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    La Haine
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    DirtEagle
    DirtEagle

    13 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2012
    J'ai pas vraiment d'avis sur ce film, il se regarde sans peine, même si c'est assez lent c'est relativement bien dirigé, ce qui empêche de s'ennuyer, le message est pas trop mauvais. Mais alors c'est bourré de clichés et de démagogie c'est incroyable, dommage d'ailleurs parce que les acteurs sont pas si mauvais...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Chef d'oeuvre. Magnifique film que j'ai pu découvrir il y a quelques années. C'est un film que tout le monde devrait voir !
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    134 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2012
    "L'important ce n'est pas la chute..." Le propre des grands films est d'être intemporel. Et 17ans plus tard la réalité dépeinte par La Haine est toujours aussi brulante d'actualité. Il est d'ailleurs amusant d'entendre évoquée la nostalgie d'un âge d'or qui n'a jamais existé : "il y a quelques années, un dialogue était encore possible" est encore la formule favorite des politiques et journalistes d'aujourd'hui. Grand film La Haine n'en est pourtant pas parfait: le point de vue de Kassovitz, sans verser trop ostensiblement dans le manichéisme reste très subjectif. On peut notamment lui reprocher de n'expliquer l'oisiveté et la propension à tomber dans la délinquance de ces jeunes que par l'absence de stimulation et de perspective. Personne ne naît avec les mêmes chances et s'il est souhaitable de tout faire pour réduire ces inégalités il est illusoire de penser que nous partirons tous un jour sur un pied d'égalité. Certains naissent dans des quartiers difficiles, d'autres naissent handicapés, orphelins ou avec des gènes qui les rendront obèses. Même si nous n'avons pas de prise sur certains éléments de notre vie il ne tient qu'à nous de faire les efforts nécessaires pour nous en sortir. De mon point de vue, vivre dans des conditions difficiles ne suffira jamais à excuser les jeunes qui choisissent le chemin le plus simple. Ma deuxième critique sera pour le fatalisme qui se dégage de La Haine et qui d'une certaine façon justifie mon 1er point. Si l'on fait les efforts suffisants il est possible de quitter la banlieue malgré ce que la mère d'Hubert veut nous faire croire. Le fait de faire un bon choix n'est pas toujours sanctionné par une balle perdue. La conclusion du film est donc condamnable malgré son incontestable force dramatique cinématographique. Le thème de la rage et du désespoir a d’ailleurs rarement été aussi bien traité mais on aurait aimé que Kassovitz ne passe pas sous silence un fléau bien connu des cités : la flemme. Le rythme du film a été beaucoup critiqué. Je ne suis pas d'accord. Non seulement on est encore loin d'un Gus Van Sant mais en plus cette lenteur est nécessaire pour représenter l'oisiveté et le dénuement dans lequel sont plongés ces jeunes. Symbole d'une génération la Haine est donc surtout une réussite. Une oeuvre terriblement réaliste, violente et riche. On aborde ainsi le manque de mixité social, le rôle des médias, le cercle infernal de la haine, le système social basé sur la violence dans lequel l'insolence et la lutte contre la police sont plus valorisées que l’effort et la pondération, l'incompréhension de deux mondes et le sentiment de rejet des banlieusards symbolisé dans la scène de la galerie, la mise en valeur des arts urbains (break-dance, mix), le manque de repère de cette jeunesse qui cherche des modèles définis par leur violence et leur quête de respect (Robert de Niro dans Taxi Driver). Le réalisme de la Haine est assuré par la crudité des dialogues, le choix d'une image en noir et blanc, la performance des trois rôles principaux (un juif, un arabe et un africain) et la force contemplative de la réalisation. Ce portrait brut et désenchanté de la jeunesse de banlieue est de loin le meilleur film de Kassovitz


