Derniers Avis : Joshua - Page 2

Une vie de famille plutôt sympa, des conditions bourgeoise pour un couple attachant, on comprend très vite que lors de la naissance de Joshua, Vera Farmiga a fait un bon vieux baby-blues mais pour l’arrivée de Lyly tout va mieux. Une bien jolie comédienne qui donne de la sensibilité et de l’émotion à son rôle de mère.
Sam Rockwell est comme toujours pétillant de malice, drôle et il mène la danse avec patience et compréhension.
Jacob Kogan, le gamin, fout carrément les jetons, on ne veut surtout pas le même à la maison. Il tient bien personnage, inquiétant, surdoué et diabolique. Tout le casting est bon et le scénario particulièrement bien écrit… Les dialogues sonnent justes et sont pleins d’humour. La tension monte doucement et l’on voit se pointer le cauchemar à la bonne moitié du film, c’est bien foutu, efficace, rythmé et effrayant.

Un bon film qui repose sur les épaules de Joshua et même si on se doute très vite de son machiavélisme, on est bluffé par l’issue de la situation.

"Joshua" n'est pas un film d'horreur mais d'ambiance. Faire d'un enfant 'ordinaire' un monstre manipulateur et pervers va à l'encontre des normes scénaristiques d'idéalisation de l'enfant. Il n'y a ici aucun éléments surnaturels qui le disculpent de sa responsabilité morale et qui tendent à le rendre sympathique. Le film pose un thème intéressant mais ne parvient pas à l'exploiter totalement, peut-être parce que son réalisateur veut quand même lui donner une dimension horrifique à la limite du fantastique finalement inadaptée.

Pas de doute : pour son premier film, George Ratliff démontre une étonnante maîtrise formelle pour nous proposer un spectacle étrange à la mécanique implacable, si bien que l'on ne peut être qu'un minimum séduit. Il faut dire qu'on a tellement l'habitude de voir de gentils enfants innocents au cinéma qu'on se réjouit dès que ce n'est pas le cas, surtout lorsqu'on sent un évident talent derrière la caméra. Car si Sam Rockwell et Vera Farmiga tiennent leurs rôles sans faire d'étincelles, le nouveau venu Jacob Kogan s'avère carrément flippant en témoignant d'une présence à l'écran devenu plutôt rare. Pourtant, il faut malheureusement reconnaître que « Joshua » n'est pas plus passionnant que cela. Le résultat a beau prendre des allures de tour de force narratif tant rien ne nous est jamais montré, on ne se captive pas plus que cela pour les événements, la faute peut-être à un attachement insuffisant aux parents, ce qui est d'ailleurs curieux au vue de la personnalité très sympathique du père. Heureusement, la dernière scène, ambiguë à souhait, vient quelque peu raviver la flamme d'un spectacle brillant, presque trop tant à force de tout suggérer celui-ci perd légèrement de son pouvoir de fascination, mais prometteur.

Thriller, mais ce n'est pas un film d'horreur!! et il ne se passe rien les deux tiers du film! Et même à la fin c'est pas si terrible que ça, ça reste trop léger, et trop long et lent.

Malgré des acteurs talentueux (Sam Rockwell et Vera Farminga, rien que ça) et une réalisation soignée, le film est chiant comme la mort! Je sais que l'essence même de ce film c'est de montrer peu et de laisser supposer beaucoup et certains films le font très bien et doivent leur succès à ça. Mais quand il n'y a rien à laisser supposer, où est l'intérêt? Plus le film avance, plus le jeune Joshua (en même temps avec ce prénom, faut comprendre qu'il soit vénère) devient fourbe et sournois, au point d'en devenir dangereux, mais ce n'est, hélas, pas suffisant et les protagonistes ne courent jamais vraiment un réel danger. Ajoutez à ça une fin décevante et vous obtenez un film soigné mais peu intéressant. Pour le mot final, le film dure environ 1h40... J'ai cru qu'il durait 3h.

