Avis : Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1 - Page 4

oeuvre d'une grande intensité, magnifique et magistrale,sans aucun répit, vivement l'apothéose finale.

Le temps des adieux est proche avec cette première partie du diptyque final de la saga Harry Potter, adapté d’un des meilleurs livres écrits par J.K. Rowling. Autant dire que le risque pour David Yates, réalisateur des derniers épisodes, de se planter dans les grandes largeurs étant grand, tant le cahier des charges à respecter est rigoureux. Obligation de faire revenir tous les personnages (et d’introduire les nouveaux), obligation de clôturer toutes les intrigues et surtout obligation de livrer un film cohérent et bien ficelé. Et au final, même si le film démarre très bien (avec une succession de séquences poignantes qui tranchent définitivement avec la légèreté des premiers épisodes), le pari est à moitié réussi. A moitié seulement car, outre l’énorme baisse de rythme, déjà présente dans le livre, du séjour des héros dans la forêt, il est difficile (voire impossible) pour le spectateur de comprendre le film sans avoir vu les autres épisodes mais également de s’attacher aux nouveaux personnages dont la présentation est bâclée, faute de temps (le ministre Scrimgeour joué par Bill Nighy est dégagé en 2 scènes, Rhys Ifans peine à rendre sympathique le déjanté Xenophilius Lovegood, le balafré Bill Weasley arrive comme un cheveu sur la soupe… seul le méchant Yaxley campé par le trop rare Peter Mullan, et pourtant personnage mineur de la saga, a droit à un traitement digne de ce nom). Concernant les illustres anciens, si on apprécie le soin apporté aux personnages de Drago Malefoy (en plein doute) et son père Lucius (devenu une épave rêvant de reconquérir la confiance de son maître) ainsi que le retour de la détestable Dolores Ombrage, on ne peut qu’être déçu par la façon dont les alliés d’Harry ont été expédiés (Hagrid, Lupin et la famille Weasley n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, McGonagal est absente tout comme Sirius…). En même temps, difficile d’accorder beaucoup de place à ses personnages (qui brilleront davantage dans le dernier film) lorsque l’intrigue est centrée sur la quête solitaire des 3 héros Harry (Daniel Radcliffe devenu adulte), Hermione (Emma Watson qui féminise son rôle comme jamais) et Ron (Rupert Grint impeccable). Je regrette quand même la trop grande importance qui leur a été accordée au détriment des autres personnages. Maintenant, le film est toujours aussi réussi sur un plan formel avec des effets spéciaux impeccables, une BO travaillée, une noirceur indispensable au propos (voir la scène dans la maison de la vieille Bathilda Tourdesac) et même quelques scènes prenantes (le transfert d’Harry, la visite au Ministère, la mort de Dobby…). Mais on ne pourra juger définitivement cet avant-dernier film qu’au vu de l’ultime épisode dont j’attends énormément, ne serait-ce qu’en raison de sa bataille finale, ses sacrifices en pagaille et de la révélation des motivations de Rogue.

Pour les fans ayant découvert HP par les films, ce dernier volet divisé en deux parties est une incompréhension. Trop lent, pas assez d'actions, un Poudlard dont on était habitué comme étant le décors principal complètement absent, bref, c'est surtout le côté "on va faire deux films pour doubler les bénéfices" qui gêne tout le monde. Aujourd'hui monnaie courante, cette pratique demeure pour les vrais HP books fans que du bonheur, car elle permet de vivre au maximum tous les éléments présents dans le dernier livre de cette mythique saga. Pour ma part, ça a beau être le dernier livre que j'ai lu (logique), il m'en reste peu de souvenirs tellement ces deux films représentent bien l'intégralité de l'intrigue. La première partie est clairement moins rythmée que la seconde, il s'y passe pourtant beaucoup d'événements intéressants, et de mémoire c'est l'article sur Dumbledore, qui a d'une certaine façon obsédé Harry qui est le moins représenté. Sinon j'ai envie de dire la base = Harry Ron Hermione. Voilà, que demander de plus ? Les reproches qui peuvent être fait ici serait plus à adresser à J.K. car du point de vue de la réalisation c'est du bon boulot. Dobby, Bellatrix, Bathilda Tourdesac et Xenophillius Lovegood seront là également pour quelques passages mémorables. Vive les Horcruxes et vive Harry !

