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    Tokyo!
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2008
    Un bon film, les trois segments peuvent paraître inégal… en même temps face à merde, comment ne peut ont pas trouver les deux autres un peu fade, le dernier est un peu longuet et le premier est assez bon, on se laisse porter dans cette ville inhospitalière. Ici il ne s'agit pas de dire Tokio c'est génial, on la montre comme une ville qu'on a pas envie d'habiter. Le Tokio de merde est absolument génial, si au début je trouvais ça presque grotesque, au fur et à mesure que le film avance j'ai été scotché à l'écran, je ne pouvais détourner les yeux… donc je dirai 4 pour merde, 3 pour interior design et 2 pour shaking tokio.
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2008
    Pour tout dire, c'est un peu à reculons que j'étais allé voir ce film qui faisait partie, cette année, de la sélection cannoise Un Certain Regard. En fait, ne m'attirait a priori que le volet Leo Carax : 9 ans après "Pola X", enfin quelque chose à voir de cet ex-génie du cinéma français ! Car "Tokyo", en fait, ce sont 3 films de 30 à 35 minutes, le premier réalisé par Michel Gondry, le suivant par Carax et le dernier par Joon-Ho Bong. Et bien, les 3 films sont tous intéressants. Tous les 3 présentent en point commun, à part Tokyo, un rapport au fantastique, genre qui, d'habitude, n'est pas vraiment ma tasse de thé. Et bien ici, ça passe très bien. Le film de Gondry rajoute à un film "réalisto-fantastique" une pointe d'humour parfaitement dosée. Celui de Carax fait plus dans le loufoque, avec son histoire de monstre des égouts interprété, bien entendu, par Denis Lavant. Globalement, on y trouve de très bonnes choses mais aussi quelques longueurs. Quant au volet Joon-Ho Bong, c'est un film plein de sensibilité sur un monde futur dans lequel personne ne sort plus jamais de chez lui. Une bonne surprise, ce film en 3 volets.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2008
    Le court métrage de Michel Gondry, s'il permet de retrouver son univers décalé et étrange, comporte des longueurs en dépit d'une séquence de transformation insolite. Le second volet montre un Carax curieusement fantaisiste, mais la lourdeur du propos en fait le "sketch" le moins réussi. C'est l'auteur de "The Host" qui remporte la palme dans une troisième partie angoissante et oppressante.
    Fabrice G
    Fabrice G

    105 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2010
    Trois films en un, trois réalisateurs pour une ville : Tokyo ! Malheureusement, comme souvent avec les œuvres collectives, je n’ai pas eu le même engouement pour chacun des segments. Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho ont fait le choix commun de raconter des histoires où le fantastique et l’onirique font à chaque fois apparition mais traitent leurs sujets de façon très différente. La première histoire, Interior Design (***), est des trois ma préférée, Gondry raconte l’histoire d’un couple qui vient s’installer dans la capitale nippone. Lui rêve de devenir réalisateur, elle, est complètement paumée et ne trouve pas de sens à sa vie… elle va finir par se transformer en chaise ! A la fois poétique, drôle et absurde ce segment est le plus attachant et est une mine d’idées farfelues, il vaut à lui seul le déplacement. Le second Merde (*) raconte l’histoire d’une créature nauséabonde vivant dans les égouts, ne sortant que pour terrifier les Tokyoïtes, mais qui va finir par être capturée et jugée. Celui-ci