Lily vient de naître, et son grand-frère de neuf ans, Joshua, est jaloux de toute l'attention qui est portée sur elle. C'est à cette occasion que ce petit garçon surdoué remet en question la relation avec ses parents.
Un jeux d'acteurs époustouflant, une ambiance étouffante et pensé et bien construit. A voir seul hic qui m'a gêné perso durant tout le film, est le contraste sonore.

le scénario s'enlise, à l'exception du jeune acteur qui interprète Joshua c'est joué approximativement, on ne ressent aucune tension, plutôt de l'ennui et la fin n'en est pas une, achevant de faire sombrer ce métrage. A éviter, d'autres lui sont préférables avec une trame de départ identique (la malédiction, le bon fils ou Esther par exemple)

Très, très, très, très, très bonne surprise. Avec peu de moyens, ce réalisateur (à suivre, assurément) parvient à distiller une angoisse sourde et l'horreur s'impose davantage par les idées cauchemardesques qui surgissent à l'écran que par des effets de manche comme c'est traditionnellement le cas. Un souci de réalisme et d'ancrage dans le quotidien contribuent également à cette diabolique efficacité. Damien peut aller se coucher... Joshua est une bénédiction !

Un film intéressant mais pas renversant. Il ne se passe pas grand chose, tout est supposé, c'est d'ailleurs la force de ce film, qui ne montre rien mais suggère énormément. Jacob Kogan est très bon, et on est tout de même pris dans ce film.

Très bon film à l'ambiance hyper malsaine. Le petit Joshua est excellent! Cette ambiance malsaine, très réaliste glace le sang en montrant comment implose une famille par la simple jalousie de l'aîné après l'arrivée du petit dernier qui attire toute l'attention des parents. C'est psychologiquement très bien mené...J'ai bien accroché.

Je me suis ennuyé devant ce film, c'est plat et long à démarrer. Sitot vu, sitot oublié. Ça vaut pas Esther ! Pourtant des gens sur allociné disaient qu'Esther était très inspiré par Joshua, j'vois pas où ils ont vu la ressemblance !!

je m'attendais a mieux, l'ambiance est sympa, mais je m'attendais a quelques chose de plus sombre, de plus malsain. et j'aurai imaginé une fin plus dramatique.

Avec « Joshua » George Ratliff sort du genre documentaire pour s’attaquer à la fiction et ici au thriller nimbé d’une certaine touche de fantastique. En ce début de second millénaire où la cellule familiale est au centre de toutes les attentions et est quasiment sanctifiée, le réalisateur exploite cet univers si commun à la quasi-totalité de l’humanité pour y développer une intrigue retorse en exploitant les failles qui peuvent affecter les membres de cette communauté si basique. Il se sert des peurs presque ataviques qui affectent tout individu devant sa situation de parent à savoir : « mon enfant est-il normal ? » ou encore « suis-je un bon parent ? ». Pour cela il distille le malaise en utilisant les couacs habituels de la parentalité à savoir : le baby blues, la relative exclusion du père dans les premiers mois de vie de l’enfant, la chute de l’intimité entre les parents, la jalousie de l’aînée face au nouvel arrivant, les leçons des grands-parents… Le tout reposant sur un affrontement sous-jacent et larvé entre le couple parental et le jeune Joshua, garçon très introverti, à l’impavidité presque glaciale. Le spectateur sent que l’enfant est le centre et la cause des évènements qui frappent la famille (bébé toujours en pleurs, maman à la limite de la rupture, la mort du chien…) sans jamais pouvoir affirmer la réalité de ce sentiment. Le réalisateur joue longtemps avec ce trouble, peut-être au détriment d’une certaine vigueur du film, et il faut attendre l’hospitalisation de la mère en psychiatrie pour que s’engage un face-à-face père-fils qui laisse entrevoir la perversité de ce jeune garçon de neuf ans. Les raisons de cet acharnement du bambin ne sont dévoilées qu’au dernier moment quand la famille si chère à certain a explosé. Un thriller maîtrisé, tout en tension psychologique qui favorise une tension sourde au détriment d’un certain dynamisme de l’intrigue et qui vaut surtout pour la prestation de Vera Farmiga habitée par son personnage de mère en dépression post-natale qui perd pied sous les assauts machiavéliques de son fils, ce dernier est interprété par un Jacob Kogan époustouflant de crédibilité et de maîtrise. Non exempt de défaut, mais prenant malgré tout.

Au visionnage, Joshua ne s'avère ni un film d'horreur, ni d'ailleurs un film d'épouvante. Exception faite d'une ou deux scènes plutôt angoissantes, le métrage mise plutôt sur un climat lourd où les tensions ne cessent de s'amplifier. Lire notre critique complète sur le site terreurvision !

Vraiment nul je m'attendais à mieux, tout au long du film on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose mais il faut attendre au moins 1h10 pour que ça bouge et encore le film n'en devient pas intéressant tout le reste du temps on s'ennuie à mourir.