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JCOSCAR
107 abonnés
1 100 critiques
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4,0
Publiée le 8 février 2008
Le faussaire est un vrai document sur le choix difficile de ceux qui ont collaborer avec les SS pour survivre. Ce drame plonge dans l'horreur de la guerre et des camps de concentrations. Ce film est bouleversant par sa musique, par ses images et par ses interprètes.
En fait, j'y suis allé en attendant autre chose, peut être est-ce pour ça que je reste sur ma faim. Ce film est plutôt sans prétention. Cela dit, la caméra à l'épaule, style documentaire, je m'en serai passé. Je me demande si cela devient pas un style à la mode alors que là rien ne le justifiait. Cela dit, par le fait de raconter l'histoire de ses hommes, qui d'une certaine manière était mieux lotis, la fin nous plonge bel est bien dans l'horreur car leur traitement "privilégié" ne fait qu'accentuer l'horreur des autres. Comme quoi, quelques images bien faîtes valent autant que des heures d'images pesantes.
Stefan Ruzowitzky signe avec les faussaires un film très intéressant sur un épisode méconnu de la Seconde Guerre Mondiale : l'Opération Bernhard qu iconsistait à innonder les marchés des alliés avec de faux-billets. Il nous raconte donc l'histoire de ces faux-monnayeurs juifs contraints de travailler pour les nazis. Sans jugement ni manichéisme, le réalisateur induit la dualité entre sauver sa vie et ses convictions idéologiques. Les acteurs sont parfaits dans leur interprétation et la réalisation conforte notre bonheur !
La distribution est juste, des scènes émouvantes mais il manque quelque chose, le film reste fade. Le film reflète mal la dimension gigantesque de l'opération.Le réalisateur reste cantonné sur la captivité des faussaires.Un sujet hyper intérèssant mais mal exploité, une petite déception.
3 423 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 avril 2021
Tous les défauts du film sont si persistants et évidents que toute tentative de les décrire ferait sûrement exploser ma tête. Techniquement le film est obstinément peu impressionnant. Le design de la production est résolument sinistre mais manque de distinction. Le schéma d'éclairage est très incohérent, les costumes sont trop propres la mise en scène est à certains moments terrible avec des zooms et des techniques de camera portables utilisés comme s'ils étaient démodés et on ne peut qu'espérer qu'il le soit. Les personnages sont bidimensionnels ils manquent de profondeur et malgré le contexte ils ne suscitent aucune sympathie de la part du spectateur. Karl Makovics a beaucoup de présence à l'écran surtout grâce à son apparence mais sa performance est si contenue si discrète et si atténuée que tout soupçon de charisme est enterré sous un énorme tas de soupirs, de froncements de sourcils et de longs regards vides vers rien en particulier. Du point de vue de la tonalité il part dans tous les sens. Car il ne s'agit ni d'une comédie, ni d'un fait social, ni d'un film de guerre, ni d'un drame car il n'atteint jamais de tels sommet. Les Faussaires se traîne est ne va nulle part pendant une heure et demie qui en paraîtra trois puis il se termine sans cérémonie. Dans l'ensemble Les faussaires est un film complètement raté mais il y a une scène qui dans un meilleur film pourrait être extrêmement émouvante et puissante. Les détenus entrent dans le bloc des douches ils sont nus et vulnérables et ne savent pas s'ils vont être tués par l'eau ou étouffés par le gaz...
Un peu hésitant au vu des critiques de cinéma. Je n'ai absolument pas regretté. Acteurs excellents, scénario (ou histoire vraie scénarisée) traité avec tact et vraisemblance. Réalisation certes conventionnelle, et alors ?! Merci à ce cinéma du Quartier Latin (désolé pour les provinciaux, je suis devenu francilien - et même banlieusard de Paris - depuis un peu plus d'un an et... cinématographiquement très heureux de l'être devenu !)d'avoir continué à y croire ; la (petite au regard des multiplexes, mais avec un bel écran tout de même) salle était comble, même un après-midi certes férié mais réputé familial. Pas encore vu la fadaise de ce Marseillais chez les gars du Nord (j'ai pourtant été Picard pendant quatre ans), mais comme elle passera bien rapidement sur le petit écran, alors que ce film prendra trente ans avant d'être au "cinéma de minuit" ou dix ans chez Arte (ce qui sera plus sûr car avec la suppression de la publicité sur le service public, le "cinéma de minuit" va mourir très bientôt), pas de regrets...
