son expérience sur le tournage ainsi que la vision qu'il a de son personnage. "Mon personnage, Bruno, aime tendrement sa femme. Il est juste accaparé au point d'en devenir distrait sur les contingences matérielles. Comme beaucoup, il est pris dans une mécanique parce qu'il aime sincèrement son travail, il aime sa femme et a du mal à trouver l'équilibre. Un problème très répandu ! Moi-même, j'exerce un métier où la frontière entre plaisir et travail est floue. Je vis avec mon travail jour et nuit, comme lorsque je fais un film. Je comprends donc très bien ceux qui sont accaparés par ce qu'ils font, même s'il ne s'agit pas d'un métier artistique, au point d'être moins attentifs au quotidien, de considérer que les choses sont acquises, et que sa femme aimante va assumer tout le quotidien. Il n'est pas question d'excuser ou d'accuser, je ne suis pas là pour ça, mais pour jouer un personnage, je dois avoir au moins un soupçon de sympathie pour lui !

    A propos du producteur du film

    Peu connu du grand public, Yann Gilbert, qui produit "48 heures par jour, a débuté sa carrière en tant que second assistant réalisateur sur le cultissime Père Noël est une ordure (1982), signé par toute la bande du Splendid. Il a occupé la même fonction sur un film de Nagisa Oshima : Max mon amour (1986), et passa assistant réalisateur aux côtés de Louis Malle sur son bouleversant Au revoir les enfants (1987). Ce n'est qu'en 1999 qu'il débute son activité de producteur, en étant le producteur exécutif du Ciel, les oiseaux et... ta mère ! de Djamel Bensalah.

    Ménage, tensions et mode d'emploi

    Selon une étude réalisée par l'institut de sondage IPSOS réalisée en 2008, les hommes se mettent de plus en plus aux tâches ménagères. Récurer le carelage, faire prendre le bain aux enfants ou repasser une montagne de linge n'effrayerait plus les hommes. Une bonne volonté à nuancer toutefois. Sur un échantillon de 569 hommes, ils sont encore 94% à admettre que leurs conjointes lavent sans rechigner le linge; 94% a déclarer qu'elles changent encore les draps du lit, 90% à laver les sanitaires; cuisiner (82%), faire la vaiselle (81%). Sortir la poubelle par exemple serait plutôt du registre des hommes, si l'on en croit les 79% de ceux qui affirment le faire sans sourciller. En revanche, les hommes n'ont pas la même perception de l'investissement : ils estiment souvent en faire assez, alors que les femmes pensent le contraire... D'après l'institut de sondage, cette nette différence de perception serait responsable d'une dispute sur deux chez les couples de moins de 35 ans. (Voir l'intégralité du sondage). La Catherine Castel (II) conclut : "Où que ce soit, la femme se retrouve plus naturellement en charge de la maison et des enfants en plus de son travail. Dans la plupart des cas, c'est quelque chose qui s'ajoute sans qu'il y ait pour autant rééquilibrage des tâches domestiques. La sphère professionnelle a énormément changé, mais la sphère privée a très peu suivi."

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