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    Les Raisins de la colère
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    Marc H
    Marc H

    56 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2007
    un film engagé, magnifiquement écrit et réalisé avec un henry fonda charismatique, une très belle photographie, ainsi qu'une petite leçon d'histoire pas inutile. grandiose, tout simplement.
    Julien D
    Julien D

    1 137 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Loin des grands westerns auxquels on associe automatiquement le cinéma de John Ford, ce chef d’œuvre est sans conteste la plus belle image du drame social qui s’abattit sur l’Amérique durant la grande dépression. En adaptant le roman de John Steinbeck, Ford évite de réaliser un simple tableau misérabiliste mais parvient à faire cette page d’histoire tragique la source d’une fable humaniste touchante ainsi qu’une charge politique portée contre les dérives d’un système économique qui contraint une modeste famille, véritable symbole de l’Amérique rurale, de quitter ses racines pour survivre à la crise. Il posa de plus les bases de films souvent contestataires, les road-trip, puisque cette vision des réactions brutales des victimes du contexte social envers ceux qui tentent tant bien que mal de s'en sortir rend son propos intemporel et efficace. Les scènes sont superbement filmées, donnant un style naturaliste au film, le rythme est parfaitement tenu tandis que l’émotion provenant des dialogues est transcendée le jeu prestigieux des acteurs, à commencer par Henry Fonda, tout bonnement poignant. Ce scénario mémorable et sa mise en image sont, à juste titre, restés des références artistiques incontournables du 7éme art.
    7eme critique
    7eme critique

