Avis sur Mind Game

Je ressors très déçu de ce film, bien sûr je ne savais absolument pas à quoi m'attendre, si ce n'est à un truc assez déjanté, et pour être déjanté, ça l'est, seulement c'est tellement particulier qu'il faut accrocher à l'univers présenté dans ce film, sinon on peut très bien rejeter ce dessin animé.
Je comprends donc très bien qu'on puisse adorer ou détester, seulement si je n'ai pas adoré, je reste mitigé, je n'ai pas détesté, mais j'ai regardé ça d'un oeil curieux, sans vraiment rentrer dans l'univers du film.
Il y a des idées que j'aime beaucoup, d'autres un peu moins, mais globalement si l'histoire reste très simple ça part tellement dans tous les sens que j'ai trouvé ça un peut dur à suivre, mais sans être déplaisant.
Par contre ce qui marque avant tout c'est la patte graphique qui change au cours du film, parfois on a des dessins "normaux", puis on a des dessins qui semblent être fait à partir de photos retouchées et que je trouve franchement glauques, et puis parfois des dessins un peu naïfs (c'est ceux que je préfère).
Je trouve le film assez long, sans doute parce que je ne suis pas entré dans l'univers, sans pour autant qu'il soit chiant, mais bon si j'apprécie les idées du film, le fait d'y rester hermétique me gène un peu (forcément j'aurai préféré rentrer dans l'univers).
Bref je dirai que c'est une bizarrerie à voir et à apprécier ou non, mais je pense que l'on aime ou pas, on ne peut que saluer le délire du film.

Mind game est une bizarrerie envoyée par le pays du soleil levant. Visuellement très hétéroclite, on passe de l'animation traditionnelle à des visages photographiques en finissant par des délires psychédéliques aux couleurs vives et pimpantes.
L'enchaînement des images est toujours percutant, certaines idées sont très intéressantes (comme ce dieu qui n'a jamais le même visage ou cette ascension interminable à la fin... mais je n'en dit pas plus).
L'aventure se perd pourtant vers le milieu, dans le ventre de la baleine, dans des péripéties pas très palpitantes. Et puis ce mélange d'animation ne semble pas avoir de sens.
Parfois un peu vulgaire aussi, Mind Game prend des risques, mais à force de vouloir nous prouver que c'est OVNI, il finit par se perdre dans son propre système, en oubliant le plaisir du spectateur.

Que dire de ce "Mind Game" tellement absurde et décalé qu'il serait presque vain de le décrire ? Vous conseiller de le regarder pour vous faire votre propre avis est déjà un bon début. Le cinéma japonais est rempli de films déviants et alternatifs où le n'importe quoi côtoie une imagination débordante. La liste est longue mais je conseille par exemple "Survival Style 5 ", "Love Exposure" ou encore "Gozu".
L'animation peut aussi verser dans ce genre de délire et "Mind Game" illustre parfaitement cette propension des artistes japonais à repousser les limites de leur art. Sans prévenir, Masaaki Yuasa nous balance son univers à la fois violent et poétique à travers des dessins d'une grande richesse et variété. Le visuel peut déstabiliser au début mais il s'impose vite comme la patte personnelle et originale de l'animateur. Le graphisme n'est pas tout et le scénario nous gate également notamment avec une intrigue alambiquée dans laquelle l'humour absurde prédomine.
Si vous souhaitez voir quelque chose de différent et de percutant, laissez vous emporter par "Mind Game". Vous n'en sortirez pas indemne.

Bouzi Bouzouf aime le long métrage animé « Mind Game » (oui, « Mind Game », et pas « Megamind » de Frimeworks, qui sortira au mois de décembre ; Bouzi ne l'a pas vu en super avant-première dans la résidence de Brad Pitt à Beverly Hills tout en s'occupant de l'entrejambe d'Angelina Jolie sur le luxueux canapé en cuir). Bouzi Bouzouf aime « Mind Game », donc, de Masaaki Yuasa , merveille absolue de l'animation japonaise (le film, pas Yuasa) que nous découvrons chez nous six ans après sa sortie dans le pays du Soleil levant. Oui, six ans après. Ça commence à bien faire. Seulement, voilà : en France, les chefs d'oeuvre insolites doivent se faire attendre plusieurs années tandis que les merdes formatées et superficielles sont montrées quasi instantanément ! En plus, « Mind Game » n'a pas été distribué en salles mais vendu directement en DVD dans un certes très beau coffret, signé Agnès b. (!!!), mais qui coûte un peu la peau du postérieur. Pour parler concrètement du film (car c'est ce que la planète entière attend, là, que Bouzi parle concrètement du film), il a été réalisé au Studio 4°C, à qui l'on doit un autre petit bijou animé, à savoir « Amer Béton ». L'histoire de « Mind Game » ? Une espèce de relecture sous acide du mythe biblique de Jonas. Mais, à vrai dire, on s'en fiche un peu de l'histoire car l'intérêt du film provient de son enchaînement non stop de saynètes folles et psychédéliques, en lien plus ou moins étroit avec la trame principale, souvent colorées comme une boîte de berlingots et qui mélangent différentes techniques d'animation (les visages sont parfois en prise de vue réelle). Sans oublier ces superbes séquences envoûtantes composées de plans très courts montrant la vie passée et future des différents personnages. Bref, on en a plein les yeux et cette extase visuelle nous fait comprendre le sens du titre : les jeux de l'esprit en question, ce sont ceux des créateurs du film, qui s'amusent comme des fous à élaborer ce fourre-tout génial et halluciné.

