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    Villa Amalia
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    151 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 avril 2009
    Qui n'aimerait pas pouvoir partir et tout recommencer!
    Que tout semble facile dans ce film, on jette tout, on vend en un clin d'oeil, un ami oublié vous tend la main et on se retrouve dans un lieu magique...
    Non, c'est trop!
    Bien sûr Isabelle Huppert est là! Mais elle semble de plus en plus lointaine, désincarnée,... On n'y croit pas ou très peu... Le scénario est alambiqué au possible et finalement c'est l'ennui qui prend le dessus! Dommage...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2009
    Ann est une femme comme les autres, bien sous tous rapports, jusqu’à ce qu’elle chamboule toute sa vie, du jour au lendemain, lorsqu’elle découvre son mari embrasser une autre femme.
    Si l’interprétation d’Isabelle Huppert est parfaite (l’incarnation de la solitude), le film en lui même séduit beaucoup moins, dû à la mise en scène trop amorphe et lassante.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Un beau film sur l’évasion et l’envie de renaissance, doublé d’un magnifique portrait de femme. Isabelle Huppert est sensuelle et mystérieuse dans sa quête initiatique, inspirant la volonté de tout plaquer pour une personne étouffée par une vie trop bien rangée dans notre société. Mais le personnage est issu de la bourgeoisie et l’aspect financier n’est pas bloquant, ce qui ne permet pas de s'identifier facilement à l'héroïne pour le commun des mortels… Une œuvre douce et abrupte néanmoins. Mention à Jean-Hughes Anglade, toujours aussi juste dans son jeu.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2010
    Sorti tardivement à Madrid, le dernier Benoît Jacquot a été un choc esthétique et émotionnel pour moi : la perfection (habituelle ?) du jeu d'Isabelle Huppert, comme souvent possédée par son rôle, mais pourtant magnifiquement distante, arrime au réel un conte presque fantastique d'évasion de soi, filmé avec une grâce constante, une grâce quand même traversée de chutes brutales et de cris étouffés. Combien de scènes à la dureté impressionnantes au milieu de cette échappée au goût de suicide libérateur ? Combien de moments de pure émotion suspendue dans ce film qui tourne pourtant régulièrement à l'épreuve pour quiconque s'est senti un jour hanté par le fantasme de la disparition. Oui, "Villa Amalia" est terrible, parce qu'il ne fait que constater l'impossibilité de la vie à deux, la stérilité de l'amour, comme l'impasse de la transmission (retour accablant du père...), mais il le fait avec une pudeur et une beauté exquises...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2009
    Si le cinéma européen des années 2000 pérennise une tradition initiée au sortir de la seconde guerre mondiale, faite de personnages névrosés, souffrant de leur présence au monde, c’est qu’il retrouve dans ces motifs la joie d’explorer avec la caméra les scories du monde et de la psychologie humaine. «Villa Amalia» (France, 2008) de Benoît Jacquot suit l’échappée libératrice d’une fameuse pianiste. Au comble de sa gloire, la femme retrouve une nuit un ancien amant. L’évènement produit une rupture de conscience chez le personnage d’Isabelle Huppert et l’enjoint à se défaire des fioritures modernes de sa vie pour se contenter du simple appareil des plaisirs de la nature. Jacquot, adjoint d’une réalisation délicate, qui filme des pieds qui avancent avec une attention palpable, prête le regard et l’écoute à la renaissance d’une femme. La Villa Amalia éponyme sert de refuge au protagoniste. Maisonnée abandonnée au sommet d’une colline en bord de mer, cet Eden terrestre, avec ses devants de lieu délaissé, traversé de rayons luminescents, accueille l’exil de la pianiste. Sur un thème similaire, Sean Penn dresse des confins de carte-postale dans son embourgeoisé «Into the wild». A l’inverse, Jacquot se méfie de tout pittoresque pour déployer plutôt les bouleversements psychologiques du personnage aux dimensions du monde. Dans sa vie quotidienne d’artiste accomplie, le monde se pare de teintes ternes et de couleurs maussades. Une fois affranchie des contraintes sociales, apparaissent des couleurs plus chatoyantes et vives. Dans le basculement d’univers qu’articule le film et qu’accompagne le jeu en murmure de la sensible Huppert, ressort le projet d’une émancipation. Emancipation de l’artiste face aux contraintes de son art, émancipation de l’auteur face aux astreintes économiques du cinéma et émancipation du spectateur face au spectacle auquel il assiste. Ce sont chacun de ces gestes qui animent «Villa Amalia», du creux jusqu’à ses composants esthétiques.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2013
    Une fois n'est pas coutume : sur ce film, je vais me ranger côté critiques et pas côté spectateurs ! Franchement, pour être aussi "happé" par un film vu sur petit écran, il faut qu'il soit bon, il faut qu'il soit fort. La première partie est carrément superbe : il ne se passe presque rien et pourtant la tension est sans arrêt présente pendant ces 45 premières minutes. La seconde moitié est seulement très bonne. Isabelle Huppert trouve dans ce film un de ces meilleurs rôles. Quant à Jean-Hugues Anglade, il est dommage que les réalisateurs ne se soient pas aperçus qu'il était un des meilleurs comédiens de sa génération (le meilleur ?). Et puis, un film où on entend "O Solitude" de Henry Purcell chanté par Alfred Deller ... !
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2009
    Beau film sur une disparition volontaire... En sachant que une partie des disparitions en France sont aussi des disparitions volontaires... Ici une femme plaque tout après avoir appris l'adultère de son compagnon. Isabelle Huppert toujours aussi majestueuse est entouré de Jh Anglade qu'on aimerait voir plus souvent et de Xavier Beauvois quasi invisible. Le scénario s'attache à suivre la femme dans ses préparatifs de départ, dans ses premiers pas dans la clandestinité. Le film prend un rythme pas si lent et gagne un très bon point avec les paysages splendides d'Italie. La BO est par contre décevante avec des morceaux (notamment de l'héroïne) trop élitiste, dans un genre "grinçant" qui n'est pas en adéquation avec la liberté d'esprit et de corps du personnage principal ni avec le rythme beaucoup plus fluide. Evidemment l'héroïne n'est pas dans le besoin, le scénario préférant une bourgeoise à une prolétaire afin de faciliter la fuite et ses aléas financiers qui vont de soi. Cependant le film reste un très beau moment et on se laisse aller à penser, que peut-être un jour, qui sait...
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Un beau film, empreint de poésie. Au sommaire de ce film de Benoît Jacquot : une nouvelle collaboration avec une de ses actrices fétiches, Isabelle Huppert. Si le film reste la plupart du temps assez contemplatif, il invite surtout à l'introspection et au questionnement. D'ailleurs en voyant les critiques des uns et des autres, je comprends que ce film puisse diviser : c'est une expérience qui ne se vit pas de la même manière pour tout le monde, il peut donc au choix ennuyer, intriguer ou émerveiller, comme souvent dans la filmographie de Jacquot. Pour ma part, je me situerais plus au milieu. Les paysages magnifiques, invitant à la solitude et à la réflexion, les silences qui en disent long, une histoire assez déboussolante, tout cela contribue à intriguer et à interroger le spectateur. Malheureusement pour moi, je n'en suis resté qu'à ce stade et je n'ai pas bien pénétré, à regret, cette intrigue qui avait l'air de vouloir en dire beaucoup. A voir pour se faire sa propre opinion.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2009
    Un film servit par une bonne actrice, une réalisation pas mauvaise du tout… un film qui se laisse regarder, un film qui laisse une marque… mais qui au final m'a un peu déçu, il manque quelque chose.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2009
    Adapté d’un roman de Pascal Quignard, ce film n’arrive pas à décoller du livre. Malgré une interprétation plus qu'honorable (Isabelle Huppert, comme toujours), la mise en scène est trop lourde et le scénario trop peu cinématographique pour faire un bon film.
    Laurent H
    Laurent H