    485 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2012
    "Les raisins de la colère" est peut être le film le plus marquant de John Ford, avec un Henry Fonda toujours aussi talentueux. L'histoire d'une famille de pauvres paysans originaire d'Oklahoma, qui après avoir été chassé de leur terre, part vers la Californie dans l'espoir d'y trouver une vie meilleure avec un travail à la clé. Seulement, le plan n'est pas si simple, ils vont être confrontés à une misère permanente pendant leur périple. Cette période de crise qui bénéficia aux profiteurs (dont va faire face cette famille) et qui continua d'appauvrir les miséreux, nous laisse un goût amer sur la difficulté à survivre dans les années 30. Une belle prestation de Jane Darwell (qui lui a valu un Oscar) et un Henry Fonda qui tient son rôle à merveilles et qui défend parfaitement ses valeurs sous cette réalisation exceptionnelle. Une aventure triste, réaliste et courageuse. Beau travail.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    123 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2010
    Passionnant, réellement passionant, The Grapes of Wrath est une oeuvre forte qui a su traverser le temps avec brio. John Ford maitrise la caméra à la perfection, la mise en scène est très soignée, impeccable et surtout très moderne pour l'époque. La photographie est à tomber également. Sur la forme c'est remarquable. Ensuite la véritable puissance de ce film repose sur son contenu riche. Beaucoup de sujets sont abordés tels la famille, l'argent, l'exploitation, les limites de l'homme sur un plan moral et aussi et surtout sur le courage. Les personnages sont peut-être idéalisés dans la famille Joad mais beaucoup tirent leur épingle du jeu. Henry Fonda est absolument génial dans ce film ainsi que l'interprète du prêtre dont le nom m'échappe. Ford donne un rythme soutenu, sans réels temps morts, sans aucun ralentissement et offre également quelques rebondissement. Nous pouvons souligner la finesse de l'écriture et une bande-son plutôt bonne ( ceci dit pas anthologique). The Grapes of Wrath est une oeuvre puissante qui garde encore une certaine modernité aussi bien dans sa réalisation que dans son fond abordant des thématiques bien actuelles. Un grand film que je ne saurais que conseiller à tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2010
    John Ford s'est attaché à montrer l'Amérique sans le mythe de L'American Dream, et ce à toute époque ( cf. son film Cheyenne ), il en devient un réalisateur engagé presque naturellement. En effet son cinéma est d'abord d'une irréprochable qualité visuelle, sachant mettre en valeur les acteurs incroyables qui tournent pour lui et utilisé la lumière d'une manière si élégante qu'elle fait passer le cinéma couleur pour un amas de pixels décomposés souffrant de la comparaison avec ce magnifique noir et blanc. Mais outre ses innombrables qualités cinématographique, Les Raisins de la colère est une œuvre à thème, celui des premiers lésés par le rêve américain, avec l'avènement des grandes propriétés, du système capitaliste, dont la première crise majeure enterre les classes paysannes pour que ce qui ont commis les erreurs subsistent. La misère l'injustice sont le fil conducteur du film qui compare sans cesse les conditions des plus riches et celles des plus pauvres avec un certain recul évitant tout présupposés et raccourcis. Un très bel hommage à ce qui ont souffert des ambitions démesurés d'autres, un film qui n'a rien perdu de sa force à l'heure ou le modèle capitaliste continu à créer des inégalités et de la misère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Je me doute qu'en adaptant Steinbeck, Ford partait déjà avec des bases solides et le film ne déçoit pas. Malgré un début un peu lent, il se dégage rapidement une atmosphère assez pessimiste du film, pleine de violence et de misère. Plusieurs thèmes sont abordés avec intelligence, et la mise en scène, ainsi que la très belle photographie, parviennent à sublimer le tout. Pour finir, il ne faut pas oublier de citer la performance impeccable d'Henry Fonda, qui aurait largement mérité un oscar pour son rôle.
    Un beau film et un classique qui n'a pas volé sa réputation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Une franche réussite.
    "Les raisins de la colère" est un film bouleversant sur la misère humaine. On est tout de suite plongé dans cette Amérique des années 1930, où les paysans et leurs familles sont chassés de leur terre pour ensuite émigrer vers la Californie, un Eldorado qui n'en est pas un. Les nombreux plans sur la famille des héros témoignent bien de cette volonté de montrer une pauvreté bien réelle et idéalement mise en scène.
    Cette réalisation de John Ford dépeint également une utopie extravagante, celle d'un monde parfait, où la crise et la Grande Dépression n'ont aucune influence. C'est là le point presque le plus important de cette fable géniale : le désenchantement de la troupe de protagonistes est total. Après avoir été affligée de destructions matérielles et des décès de plusieurs de ses membres, la famille se retrouve dans un enfer du soi-disant paradis californien.
    Ce grand, grand film s'achève par un monologue terrifiant de simplicité, de réalisme, sur la singularité de l'espèce humaine : "We are just people". Un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2007
    « Les raisins de la colère » est un grand film de l’histoire du cinéma, tant de part le sujet que par les moyens mis (plus de 2h pour cette époque). Henry Fonda est déjà égal à lui-même. Mais certaines choses ont tout de même mal vieilli. Ainsi certaines tirades dans les dialogues qui sont pompeuses à notre écoute moderne ; tout comme l’emphase du jeu de certains personnages dans certaines scènes. Par contre, il montre bien le scénario de la misère de la grande dépression aux États-Unis. J’ai parfois vu qu’il est interprété comme un film procommuniste, pour l’encenser ou le dénigrer au choix. On peut trouver d’autres interprétations. Par exemple, aux États-Unis l’idéal du fermier qui nourrit sa famille par son travail est d’origine protestante. Et le film montre bien la destruction de cette situation économico-sociale. Dans cette perspective, il pourrait tout aussi bien vouloir dire que la destruction de toute moralité économico-social conduit à un état prérévolutionnaire par la prolétarisation de la population, grâce à la destruction des liens sociaux traditionnels (symbolisés par l’ex-pasteur) et les injustices subies (symbolisées par la famille). Pour dire que, quelles que soient les interprétations diverses et variées possibles, ce film de John Ford est d’abord un hymne à la classe sociale des miséreux et déracinés de notre monde moderne, une tentative de compréhension du mécanisme qui a eu lieu, et de dédiabolisation de ses victimes. Une œuvre à voir pour les cinéphiles que l’histoire du social et du cinéma noir et blanc intéressent. Autre chose, je n’ai pas lu le livre, mais on y retrouverait correctement certains dialogues.
    vivien-b
    vivien-b

