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    Les Raisins de la colère
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    115 critiques spectateurs

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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    83 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Dans la filmographie de John Ford, Les raisins de la colère occupe une place singulière. C’est en effet l’unique film du cinéaste traitant d’un sujet social contemporain : l’exode contrainte par la Grande Dépression de milliers de familles américaines vers des contrées moins sinistrées et plus hospitalières. Le film récemment restauré bénéficie d’une ressortie en salle. L’occasion nous est donc offerte de ré-estimer les qualités de ce film, notamment la photographie composée par le chef opérateur Gregg Toland. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    JeffPage
    JeffPage

    35 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2012
    Réalisé par John Ford et sortie en 1940, le film est l'adaptation du roman du même nom sorti l'année précédente.
    Celui-ci nous raconte la vie d'une famille expulsé de chez elle après le krach boursier de 1929, partant cherché du travail en Californie.
    Dirigé de main de maître par Ford, le film nous montre la misère et le drame d'une façon marquante grâce, notamment, au fait qu'il n'en fait pas des tonnes dans la mise en image de cette misère.
    Tout en restant simple, la photographie est magnifique et nous offre des scène superbe et des plans magnifique.
    Un classique du cinéma qui confirme (si cela est nécessaire en 2012) que John Ford était bel et bien un génie du cinéma.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    30 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2008
    Une destinée assez incroyable pour une oeuvre mythique, clairement inoubliable ; ou comment la presque totalité du récit, envoutante, superbement photographiée, percutante, ne sert que d'introduction au monologue d'H.Fonda, d'une puissance fabuleuse. Se dégage de la nuit une lumière phénoménale.
    Alolfer
    Alolfer

    94 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    Un John Ford très surprenant ! Les Raisins de la colère est très beau avec une histoire à l'opposé des Etats-Unis de l'époque ! Très bon
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    631 abonnés 2 717 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Un immense classique qui souffre aujourd'hui des dégâts du temps mais qui passionne néanmoins encore grâce à son sujet social passionnant et ses personnages attachants.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Buzz063
    Buzz063

    66 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Adaptation d’un monument de la littérature américaine par un monument du cinéma américain. La rencontre entre les deux donne une œuvre maitrisée et assez touchante. Le film prend la forme du road-movie et suit les mésaventures d’une famille de fermiers qui, comme tant d’autres, a été jeté sur les routes suite à la crise économique de 1929 et qui cherche du travail partout où il y en a.
    De cette grande famille qui parcourt l’Amérique entassé dans un vieux camion, deux figures se détachent nettement, celle du fils prodigue revenant tout juste du bagne, et celle de la mère de famille qui, même au cœur de la tempête, tient bon la barre. Le destin de ces fermiers dépossédés de tout et qui tentent d’échapper à la misère ne pouvait que parler à l’Irlandais John Ford.
    Les Raisins de la colère dépeignent l’Amérique de la crise sans compromis mais avec nuances et sans jamais être bêtement didactique ou sentencieux. Sur la route, les Joad croisent aussi bien des bienfaiteurs que des profiteurs sans scrupules, petits et gros. Le grand thème du film est politique, puisqu’il dépeint la manière dont la misère nourrit la misère.
    La structure de road-movie du film permet justement de multiplier les illustrations à ce propos. La mise en scène de Ford vise également à servir le propos du film, elle est donc sans fioritures, classique et efficace. Le cinéaste ne tombe jamais dans le pathos gratuit, imposant ses personnages dans la dignité et la retenue. Il est aidé par un excellent cast, Henri Fonda incarne le héros Tom Joad avec une grande justesse et sera pendant toute sa carrière d’acteur celui qui incarne le héros ordinaire, incarnation des valeurs américaines. John Carradine est tout aussi bon en pasteur qui a perdu la foi mais qui trouve une cause à défendre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2007
    "We are the people". C'est la dernière réplique du film : tout est là.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    696 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Des paysans chassés de leur ferme partent vers la terre promise : la Californie... Pour cette adaptation du roman de John Steinbeck, que je n'ai hélas jamais lu, John Ford nous fait part d'un long métrage absolument magistrale et d'une grande beautée plastique, il faut dire que la superbe photographie en noir et blanc de Gregg Toland ( futur photographe sur le "Citizen Kane" de Orson Welles ) s'avère un atout incontestable. La mise en scène est en tout point admirable et sert à la perfection cette magnifique histoire qui nous montre à la fois le deuil, la colère, l'espoir et le courage de ces fermiers américains en quête d'un nouveau travail et d'un nouveau lieu d'habitation. Certaines séquences sont des plus marquantes, en grande partie aussi dû à un casting irréprochable et qui est emmener par un Henry Fonda brillantissime et qui délivre, à coup sûr, une des ses plus belles performances, mais aussi grâce à la partition musicale bien émouvante de Alfred Newman. Ce film qui obtiendra 2 oscars ( un pour la réalisation de John Ford et l'autre pour le meilleur second rôle féminin, qui aura été attribué à Jane Darwell qui est bien émouvante dans le rôle de Ma Joad ), est donc à voir et à revoir sans modération car rarement un récit n'aura été aussi attachant à suivre.
    NicoMyers
    NicoMyers