Un film representant bien le dernier tome de J.K. Rowling, une realisation qui nous permet d'entrer dans un endroit mysterieux et magique

Le destin de ce film s'est joué en amont du tournage.En choisissant le yes man David Yates(déja aux commandes du 5 et du 6)pour filmer l'apothéose de la saga Harry Potter,la Warner s'est privée de l'opportunité de donner de l'ampleur,de la nuance,du souffle épique à cet univers fantastique très élaboré.La première partie des "Reliques de la mort" souffre d'une rythmique défaillante et d'une esthétique monochrome.L'adaptation est fidèle,certes,mais ne provoque ni émoi ni surprises.Encore une fois,on est loin de l'inventivité de Cuaron,qui a signé l'opus 3,de loin le meilleur.En revanche,les relations entre Harry,Ron et Hermione sont largement approfondies.En nous montrant leur peur,leurs doutes,leur désespoir;le film laisse enfin l'occasion aux 3 jeunes interprètes(Daniel Radcliffe,Rupert Grint et Emma Watson)de montrer toute l'étendue de leur talent grandissant.Les effets visuels sont bluffants,notamment dans l'embuscade avec les multiples Harry.Et si l'aspect psychologie post-ado prend le dessus sur l'action,c'est pour mieux préparer les héros au combat final qui les attend.L'atmosphère est plus que jamais sombre,et chaque personnage montre enfin sa vraie facette.Honnêtement,un seul film de plus de 3 heures aurait été préférable à 2 films de 2h20,qui finalement n'auront pas de choses que ça à raconter.Mais les lois du marketing sont impénétrables...

Je suis un Fan d'Harry Potter , mais là...Bien déçu... Les baguettes magiques sont quasiment devenues des flingues, l'intrigue est , avouons le , nulle ... Quelques beaux moments , oui , mais si rares . Ca sent la fin ... de l'inspiration . Bon , on peut attendre un miracle au prochain

Assez convaincu par l'adaptation du dernier livre de la saga : bien que les producteurs aient décidé de la scinder en deux, l'intrigue reste suffisamment dense pour meubler le film, dont le format est d'ailleurs assez long (2h15). La recette est connue et ne contient aucune surprise majeure, l'ensemble reste de bonne facture, avec un visuel maîtrisé et des personnages mythiques. Quelques points un peu décevants, de nombreux personnages secondaires disparaissent rapidement des radars, et le film, malgré ses efforts, reste un peu mou et ne peut masquer le fait qu'il ne soit qu'une introduction au chapitre final.

Les reliques de la mort partie 1 s'avère être un film de bonnes facture. On sens bien que la fin est proche, que le dénouement n'est plus très loin. L'histoire est intéressante, les différentes péripéties des héros sont bien mises en scène. Bref, un bon petit film.

Peut-être le meilleur film de la saga... Enfin un livre disposera d'un format de film correct pour lui rendre justice ! David Yates, que je ne trouvais pas exceptionnel jusque là, semble avoir enfin trouvé le ton et un bon équilibre. Ce volet annonce vraiment le début de la fin : le film est très sombre et fait la part belle aux relations et aux tensions entre les héros, qui au passage s'en sortent très bien, tant dans l'émotion que de l'action. Un rythme forcément plus lent, pour bien rendre justice au roman et faire ressentir la difficulté de la tâche qui attend nos héros. Cependant, cela n'empêche pas quelques scènes d'action de haute volée dans lesquelles le rythme s'envole subitement. Un excellent film, donc ! Vivement la suite !

Après avoir massacré les opus 5 et 6, David Yates réalise l'exploit de faire de cette 1e partie des Reliques de la Mort l'un des meilleurs films de la saga. En effet, malgré quelques défauts persistants, ce HP7-1 est un film très agréable à suivre grâce à une mise en scène qui prend souvent le temps de se poser et d'être cohérente. Ainsi, les scènes s'enchainent sans aucune difficulté et l’histoire et ses enjeux sont très bien expliqués. Aidé d’un découpage en deux parties, le film traite avec justesse de plusieurs trames pour rendre le film complet. Enfin on ressent une atmosphère de danger omniprésent, enfin on réalise que les méchants sont réellement menaçants ! Les personnages principaux sont assez bien développés et le trio d’acteurs joue plutôt bien au point de rendre leur rôle attachant. Quelle surprise de voir qu'Emma Watson, abandonnant ses tics, sait jouer. Rupert Grint apporte de la crédibilité à son rôle mais Daniel Radcliffe n'a pas trop évolué. Les acteurs adultes apparaissent très peu mais sont toujours bons, Helena Bonham Carter et Alan Rickman en tête. Les seconds couteaux parmi les méchants sont également assez marquants, notamment Yaxley et Scabior. Par contre, certains personnages secondaires sont toujours aussi sous-exploités mais ça reste dans la logique des précédents films (Greyback, Lupin, Kreattur, RAB et Queudver). Passons aux défauts plus gênants du film. La mise en scène, bonne dans l’ensemble, demeure quand même inégale par instants et fait parfois ressentir des coupes et des transitions brutales qui minimisent l’impact de certaines scènes, au début surtout. Vers le milieu du film, on ressent également une baisse de régime liée à la fidélité par rapport au support d’origine (la partie dans la forêt). Le film reprend en effet le scénario du livre dans ses grandes étapes et n’évite donc pas ses défauts. Peut-être aurait-il fallu qu’il se permette quelques libertés ? C’est assez paradoxal mais il aurait été ainsi meilleur et il aurait pu apporter quelques surprises (positives, tant qu’à faire). Les autres faiblesses résident dans les scènes d'action qui sont pour la plupart trop vite expédiées et souvent mal filmées, avec des plans trop rapides et fouillis. Elles manquent de spectaculaire mais ne sont pas fades comme dans les précédents films. La musique d'Alexandre Desplat est également un gros point noir. Totalement anecdotique, elle n'insuffle aucune magie, aucune émotion ou aucun souffle épique. HP7-1 est donc un film perfectible mais dans l'ensemble assez réussi. On y trouve de l'humour bien dosé et plaisant, de l'émotion qui fonctionne mieux que dans les films précédents, quelques frayeurs même si ce n’est pas aussi poussé que dans le livre, de l'action parfois bien menée, quelques bonnes idées de mise en scène (le conte des Reliques de la Mort), des petits détails qui annoncent des éléments importants pour la suite et une fin judicieusement choisie et amenée.