est le plus difficile d’accès, d’ailleurs, je n’ai pas vraiment accroché. Pourtant, il démarre plutôt bien, la présentation de la créature, interprétée par un Denis Lavant en très grande forme, est très réussie, mais la seconde partie est vite ennuyeuse et inintéressante. Enfin, le réalisateur de « The Host », réalise Shaking Tokyo (**), l’histoire d’un hikikomori (personne qui vit enfermée refusant tout contact avec le monde extérieur) qui finit par tomber amoureux d’une livreuse de pizzas cyborg. Celui-ci, sorte de conte romantico-apocalyptique, est plutôt agréable et bien foutu, et montre que le réalisateur est aussi à l’aise dans le genre que dans registre sentimental. « Tokyo ! » est donc une demie réussite, un triptyque un peu décevant mais qui brille par son éclectisme et son originalité.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Créatif, inspiré, et tout sauf en panne d'idées, cet assemblage multinational de trois court-métrages sur la plus grande métropole au Monde (et à travers elle sur l'aliénation urbaine) est marquant, s'il n'est pas toujours plaisant. La ligne directrice me semble assez claire, montrer la monstruosité de la ville et étudier par un décalage savamment choisi la déformation qu'elle engendre. Mais si ils forment un ensemble cohérent, les trois courts sont assez hétéroclites tant en eux-mêmes qu'au niveau de leur qualité. Avec "Interior design", Michel Gondry met à contribution toute sa veine poétique et fantastique. Son travail témoigne d'un grand sens de la métaphore et me paraît très significatif. Si je dois me prêter au jeu de la note, un 2.5/5 devrait pourtant suffire, alors que "Merde", proposé cette fois par Leos Carax dont je dois absolument voir prochainement Holy Motors, récolte plutôt un 3/5 pour une oeuvre qui tire du grotesque une grande puissance symbolique. Faire du beau à partir du laid, voilà qui n'est pourtant pas facile. Mais Merde a beau être rendu inoubliable par le jeu de Denis Lavant, mon adhésion n'est pas aussi marquée que mon intérêt, la faute au décalage qui rend difficile d'entrer en résonance avec le métrage. Il en va un peu de même pour "Shaking Tokyo" (2.5/5), du coréen Bong Joon-Ho, qui abandonne son style "comédie noire" de toujours pour verser dans l'absurde, utilisé à bon escient mais là aussi à travers le sacrifice du réalisme (et de l'implication qu'il peur parvenir à provoquer) pour l'onirisme. Bref, une succession de court-métrages qui ont pour point commun de tout donner à leur sujet. Un objet un peu froid, mais du plus haut intérêt artistique.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le premier film, celui de Michel Gondry, est comme toujours d'une inventivité remarquable, léger en apparence mais délivrant un message en fait plus profond sur le sens à donner à sa vie, le besoin d'être utile à quelque chose, le tout sur fond de crise du logement à Tokyo. Les dialogues sont bien écrits et les images assez belles. Le deuxième film, en revanche, est franchement médiocre. En appelant son film "Merde", Leos Carax fait un pied de nez assez puéril à on ne sait pas trop qui. Film sur l'exclusion qui part d'une idée intelligente, il souffre d'une forme lourde et ennuyeuse qui donne une impression de jouet stérile entre les mains d'un misanthrope un peu gâteux. J'ai dormi pendant le troisième film et n'ai donc pas d'avis sur la question mais l'impression d'ensemble de "Tokyo !" est que le format n'est pas très intéressant : trop long pour un court-métrage et trop court pour un long-métrage.
