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    Snowpiercer, Le Transperceneige
    Note moyenne
    3,5
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    1 366 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    245 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Pas mal mais un peu trop long (on pouvait enlever 15-20mn facilement) et je n'ai pas été emballé par la fin, je m'attendais à plus percutant...
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    51 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    La transposition de la bande dessinée française paressait quasiment impossible. Mais Bong Joon Ho là fait ! Il nous signe un très grand moment de cinéma à travers un décors apocalyptique hallucinant. Tout le film se place à bord du Transperceneige ou les derniers survivants de l'humanité sont condamnés pour l'éternité à vivre dans ce train gigantesque. Un film de science-fiction intelligent , servit par de l'action bien ficelé , des effets spéciaux magnifiques , des images incroyables et des personnages originaux. Le spectateur est happé par ce spectacle émouvant , in-carcéral et dynamique notamment , avec la virtuosité de Bong Joon Ho dans sa mise en scène. Une bande-son magistral et d'excellents acteurs. Surtout avec le talentueux Chris Evans , épatant dans ce film palpitant qui se range parmi les chef-d’œuvres les plus novateurs du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Cette représentation allégorique de la lutte des classes est une réussite malgré une certaine complexité dans son développement. Critique des systèmes politiques, mais aussi du comportement humain, snowpiercer est une œuvre qui donne à réfléchir et qui marque le spectateur par son originalité. On ressent bien l’inspiration asiatique notamment dans la violence et la noirceur du film. Mais aussi quelques influences de Paul Verhoeven dans la scène de propagande scolaire…A chaud, on ressort un peu groggy de cette expérience, un peu perdu dans la symbolique et les messages reçus. Ce 3,5 reflète ce KO général mais ma note risque probablement de fluctuer lors des prochains visionnages.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    Plutôt bon public, aimant la nouveauté, assez consensuel de mes gouts cinématographies; je suis un lecteur assidu des critiques Allo Ciné.

    Ah mes amis, en lisant moultes critiques ditirambiques sur ce film, j’ai pris ma CB et ma petit voiture et ni une ni deux me voilà au cinéma proche de chez moi.

    Et la, tel Felix Baumgartner sautant de 12'000 m mais sans parachute, ben c’est le crash!!!.
    Sérieux les gars, arrêter 10 jours le LSD, renvoyer votre carte CGT intermittents du spectacle,
    pitiez revenez sur terre et relisez vos critiques positives.
    Honnêtement, à part l’hypothèse que Joon Bong est des centaines de cousins en France
    pour défendre le film sur les forums, je ne vois pas comment cette daube sans nom à pu
    obtenir autant d’échos positifs.
    Bref les chaussettes m’en tombent !!!!

    Le seul coup de force de ce navet, c’est d’avoir fait disparaître les 39 millions de dollars
    nécessaire à sa production. C’est vraiment le casse du siècle.

    Scénario inexistant, pitreries d’acteurs, ficelles plus grosses que les câbles du pont de Normandie,
    effets plus que spéciaux sous couvert d’une morale à deux balles.
    Si je n’avais pas payé 9 euros j’en rirais encore.

    Mais ce film a eu un mérite, dans un élan d’incompréhension et de rage, je me suis inscrit sur ce site pour ne pas laisser l’écrit qu’a des pseudo cinéphiles qui doivent trouver très hype de dire à leur amis qu’il ont vu un véritable chef-œuvre coréens.
    DeSaintJean
    DeSaintJean