Une pure pépite humoristique. Les gags et les trouvailles sont énormes tout simplement. Un excellent moment à passer, très très très drôle! un peu bizarre au début le graphisme mais tellement marrant!!

Mind Game, ou le résultat du travail d'un studio où les réalisateurs fument sans aucun doute des substances illicites. J'entends pas là que Mind Game est un film complètement fou, très éloigné des productions classiques. Ce qui saute littéralement au visage du spectateur, c'est le graphisme. Les changements brusques et rapides de style graphique dynamisent l'ensemble, le rendent vivant. Que ce soit pas la 2D, 3D, des photos, de la peinture, Mind Game est une expérience visuelle à part entière, une œuvre totalement contemporaine. Le Studio 4°C a trouvé un scénario pour son film à l'image de son visuel : déjanté. Le côté fou et invraisemblable du scénario et de ses personnages collent parfaitement avec le côté hétérogène du visuel, rendant l'ensemble très dynamique. Mais le gros problème de Mind Game, ce qui justifie ma note, c'est en réalité sa chronologie et son déroulement, qui viennent obscurcir ce tableau haut en couleurs. En effet, le rythme accuse pas mal de temps mort ou de passages à vide. Les scènes s'enchaînent parfois très maladroitement et certaines sont carrément trop longues, plongeant le spectateur dans un ennui grandissant. Certains passages sont réussis et vraiment agréables à suivre, mais la plupart sont soporifiques. Mind Game est donc visuellement surprenant, procure une expérience visuelle unique, et possède vraiment un charme à part entière. Il accuse malheureusement beaucoup trop de longueurs et de schémas narratifs discutables.

Sans aucun doute le film le plus étrange qu'il m'aie été donné de voir jusqu'à présent. Le réalisateur nous offre un univers particulier et visuellement superbe atteignant parfois des sommets dans le psychédélisme et autres délires en tout genre. C'est beau mais face à un univers aussi barré et à une animation à laquelle je ne suis pas habitué, le film est souvent déroutant et parfois dérangeant et on se demande où l'intrigue va. Un film à revoir car il mérite d'être compris et découvert.

Un film sous amphét ! Adapté du manga éponyme, Mind game est un film d'animation un peu fou et disjoncté.
Côté graphisme, point de 3D ni d'images de synthèse. Malgré l'incrustation de photos pour certains visages, c'est une alternance de minimalisme, de caricature et de backgrounds très travaillés. Les couleurs sont chatoyantes et utilisées sans retenue. L'animation des personnages est très travaillée et on a à faire aux meilleurs animateurs asiatiques.
Le scénario est quant à lui complètement loufoque. spoiler: J'y vois comme message sous-jacent un avertissement pour vivre ses rêves, se dépasser (le fameux nekketsu japonais), croire en soi et assumer ses décisions.

Mais, Mind game est plus difficile à analyser qu'il n'y parait et je laisse à chacun le choix de la réflexion !
Joyeux film...