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Un projet comme "Tokyo !" interpelle forcément. La confrontation de trois points de vue sur une même ville étrangère peut donner lieu à des ambiances diamétralement opposées. Avec trois artistes à la personnalité bien marquée comme Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho, l'écart se trouve en effet être flagrant. Que ce soient à propos de leurs thématiques récurrentes, de leur traitement de l'image, des relations humaines ou même de leur nationalité, les trois hommes ont peu en commun. C'est pourquoi chaque film se doit d'être noté séparément, jugé à lui seul comme une oeuvre complète. Les trois fragments du film sont indépendants mais lient pourtant entre eux trois réalisateurs partageant leur amour pour l'une des plus belles villes du monde. spoiler: "Interior Design" de Michel Gondry : 7/10
    Dans "Interior Design", Michel Gondry insuffle son caractère rêveur, et ce même dans un environnement terne. Le court métrage commence comme commencerait n'importe quel drame nippon. C'est l'histoire d'un couple qui débarque à Tokyo avec des rêves plein la tête, mais sans le capital nécessaire à la réalisation de leurs envies. Ils n'ont pour bagages que leur amour et leurs rêves. C'est pourquoi les amants trouvent refuge chez une amie tokyoïte. Le film paraît comme un simple reflet de la vie japonaise d'aujourd'hui, avec ses joies et ses désillusions. Pêle-mêle on y retrouve les thèmes du chômage chez les jeunes, de la précarité de certains logements citadins, du spleen lié à une nouvelle vie... Bref, la vie n'est pas de tout repos, surtout pour la jeune femme. Après deux tiers classiques dans le fond, Gondry surprend en retrouvant ce qui fait sa plus grande force : sa douce folie. La transformation de la jeune femme, non dénuée d'une certaine beauté, est l'illustration de son mal-être, la concrétisation lui permettant de se sentir chez elle à Tokyo. Une jolie fin teintée de poésie et de mélancolie. spoiler: "Merde" de Leos Carax : 4/10
    Leos Carax ne fait rien comme tout le monde, comme l'atypique Holy Motors nous l'a entre-temps prouvé. Son "Merde" ne ressemble en rien à un hommage à la capitale japonaise. Des trois court-métrages composant "Tokyo !", celui de Carax est le plus provocant, et à mon sens celui le moins dans le thème. Plutôt qu'un film sur une ville et ses habitants, "Merde" est un film sur un personnage, un occidental perdu parmi des japonais, rendus étrangers dans leur propre pays. Leos Carax ramène même un français dans son film, ce qui n'est je pense absolument pas le but d'un tel projet. Bien qu'absolument génial et fascinant dans ses actions, Mr.Merde ne colle pas. Les dix premières minutes permettent de bien présenter le fou personnage, qui déambule dans les rues en accomplissant divers larcins. La séquence est avare de dialogues, mais riche en émotions. Et finalement le personnage phare de Leos Carax se fait attraper, le français débarque, et le réalisateur se sent obligé d'expliquer sa créature. Le court-métrage devient alors bavard, ridiculement long et inintéressant. L'intrigue aurait pu se dérouler n'importe où ; le maigre lien avec le Japon devient en effet de plus en plus infime. Leos Carax a une personnalité tellement forte qu'il se trouve incapable de réaliser un film sur commande lié à une ville. Enfant terrible qui refuse de se fier aux conventions ou réalisateur égoïste incapable de mettre de côté son ego pour mettre à l'honneur une culture ? spoiler: "Shaking Tokyo" de Bong Joon-Ho : 9/10 ?
    Peut-être est-ce dû au fait de la proximité de la Corée avec le Japon, mais Bong Joon-Ho me semble être celui qui a le plus capté l'essence de Tokyo, lorsque l'on retire la première impression que l'on peut en avoir en tant qu'étrangers avides de tourisme. "Shaking Tokyo" est beau, poétique, triste et émouvant. Il est les trente dernières minutes qui font oublier la médiocrité de "Merde", il est le segment qui fait passer "Interior Design" pour une fade oeuvre de commande. Doté d'une esthétique irréprochable, comme souvent pour les films sud-coréens, le court-métrage de Bong Joon-Ho représente le mal-être enfoui des japonais de très près, à travers les pensées d'un hikikomori, un homme ayant choisi de vivre en reclus de la société. L'homme est touchant, ses réflexions et sa façon de ranger ses affaires personnelles permettent de ressentir une certaine compassion pour lui, sans savoir ce par quoi il est passé. Son quotidien monotone est