    3 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    La critique journalistique s'éloigne de plus en plus des goûts du public, car elle ne tient pas compte de la débauche d'effets spectaculaires ou émotionnels. Il ne s'agit pas d'avoir un constat (scénario ?) référentiel (la lutte des classes) pour obtenir un film fantastique haletant. Le design est parfois brillant (genre Pilote 80's) mais le bavardage incessant plombe régulièrement la trame. Presque décevant pour ce réalisateur brillant. A voir quand même car cette oeuvre demeure iconoclaste dans le panorama mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Pour le moins étrange, mais captivant ! à voir ! la bonne surprise de 2013 :)
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Ce film a été fait pour le cinéma. Je n'ai plus de doute à ce sujet, maintenant que je l'ai revu sur écran plat. Mais malgré tout cela reste un très bon film : c'est le compromis parfait entre le blockbuster US pour écervelés de première et le film de science-fiction plus intimiste, car il a autant de scènes d'action jubilatoires ( spoiler: je pense évidemment aux combats dans et hors du tunnel
    ) que de scènes calmes et "whathefuckesques". Et puis il y a aussi une réflexion globale sur la nature humaine : il semble que l'homme ait besoin, pour survivre, de garder un équilibre constant. La nature aussi est un équilibre constant, mais elle n'a pas besoin d'un système de caste pour continuer à exister, comme le font les humains, mais comme c'est dans notre nature et dans l'ordre des choses, personne ne changera jamais l'homme. Cette vision plutôt pessimiste (mais réaliste ?) du film s'accompagne de tout un tas de scènes bizarres qui illustrent bien l'absurdité du microcosme dans lequel les personnages survivent (cf spoiler: la scène des sushis ou de la salle de classe
    ). Des scènes qui riment souvent avec incohérences scénaristiques, mais bon, on ne boude jamais son plaisir devant ce "Snowpiercer" qui reste certainement l'un des films les plus intéressants de 2013. Personnellement j'aimerai retrouver plus souvent ce type de film au cinéma. Un très bon film.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Le transperceneige de Bong Jong Hoo est un film hollywoodien, force est de le constater. Déjà commencer par une citation de Karl Marx, tellement complexe que je n’ai pas compris, et continuer par un long travelling avant dans un train, c’est pas chercher loin. Avec un décor plus kitsch que choc, et des personnages de dessin animé. C’est joué par de vrais acteurs, mais leur psychologie est digne d’un mauvais manga. Les effets spéciaux restent corrects, mais pas du tout bouleversifiants, je ne retiens aucun plan « surprenant », aucune véritable accroche visuelle, à part le code de couleurs, qui change à chaque wagon, mais bon... Je suis exigeant certes, mais il a fait tellement mieux que je peux me le permettre, et le pitch est encore plus simple. Les insurgés, (les pauvres), veulent aller à l’avant du train, (donc prendre la place des riches). C’est ce qu’on peut croire, mais en fait c’est encore plus simple, il s’agit de passer d’un wagon à l’autre, et à chaque wagon, il y a une épreuve, des insurgés qui tombent, d’autres survivent, et on devine très vite qui sera l’élu. Comme on le sait, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, un cliché parmi d’autres. Le leader des insurgés est très mal défini, il n’a pas de cerveau, les autres eux ne servent à rien. Il est « gentil », naïf, voire idiot, et ne sait même pas ce qu’il veut, donc très peu crédible en leader. Je ne parle même pas du casting affirmative-action, très cliché, tous les autres acteurs lui servent la soupe au héros assez fade, narrativement facile et ennuyeux. Des incohérences en pagaille, dans ce film action-réaction. Exemple : Des crève-la-faim armés d’armes de fortune qui mettent en déroute une armée de malabars armés d’armes blanches ? J’y crois pas une seconde. C’est tour à tour fantaisiste, grand n’importe quoi, spectaculaire sans réelle dramaturgie, et on ne se pose pas de question inutiles. La lutte des classes est posée par l’auteur du film lui-même comme problème, et n’est jamais exploitée comme sujet. Ça amuse un peu, mais ça ne renouvelle pas du tout les codes du genre, bien au contraire. Blockbuster racoleur, en couleurs chaudes et froides pour faire jolie, à ranger à côté de tous les films d’actions passées et à venir. Je ne sais pas s’il a voulut adapter la BD originale à la lettre, mais il est bien placée pour savoir qu’un film ne peut pas partir dans tous les sens au risque d’être complètement incohérent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    J'ai pris ce film pour ce qu'il est, j'ignorais l'existence de la bande dessinée et je ne connaissais pas le travail de Bong Joon-ho. De plus, le concept était franchement éculé. Mais je ne regrette absolument pas d'avoir vu ce film, il m'a comblé et j'en suis on ne peut plus ravi. Il est clair que le film peut déplaire, mais seulement dans les décisions scénaristiques (il faudrait être xxx pour dire que le film est mal fichu et mal joué).
    En effet, il est clair que montrer des personnes aux comportements surréalistes dans des conditions qui le sont tout autant peut surprendre. Et par comportements surréalistes, je parle de l'étonnant flegme des "gentils" ou d'autres comportement étranges. Certains retournement sont assez vieillot, mais il passe.
    Mais justement, pour une fois, je vois des gens qui ne réagissent pas comme dans d'autres films de ce type, réaction souvent énervante. Notre perception change et j'aime ça. D'autre part, cela apporte des scènes que je trouve sublime (pour des scènes où les personnages discutent) comme la scène de dialogue entre les personnages de Chris Evans et de Song Kan-ho (ce dernier et sa fille sont des personnages comme je les aime) quand il sont juste devant leur but.
    Petite remarque personnelle, j'adore le(s) ton(s) du film, car celui-ci hoche entre le comique, le tragique, l'horreur, la contemplation, la tension, le désespoir, etc. Avoir un ton non défini est, à mon sens quelque chose renforçant considérablement le plaisir de visionnage. En résumé, l'un de mes films préférés de 2013.
    mag4
    mag4