Depuis de nombreuses années, on se demande comment la saga la plus suivit dans le monde va finir. Et nous avons enfin une première partie de réponse. Cette partie se concentre essentiellement sur l’évolution des relations externes à Poudlard. Malgré des bonnes séquences d’action, ce film souffre d’un manque de rythme causé par des dialogues interminable. On a quand même hâte de voir la dernière partie des aventures du sorcier pour savoir qui sera vaincu entre Lui et celui qu’on ne prononce pas son nom.

Pas aussi énorme que je l'imaginais, néanmoins, ce fut une très grosse intro de la 2ème partie que j'impatiente encore plus de la voir ! Donc je ne juge pas trop celle-ci ;). C'est quand même un bon film globalement, l'univers et la fidélité est là ! J'accorde une bonne note :)

Des décors très beaux, et tout ce qui fait la force des derniers Harry Potter, l'aspect sombre et l'esthétique sont à leur plus haut niveau.

David Yates, en s'attachant aux trois personnages principaux, avait déjà fait preuve d'une grande sensibilité dans les deux épisodes précédents. Dans cette partie, où ils sont exposés à une solitude terrible pleine de tension, elle explose que ce soit dans le récit ou dans la mise en scène qui gagne en style et en profondeur. Cette saga quitte définitivement la route du blockbuster pour devenir l'une des œuvres les plus pertinentes et les plus exhaustives sur l'adolescence.

Que puis-je dire d’autre que merci David Yates pour ce spectacle d’une qualité hors du commun, cette évasion nous transplanant au cœur de l’action, aux côtés de ses héros juvéniles que l’on affectionne un peu plus à chaque nouveau tome ! En effet, Harry, Ron et Hermione nous apparaissent de plus en plus attachant avec le temps et le recul sur les évènements. Leurs relations se sont approfondies, au même titre que leur talent. Ce 7ème volet se détourne définitivement de Poudlard et sa féérie omniprésente pour nous immerger dans les limbes des forces du mal. La quête d’Harry Potter est claire : poursuivre l’œuvre de Dumbledore en débusquant et détruisant les horcruxes, ces objets maléfiques dissimulant le pouvoir destructeur de Voldemort. L’énigme semble irrésolvable pour nos trois amis qui piétinent inlassablement dans des espaces surréalistes et des forêts parsemées de Mangemorts. Le voyage est hors du temps, et les paysages nous aimantent vers cette noirceur contrastée de beauté. Les jeux des trois personnages campés respectivement par Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson se sont nettement affinés, prenant désormais une ampleur remarquable à l’écran. On s’y attache réellement, autant qu’à leur amitié, à leurs disputes, et à leurs réconciliations. Ces trois là crèvent l’écran, et nous transportent dans cet univers profond, en surface de tous les dangers. Ce 3ème tome adapté par David Yates se décline comme une sorte de thriller fantastique, où la puissance et l’enjeu des précédents volets se rejoint en une apothéose de rebondissements. Le rythme n’aura jamais été aussi homogène sur une durée de 2h20, et la beauté des effets spéciaux, enivrante à son paroxysme. Au même titre que Cuarón dans le Prisonnier d’Azkaban, le cinéaste anglais fait preuve d’une grande inventivité en s’appropriant l’œuvre de Rowling. Un deuxième chef d’œuvre en titre époustouflant pour une saga qui ne cesse de surprendre et d’émouvoir. 5/5