sublimé par la caméra de Bong Joon-Ho, par ses plans répétitifs et sa façon de mettre en valeur les doux éclats de rayons de soleil. Mais cela ne va pas durer. Un jour, alors qu'il commande son habituelle pizza du samedi, le regard de l'homme croise celui de la jolie livreuse, un tremblement de terre survient, et son quotidien change. Un film beau, tant sur le fond que la forme, une oeuvre complète qui touche directement en plein cœur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    "Interior Design" : une drôle d'idée, qui n'est certes pas sortie de l'esprit de Michel Gondry mais dont on ne voit pas qui d'autre aurait pu l'adapter à l'écran. Délicieusement absurde et poétique, mais aussi un peu vain. / "Merde" : Carax a toujours de quoi laisser perplexe, mais difficile de ne pas apprécier l'incroyable première sortie de Denis Lavant dans les rues de Tokyo. Le plus marquant des trois films, évidemment. Carax a tout fait pour... / "Shaking Tokyo" : c'est joli, il y a de belles idées, mais on reste un peu sur notre faim. Bong Joon-ho semble malheureusement le moins concerné des trois cinéastes, alors même qu'il est finalement le seul à vraiment s'intéresser à un fait de société typiquement japonais. / Il y a toujours du bon et du moins bon dans un film à sketches, et si aucun des trois moyens-métrages n'est raté, aucun n'est vraiment totalement réussi non plus. Cependant, "Tokyo!" évite cet insupportable côté carte postale consensuelle qu'ont "Paris, je t'aime" ou "New York, I love you". Gondry, Carax et Bong ont eu l'occasion de vraiment faire ce qu'ils voulaient et ils ne s'en sont pas privés : voilà une différence de taille avec les publicités touristiques sus-citées.
    JeffPage
    JeffPage

    34 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Film à sketchs de Michel Gondry, Leos Carax et Joon-ho Bong

    Interior Design de Michel Gondry :
    Le film nous raconte l'histoire d'un couple venus s'installer à Tokyo afin que le mari puisse mener une carriere de réalisateur. Abandonné peu à peu, la femme va subir une transformation des plus étranges.
    Avec ce film, Gondry nous livre un film à tendance surréalistes, très bien réalisé et qui nous montre une histoire de couple différente.

    Merde de Leos Carax
    Racontant l'histoire d'une créature étrange, Mr Merde, le film nous emmène dans la vie cet créature et son procès pour meurtre.
    Décevant d'un point de vue réalisation, le film à aux moins le mérite d'introduire un personnage culte du cinéma de Carax, Mr Merde, qui sera repris dans Holy Motors.
    De plus, on retrouve Denis Lavant qui interprète à merveille ce personnage dégoûtant et étrange.

    Shaking Tokyo de Bong Joon-ho
    Ce troisième segment nous raconte l'histoire d'un hikikomori, un homme vivant reclus chez lui, qui est sorti de sa vie lorsque la livreuse de pizza s'évanouie chez lui.
    Bine que l'histoire ne soit pas forcément passionnante, le film s'en sort grâce à une photographie jouant sur l'opposition entre l’intérieur et le monde extérieur ainsi que sur un éclairage magnifique lorsque le personnage sort de chez lui.
    Un joli film qui conclut bien cette oeuvre.

    Au final, ce film est plutôt sympathique bien que l’intérêt des histoires soit assez variable.
    Starwealther
    Starwealther

    49 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Un bon film fait par trois réalisateurs talentueux, petite préférence pour le dernier court métrage sur cet homme replié dans sa maison pendant 10 ans! J'ai trouvé que c'était très original et artistique, il fallait déjà trouvé cette histoire de chaise, de Mr Merde et d'Hikikomori. Malgré l'inventivité dont fait preuve Carax c'est néanmoins le court métrage que j'aime le moins. Du bon cinéma, de l'originalité, c'est bien agréable!
    MC4815162342
    MC4815162342

    367 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Tokyo!, un petit délire qui ne fait aucun mal et qui est même plutôt plaisant, à la base je l'ai regardé surtout pour le court métrage de Carax mais aimant aussi beaucoup Gondry j'ai préféré tout voir, et j'ai bien fait car les trois courts sont très différents et vraiment intéressants, si je devais les noter individuellement ça donnerait:
    -Interior Design de Michel Gondry 3,5/5
    -Merde de Leos Carax 4/5
    -Shaking Tokyo de Bong Joon-ho 3,5/5
    Donc vous l'aurez remarqué j'ai surtout retenu le Carax, furieux, malsain et dérangé comme j'aime, Lavant en Monsieur Merde est toujours aussi parfait.