    51 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2008
    Réalisé en 1940 et basé d’un roman de Steinbeck, Les Raisins de la Colère est un film de Ford ‘non-western’ qui raconte le long périple d’une pauvre famille de fermiers chassés de chez eux. Etonnamment pour un film de Ford, l’URSS l’interpréta comme une critique du capitalisme et décida de le diffuser dans son pays quelques temps. C’est un peu le cas, même si le film est plus un portrait des laissés pour compte, des gens simples et travailleurs, qu’une critique du capitalisme. C’est également, comme le sera L’homme qui tua Liberty Valance, un film nostalgique de l’esprit de communauté, que l’on voit disparaître au cours du film. On peut également établir une ressemblance entre ce film et Le convoi des Braves, qui lui aussi décrit, en western, le périple d’une communauté opprimée (les Mormons à la place des ouvriers).
    Mis à part son grand humanisme, ce qui fait des Raisins de la Colère un grand cru, c’est la qualité de la mise en scène. Comme toujours, Ford maîtrise parfaitement sa caméra, et livre des scènes riches en émotions avec une grande économie de moyens (le départ de Tom par exemple, sa marche dans la vallée, sont des plans sublimes). La réussite du rendu final est accentuée par la présence d’Henry Fonda encore bien jeune, qui avait déjà joué pour Ford dans Vers sa destinée et Sur la piste des Mohawks.
    Ma note : 9/10
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    En 1940 Daaryl F. Zanuck décide de porter à l’écran The Grapes of Wrath, roman de John Steinbeck. Il confie à Nunnally Johnson le soin d’écrire le scénario, qu’il contrôlera totalement. En parallèle, il confie la direction du film à John Ford qui accepte d’autant plus volontiers qu’il voit un rapport évident entre cette histoire de fermiers pauvres de l’Oklahoma victimes du capitalisme et les Irlandais oppressés par les Anglais (Ford dira à Peter Bogdanovich lors d’une interview : « L’histoire ressemblait à ce qui s’était passé en Irlande, lorsque les gens ont été chassés de leurs terres et qu’on les a laissés errer sur la route jusqu’à ce qu’ils meurent »). Il paraît de bon ton de nos jours de considérer The grapes of Wrath comme un film très inférieur au roman touffu de John Steinbeck. Ceci est une opinion à la mode qui ne résiste pas à l’analyse. Le scénario de Nunnally Johnson simplifie le roman pour en garder l’essentiel. Ainsi, Ford réalise un film où les moments forts se succèdent, magnifiés par une mise en scène à la fois rigoureuse et poétique, renforçant le discours du roman. Si les séquences érotiques ont été supprimées (pour des raisons évidentes de censure), le film comporte une scène qui n’existe pas dans le livre et dont la simplicité du geste apporte une force hors du commun : “celle du café pour routiers (…) qui montre la pauvreté des Joad, la première attitude de refus des autres, puis la grande solidarité humaine qui finit par unir les protagonistes” (John Ford de Patrick Brion). Mais au-delà de ces temps forts, la grande force du film vient de l’absence de tension dramatique (sauf lors de la scène du bal) et de gradation émotionnelle (excepté lors du discours de Tom à Ma’) puisque dès l’arrivée au premier camp, tout est dit sur l’horrible misère sociale. La monotonie répétitive des plans du voyage et les conditions semblables d’un job à l’autre enferment le spectateur dans une morne absence d’espoir. De cette manière, la progression psychologique des personnages est mise en avant. Ils découvrent peu à peu leur faiblesse et le fait qu’en deçà d’un certain seuil, ils ne seront même plus humains dans leur comportement (exemplaire scène des enfants affamés qui se partagent dans des boîtes de conserves vides récupérées dans les ordures le reste du repas des Joad et discours édifiant de Ma’ sur la désagrégation de la famille). Il est nécessaire de souligner une fois de plus un casting admirable, Henry Fonda en tête mais aussi Jane Darwell et John Carradine, et une musique fort à propos. Il fut nommé meilleur film de l’année par les New York Films Critics et reçu deux oscars (Best Director : John Ford- Best Supporting Actress - Jane Darwell).
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    169 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2018
    Les raisins de la colère est une vraie claque dans le monde du cinéma (comme devait sans doute l'être le roman de Steinbeck dans celui de la littérature).
    Et pourtant d'une certaine manière, le succès de ce film aux États-Unis est assez surprenant au vu des idées pour le moins socialistes. La crise économique et les entreprises détruisent tout, que ce soit ce qui est matériel (des maisons) mais également immatériel comme le tissu social. Les gens se mangent entre eux, comme par exemple ce chauffeur de bulldozer qui casse la maison d'un membre de sa communauté pour nourrir sa propre famille. De nombreuses situations du film sont transposables dans le monde moderne, et il faut croire que depuis Steinbeck, le monde n'a pas beaucoup changé.
    Henry Fonda est excellent dans ce film, il nous captive à chacune de ses interventions. Et au-delà de l'aspect sociologique, le film est un vrai chef-d’œuvre : l'histoire est magnifique, les personnages tellement humains, la dramaturgie est à son comble.
    Un must-see de John Ford.
    SebD31
    SebD31

