Avis : Les Enfants de Timpelbach - Page 5

Je donne une étoile pour les décors et l'univers enchanteur qui règne dans ce film mais pour le reste, je ne donne rien. Ce film est doté d'un scénario un peu bidon avec des gags qui tombent à plat, d'une bande-son très moyenne et une interprétation plus que limite. C'est très loin d'être réussi!!

Je veux bien croire que le cinéma français puisse avoir l'ambition de réaliser des films pour enfants avec des enfants avec une atmosphère burtonienne, mais il n'y a pas vraiment d'histoire, chaque séquence est molle, les quelques rares bons moments sont très vite eclipsés par des acteurs qui se croient drôles, les pointures de la comédie française n'ont rien à faire là-dedans comme Depardieu.

Ce film français est tourné à l'américaine voire façon Tim Burton avec son décor de Noël merveilleux auquel on n'est pas habitué, car ça fait tout de suite gros budget ! Et on se dit alors que le reste doit être à l'avenant, mais pas du tout ! L'histoire est sympathique avec ces enfants livrés à eux-mêmes dans un village duquel les parents sont partis, les acteurs interprétant les enfants sont très bien mais malheureusement, on ne peut pas en dire autant des adultes dont un Depardieu et une Bouquet peu crédibles et pas assez exploités ! Après, le métrage ne fait qu'effleurer certains thèmes en surface (les familles monoparentales, la prostitution, les enfants battus...) mais ce n'était pas le but et l'on passe tout de même un bon moment devant car c'est un film au final parfaitement calibré pour les fêtes !

malgré ses limites (comédie pour enfants, film français et joué par des enfants), le réalisateur livre une esthétique soignée et chaleureuse, les enfants jouent bien dans l'ensemble (sauf celui qui joue le méchant), le scénario alterne efficacement comédie et tension gentillette...une bonne surprise à voir en famille.

Une très belle adaptation du célèbre roman du même nom. Les décors sont splendides, les jeunes acteurs très prometteurs, on y retrouve d'ailleurs le jeune Léo Legrand (Jacquou le Croquant). Le thème est similaire à celui de Big City, avec les enfants qui se retrouvent livrés à eux-mêmes, donc très amusant!

Un conte magique, on est plongé dans une atmosphère fantastique. Les décors, les costumes, la musique, les couleurs, les effets-spéciaux, ... tous ces éléments nous font penser à Harry Potter ou le Monde de Narnia. Honnetement, on ne s'ennuit pas... Et en plus, c'est français, donc c'est d'autant plus surprenant. Le film contient une belle morale. Elle est évidente quand on voit le film mais à décrire, c'est une autre histoire : le conflit est partout même chez les enfants (en gros c'est çà). En tout cas, c'est à déguster sans modération. Dommage pour la présence de Carole Bouquet et de Gérard Depardieu : ils ont fait çà pour le fric. Leurs rôles sont tellement moindre qu'on est déçu par leur présence. Des acteurs inconnus auraient très bien fait l'affaire et personne aurait craché dessus...

Si j'etais mauvaise langue je pourrais dire qu'il y a eu du copinage pour que ce film soit soutenu ( le fils Bouquet à la prod, la mère Bouquet à l'ecran tout comme le gros gégé) mais se serait oublier le fait que Nicolas Barry essaye vraiment de poser des bases ésthetiques avec un univers gothique certe pompé sur de grands cinéasres ( Del Toro en tête) mais qui a le mértie d'être beau et vraiment travaillé ce qui n'est pas courant dans le cinoche à la Française. Ca n'excuse pas un recit alambiqué et répétitif déservis par des jeunes acteurs pas toujours brillant ni par des effets speciaux ratés mais il tente vraiment des choses et son univers demeure sympathique et assez riche.

Cette histoire d'enfants est un grand fantasme de cour de récré distrayant par sa fantaisie avec une qualité artistique certaine mais qui à part ça n'apporte pas grand chose du point de vue pédagogique et en n'étant pas très riche en émotions(le film est amusant sans être franchement émouvant ni très drôle et il n'est pas un conte qui émerveille).

Agréable surprise! Voilà un premier film plutôt réussi. C'est bourré de fantaisie, la BO est entraînante et l'enthousiasme des jeunes acteurs communicatif. Les enfants devraient adorer.