    Le court de Gondry est lui aussi très intéressant et sa morale est génialement trouvée, le troisième court est bien foutu mais pas le plus intéressant à mon gout.
    Qu'ils soit inégaux ou pas il faut reconnaître qu'ils sont tous très bien maîtrisés et ingénieux, et de prendre comme thème Tokyo est vraiment une bonne idée.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2009
    Derrière l’aspect carton pâte du générique, «Tokyo !» (Japon, 2008) de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-ho éveille trois univers réunis sous la tutelle de l’artifice, répondant à l’idée d’un réel factice, fait de bouts de fantasmes et de fragments d’imaginaire. La pratique du film collectif se hasarde à la laideur de l’hétérogénéité ou atteint à la félicité de la complémentarité. «Tokyo !» n’est ni l’un ni l’autre. Chacun des trois courts-métrages correspond à un film en-soi et dialogue très peu avec les deux autres. Gondry est enchanteur, voire kitanoïque (cette femme-chaise rappelle le couple-poisson à la fin de «Ano natsu, ichiban shizukana umi»), Carax est acerbe voire farouchement amère, Bong est flegmatique et cultive une ambiance plus qu’une situation ou un sentiment. La singularité de chacun des trois films donne à apprécier, au bon goût de chacun, l’œuvre favorite dans ce melting-pot cinématographique. Le plus étonnant, en effet, demeure que si Gondry, Carax et Bong sont trois cinéastes du délire et de l’Image, ils n’apposent pas sur le monde un même ordre de regard. Fils du clip et chantre de l’astuce, Gondry fouille les trucages et se destine à la petite poésie, l’anicroche visuelle. Artiste indépendant, Carax, nourri de tant d’années d’absences, revient en trombe, projetant le grand, par son génie, Denis Lavant dans un corps et une attitude traumatique. Bong poursuit sa révolution post-moderniste et mêle comédie romantique avec thriller. Trois ordres de cinéma, trois approches de l’Image, trois envergures de la réalisation. Le risque des films collectifs est là, de se positionner en constat du cinéma tout en ne demeurant qu’un point de vue commun. Et tandis qu’on peut penser à ce que Fincher, Tarantino, Kitano, Von Trier, Ang Lee et d’autres cinéastes de l’Image auraient pu faire sur le thème de Tokyo, il ne reste qu’à apprécier ce choix dont la brève richesse est à elle seule agréable.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Le volet "Merde" (Leos Carax) commence très bien, offre un climax poétique-trash puis l'on commence à patauger et, après une scène surréaliste assez drôle, le soufflé tombe dans le pathos et la grossièreté ; les deux autres court-métrages, trop esthétiques et plutôt fades (à part la première transformation en "chaise", par la suite banalisée, et la fin de Shaking Tokyo, à la sublimation machiste regrettable) n'ont guère d'intérêt.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Un tryptique plutôt réussi, ces trois visions de Tokyo sont particulièrement différents, Gondry choisit la poésie et livre une oeuvre au début assez simple qui s'obscurcit par la suite et s'achève de façon assez ambigüe(la femme devient objet pour trouver un sens à sa vie)un propos intéressant qui fait de ce court métrage une oeuvre plus complexe qu'il n'y parait.Léo Carax lui part en vrille, c'est trash, sale, drôle et corrosif mais aussi un peu trop long et un poil trop décalé, on sature vite et l'aspect déstructuré de l'ensemble n'emporte pas l'adhésion totale.Le troisième court -métrage plutôt contemplatif est une oeuvre sensible et émouvante sur les hikikomoris, peut-être un brin trop fantasmée l'intrigue ne décolle pas vraiment mais la beauté des plans et la douce mélancolie de l'ensemble en font une belle réussite.Une compilation donc intéressante et plutôt cohérente, une bonne surprise.
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Pas mal du tout. C'est décalé et super original. A voir.
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