    37 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Le film prend son temps pour nous montrer les facettes de son héroïne .j'aime bien
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2009
    Isabelle Huppert rejoue le personnage de "Home" en négatif. Le psychisme de l'héroïne de "Home" la condamnait à n'exister que dans le cercle étroit de sa maison; celui de l'héroïne de "Villa Amalia", Ann, partout -mais Ailleurs. Vous connaissez le scénar : une concertiste -compositrice qui annule ses tournées, vend sa maison, ses pianos, et disparaît après avoir surpris son mari dans les bras d'une autre. En réalité elle ne fait que reproduire le schéma paternel, père musicien également disparu sans laisser d'adresse parce qu'il pensait que la solitude, seul, est préférable à la solitude en famille. C'est le thème "Je plaque tout je change de vie" abondamment traité au cinéma et surtout dans la (mauvaise) littérature. Mais alors que "Home" était constamment passionnant, ici, malgré la présence d’Huppert, malgré le plaisir de revoir Jean-Hugues Anglade (ma parole il a rajeuni) l'un ami d'enfance qui a va être le seul confident de cette fuite, on est très vite pris par l'ennui distingué qui suinte des films de Benoit Jacquot et c'est d'un oeil indifférent qu'on suit ses pérégrinations. Elle brouille les pistes, change d'avion, de train, marche -dans chaque nouveau pays elle remplit les bennes de ses vieux vêtements, en achète d'autres mieux adaptés aux climat, c'est ainsi qu'on la voit traverser les cols alpestres entre la Suisse et l'Italie, ses p'tits pataugas dans la neige, son tout p'tit sac à dos dans lequel, on l'espère, elle arrive à faire tenir deux culottes de rechange. Un peu ridicule? Oui. Enfin, dans une île italienne, la fuyarde trouve un endroit pour se poser, un cube de béton sang-de-boeuf -mais d'où l'on a la vision sublime d'une garrigue dégringolant à pic dans une mer d'un bleu absolu. L'inévitable petit épisode saphique avec une belle italienne de rencontre. Bref, tout cela n'est ni très convaincant ni très passionnant, mais peu importe: c'est de ces films qui ne sont pas faits pour le public, mais pour ravir les critiques de Télérama et des Inrock
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    "Je suis un peu brutale", dit Ann à Georges, comme pour s'excuser d'avoir été encore une fois trop franche. Cette brutalité, Benoît Jacquot semble aussi la revendiquer, et c'est ce qui fait toute la différence entre l'énergie dramatique de son adaptation du roman de Pascal Quignard, et la mollesse narrative de "Wendy et Lucy", qui aborde un sujet assez proche.

