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    La frontière de l'aube
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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2008
    Avec "Un conte de noël" de Desplechin, "la frontière de l'aube" a été la 2ème catastrophe de la sélection française à Cannes 2008 : un scénario indigent, des dialogues totalement et désespérément creux, et une actrice principale (Laura Smet) à laquelle on ne croit pas un dixième de seconde, ce film n'a pour lui qu'un magnifique noir et blanc et une très belle musique de Jean-Claude Vannier et Didier Lockwood. On aurait aimé aimer, cela aurait peut-être été possible avec une autre comédienne, malgré le scénario et les dialogues. Mais là, trop, c'est trop !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2008
    une accumulation de clichés sur l'amour, des dialogues d'une platitude désespérante, une photo sans intérêt (surtout quand on la compare avec des films comme des trous dans la tête ou Télépolis, sortis cette année, qui faisaient un usage remarquable du noir et blanc), et Laura Smet qui trimbale sa moue inexpressive au milieu de tout ça... gros, gros navet, à ne voir sous aucun prétexte!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2008
    Laura Smet et Louis Garel sont réunis par la grâce de la réalisation avant une plongée dans l'inconscient façon Cocteau ! Un chef d'œuvre d'esthétisme, une réflexion sur l'amour et le bonheur bourgeois, des acteurs toujours justes, inspirés, transportés par la caméra de Garel... Magnifique !
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2010
    Qu'est-ce qui a bien pu susciter les sifflets des "serviteurs surmenés du vide" à Cannes ? Quel passage ? Pour quelle raison ? Mystère. Comme l'écrit Kafka : "Il n'est pas nécessaire que tu sortes de ta maison. Reste à table et écoute. N'écoute même pas, attends seulement. N'attends même pas, sois absolument silencieux et seul. Le Monde viendra s'offrir à toi pour que tu le démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi." La salle a probablement ricané aux fabuleuses et terrifiantes scènes de hantise, vampirisation de Carole dans le miroir. Pellicule imprimée d'ombres et de lumière, du noir, du blanc, c'est insupportable d'intensité pour des excités de la zapette définitivement insensibles aux beautés franches et véritables d'un authentique plan de cinéma. Allez savoir pourquoi je repense à cette photo, un grand beau jour d'été de 1951, à St Jean Cap Ferrat , Guy Debord et Jean Cocteau attablés au soleil. "Ceux qui disent ne pas l'aimer ont accepté trop d'autres choses pour que leur jugement ait le moindre poids"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2008
    ABSOLUMENT SUBLIME !
    Ah et heu moi... la salle etait remplie =)
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Philippe Garrel est l'un des derniers survivants de ce qu'on appelle le mouvement de la Nouvelle Vague. Aujourd'hui, c'est-à-dire le samedi 11 Octobre à 22h45, la Nouvelle Vague n'existe plus. Ce n'est pas moi qui vient de le décider, et loin de moi l'idée de me réjouir de cette absence, mais plutôt Garrel lui-même qui, en héritier, vient d'en signer la fin, avec son nouveau film, "La frontière de l'aube", esquisse bobo en N&B d'un art antique nommé 'Cinéma' . Il paraît que pour aimer, il faut lire Les Cahiers. Ou bien être photographe. Ou encore avoir vécu une histoire semblable. Avoir vécu Mai 68. Avoir hûmé le parfum d'antan d'un Paris charmeur. Ne lisant ni Les Cahiers et n'étant pas photographe, n'ayant pas eu la vie mouvementée par ce grand espoir soixantehuitard et le doux parfum donc, d'une ville polluée, je me retrouve dans le cas de détester "La frontière de l'aube". Et si, au cinéma, l'on devenait ce que l'on a jamais été? Et si, pendant ces 1h40 de cinéma d'un autre âge, j'étais devenu moi-même photographe, le dernier numéro des Cahiers en poche et une histoire d'amour impossible dans le coeur? Devrais-je aimer ce film? Définitivement, non, toujours pas. Qu'on le veuille ou non, mouvement stylistique ou pas, rébellion artistique ou pas, le cinéma ne répond pas à 36 façons pour être cohérent. C'est mon côté critique agacé, un peu bloqué, qui préfère peut-être le cinéma dit 'efficace' , avec les grands costumes et la dramaturgie comme une piste de ski à l'envers, mais peu importe. Ici, sous l'emprise d'une drogue à l'évidence très forte, Garrel a tourné tout ce que le cinéma français peut vomir dans la plus pure opposition au cinéma d'un Desplechin par exemple, et qu'il convient de préciser tout aussi vomitif, mais d'une autre manière. Encore Desplechin sait-il filmer, aussi peu imposante soit sa personnalité. Garrel père (oui, il y a un fils et il est acteur, à l'affiche d'un film intitulé "La frontière de l'aube", et dont on en reparlera plus tard), Garr
