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    Go Go Tales
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    Nicolas R
    Nicolas R

    4 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Le film restera surtout dans ma mémoire, je pense, pour les personnages attachants de cet univers de paillettes démodé, non pas sur le déclin, mais tout à fait mort, que le gérant du cabaret veut maintenir sous assistance respiratoire. Son paradis n'a rien de glorieux, son rêve est dérisoire, mais ce drôle de cabaret, qui suscite d'abord la compassion, finit par plaire et charmer.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 419 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    J'ai admiré (pas forcément aimé) mais admiré son Bad Liutenant. Le monde inconfortable de la culpabilité et des ténèbres peut se traduire par du vrai cinéma. Abel Ferrara est un cinéaste talentueux. Alors que se passe-t-il ?. Go Go Tales a été une mauvaise décision pas seulement pour moi qui l'ai regardé mais pour Abel Ferrera. Non pas que ce soit un mauvais film bien que ce soit un peu le cas, mais cela ressemble à une opération commerciale rapide et quand je dis rapide je veux dire très rapide. Ce film a l'air fait en deux minutes sans beaucoup de réflexion. Tout se déroule en un seul endroit. Un club de danseuses avec des tentatives désespérées pour le rendre remarquable et il peut avoir réussi dans certains domaines. Le film n'a pas du coûter plus de deux dollars et cela en soi n'est pas condamnable. Mais quelle est l'intention de ce film ?. J'ai senti que l'intention était la seule chose valable quel dommage...
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    34 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Dans ce film, Abel Ferrara explore un bar de strip tease de New York et une fois de plus, c'est une déception. Ici, la réalisation n'est pas d'une grande beauté ni d'une grande originalité mais certains points de vue sont assez chouette. Le scénario est le plus gros point faible du film car il tourne en rond pendant plus de 90 minutes, sans qu'il y est de réel suspense. Les personnages sont assez creux, les dialogues sont vides d’intérêt et les acteurs ne sont pas vraiment convaincants. L'aspect technique est de ce qui est le plus appréciable dans ce film. Les décors sont beaux même s'y ont en à vite fait le tour, la photographie est appréciable, les costumes sont... bref vous avez compris. Mais un film sans scénario c'est comme une soupe sans moustache, ça n'as pas beaucoup d’intérêt, tout comme ce film.
    ferdinand75
    ferdinand75

    453 abonnés 3 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2016
    Une grande poésie pour ce film très inégal et souvent bancal de Ferrera. C’est une sorte d’OVNI car on a du mal à classer ce film. Tout le film (long) se passe comme un huis clos, (tourné dans les studios de Cinecitta), dans une boite de nuit américaine, style « table danser », « go go girls ». On assiste à la vie au quotidien de toute l’équipe travaillant au club, sur une journée. Un directeur déjanté, addict du jeu de loterie, qui joue la recette, en cachette, au fur et à mesure des encaisses, du coup il ne paye pas les employées danseuses. De vieux personnages retraités et grabataires, apparemment les propriétaires de la boite, mais qui y vivent à demeure, sont accoudés au bar , très loufoques. Et puis l’ensemble de la troupe, beaucoup de filles, qui s’inquiètent de ne pas être payées, qui déambulent et excitent les clients, qui sont de moins en moins nombreux. Des clients chinois ou maffieux, bons « gogos ». Le film est construit comme un tableau expressionniste, par touches successives, sans vraiment de scénario linéaire et bien écrit. Il y a des moments de toute beauté, par exemple un plan séquence infernal, avec un travelling latéral, droite gauche , aller retour, où la sulfureuse Asia Argento comme à son habitude se met à nue, interprétant une danse sexy avec son chien de compagnie mais Rottweiler, c’est très fort ,très beau. Une autre magnifique scène sur la chanson intégrale de Grace Jones « Libertango » , où toute la boite de nuit part en live : incendie d’un « sunbetting », filles qui se rebellent, séduction de clients, c’est énorme et époustouflant, réalisé avec beaucoup de maestria.. Par moment Ferrara trouve un souffle et une poésie unique. Et puis ensuite c’est parfois un peu long et répétitif, car il ne se passe plus rien. William Daffoe est formidable habité par sa folie, un de ses plus rôles. Asia Argento décoiffe comme à son habitude , elle ne fait pas le choses à moitié. A noter la courte apparition sympathique de Lou Doillon en danseuse/ prostituée délétère.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 février 2015
    pour moi ce film fait partie des films dont je m'interroge sur le pourquoi de leur existence, c'est à dire qu'il est pas mal mis en scène, esthétiquement plutôt réussi, les acteurs assez bons mais à quoi bon raconter cette histoire sans intérêt faite de petits incidents quotidiens dans un cabaret de seconde zone (Imaginer en plus qu'un chef d'entreprise tente de sauver sa boite en jouant au loto c'est un peu too much !)Un film totalement mineur et anecdotique
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2015
    Quel drôle de film et quel drôle de titre?
