Mon compte
    La Poupée de chair
    Note moyenne
    4,1
    161 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Poupée de chair ?

    24 critiques spectateurs

    5
    8 critiques
    4
    9 critiques
    3
    4 critiques
    2
    1 critique
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Serge K
    Serge K

    11 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Comme tous les films D'Elia Kazan, beaucoup d'intensité, de rythme, un jeu d'acteur exceptionnel, et une Carroll Baker divine dans son rôle de Baby Doll, je vous le recommande vivement
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2019
    Le film est paradoxalement très prenant, malgré qu'il ai pas mal de défauts. L'histoire n'est pas des plus prenantes, on a un des protagonistes principaux qui est tout simplement insupportable... Mais bizarrement on ne décroche pas ! Mention honorable pour la dernière phrase très intelligente !
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2018
    Nouvelle collaboration de Kazan avec Tennessee Wiliams. Ainsi qu’avec Boris Kaufman à la photographie.
    On retrouve Karl Malden, en mari trop vieux pour sa jeune femme Baby doll, et le sud des États-Unis étouffant.
    Scène d’anthologie : la scène de la balançoire à l’érotisme subtil grace au jeu de la caméra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Un film intense, mené de main de maître de bout en bout. La progression dramatique, graduelle, est captivante. Les 3 interprètes : Caroll Baker, Karl Malden et Eli Wallach sont tout simplement exceptionnels. Caroll Baker, éblouissante, fragile et qui semble se métamorphoser du stade de fille-enfant à celui de femme sous nos yeux atteint des sommets d'interprétation inoubliables. Un film percutant, à voir sans réserves.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2014
    Douzième film d’Elia Kazan et deuxième collaboration avec Tennessee William, « Baby Doll » nous envoie dans le sud des Etats-Unis suivre un couple composé de Archie Lee, un aristocrate ruiné (Karl Maden) et d’une femme enfant « Baby doll » (Carroll Baker) encore vierge. Mais cette dernière intéresse fortement le gros exploitant Silva Vacarro (Eli Wallach), qui tient Archie entre ses mains…

    Le film fit un énorme scandale à sa sortie, notamment à cause de groupes catholiques qui finalement obtiennent gain de cause lorsque le film est retiré des écrans durant l’année 1957… Et c’est compréhensible que le film en choqua plus d’un à sa sortie, à l’image de la scène d’ouverture du film où l’on découvre Baby Doll vêtu d’une courte chemise de nuit allongé en position fœtale suçant son pouce, observé par un trou fait dans un mur par son mari. Et c’est ce que montrera et étudiera Kazan avec ce film, les pulsions humaines à travers notamment quelques scènes marquantes (celle-ci ou encore celle de la balançoire).

    D’ailleurs c’est elle la plus intéressante parmi le trio de personnages principaux, (notamment vis-à-vis de celui d’Archie Lee, qui s’avère un peu trop caricatural et malheureusement l’interprétation de Karl Maden n’arrange pas grand-chose), cette femme enfant, belle et capricieuse et qui finalement tient les hommes entre ses mains.

    L’histoire est tout aussi intéressante, Kazan met en avant les liens qu’entretien cette femme avec deux hommes qui se haïssent dès le départ. Il met en place une atmosphère moite et parfois sensuelle. S’il a déjà mieux dirigé ses acteurs (en même temps, c’était l’un des plus grands dans ce domaine), Carroll Baker et Eli Wallach sont impeccable. On notera aussi ce fond sonore jazzy collant parfaitement à l’atmosphère du film.

    Pas un grand Kazan mais un bon Kazan, un portrait de femmes enfant et de ses relations avec les hommes captivant, bien écrit et provoquant.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Le syndrôme de la jeune fille innocente et séductrice est partout au cinéma ! La femme d'un ouvrier agricole, surnommée "Poupée" devient alors l'incident déclencheur de toutes une série d'actions autour d'un trio de personnages. Tour à tour influencable et influenceur, elle est vite le jouet de l'intrigue en cours, dans un mélo de chamailleries et de violences, si nombreuses que la narration en devient souffrante. Les relations entre les personnages, surtout Wallach/Baker, sont confuses, voire incohérentes. On passe d'un coup du mépris à l'entente cordiale, sans raison. Les séquences de séduction et de poursuite entre les deux amants semblent gratuites, incapables d'afficher un intérêt au sens de l'histoire. Pourquoi Wallach veut séduire Baker ? malgré une excellente prestation, son personnage reste dans le flou, et sa sortie au final en est encore plus aberrante. Sans ajouter les bavardages qui ne mènent à rien. Le dindon de la farce, Malden, est un élément imposant qui remet les idées en place, déjà bien désordonnées. Excepté une mise en scène intéressante, au niveau du cadre et de la lumière, du jeu d'acteur ( excepté Baker qui manque de subtilité ), le film de Kazan n'a pas assez de profondeur, le scénario n'est pas très ficelé et la structure des personnages incomplète.
    Ryce753
    Ryce753