Force est de constater que le travail du réalisateur était ardue, mais le résultat est bien là, et la multitude de jeunes acteurs et actrices ont pris possession de leurs rôles pleinement et savoureusement, faisant de ce film une exception parmis les nombreux films d'aventure pour enfants.

Cette adaptation d'un roman fantastique est assez reussie grace à des acteurs( les enfants) convaincants, une réalisation maitrisée et esthétique et une bonne dose d'humour.
Poétique, parfois magique, ce film au scénario plutot simpliste s'adresse avant tout aux enfants.
Il reste un bon divertissement.

C’est grâce a une invitation gratuite a la projection en avant première du film que j’y suis allée. Jamais je n’y serai allée pour me faire plaisir. Je n’en attendais donc pas beaucoup. Finalement, « Les enfants de Timpelbach » rempli bien son contrat. Nous sommes en présence d’une comédie familiale comme il en sort tous les ans en cette période de noël. Une comédie sympathique mais il n’y a franchement de quoi se relever la nuit. Si j’avais l’âge des enfants j’aurai vraiment apprécié ce film. Les enfants ne sont pas exceptionnels (mais ils sont des enfants…). J’ai été assez surprise par Carole Bouquet que je n’aime, d’habitude pas du tout (peut être parce qu’elle a un petit rôle). Armelle est excellente. Elle me fait vraiment rire, rien que son allure. Un film qui plaira certainement aux plus jeunes. Qui n’a jamais rêvé d’un monde, ou une ville, sans parents ? Nicolas Bary opte pour un monde meilleur avec des adultes et des punitions. Un monde d’ordre social, dans lequel ce qui est contraire aux bonnes mœurs est répressif. Mais j’exagère un peu le propos. C’est gentillet. On n’en attendait pas moins en cette période.

Un très bon film, fidèle au livre dont il est tiré. De bons acteurs, de l'humour, de l'action et du fantastique, le tout donnant un cocktail sympathique et agréable à regarder. On ne s'ennuie pas, même si le public ciblé est tout de même les 6-12 ans.

Ce film principalement joué par des enfants fait penser à la "La guerre des boutons" et au livre "sa majesté des mouches" mais reste assez bon enfant, ce qui est trop beau pour être vrai.

Premier long-métrage à l'étonnante maturité, doublé d'une ambition assez rare dans le cinéma français pour enfants, "Les enfants de Timpelbach" emprunte beaucoup des grands succès populaires pour les remanier à sa sauce ; ainsi, sans exercice de parodie, retrouve-t-on une pointe d' "Harry Potter" pour le petit héros à lunettes dont le faciès semble photocopié, "Le petit Poucet" pour l'univers visuel gothique assez personnel et aux touches Burtoniennes, ainsi que "La guerre des boutons" et "Big City" pour le récit, où les enfants dominent et tiennent une ville. Dommage que le film n'en profite pas pour exécuter sa fantaisie sur des allusions micro-sociétaires qui auraient rendues plus riches ces aventures souvent prévisibles. Mais l'esthétique est assez dense pour que l'on se fraye un chemin dans ce film enchanteur et bien rythmé, dont la mise en scène trouve indéniablement la bonne distance, avec une pointe d'humour et de noirceur et de beaux effets techniques parfaitement exécutés. Manque alors une vraie personnalité au scénario pour coller avec l'authenticité d'une esthétique pleine de beaux moments graphiques, et une étude des conflits générationnels pour rendre les séquences des adultes plus crédibles et fortes. Car au final, "Les enfants de Timpelbach", aussi appliqué et divertissant soit-il, n'en reste pas moins un film dont le propos se dilue dans la très attendue morale de Noël ; la sagesse prend le dessus alors que le potentiel est fort et les méthodes cinématographiques tout à fait assimilées, le tout dans une atmosphère étrange et personnelle de laquelle émergent désagréablement quelques stars (pour ne pas dire guests-stars) à l'origine de la production du film (le fils de Carole Bouquet étant le jeune producteur confiant de ce premier essai, sa mère y prend place en tant qu'actrice). Saluons plutôt la vitalité des jeunes, jamais énervants et subtilement en dehors du surjeu, ce qui les rend forts attachants.