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Assez bon film en général, tout en retenue et en longueur. Le film s'avère être en fait un album photo en mouvement assez lent. Les plans sont assez travaillés, ( au risque de dénaturer un peu certaines situations parfois ) mais les dialogues eux, assez simplistes regorgent en réalité d'une simplicité très impliquée au réel de scènes qui défilent. Le film évolue, tout doucement, rien de bien imprévisible, mais il se laisse largement voir, louis garrel et laura smets sont tout deux très beaux, la musique du violon ( avec ses superbes effets de son ) plonge dans une ambiance désenchantée, voire désilussionée au travers de cette histoire d'amour entre éternité et amour impassible-impossible. J'ai hésité à mettre trois étoiles, mais finalement, La frontière de l'aube n'est surement un film que l'on regarde plusieurs fois. Deux étoiles donc, pour un film dans l'ensemble très agréable, surtout d'u point de vue visuel et auditif.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    225 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Dans un subtile noir et blanc, baigné de la musique envoûtante de Didier Lockwood, La frontière de l’aube est une vertigineuse plongée dans l’inconscient d’un homme qui a cru pouvoir survivre à la disparition de la première femme aimée d’amour fou. Le film illustre le choix impossible et déchirant entre cette passion dangereuse et inconditionnée (Laura Smet) et l’amour raisonné du passage à l’âge adulte (Clémentine Poidatz). Sur la fin, l’intrigue prend un tour fantastique surprenant avec l’intervention du spectre de Laura Smet qui vient hanter le protagoniste prêt à refaire sa vie. Certes, ces apparitions fantomatiques de l'autre côté du miroir sont un peu « too much » voire datés mais personnellement, j’ai totalement suivi Garrel dans sa démesure, qui déconcerte en allant au bout de ses partis pris. Cela ne m’a pas du tout fait ricaner, mais au contraire plutôt terrifiée : le surgissement soudain du souvenir refoulé, le fantôme lancinant des amours passées... Je suis d’avis que Garrel l’a fait exprès. Exprès d’aller aussi loin dans l’expressionnisme dérangeant. Exprès, pour que les cyniques et les moqueurs ne se retrouvent pas dans ce film total, brut et finalement si fragile. Les trois comédiens principaux se jettent à corps perdus dans des rôles entiers, sans concession (Laura Smet est à cet égard admirable), soutenus par des dialogues superbes. En esquissant le portrait d’un éternel inadapté aux codes amoureux classiques et si absolu dans le sentiment passionnel, le cinéaste dessine une manière de révolte. Révolte nécessairement absurde et douloureuse, comme en témoigne la déchirante scène finale. Comme ses personnages, Garrel refuse la compromission et la demi-mesure. On se souviendra longtemps de cette Frontière de l’aube qui a su a su aller au bout d’elle-même sans honte et sans retenue, et d’un cinéaste qui croit tellement au cinéma qu’il se jette dans ses bras, avec confiance et passion. Un vrai film d’amour fou, en somme. Un film absolu.
    isousrim
    isousrim

    17 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2008
    "La frontière de l'aube" qui se veut tendance nouvelle vague est d'une inconsistance navrante.
    Ce film est ennuyeux, long, sans aucune saveur, on a peine à s'attacher à un quelconque personnage, pire, ils nous sont insignifiants. La palme revient à la platitude des dialogues et à l'incongruité de certaines scènes , on n'y croit pas du tout, pire, on se retient de rire.
    Donc conclusion : à oublier au plus vite.