    Une scène : l'histoire de Grunwalski. Elle peut donner lieu à de nombreuses interprétations. Deux me paraissent plus convaincantes que les autres : 1. Grunwalski symbolise les jeunes des cités. Ils ont des valeurs, des normes et des vie différentes du reste de la société et s'en isolent. Il existe pourtant des opportunités d'attraper le train, de faire partie de ces "vous" à qui appartiennent le monde de l'affiche mais il faut parfois pour cela se soumettre aux règles, à l'autorité et donc dans l'esprit d'un jeune de banlieue : baisser son froc.
    2. Grunwalsky symbolise Vinz. Il ne veut pas faire comme les autres et persiste dans son idée initiale stupide. Il butera un flic si Abdel décède. Ses deux potes lui tendent la main à plusieurs reprises pour qu'il arrête de faire le con mais Vinz refuse de mettre de coté sa fierté personnelle et ce faisant risque d'être abandonné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2012
    Oublier tous les aprihories concernant la violence des banlieues montrées dans les pseudo documentaires Tv et voilà vous etes fin prés à regarder ce film.

    Mathieu Kasovitz na pas celement réaliser un film divertissant à souet, drole et emouvant ,il à aussi exprimer le sentiments d'une société qui se sent rejeter différente non comprise et qui a du mal à se repéré dans la vie

    On pourrait dire que c'est un film de banlieue comme il y en à tant d'autre du genre "Ma 6-T va cracker","Rai"...(???banlieue 13 ???) mais non si dans les films cités les problèmes sont exposers et ont ne cherche aucunement de solutions .Mathieu Kasovitz lui a exposer les problèmes et à chercher à les fair comprendre au spéctateur. Il met le spectateur devant une nouvelle evidence ...

    Chose a ne pas oubler : CE N'EST QU'UN DIVERTISSEMENT RIEN DE PLUS...

    Le film est extrenement drole et extrenement triste à regarder d'urgence.

    A avoir en dvd pour le regarder et le reregarder car on ne sent lasse jamais
    Nathan Snidaro
    Nathan Snidaro

    63 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Contrairement à la plupart des films, "La Haine" a pour objectif non pas de divertir, mais seulement de dresser une critique de la société. Société qui n’a d’ailleurs pas changée si l’on prend le sujet des banlieues, d’où l’actualité encore brûlante du film. Mathieu Kassovitz réussit donc un coup de maitre avec ce film. D’une réalisation peu commune mais non moins excellente, le film jouit également d’une mise en scène profonde et travaillée. Contrairement à "The Artist", le choix du noir et blanc se justifie par la volonté de Kassovitz de créer un fort effet de réalisme, que les comédiens, surtout le trio principal, contribueront à accentuer. Les comédiens d’ailleurs constituent l’une des grandes forces du film. Vincent Cassel, ici dans son premier film, donne une vraie psychologie au personnage, en plus de l’écriture de celui-ci. Le scénario fait en effet la part belle aux personnages, tous très bien interprétées donc, notamment en les dotant tous de qualités différentes ( et de défauts également ). On suit donc ce trio avec plaisir et curiosité durant leur journée « quotidienne ». Curiosité oui, tellement l’intrigue est superbement mise en place. Avec un réalisme incroyable donc, Kassovitz aligne un à un tous ses arguments. Certains disent qu’il est subjectif. On ne peut pas être objectif lorsque l‘on s’attelle à des films de ce genre, d’une part. D’autre part si ces personnes entendaient par là qu’il était « du côté des flics ou des jeunes » c’est faux, puisqu’il s’applique à expliquer les actions des jeunes de banlieues, actions qui n’aurait pas à être expliquée si elles n’étaient pas répréhensibles. Et puis de nombreux passages montrent que Kassovitz condamne ces actions ( le coup de la voiture ). Enfin, la fin est magistrale, un dénouement qui résume à lui seul tout le film, tragique et dramatique. Coté accentué par l’absence de musique notamment. Bref, un superbe film de Kassovitz, qui jouit encore d’une actualité brûlante. Intemporel, à l’instar de tous les grands films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Encore bravo pour ce pur chef-d’œuvre. Ils ont décidé de tourner ce film en noir et blanc, quoi de plus sympathique, c'est une réussite! Les répliques sont cultissimes comme les personnages et plus particulièrement celui de Vincent Cassel. Une citation pour finir --> spoiler: "C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage."
    ;)
    pi93joe
    pi93joe