    Prenons ainsi l'ouverture des deux films : chez Kelly Reichardt, un long traveling latéral sur Wendy qui joue avec Lucy dans la forêt, histoire de bien prendre le temps de présenter les deux personnages du titre ; chez Jacquot, un traveling avant subjectif, une voiture qui suit une autre sous la pluie, un montage nerveux, sortie de la Francilienne, panneau Choisy-le-Roi entraperçu, plan lointain sur l'homme qui descend de la voiture suivi, puis plan rapproché sur la femme qui descend de la voiture suiveuse, vision lointaine de la porte de la villa qui s'ouvre sur une femme à contre-jour qui enlace l'homme, gros plan du visage ravagé de la femme trompée, surprise d'une main qui surgit dans le champ, apparition de l'ami d'enfance.

    A la lecture du synopsis et à la vision de la bande-annonce, je m'étais senti attiré par ce sujet : "éteindre" sa vie d'avant, comme le dit Ann, qui n'y a jamais pensé un jour ? Mais je m'étais aussi demandé s'il y avait matière à faire 90 minutes là-dessus, et si le dépouillement de tous les oripeaux de son univers antérieure ne nous conduirait pas vers un appauvrissement progressif de la narration.

    Il n'en est rien, car tout en conservant ce rythme acéré, Benoît Jacquot prend le temps d'accompagner son héroïne dans la trivialité de ses démarches matérielles : vendre l'appartement, le mobilier, les pianos, solder son compte, couper l'électricité, le téléphone, annuler sa tournée, ainsi que dans la cruauté de ses séparations : Thomas, sa mère, ses amies de Bretagne à qui elle offre un dernier concert qui s'achève dans la dissonance, la tombe de son petit frère, ce parcours mené au pas de charge par Ann et Jacquot occupe la première moitié du film.