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2008
    C'est dingue ! Les gens ont tellement perdu l'habitude du noir et blanc, qu'il suffit qu'un cinéaste en manque d'inspiration filme en N&B pour qu'une partie du public s'extasie devant la "photo magnifique" du film. Je dis non ! la photo de ce film est très quelconque (et je suis sympa). J'invite les sceptiques qui voudraient savoir ce que peut être une "photo magnifique" en N&B à visionner, par exemple, les Yeux Sans Visage (de Franju). Mais revenons à la Frontière de l'aube. Le son, aussi, est pourri. Les dialogues sont carrément indigents. Il n'y a pas de scénario, mais bon, ça c'est permis par la nouvelle vague ... Les acteurs : L. Garrel, trainant comme d'habitude de scène en scène sa nonchalance et sa moue boudeuse, est aussi nul qu'inexpressif. Laura Smet, je l'aime bien, mais encore aurait-il fallu qu'elle ait un personnage à jouer dans ce film. Et je ne parle pas de la mise en scène ... Bref, je ne vois rien à tirer de ce film, qui d'ailleurs n'a rien à dire. Détail amusant, j'étais seul (oui !) dans cette salle de 300 places. La salle se retrouva totalement vide lorsque, arrivé aux limites de l'agacement, je sortis au bout de 40 minutes. Salle vide : la bonne punition pour cette ultime (j'espère) métastase de la nouvelle vague.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2008
    Les Amants réguliers puis La Frontière de l'aube me donnent le sentiment que Philippe Garrel est, à l'approche de la soixantaine, travaillé par la période de son jeune âge adulte et tous les choix qu'il entraine, et le dit en films. Rien dans le film ne le date d'aujourd'hui, tout laisse même à penser aux années 70 : l'alccolisme plutôt que la coke, l'internement psychiatrique et les électrochocs, la vie du jeune couple chez les parents, le rapprochement entre le personnage de Carole et celui de Nadine dans L'important c'est d'aimer, la photo de Lubtchansky ...
    La première partie ne fonctionne pas très bien, trop esthétisante, trop théorique, pas assez ramassée. En revanche la seconde partie, celle où apparait le personnage d'Eve est très intéressante et dense. Le film pose deux questions essentielles : celle de la répétition des névroses et celle des choix liés aux âges de la vie.
    S'il manque quelque chose pour qu'on soit vraiment pris ou touché, la réflexion amorcée par le film reste présente en nous. Et ce n'est pas si fréquent.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2008
    Le film d'auteur Nouvelle Vague prétentieux par excellence... Malgré un magnifique Noir et Blanc et une poésie évidente ça reste une oeuvre fouillie.
    Ca coupe n'importe comment et surtout aucune émotion ne passe entre Louis Garrel (de plus en plus énervant toujours dans le même registre de belâtre chevelu) et Laura Smet qui n'est pas dedans, comme si elle se concentrait en se disant qu'elle a signé le contrat !! La scène dans le bar avec l'anti-sémite est comme un cheveu dans la soupe ; pourquoi cette scène ?! Quel rapport avec le film ?! C'est tout bonnement n'importe quoi !
    La scène où la star (Laura Smet) se prend une décharge en asile est complètement irréaliste et hors du temps... Bref beaucoup d'invraisemblance, des coupes maladroites et des scènes inutiles. Comme Godard depuis quelques années, ça sent le manque d'idées réelles mais il faut continuer à frimer comme on peut.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    A la frontière du rêve... Le dernier film de Philippe Garrel nous entraîne dans un voyage onirique teinté de mélancolie. On sent que le réalisateur a conscience de ce qu'est un plan de cinéma. Pourtant, nous sommes face à l'oeuvre d'un poète avant tout ( même si la grammaire cinématographique est parfaitement respectée ). La Frontière de l'Aube évoque la poésie rimbaldienne, parce que les personnages sont des êtres fragiles, instables et passionnés. Parce que les acteurs imposent leur beauté ténébreuse devant l'objectif comme d'insouciants poseurs. Parce que Philippe Garrel filme les visages comme un poète écrit ses rimes : avec grâce. Nous sommes dans la singularité et l'authenticité. Louis Garrel prouve une nouvelle fois qu'il n'est pas juste le fils de ; Laura Smet impose son charme et son évanescence morbide. Bref, deux acteurs au sommet pour un très beau poème. Seule ombre au tableau : le film aurait pu être un peu moins long ( on remarque quelques maladresses au niveau des raccords ). Noir et Blanc somptueux. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    Photo magnifique, des acteurs d'une présence incroyable (un Louis Garrel tout en retenu, à contre-emploi de ses derniers films), une histoire d'amour romantique et funèbre à la morale anti-bourgeoise un peu naïve.
    Bref, un très beau film désenchanté, qui ne mérite absolument pas d'être traité comme il l'a été à Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 octobre 2008
    Malgré un beau noir et blanc, ce film rassemble tous les clichés d'un film d'auteur français. Long silence, mou boudeuse des acteurs principaux et dialogues ridicules et sentencieux. On ne croit pas une seconde à cette histoire d'amour qui finit par tombée dans le ridicule une fois l'aspect fantastique abordé.
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