    4 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Quelle surprise! Je ne m'attendais pas du tout à ce film de tarés, ultraviolent avec moult combats sanguinolents à la hache et gens trucidés toutes les 5 minutes. On est plus dans le film d'horreur que dans le drame. Eprouvant.
    Marius J.
    Marius J.

    8 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Il est question dans l'oeuvre originale, la fameuse BD française, d'un train, le Transperceneige, qui roule indéfiniment sur les rails après que La Terre soit revenue à l'air glaciaire. Il contient les derniers représentants de l'humanité, répartit en 1001 wagons. Evidemment, les injustices sociales y sont aussi présentes : il y a les wagons première classe, les secondes classes, et les wagons de queues, où règne la misère, la faim et le chaos. Proloff, un des habitants du train, tout droit venus de ces "bas-fond", décide de se révolter et de remonter le train jusqu'à la locomotive, coûte que coûte.

    Maintenant, passons au film. Le réalisateur Bong Joon Ho a repris le concept initial du Transperceneige et le personnage principal de la BD, et a construit un scénario radicalement différent de l'oeuvre dont il s'inspire. Ici, Proloff est un leader malgré-lui, complexé, qui mène la révolte des pauvres pour renverser les riches, qui se complaisent dans l'oisiveté et la drogue. Alors que la BD avait un ton plutôt léger par rapport à ce qu'elle racontait, le film est beaucoup plus axé sur le réalisme. On a donc droit à des séquences de violences inouïes, choquantes, presque gratuite. Elles n'ont d'ailleurs même pas le mérite d'épargner les gentils, qui tombent comme des mouches. On aime, ou on aime pas. En tout cas, les séquences finales dont je ne révélerais ni la nature ni l'ampleur sont fascinantes et surréaliste, à mille lieue de ce que proposait la BD.

    Bon, inutile de le cacher, Snowpiercer est sans aucun doute le meilleur film de science-fiction de l'année, et pourrait très bien passer le stade de film culte d'ici quelques années. C'est la meilleur des adaptations possibles, puisqu'elle respecte l'oeuvre originale tout en prenant autant de liberté qu'elle veut. Quand on voit ce que peut faire le cinéma américain avec les classiques de la BD de S-F française des années 80, un question s'impose : à quand L'Incal, le film ? Jodorowsky vient de lâcher l'info dans le dernier Casemate : c'est dans les tuyaux, et c'est Nicolas Winding Refn qui s'y colle, le réalisateur de Drive et Only God Forgives. On en trépigne d'impatience.
    amipb
    amipb

    8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juin 2014
    Un jeu d'acteurs caricatural, de la philosophie de cuisine, des "dialogues" certainement pondus par une classe de 6 ème, des décors intérieurs pompés à Caro & Jeunet, des décors extérieurs pompés à la Reine des Neiges et... de la violence ! Non, non, pas cette violence qui peut arriver quand une situation dégénère, mais carrément un culte à la violence, celle qui est à l'opposé de notre condition humaine.

    Comme beaucoup ici, je m'interroge sur les notes positives données. Cela me rappelle "Child of men", ses paradoxes, sa philosophie bancale et sa fin puérile.