Etrange histoire méconnue que cette opération d’impression de fausse monnaie menée par les nazis pour tenter de déstabiliser les économies anglo-américaines. Mais l’intérêt de ce film est ailleurs : le débat intérieur de juifs déportés contraints de mettre au service de leurs geôliers leur savoir-faire de faussaires. Collaborer pour survivre ou se raidir dans une éthique sans compromis pour ne pas culpabiliser ? Vaste débat ouvert ici avec intelligence et sensibilité, en laissant le spectateur trouver ses propres réponses. Les images sont dures et l’ambiguïté omniprésente. Un film de guerre pas comme les autres.
Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis ont organisé la contrefaçon massive de billets de banque. C'était des prisonniers juifs a qui la Guestapo avait confié la charge. Produire des dollars et des Livres sterling conformes ou mourir. Cela était destiné à déstabiliser les économies des alliés. A partir de ce fait réel, le film nous interroge sur la culpabilité de ce groupe de condamnés aux camps. Fallait-il obéir ou résister? Un film correctement réalisé, par des acteurs dont le jeu fait oublier quelques lacunes du scénario. Le tout est un éclairage nouveau sur une période historique. Toujours intéressant.
Une mise en scène épurée pour une réflexion éternelle même si le propos est daté. En effet, l'action se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et le récit est celui d'un épisode peu (ou pas ?) exploité au cinéma. Mais l'anecdote, souvent insoutenable eu égard au temps et au lieu, est surtout un prétexte à l'observation de l'humain, sans complaisance, mais aussi sans manichéisme. Un Oscar 2008 du film étranger de bonne tenue.
Très jolie reconstitution pour ce fait historique, on est pris au jeu de cette opération de faux-monnayage et interrese par cette profession les faussaires totalement méconnu, le cinéma allemand étonne encore une fois.
Très surprenant car c'est une partie de l'histoire que l'on ne connaissait pas et en même temps on revient aux questions habituelles en temps de guerre, se sauver ou se sacrifier, et ce film nous le montre extrèmement bien. On a l'impression de voir un docu-fiction, les acteurs sont très bons, on a l'impression d'y être. Il mérite son oscar.
Histoire: Ce film allemand dirigé par Stefan Ruzowitzky nous parle d'un fait très peu connu de la second guerre mondiale: l'opération Bernhard. L'operation Barnhard consistait à la fabrication de faux billets pour enrichir l'armée allemande appauvrie par la guerre. Pour réussir cette mission, les Allemands réunissent des experts juifs qui viennent d'autres camps dans tout les domaines de fabrication (Imprimerie, gravure...). Tous ces hommes sont sous la tutelle d'un faussaire juif qui a été arrêté par les Allemands en 1939 Salomon Sorowitsch.
Avis: Un très beau film qui parle d'un sujet de l'Histoire méconnu (tirée des témoiniages d'un des faussaires Adolf Burger). De acteurs époustouflant qui dévoilent tous de leur art. Mension spéciale pour August Diehl et pour Sebastian Urzendowsky qui rayonnent de sincérité dans leur rôle respectif. Une photographie sombre et macabre très réaliste avec le sujet. A voir absolument pour les apprentis historiens et même pour les autres!
Même si le film n'aprondit selon moi pas assez son sujet il reste captivant.Une histoire peut être un peu oubliée de ces héros de l'économie pendant la 2eme guerre mondiale.Le film s'engouffre dans bons nombres de chemins tortueux et n'aboutit pas assez loin dans chacun d'entre eux,trop superflux!
Il est bon de se souvenir parfois et c’est donc avec plaisir que nous accueillons un sujet plusieurs fois traité mais ici induit avec cet élément bien kafkaïen et poignant de génies sous-payés ( Et c’est le cas de le dire … ) entourés de malades & dirigés par des pervers totalement superficiels quand on ne les livre pas à ces bourreaux de tout temps, et dont on peut en effet comprendre qu’ils ne regrettent « rien » ! ; sans compter que le film fait mieux en montrant le doute introduit par les nazis sur la nature même de ce travail ainsi que sur la saineté de leur esprit - et qui est par ailleurs leur spécialité ... - et qu’ ils sont bien obligés d’autre part de poursuivre, - même si on peut difficilement perdre une raison niée depuis toujours !.. - Toutefois,le film peine vers la troisième bobine en s‘accoutumant de cette redondance misérabiliste & facile fidèles aux débutants par ailleurs plaisant tant aujourd‘hui, et nous quittons ces (vrais) beaux gosses avec peine .