    Il y a surement quelque chose que je n'ai pas compris à ce film.
    Ce film est un huis-clos dans un sens. On ne sort pas ou presque de ce club de striptease dont le héros du film est le patron incarné par Willem Dafoe, un personnage haut en couleur qui apporte d'ailleurs beaucoup au film. On est loin des clichés du patron de boite, car Ray Ruby est bien un artiste, un amoureux de la beauté féminine mais pas seulement, un sentimental aussi qui veut s'entourer d'une famille qu'il n'a pas à l'extérieur du club. C'est un personnage sensible et attachant. Car il a aussi beaucoup de déboires, il est trop gentil. Dessus vient se greffer une histoire de loto et c'est assez drôle de les voir chercher le billet gagnant mais perdu.
    L'ambiance du film est par contre froide à mon sens, le club qui est le théâtre principal du film semble glauque, comme si les moyens pour faire quelque de bien n'étaient pas suffisant.
    Les autres personnages notamment le Baron sont très spéciaux.
    A voir si on aime l'art et les artistes, les films un peu underground, etc...
    selenie
    selenie

    5 451 abonnés 6 018 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Ce film reste mineur pour Ferrara, il est loin le temps de son apogée (90-96) même si ce film n'est pas dénué de qualités.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Ferrara fait parti de ces réalisateurs qui bénéficient d'une cote incroyable durant toute leur carrière avec un bon film ou deux au compteur. Le film n'est pas spécialement mauvais mais il peine à eveiller un quelconque intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2014
    Je n'ai pas trop aimé ce film. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, une sorte de huis clos sans intrigue. Juste quelques jolies scenes, et le personnage pathetique de Ray, trés bien joué par Dafoe.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    118 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Une fois de plus, le bon Abel nous inflige un gros nanar sexiste sans âme ni intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Go Go Tales est un film sorti en 2007 aux Etats-Unis puis finalement en 2012 dans notre pays, il s'agit d'un comédie sous forme de huis clos moite et sexy dont le cadre est un club de strip menacé de fermer pour faillite et dont les équipements se délabrent peu à peu, au contraire des spectacles qui sont eux flamboyants (impossible de ne pas voir la mise en abîme et la métaphore d'avec le cinéma d'Abel Ferrara, fauché, en marge d'Hollywood aujourd'hui mais tentant toujours de proposer un spectacle de qualité, seul maître à bord tel Ray Ruby dans le film). Ledit cinéaste parvient à filmer un grand nombre de personnages avec une fluidité étonnate, ce petit monde du club, cet univers clos, est d'une grande tendresse, on s'y sent bien, on a envie d'y être, parmi ces filles somptueuses qui dansent et que l'on ne touche pas, le cinéaste semble aimer chacun de ses personnages, ils lui sont familiers et ils le deviennent pour le spectateur aussi, c'est d'autant plus appréciable que c'est très rare au cinéma. Le récit s'articule autour d'une journée compléte au Paradise, les spectacles et les clients s'enchainant dans la salle principale (le produit fini), et les coulisses s'agitant sous la pression de la propriétaire qui réclame son loyer, des filles qui réclament leurs salaires, et de ray Ruby qui s'en remet au loto pour satisfaire ces dames (la réalisation, la production).