    La seconde moitié commence avec sa fuite, puzzle et labyrinthe où quelques indices seulement nous permettent de deviner sa trajectoire : le Thalys, des plaques d'immatriculation rouges et blanches, la langue allemande, des douaniers italiens sur un chemin de contrebandiers, des rues napolitaines, tout cela avec un sens de l'ellipse qui tourne à l'épure : Ann arrive à un hôtel de montagne, au premier plan, floue, la tignasse grise d'un client. Plan suivant, elle se réveille en sursaut, la caméra panote et découvre la silhouette endormie de l'homme à la tignasse.

    Puis l'île du bout du voyage, le coup de coeur pour ce cube rouge en haut d'une falaise, évocation de la Villa Malaparte à Capri et du "Mépris", la vieille femme qui comme Georges réplique à Ann qu'elle n'a pas à être désolée du décès de leurs proches, puisqu'elle n'y est pour rien. Même dans ce cadre là, fait de dénuement monastique face à la mer et de journées réduites à sa contemplation, le film ne sombre pas dans l'ennui, car on découvre d'autres sujets, d'autres personnages qui se cachaient dans l'ombre du thème principal.

    Présente dans presque tous les plans, Isabelle Huppert, qui signe là sa cinquième collaboration avec Benoît Jacquot, s'impose comme une évidence ; on comprend que le réalisateur ait tout de suite pensé à elle quand Pascal Quignard lui a lu les épreuves de son roman, tant le mélange de douleur et de volonté farouche qui émane de sa frêle silhouette et de son jeu tout en nuance justifie en permanence le jusqu'au-boutisme de ce personnage qui ne sait répondre que "C'est vrai" au reproche de Georges qui constate "Tu n'es pas très sympathique".

    Après "A tout de suite" et "L'Intouchable", Benoît Jacquot raconte pour la troisième fois consécutive l'histoire d'une femme qui part et se reconstruit ailleurs. Déjà passionnant en lui-même, "Villa Amalia" prend encore plus de relief quand on compare les trois films et que l'on voit les différents traitements (noir et blanc, numérique, argentique couleur, ou encore caméra portée, cadre fixe) mis au service d'un même sujet.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mai 2010
    Un drame initiatique,qualifié de magnifique par la presse,d'ennuyeux pour le public.Le fait est que le film de Benoît Jacquot n'est aucunement tourné vers le public.Il fonctionne tout en intériorité,probablement en vase clos qui installe une barrière infranchissable avec les émotions.Pourtant,le coup de tête de cette femme d'âge mur,qui claque tout du jour au lendemain,n'a de cesse d'intriguer.Isabelle Huppert,de tous les plans,renouvelle son jeu par petites touches subtiles,qui manque malgré tout d'âme.A l'inverse,Jean-Hugues Anglade,l'ami d'enfance éconduit,fait mieux ressentir ce tiraillement intérieur.Jacquot insiste sur les silences,la solitude,le noir.Ce qui se veut évocateur tombe dans la contemplation stérile,plate,rébarbative..Seule cette "Villa Amalia",face à la mer bleue azur,apporte un peu d'apaisement,et rappelle pourquoi cette femme tient tant à recommençer sa vie,vierge de tous souvenirs,en paix avec elle-même.Un film à ressentir,non à comprendre,d'une approche rigoureuse et austère,certainement riche à condition de le percer.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2009
    Des « Ailes de la colombe » à « L'École de la chair », en passant par « Corps et biens », Benoît Jacquot est l'auteur d'un cinéma de genre distancié, ancrant le film d'auteur dans une veine de papier glacé post nouvelle vague. Ce dernier opus est de la même tendance. Adaptation littéraire maniant l'ellipse narrative avec habileté, c'est une œuvre qui fascine tout en laissant de marbre, à l'instar de ces séquences (le sauvetage en mer, les retrouvailles avec le père) qui apparaissent comme les bribes d'un film manqué. Huppert fait du Huppert, ce qui suffit à capter l'attention pendant toute la projection.
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