    15 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2013
    Incontestablement, "Baby Doll" est un véritable chef d'oeuvre signé Elia Kazan. Avec Tennessee Williams, un des meilleurs romanciers et "screenplay" américains faisant partie de l'équipe, c'était logique de s'attendre à une telle qualité de film. Mais c'est surtout son ambiance et son atmosphère poisseuse qui m'a le plus séduit dans ce métrage. Le sud des Etats-Unis; la demeure délabrée d'Archie Lee, le mari névrosé et désabusé de Baby Doll incarné par un excellent Karl Malden; la sensualité à la limite de l'érotisme de cette poupée de chair fragile interprétée avec talent par la très belle Carroll Baker et un Eli Wallach stupéfiant dans le rôle de ce fameux Silva Vacarro personnage perfide à l'esprit démoniaque; font partie d'un ensemble d'éléments qui font la réussite et l'intérêt de ce film. En même temps, il y a beaucoup d'autres choses à dire sur ce film (la psychologie et le caractère travaillé de ses personnages par exemple) que le mieux est de ne plus rien ajouter et de vous le laisser découvrir (en VO si possible) pour vous en faire votre propre opinion. Mais ce qui est sûr et certain, c'est que ce "Baby Doll" est une vraie perle du cinéma américain !!
    ygor parizel
    ygor parizel

    206 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2013
    Comme d'habitude je suis soufflé par l'écriture de Tennessee Williams. En plus Elia Kazan est un formidable metteur en scène, mais le plus fort ce sont les interprétations Carroll Baker est géniale, Karl Malden toujours aussi intense et Eli Wallach tient bien la comparaison. Je comprend que certain trouvent le film un peu surjouer, ce n'est pas mon cas.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    527 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Pour de nombreuses raisons ce film sort de l'ordinaire et dans ce cas il va forcement plaire beaucoup ou déplaire beaucoup. Elian Kazan qui a fortement oeuvré pour l'Actors Studio s'en donne à coeur joie, on dirait même que ses 3 acteurs en font une démonstration. Le roman, il est vrai s'y prête à merveille , il est typique de cette période américaine du réalisme poisseux qui décrit une sorte de misère inconnue chez nous...En tous cas loin de Balzac ou de Maupassant. La mise en scène est presque aussi excessive que le jeu des acteurs. Par moment même, on a l'impression d'une pièce de théâtre bien que les décors ou les extérieurs, dont les acteurs noirs font quasiment partie, soient purement cinématographiques. Caroll Baker qui a 25 ans s'y rajeunie d'une façon étonnante et sa situation entre un mari voyeur et une sorte de sadique repoussant crée un vrai malaise. Cela lui a valu les foudres de l'église étasunienne d'une façon bien injuste car la religion est totalement absente de cette oeuvre ce qui en augmente son honnêteté. A voir pour Kazan,pour Baker et pour son ambiance quasi surréaliste y compris la scène de la balançoire.
    cylon86
    cylon86