    Allez, je vais envoyer une réclamation à la SNCF.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Dans une premier temps, j'ai eu peur que Bong Joon-Ho se soit quelque peu vendu à Hollywood dans cette adaptation d'une B.D. française financée en bonne partie par des capitaux américains et européens. Mais l'essence universelle de son propos le nécessitait sans doute, lui qui raconte (principalement mais pas que, loin de là) l'éternelle lutte des classes, qui n'est bien entendu en aucun cas endémique d'une culture. Cette fois-ci, la population humaine, décimée par une quasi-apocalypse, survit dans un train blindé lancé à toute berzingue autour de la planète, à nouveau dans une injustice complète qui pousse certains des plus démunis à se révolter. L'idée de départ est déjà géniale ; celle d'hommes qui continuent sans cesse à s'étriper en construisant l'histoire, dont le "Snowpiercer" figure si bien la marche inarrêtable (et sans doute cyclique, nous dirait Marx). C'est ce que, dans un premier temps, semble d'ailleurs vouloir raconter Bong Joon-Ho avec cette histoire d'insurrection à visée égalitaire ; le prix à payer pour une justice digne de ce nom, et le combat perpétuel de l'humanité contre elle-même et contre ses noirs penchants. D'abord, le scénario donne presque l'effet d'être populiste et hollywoodien, bien que dès le départ Bong Joon-Ho évite la plupart des pièges typiques du blockbuster bas de gamme, à savoir une certaine facilité naïve, la paresse de la narration et l'utilisation de rebondissements balisés. Mais l'impression de cinéma de commande ne fait pas long feu, et le très doué cinéaste coréen s'amuse rapidement à faire de cette remontée du train vers l'avant un fascinant voyage à travers la conscience collective, qui l'amène jusqu'à un quasi-nihilisme assumé. Inhabituel chez Joon-Ho, lui qui nous avait plutôt habitué à une mélancolie conciliante jusque là. Mais Snowpiercer est crade, violent, presque cynique, pourtant toujours doté d'un sens de la métaphore qui fait mouche. Si on a déjà vu ou entendu beaucoup des questionnements présentés, Bong Joon-Ho donne à les voir sous des angles originaux, osés, anti-conformistes. Et visuellement, son travail fait écho à cette originalité, dans des décors variés et des prises de vue qui évitent la répétition (pas facile dans cet environnement ferroviaire très linéaire) sans ôter l'impression de cheminement sans route transversale, de parcours obligé. Je regrette quand même le casting, vu que le personnage de Tilda Swinton est pour moi un échec, que Jamie Bell et surtout Chris Evans sont d'une fadeur sans nom et qu' Ed Harris apparaît trop peu longtemps (choix tout à fait justifié par l'écriture, cependant). C'est quand même dommage que certains soient restés à quai, parce que cette fable philosophique, sociologique et métaphysique portée par un esprit baroque et une innovation constante est un vrai bon film de science-fiction.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Bong Joon Ho est un cinéaste virtuose et adulé dans son pays (la Corée du Sud). Chacun de ses films affichent des scores records au box office local (et mondial). Ce qui est frappant chez Joon Ho, c'est sa capacité à être doué dans tous les registres du cinéma. Memories of murder était un polar cynique et drôle, The Host un film de monstre terriblement efficace, Mother, une ballade très subtile au coté d'une mère qui se bat pour prouver l'innocence de son fils. Avec Snowpiercer, il s'attaque à un film d'action pur jus. Le pitch est alléchant : en 2030 le monde s'est toalement figé dans une nouvelle ere glacière, seule persiste un train en marche perpetuelle organisé selon la même hierarchie de classe sociale que le monde dans lequel nous vivons.
    Il y a du rythme, de l'action du suspense, des acteurs très bons, et des personnages bien dessinés. Si la fin me pousse à noter 4.5* et non 5 (je n'en dis pas plus), le film en reste totalement réussis selon moi. De quoi mettre la pige à bien des américains, à priori spécialistes du genre qui se fourvoient bien souvent dans la vulgarité. Bong Joon Ho est un cinéaste à suivre, chacun de ces films sont des franches réussites autant que des surprises totales.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 juin 2014
    Agréablement surpris par ce film, qui sort un peu de l'ordinaire, avec une intrigue et une ambiance qui m'ont plutôt séduit. J'appréhendais un peu le fait que cela ne se passe que dans un train, mais finalement le résultat est satisfaisant, on ne s'ennuie pas, et le tout serait presque parfait si on ne chipotait pas sur les quelques aberrations scénaristiques. Pas mal!
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