    10 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Un film qui montre que la société allait deja mal il y a 17 ans même si je pense que les traits sont un peu grossis. Sinon c'est bien réalisé, très bien interprété et assez marrant. C'est pas un chef d'œuvre non plus mais c'est à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2012
    Dix-sept ans déjà. Saïd, Vinz et Hubert n’ont pas changé, éternellement jeunes, impertinents, drôles, révoltés, attachants, envoyant valser le politiquement correct et nous balançant en pleine figure leur vérité comme un coup de tête en pleine poitrine.
    Le film a été réalisé au milieu des années 1990 comme une réponse à la politique sécuritaire de Charles Pasqua et suscita une controverse quant au point de vue adopté par Mathieu Kassovitz. Aujourd’hui les choses n’ont pas beaucoup changé, les ministres de l’intérieur se sont succédé et notre société se porte toujours mal. La matière sociale et politique peut toujours sembler discutable à cause de sa dimension fable sociale, mais elle reste indéniablement actuelle.
    " La Haine " est devenue le symbole d’une génération et peut aujourd’hui être considéré comme l’un des meilleurs films français de ces vingt dernières années. Lorsqu’on fait la liste des oeuvres qui ont marqué l’histoire du cinéma par des qualités scénaristiques, une mise en scène originale, la découverte de nouveaux interprètes talentueux, un point de vue radical, elles ne sont pas nombreuses. Ce n’est pas par hasard que Mathieu Kassovitz aime Martin Scorsese, et que Vinz fait une imitation de Travis Bickle joué par Robert De Niro devant sa glace. " Taxi Driver " était également remarquable par cette pulsion, cette inventivité, et cette fuite en avant que rien ne peut arrêter.
    La dramaturgie est simple et efficace. L’action se déroule pendant vingt quatre heures, l’heure étant indiquée de façon aléatoire, avec une première partie en banlieue et la seconde à Paris. N’ayant pas les moyens de filmer en couleurs comme Mathieu Kassovitz le voulait, le choix du noir et blanc donne un caractère très urbain, graphique, permettant ainsi de se distinguer du film réaliste à la française. La banlieue est fantasmée par l’esthétique et la mise en scène avec de nombreux plans séquences. Le jeune réalisateur aime le cinéma américain et le revendique par une technique totalement maîtrisée. Les trois protagonistes, le juif, l’arabe et l’africain, ne sont jamais définis par leur origine, donnant une dimension universelle.
    La violence est omniprésente dès le générique, avec le montage d’émeutes, de pavés lancés, de bombes lacrymogènes et de rangées de CRS. La banlieue s’embrase car Abdel Ichah est à l’hôpital suite à une bavure policière. Le point de vue du réalisateur est ouvertement du côté des jeunes contre la police. La caméra suit les trois amis dans ces allées, elle survole les immeubles pour mieux montrer l’enfermement au milieu de ces tours. La violence vient surtout de l’extérieur, d’être « enfermé dehors », de ce slogan publicitaire en référence à Scarface « le monde est à vous » que Saïd par un coup de bombe de peinture s’empare pour remplacer le « vous » par « nous », d’un système qui oblige à ne pas rater le dernier RER. La violence devient alors instinctive, et caméra à l’épaule, en suivant ces trois protagonistes on fait des rencontres explosives. La première partie montre le bouillonnement créatif par les graffitis et la danse, caméra au sol sur des silhouettes qui tournent, s’élancent, retombent et s’envolent. La musique est toujours extradiégétique et contre toute attente n’est pas très présente sauf ce djset de Cut Killer d’un appartement mixant NTM et Edith Piaf.
    Le battement de coeur de ce film, c’est le langage. Il rythme les pas et les mouvements de caméra et donne une musicalité tellement ça fuse, ça tchat. On parle plus qu’on agit. Vinz veut se venger, Hubert tente de le raisonner mais finalement le passage à l’acte ne se fera pas comme prévu. La Haine est avant tout un ressentiment. La parole et le regard sont les deux thèmes du film. Une scène le montre particulièrement, lorsqu’un policier les regarde se faire humilier par ses collègues mais reste muet. Il semble choqué par ces pratiques obscènes mais ne parle pas. Au contraire, lorsque que Vinz veut tuer un skinhead, c’est la parole d’Hubert qui le sauve.

    6h00. 6h01. Un coup de feu est tirer hors champ. Qui est touché ? On le devine.