    2 282 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Écrit par Tennessee Williams, ce film d'Elia Kazan garde encore toute sa force et sa sensualité malgré les décennies qui passent, le cinéaste filmant ouvertement plusieurs scènes osées pour l'époque notamment celle où Carroll Baker (sublime et troublante dans le rôle de sa vie) fait de la balançoire et éprouve visiblement de l'extase sexuelle. Le scénario est habile et montre la femme-enfant qu'est Baby Doll être capable de se montrer dominatrice au détriment des hommes dont son mari plus âgé qu'elle et impuissant. Révélateur de certaines pulsions humaines universelles, le film ne serait rien sans son interprétation fiévreuse, Karl Malden et Eli Wallach étant tous deux excellents, ce dernier impressionnant lors de sa première rencontre avec Baby Doll. Et l'image de Carroll Baker allongée en position fœtale en train de sucer son pouce n'a pas fini de nous hanter.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Une nouvelle fois, Kazan m'impressionne. Avec "Baby Doll", il livre un film avant-gardiste, dans le fond, d'une puissance scénaristique sans égal. Superbement écrit, d'après Tennessee Williams, "Baby Doll" est à la fois drôle, sensuel et troublant. Tableau intelligent sur le thème de l'impuissance du mâle dans un couple, par le personnage faible de Karl Malden, Archie, et la fille enfant mais finalement forte et dominatrice, Baby Doll. Le film est nouveau par ces thèmes mais aussi par l'effusion de sensualité voire même de sexualité sans cesse suggerée pendant un long moment. La troublante confrontation entre Baby Doll, interprétee par la sublime et jeune Caroll Baker, et Silva, Eli Wallach, est magistrale. Une troublante séquence inoubliable magnifiée par un jeu d'acteurs d'exception. Un film d'exception.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Excellent film de Kazan à propos d'une jeune fille mal mariée dont l'époux brûle le bâtiment de production d'un immigré italien plus puissant que lui. On a affaire à une sorte de triangle amoureux où chacun des personnages cherche plus qu'il ne le fait croire : "Baby Doll" veut changer de vie, son époux veut la posséder sexuellement et l'Italien veut que justice soit faite, avant de tomber sous le charme du personnage éponyme. Kazan était au demeurant un extraordinaire directeur d'acteurs, à l'image de cette scène sur la balançoire, dans un long plan fixe, opposant une Caroll Baker idiote autant que sensuelle à un Eli Wallach (dont c'est le tout premier rôle au cinéma) charmeur et manipulateur. Très bonne comédie dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 février 2011
    Une jolie réalisation, une ambiance réussie, des bons acteurs pourtant ça ne fonctionne pas, l'histoire stagne. Le potentiel dramatique reste largement sous exploité et ç'est souvent bavard pour rien.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 174 abonnés 12 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Alors même que le Hays Office se libèralisait, les catholiques restaient aussi intransigeants que par le passè! Elia Kazan s'en aperçut une nouvelle fois en tournant cinq ans après le mythique "Un tramway nommè Dèsir", "Baby Doll", toujours d'après Tennessee Williams! L'hèroïne (incarnèe par une inoubliable Carroll Baker) est une femme-enfant, une teenager marièe à un homme plus âgè qu'elle (Karl Malden). Malgrè son mariage, elle est restèe vierge, ayant promis de se donner à son mari le jour de ses 20 ans! Au cours de la première sèquence, on voit le mari regarder sa jeune èpouse par un trou mènagè dans une cloison: l'adolescente dort, vêtue d'une chemise de nuit ultracourte (le film en lancera d'ailleurs la mode sous le nom de "Baby Doll"), couchèe sur le côtè et replièe dans la position foetale, suçant son pouce! Toute l'histoire baigne magnifiquement dans une atmosphère de tension èrotique particulièremnt forte! Certaines des scènes sont d'une èquivoque extrême, comme celle où l'on voit Carroll Baker sur une balançoire èprouver tous les signes extèrieurs de l'extase sexuelle! Un incontournable des annèes 50...
    mac guffin
    mac guffin

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2010
    Seconde adaptation de T.Williams par Kazan après "Un tramway nommé désir", Baby Doll est forcément un film très écrit, bavard et théatral. Cela dit, c'est la façon dont Kazan suggère par l'image qui est remarquable ici. Tout d'abord parce qu'il sait décrire comme personne l'Amérique profonde, ici le vieux Sud fortement traditionnaliste, et ses journées écrasées de chaleur et d'ennui. Ensuite, peu ont su rendre de cette façon la tension sexuelle : la scène sur la balancoire, avec ses plans exagérément resérrés, est un monument d'erotisme.
    Au final, n'étant pas un fan de Williams, je pensais être déçu par ce film. Il s'avère en fait une bonne surprise, notamment au niveau de l'interprétation, convaincante et pas trop datée (à l'exception de celle de Malden)
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top