    La grande force de cette pellicule est d'avancer à son rythme, en évitant tous les poncifs du genre, vous ne trouverez pas dans Go Go Tales de mafieux rackettant le patron, ou d'histoire d'amour contrariée entre celui-ci et une de ses danseuses, pas de gros problèmes, le but c'est de montrer l'existence d'une communauté artistique qui telle une famille, parfois se déchire, mais dans laquelle on finit par s'aimer et à converger ensemble pour que le spectacle se réalise. Le boss prend son pied à montrer les filles et nous à les regarder (Asia Argento dans un numéro génial avec un rottweiler, en ce qui concerne Lou Doillon elle n'est pas aussi catastrophique que ce à quoi l'on pouvait s'attendre), dans un spectacle presque suranné, mais non point Burlesque (ici on n'est pas dans Tournée c'est bien mieux !). Tout finit sur un happy end de bon aloi, non le club ne fermera pas, mais il en est ainsi probablement tous les jours au Paradise, ceci n'est pas un spoiler, on le sait dès la première minute, Ferrara ne jouera pas la corde du dramatique facile se contentant d'une fantaisie comique qui lui va très bien et qu'il filme à la perfection, sans oublier la bande son presque 80's et en tout cas parfaite. Le casting quant à lui est superbe, Matthew Modine en coiffeur demi-sel et un peu pervers, Bob Haskins tout en bonhommie, Willem Dafoe étrange, Anita Pallenberg géniale et attachante en proprio gueularde mais qui fait partie des murs, Asia Argento punky mais sexy, le reste est à l'avenant. Chaudement recommandé ce film donne du baume au coeur et de belles filles à regarder, avant qu'il ne soit trop tard et que Manhattan ne se transforme définitivement en Disneyland.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    “Go Go Tales” marque une pause dans la description des univers glauques et torturés qui jalonnent la filmographie d’Abel Ferrara. Cette description atypique de la faune d’une boîte de strip-tease tenue par un manager accro au loto qui tente par tous les moyens de joindre les deux bouts malgré son addiction au jeu, semble vouloir être la synthèse entre deux films références de ce genre très marginal. On pense bien sûr en premier à « Meurtre d’un bookmaker chinois » de John Cassavetes (1976) mais aussi au très réussi « Dancing at the blue Iguana » de Michael Radford (2001). Abel Ferrara contrairement à John Cassavetes ou Michael Radford s’attarde très peu sur la psychologie de ses personnages préférant par des flashs instantanés inscrire leur plastique ou leurs attitudes dans une peinture d’ensemble destinée à rendre l’ambiance si particulière de ce cabaret coquin où les cadres viennent s’encanailler à la sortie du boulot en glissant des billets sous les dessous des filles en attendant de prendre le train de 20h38 qui les ramènera dans leur banlieue cossue où il retrouveront leurs épouses. Pendant que tout le monde s’agite dans les coulisses pour faire tourner la boutique, le boss lui ne pense qu’à valider ses tickets de loto dont il pense qu’ils vont le tirer d’affaire des dettes qui s’accumulent face aux loyers et aux salaires impayés réclamés par ses filles. Entre deux grilles de loto, Ray, joué par le toujours aussi émacié William Dafoe, doit introduire les numéros et même pousser la chansonnette. Vraiment ce n’est pas une vie pour ce pauvre tenancier amoureux de ses filles qui trouve malgré tout le moyen de piquer un petit somme de temps à autres en écoutant l’opus 20 de Tchaïkovski allongé sur le canapé de son bureau. Et si William Dafoe impeccable comme d’habitude n'était au final que l’incarnation d’un Abel Ferrara ayant remplacé la cocaïne par le jeu ? Le tout est rythmé par le ballet des seins et des fesses des effeuilleuses que Ferrara nous livre à profusion comme si nous étions nous aussi clients du cabaret. L’ambiance éthérée qui se dégage de la mise en scène et du jeu des acteurs peut tour à tour fasciner, surprendre ou agacer comme toujours chez le réalisateur italo-américain dont le plus grand plaisir est de bousculer le spectateur. A chacun de voir s’il se trouve confortablement assis dans les fauteuils moelleux du Paradies. A noter la présence dans ce lieu unique de figures illustre du passé comme l'ex groupie des Rolling Stones, Anita Pallenberg ou Romina , la fille de Tyrone Power mais aussi celle d'acteurs un peu oubliés comme Matthew Modine, Burt Young ou Bob Hoskins. Cette distribution baroque renforce encore un peu plus l'aspect étrange de ce film pas désagréable mais bien sûr très loin des plus belles réussites de Ferrara.
    DarioFulci
    DarioFulci

    84 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Le quotidien d'un club moribond, peuplé de personnages exsangues. Abel Ferrara retrouve un univers underground dans un film plus apaisé qu'à l'accoutumé. Ses héros n'ont plus grand chose de menaçant, bien au contraire. Ils ont un côté loser magnifique, en lutte pour la sauvegarde de leur tanière mise sur la touche par une propriétaire revêche. Des petits trafics sans splendeur, sans violence, sans charisme. La crise touche aussi les petits malfrats des clubs de strip-tease désormais ringards. On sent l'affection que porte Ferrara à tous ces caractères déchus. Il les filme avec une gentille dérision et un amour sans faille. Le réalisateur a vieilli, ce n'est pas le film de la maturité mais c'est un indéniable aveu de reconnaissance du temps qui a passé. Le temps des flingues et des héros en proie à des agitations intérieures sanglantes parait révolu.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Le film le plus lumineux d'Abel Ferrara qui prend visiblement plaisir à tourner dans ce lieu reconstitué à Cinecitta qui est pour lui autant une nostalgie des vieilles boîtes new-yorkaises qu'une métaphore de la difficulté à financer des films aussi indépendants.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Que dire? A part peut-être, tout cela pour ça... On se demande ce que Lou Doillon ou Asia Argento viennent faire dans ce film... sans doute par amitié pour le réalisateur...
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