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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 23 août 2008
L’idée de départ était hyper séduisante : placer un flic atteint de la maladie d’Alzheimer dans un institut où des patients meurent de façon mystérieuse les uns après les autres. L’idée de mettre Dussolier sur le coup était aussi astucieuse. Le problème c’est que Boukhrief néglige le côté polar pour nous montrer les affres de la maladie et les relations incongrues qui se tissent entre les patients. Il y a donc un peu tromperie sur la marchandise et après avoir été très fortement appâté on est forcément déçu. Dans le genre le belge Erik Van Looy nous avait donné à voir un petit bijou avec son film « La mémoire du tueur » où un tueur à gages voyait sa mémoire sombrait dans la maladie naissante. On avait ressenti un peu la même sensation d’inachevé dans le film précédent de Boukhrief « Le convoyeur ». Ancien de la revue « Starfix » doit relire ses articles de l’époque et se replonger aux sources des plus grands comme Melville ou Siegel. On attend mieux la prochaine fois.
Ah,ça faisait longtemps,un réalisateur français qui tente un thriller en imitant nos amis les Étasuniens, résultat: c'est mauvais, prévisible à souhait, du jamais vu. Même si le scénario est intéressant, j'ai pas vraiment accroché au film, un fond trop banal. Une étoile pour la prestation d'André Dussollier, et encore...
Malgrè de bon acteur, j'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire car c'est un polar qui va beaucoup trop lentement ou alors les effets de la maladies ne sont pas assez présente car au final, je n'ai même pas essayé de savoir qui était le tueur car le réalisateur ne nous fait pas du tout participé et il rajoute des petites histoires à côté qui n'ont pas vraiment grand intérêt.
Dussolier joue extrêmement bien ce rôle : tantôt perdu, tantôt "éveillé". Ce film est presque dérangeant, car l'intrigue se base pour ce qui est aujourd'hui en France un tabou, la maladie d'Alzheimer,. Il nous est dépeint un monde angoissant, mais réel. Quelques défaults, comme quelque fois les réactions des infirmières, sont à déplorer (dixit ma chère et tendre travaillant dans le milieu), mais ils nuisent très peu à la qualité du film ! Vraiment une surprise, et aurait mérité un plus grand succès qu'un certain navet, pardon film, au budget pharaonique (...) sorti la même semaine. Mais c'est une autre histoire !!
Si l'on accepte au départ qu'un malade d'Alzheimer est capable de réflexion, alors ce policier saura vous séduire. Le scénario est simple et vous mène gentiment vers la fin, qui était prévisible. Il n'y a pas de gros suspense mais de voir l’enquêteur se battre contre sa mémoire, et les faits, est agréable à suivre. Ici, vous ne verrez pas d'action. Tout se déroule à son rythme, lent il est vrai mais telle doit être la vie dans ce genre d'établissement. A voir par les amateurs de policier
Intrigue complètement abracadabrante, zéro suspense, rythme atone : ou Nicolas Boukhrief a bâclé son sujet ou il ne l'a pas maîtrisé, mais, dans les deux cas, c'est raté ! Son film policier mâtiné médical manque de tout ce qui fait l'intérêt du genre. On aimerait trembler au côté d'André Dussollier, policier retraité, qui, au péril de sa vie, mène son enquête pour tenter de résoudre le mystère de plusieurs cas suspects d'infarctus mortels au sein d'une clinique spécialisée dans le traitement de patients atteints d'Alzheimer. Lui-même malade, victime de trous de mémoire, doit tout noter dans un cahier pour pallier les carences de son cerveau qui se ratatine inexorablement en éponge. Mais il oublie qu'il oublie, perd les feuilles et s'embrouille dans le fil des indices. Avec une atmosphère aussi anxiogène qu'un jour de carnaval, "Cortex" distille l'ennui plus sûrement que l'angoisse. Pas un seul petit frisson de peur ne nous parcourt l'échine et l'on se dit tout le long qu'on n'y croit pas du tout. Frustrant. Malgré une pléiade d'acteurs de talent (Claire Nebout, Julien Boisselier, Pascal Elbé et Marthe Keller), la sauce ne prend pas. Seul André Dussollier parvient à tirer son épingle du jeu. Insuffisant pour sauver le film de la médiocrité.
Une ambiance sinistre et repoussante, un Dussollier pour le moins inquiétant et un centre tout sauf hospitaliser quand on franchit la barrière des apparences. Le thème posé est intéressant mais on ne bascule jamais vraiment dans le sensationnel ou la nouveauté. Au final, ce trafic d'organes et ce complot interne se dessinent trop facilement et j'ai eu l'impression de revivre les mêmes scènes tout au long du film... La dose de mystère et le décalage des internés apportent tout de même son intérêt au scénario mais cela aurait pu être plus recherché. Petit 2 étoiles.
Un scénario hors du commun qui nous prend par la main et, sans qu'on s'en rende vraiment compte, nous tient en haleine. Une enquête, du suspense, sur fond de maladie d'Alzheimer. On s'identifie très vite au personnage principal, et on cherche avec lui la clé de l'énigme. André Dussolier est excellent, et porte ce film d'une main de maître. Les nombreux seconds rôles sont très justes aussi. Un polar original, donc, mais qui fonctionne très bien.
Une idée originale servi par un Andre Dussolier magistral. L'ambiance et la "fausse" lenteur de l'action contribue à se laisser entrainer par cet histoire à la limite de la parano. Il aurait peut-être fallu un scenario un peu plus etoffé. Un bon film.
Flic à la retraite, atteint par la maladie d Alzheimer, Charles (Dussolier) est placé par son fils dans une maison de soins. Cette immersion dans le monde de la mémoire qui flanche se double d'une intrigue policière. Car, déformation professionnelle, flair de l'ancien policier ou symptôme de paranoïa, Charles se prend à suspecter de meurtres les décès ordianaires des malades. Il enquête dans les couloirs de la clinique et, si l'intrigue en soi n'est pas haletante, son intérêt provient justement du fait qu'on ne sait jamais si les accusations formulées par Charles procèdent d'une raison défaillante ou d'une remarquable perspicacité. André Dussolier est très bien dans ce rôle d'enquêteur dont les investigations sspoiler: ont entravées par ses pertes de mémoire et par la surveillance des soignants . Le sujet de ce polar en forme de huis-clos présente quelque ressemblance, lointaine et modeste, avec "Vol au-dessus d'un nid de coucous" en ce sens où Charles, moins atteint que ses congénères et co-résidents, est le seul à lutter, à ne pas subir complètement la maladie. Au-delà du caractère policier du film, le sujet, sans être une étude clinique d'Alzheimer, a l'intérêt, peut-être la vocation, de témoigner des affres de la maladie.