    " La Haine " est un film culte dès sa sortie en salle, succès auprès du public et de la critique, il est devenu un objet social et médiatique. Les différentes polémiques firent oublier l’essentiel: un film fait par des jeunes qui ont tout donné, avec trois illustres inconnus, qui se moquaient de rentrer dans le système d’un certain cinéma français à Césars, simplement efficace et puissant, paradoxalement drôle, pessimiste et finalement poétique.
    Wobot
    Wobot

    16 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Kassovitz nous livre une des mises en scène les plus inventives de ces 20 dernières années(On se souvient de la caméra volant au dessus du quartier tel l'Oeil de Dieu ou le travelling avant suivant un flingue passant de main en main).Il nous a permis aussi de voir sous nos yeux la naissance d'un grand comédien,Vincent Cassel,jouant habilement entre la nervosité et la fragilité du personnage."La Haine" permet aussi une vision presque réaliste et surtout pas caricaturale de la banlieue contrairement à celle des médias de l'époque et encore d’aujourd’hui malheureusement...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mars 2012
    Oh z'yva 'culé comment ch'uis trop fan de c'film de baltringues ! Sérieusement, mis à part qu'aujourd'hui, il ait perdu un peu de sa fraicheur puisque réalisé dans le contexte d'une époque particulière, il n'en est pas moins que les grandes lignes de l'histoire sont toujours d'actualité. A savoir la délinquance dans les banlieues, le mal-être des jeunes, les excès policiers etc... En somme, c'est un film appréciable même si Vincent Cassel alias "Vin'z, le wesh gros t'as vu" m'a pas convaincu plus que ça. On va dire qu'il "nike pa tro sa mère" dans un rôle de banlieusard désoeuvré.
    Je le conseille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Excellent ! La Haine est vraiment un bon film français !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Matthieu Kassovitz décrit sans artifice une journée dans la peau de jeunes de banlieue laissés à eux-mêmes. On y découvre une société ou la violence, omniprésente, fonde les relations sociales. C’est la base du respect et de la place sociale dans la cité, ce qui amène une surenchère que tous ne vivent pas de la même façon. Mais dans un monde aussi ennuyeux et aussi sauvage, la violence n’offre aucune échappatoire. Elle ne fait qu’accélérer le moment, inévitable, où tout finira par dégénérer.
    Le talent des acteurs et la force des images en noir et blanc donnent l’impression de suivre en direct un fait divers actuel dans les journaux.
    Marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2012
    Bien que le film aie 17 ans, la situation décrite par le film n'a pas changé d'un poil. Les acteurs sont au top niveau, l'ambiance lourde et l'univers dangereux. Un grand film d'un grand réalisateur français.
    BlueSkull
    BlueSkull

    58 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    En voilà un film choc ! Il m'aura fallu du temps avant de regarder ce film, mais je peux dire à présent que celui-ci vaut le détour. Même après quinze ans, La Haine reste un film totalement d'actualité. En effet, on est plongé dans le quotidien de trois jeunes de banlieue à travers leurs galères et leurs périples. La Haine arrive à mélanger, avec subtilité, scènes violentes et drôles, notamment à l'aide d'un enchaînement de dialogues plus incisifs les uns que les autres. Le gros point fort de ce film réside dans son réalisme à tout épreuve. Tout paraît tellement crédible. Au delà de ce côté quasi-documentaire sur les problèmes dont souffrent les banlieues, La Haine nous a fait découvrir un trio d'acteurs extraordinaires : Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui. Les prestations de ceux-ci sont exceptionnelles. Pour résumer, Mathieu Kassovitz nous offre ici un film sombre, extrêmement intelligent. Se clôturant d'une façon poignante sur le dicton "L'important ce n'est pas la chute mais l’atterrissage", La Haine pousse à une vraie réflexion de société.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    On se croirait en plein reportage dans les banlieues chaudes de Paris. Le noir et blanc a sûrement été choisi pour correspondre à la couleur des photos dans les journaux, pour dépeindre l'actualité et la vérité. On ne peut que être bluffé par le jeu du trio Vinz/Hubert/Saïd. Kassowitz a réussi une parfaite vision de l'enfer des quartiers désespérés, ressemblante à un road-movie en plein Paris.
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