    51 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2012
    L'impact qu'a eu Les Raisins De La Colère sur le cinémaet indéniable, pour la bonne et simple raison que, en plus d'avoir réalisé une excellente adaptation d'un classique de John steinbeck, John Ford, pionniers du cinéma alors encore jeune qui fera ensuite équipe avec John Wayne (décidément...) dans des esterns classiques pure fabrique, s'attaquait à un contexte tragique, et réalisait dans la même lignée un des tous premiers road-movie de l'histoire du cinéma ; en effet, à l'image des longues routes empruntés par le personnage principal au tout début du film (et même au premier plan), on peut considérer l'oeuvre entière comme un long chemin dramatique durant lequel on nous plonge dans la fin des années 20, dans la Grade Dépression qui suivit Le Crash financier de 29 avec un réalisme subtil, dans la façon dont le metteur en scène arrive à contourner la censure en évitant les dérives crues du roman, tout en imposant une atmosphère de révolte et de violence, qui y est montrée de façon implicite : toute cette essence qui faisait surement unes des qualités fondamentales du livre original est concentré dans le personnage de Tommy ; dès l'ouverture du film où l'on apprend entre autre qu'il vient de purger une peine 4 ans de prison pour meurtre défensif, on sait déjà qu'il faudra s'attendre à un personnage en constante révolte intérieure, un sentiment qu'il fera exploser plusieurs fois durant la seconde moitié du film, et c'est peut-être ça qui le rend très proche du spectateur faces aux évènements tragiques et qui le rend par le fait, attachant. Il faut dire qu'il est joué par un Henry Fonda impressionnant et excellent dans son rôle ; le film, comme tout road movie qui se respecte, raconte un voyage particulier, celui d'une famille américaine, celle de Tommy bien évidemment, étant obligée en période d'archi-crise financière, de "migrer", si on peut dire ça comme ça, vers la Californie où on leur promet un travail et un salaire honnête ; on peut donc séparer le film en deux parties, comme déjà dit plus haut, la première relatant ainsi le long et dur voyage vers la Californie, et la deuxième commençant quand la famille ayant perdu quelques-uns des leurs arrive enfin en Californie, où s'ensuit une suite de péripéties dramatiques pour le groupe qui, totalement désespéré par la pauvreté surprenante des lieux et brisé par leur mal-traitance, leur manque de besoin vitaux, de nourriture et la mort de certains, n'auront comme seul espoir celui de pouvoir trouver, de camps camps, le paradis qu'on leur avait promis alors que s'effrite doucement le rêve américain. Evidemment pour l'époque, le film s'enchaîne à un rythme très lent et il est presque impossible de ne pas pester sur certaines longueurs, surtout dans la première partie. Heureusement, tout cela est rattrapé par la très bonne mise en scène de John Ford et les très bonnes performances des acteurs. Pour revenir sur le casting, on a entre autre Jane Darwell, qui joue une mère émouvante, aussi fragile que forte et John Carradine (oui, encore un John), qui joue Casey, un ancien prêcheur abandonné par la foi. Enfin, on pourra peut-être aussi reprocher au film son manque de musique et le personnage de Rose très inutile, même si ce sont des défauts minimes au suivi du film qui arrive malgré son époque à s'imposer comme étant un des meilleurs films sur la crise financière (un sujet qui rend le film bien plus actuel qu'on ne veut le croire), mais aussi comme un classique intemporel du cinéma, une référence majeure et culturelle. Bref, vous m'aurez compris... Conclusion : Décidément, plus je me plonge dans les vieux films, plus je peux être étonné par leur puissance, et c'est particulièrement le cas pour Les Raisins De La Colère, un voyage long, lent, mais rempli d'espoir, de révolte, de tristesse avec quelques soubresauts de gaité, mais surtout beaucoup de force. C'est à ça qu'on reconnaît les grands films...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2009
    John Ford, l’un des plus grands réalisateurs du cinéma, rend sublimement en image la triste période de la Grande dépression (extrait du roman de John Steinbeck). Henry Fonda montre déjà que c’est un acteur de génie.
    L’histoire de cette famille, obligée de partir vers l’Ouest, nous donne une leçon d’humilité : malgré le deuil, l’espoir et la volonté restent présents.
    Œuvre majeure du cinéma américain qui doit être vue.
    titusdu59
    titusdu59

    60 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2011
    Ce film a 70 ans. Et malgré tout ce temps passé, il n'a rien perdu. Rien perdu de sa cruauté, de sa dureté, de sa beauté, de son intelligence, et de sa clairvoyance. Il est vrai que la nouvelle de Steinbeck y est pour beaucoup dans la qualité du film. Mais il fallait bien la mise en scène magnifique de John Ford, une photographie à couper le souffle, des dialogues aussi intelligents, une musique tragique puissante, et ces interprètes comme Henry Fonda (parfait dans son rôle), John Carradine ou Jane Darwell pour faire de ce "Grapes of Wrath" un inoubliable chef-d'œuvre.
    nastygobs
    nastygobs