Mind Game, c’est une fusion. Une association entre un studio brillant nommé 4°C – particulièrement connu pour l’excellente adaptation d’Amer Beton, manga qui l’est tout autant – et un réalisateur de l’animation japonaise particulièrement doué : Masaaki Yuasa. Vous ne le savez probablement pas mais il est à l’origine d’un chef-d’œuvre de l’animé. J’ai nommé Kemonozume, pure merveille atypique en treize épisodes. Cependant, les deux œuvres citées n’ont vu le jour qu’en 2006, soit deux ans après Mind Game. C’est donc dans le sens opposé que nous pourrons nous dire que, même séparés, le cinéaste et le studio font des merveilles. De fait, leur travail mis en commun ne pouvait que provoquer de somptueuses étincelles, peu importe en quelle année ce fut. Tout d’abord, il ne faut que quelques secondes pour que la virtuosité de l’animation nous percute de plein fouet. Un savoureux mélange graphique façon manga tantôt alternée par une touche de réalisme très réussie. La technique est audacieuse et, comme Mind Game en lui-même, nous assistons à de l’inédit pur et dur. Une plongée onirique au cœur d’une aventure de yakusas puis… un huis-clos dans une baleine ! Discours philosophique de la part de Masaaki Yuasa, qui nous livre cette œuvre pleine de réflexion, d’humour et d’une bonne touche de rêve. Tels sont les principaux ingrédients de ce film d’animation japonais injustement sorti en direct-to-video dans notre pays – pourtant un grand adorateur de la culture japonais – cinq ans plus tard, qui plus est. Ainsi, l’œuvre de Yuasa se démarque de l’animation japonaise et – plus encore – de l’animation en général. Le réalisateur s’approprie les sempiternels clichés de l’histoire d’amour pour en faire un pur délire politiquement incorrect qui ne manque pas de faire rire par son décalage réjouissant. Nishi est un type banal, comme le dit si bien le synopsis, mais rien de ce qui lui arrive ne pourrait s’attribuer le terme « rationnel ». Chaque nouvel élément de l’intrigue est une surprise et, pour sûr, rares sont les fois où nous ne sommes pas impressionnés par l’omniprésente originalité. Parfois, la mise en scène frôlerait presque le jeu-vidéo, mais ce n’est que pour subtiliser une fois encore les meilleurs éléments de cet univers si typique des japonais. À cela s’ajoute, par conséquent, une nouvelle qualité. Enfin, regarder Mind Game s’avère être une sorte d’engagement auprès duquel nous nous devons d’adhérer pleinement : il faut entrer dans l’image et se fondre dans cet univers quasi-psychédéliques où se côtoient diverses figures de l’absurde. Tout n’est pas toujours clair ou justifié mais étant donné les qualités graphiques du long-métrage – parfaitement mises en valeur par la fluidité de l’animation –, nous aurions tort de nous priver d’un nouvel égarement narratif qui nous conduit encore et encore vers l’inattendu. Etonnamment, les moments de suspense demeurent si bien orchestrés que l’on en vient parfois à serrer les poings par peur de l’échec – ce qui est une qualité rare pour un film d’animation. En conclusion, Mind Game est un brillant film d’animation japonais. Une semaine après la critique des Enfants Loups et l’approbation de Summer Wars, le long-métrage ci-présent nous parvient non sans prévenir au passage que les grandes figures de l’animation ne sont pas seules et que, à côté de tout cela, il existe de nombreuses chances d’être agréablement surpris. Je n’en dis pas plus : Mind Game.

Peut-être un trop plein d'originalité, que ce soit graphique ou narratif. L'auteur est en roue libre totale et peut en laisser quelques-uns sur le carreau. Personnellement, j'ai bien adhéré à ce trip réalisé sous LSD mais je comprends que certains puissent faire la gueule.

manga completement halluciné. Réalisé sous LSD, ce film nous entraine dans un joli voyage métaphysique. Un OVNI a voir.

Ce film d'animation m'a tout simplement donné envie de créer mon compte et de poster ma première critique... Car Mind Game, film inconnu et souvent incompris, mérite bien que je lui rende ce qu'il m'a apporté.
Vous l'aurez compris. Inutile de chercher ne serait-ce qu'une petite comparaison à Mind Game. Il n'y en a pas. Oui, c'est un film hallucinatoire, oui, c'est déjanté, oui, certaines personnes resteront insensibles à la poésie étrange qui s'en dégage. Et pourtant les thèmes qui y sont traités sont puissants et présentés d'une manière on ne peut plus nouvelle. Des réflexions sur la mort, la destinée, l'émancipation, l'amour et même... Dieu. Voilà ce que vous pourrez retrouver dans ce film qui n'est pas sans humour et qui s'adressera particulièrement à un public friand d'expérience et de cinéma brut.
Pour moi, plus qu'un chef d'œuvre, Mind Game est une œuvre d'art.

Psychédélique, délirant, l'un des meilleurs et surtout l'un des plus atypique films d'animations sortis dans les années 2000, trop peu connu hélas mais vaut incontestablement le détour. Bien plus profond et sensible (et drole) qu'un "Amer Béton" sortit récemment.

n film sous LSD, où tout n'est que créations visuelles dantesques, répliques cultes et scénario loufoque. Travaillant sur les jeux d'esprits, les souvenirs du passé et les joies du futur, Mind Game est littéralement la perle imaginative de l'animation japonaise depuis plus de cinq ans. Rangez vos classiques, oubliez les maîtres incontestés du coup de crayon tel que Miyazaki et préparez-vous à décoller dans un trip huilé aux champis et à l'energy drink. POW !

Complètement déjanté et ahurissant, Mind Game est une oeuvre très particulière en raison de son design mélangeant image de synthèse, des photos collés, de l'animation classique ainsi que des décors réels. Même si je n'ai pas totalement accroché, j'avoue avoir été étonné après avoir vu ce cocktail explosif rempli d'action et de situation loufoque... ça rappelle un court métrage du nom de Dead Leaves. Donc le scénario est très simple mais je ne vais pas faire de résumé, il faut le voir pour y croire (des moments parfois bizarre mais l'histoire reste sans prise de tête). Vous l'aurez compris ici rien de sérieux et que du n'importe quoi, être ouvert d'esprit est toujours utile, n'est-ce pas ? Les personnages ne sont pas vraiment développés/tout a fait anodin (sauf Nishi bien évidemment) et même si on ne s'y attache pas trop, ce n'est pas vraiment dérangeant. Pour conclure, le temps risque de paraître long si vous n'y adhérer pas, un petit détour de ce long métrage (très particulier) du studio 4°C dans le but de se faire son propre avis n'est pas indispensable mais peut-être intéressant.