    79 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2009
    Un classique du cinéma américain, remarquablement mis en scène par John Ford. Avec un toujours aussi grand Henry Fonda. Les Etats-Unis, meurtris par la crise de 1929. Incontournable !
    Noistillon
    Noistillon

    67 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Les 40 premières minutes sont tellements magnifiques, sublimes, définitives et riches que le reste m'a un peu déçu en comparaison (même si j'ai beaucoup aimé quand même et qu'il y a des scènes poignantes).

    Sur le plan formel, la mise en scène et la photographie sont à se pâmer.

    Assurément un grand film.
    coperhead
    coperhead

    21 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2019
    Film d'une rare puissance dramatique et émotionnelle qui reste encore très regardable aujourd'hui même si le roman de Steinbeck n'est scrupuleusement respecté . Chef d'oeuvre du cinéma.
    Daniel C.
    Daniel C.

    134 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Oui, c'est un chef d'oeuvre. Le découvrir en 2016, c'est régénérant. Que le pouvoir économique fasse fi de toute humanité, que le chacun pour soi permette aux détenteurs du pouvoir de s'enrichir encore plus sur le dos des pauvres, des travailleurs, des demandeurs d'emploi. Que la force soit le recours pour dominer ceux que l'on a fragilisés, c'est extrêmement machiavélique. Quelle étrange actualité... Les "rouges" sont-ils vraiment la menace ou n'est-ce pas juste ce que l'on agite devant le taureau pour le déboussoler ? Quel formidable appel à l'union, à la révolte contre l'accumulation de richesses sur le dos de ceux qui n'ont rien ou pas assez pour disposer d'une force contestataire.
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