    17 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2007
    Un bon film qui au fil du temps a su garder sa force dans ses dialogues réfléchis portés par des acteurs tous crédibles les uns que les autres.Cette adaptation de Steinbeck est portée également par une bonne atmosphére pesante mais assez inégale à cause de quelques longueurs tout de même.
    bidulle3
    bidulle3

    52 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2009
    john ford film la misere comme personne ne la montré, il nous montre a travers ce film une famille qui va faire plus de 2000 kilometre pour un peu de tavail, il on un reve, malheureusement il vont vite comprendre que la realité est toute autre.
    les personnage sont tres touchant avec henry fonda en premiere ligne, john ford nous fait un film poignant et denonciateur de la misere, de la loi du plus fort, on ressent la peine comme dans le camp ou 2 enfant font croire qu'il on mangé pour parraitre mieux, on y voit toute la tendresse de la mere de tom de donné le peut de nourriture a ces gosse.
    mais au dela de sa, john ford est un visionnaire, il y parle de greve, de hausse des prix, de baisse de salaire, de rivalité entre ouvrier, et malgres tout sa, ford nous montre autre chose, la joie, la joie d'une famille qui reve ensemble, quand tom danse au bal avec sa mere, on sent qu'il sont heureux de vivre l'instant present, parce qu'il save que demain sera un autre jour, puis enfin le monologue de tom avant qu'il parte est tres fort, tres poignant, aujourd'hui encore ces parole on un sens
    les raisins de la colere est un grand chef d'oeuvre qui marqua la septieme art, un grand chef d'oeuvre, un film vrai, realisé avec beaucoup de coeur
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2013
    "Les Raisins de la colère"; monument du 7ème art et accessoirement film phare dans la filmographie de John Ford. Tout d'abord il faut le replacer dans son contexte: la période noire de la Grande Dépression américaine (débutant avec la crise de 1929), où le chômage et la misère était un véritable fléau. Et dire que le film a été tourné en 1940, très peu de temps après cette période en somme, c'est dire si les souvenirs de cette époque devaient être encore vivaces dans les mémoires. C'est donc l'histoire du voyage tortueux d'une honnête famille qui, comme beaucoup se retrouve chassée de ses terres. Ils s'en vont donc vers la Californie dans l'espoir d'une vie meilleure - croient-ils. Les personnages sont pittoresques, de braves gens, pauvres en biens mais riches de coeur et d'âme. D'ailleurs la mentalité de cette génération est très bien dépeinte, ce sont des gens endurcis, forts de caractère avec un immense respect pour les liens familiaux, on s'en rend compte par exemple à travers les deuils qu'ils subissent outre la misère qu'ils endurent. L'un des points forts du film c'est que le cinéaste ne tombe jamais dans l'apitoiement ou le pathos, il reflète juste la dure réalité sans détour. Le scénario est très bon, la lumière étant mise sur les sentiments des membres de la famille Joad, en particulier Tom. Le casting est impeccable, Henry Fonda dans l'un de ses meilleurs rôles, il livre une interprétation intimiste, magistrale. Jane Darwell et John Carradine le secondent. C'est surtout un film riche en émotions; la tristesse, la mélancolie mais aussi l'espoir. En bref c'est un film humain, un grand film.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    188 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2010
    un véritable chef d'œuvre, abordant avec sincérité le sujet difficile de la pauvreté et de la misère qu'elle engendre. Tres touchant et réaliste quant a la difficulté de la vie de ces pauvres gens qui ont beau avoir tout les rêves du monde, de l'ambition et de l'espoir mais que tout ca n'est rien par rapport a un travail et a de l'argent. Une philosophie plus qu'intéressante de la part de tout les personnages de tout bords, et encore une fois j'insiste sur cet aspect réaliste et franc qu'a ce formidable film. Bénéficiant d'une mise en scène et un scenario d'une extrême qualité, "the Grapes of Wrath appartient a la catégorie des immortels classiques du cinéma qui éternellement seront vu et revus par les plus fidèles cinéphiles, sans jamais prendre une ride. Et alors naturellement il faut souligner l'interprétation magistrale de son rôle par l'un des plus grands acteurs que le cinéma ai connu ... Monsieur Henry Fonda ! Un film simplement immense et très marquant.
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