Comme je n'ai pas vu le film original de 1971, je ne suis pas influencé pas le film original et c'est donc libre de tout préjugé que j'ai regardé ce remake de 2011. Sans avoir été subjugué j'ai apprécié ce film noir situé dans le Sud profond des États-Unis. L'ambiance moite du Mississippi est bien retranscrite à l'écran et la lutte, d'abord à fleuret moucheté, entre David Summers scénariste hollywoodien diplômé d'Harvard et Charlie Venner ex-quaterbake et entrepreneur originaire de la ville, est un peu le symbole de la lutte entre le mode des grandes villes des côtes américaines et celui plus rural du Sud profond des U.S.A. Tout les oppose, éducation, goût pour la chasse ou non, métiers physique contre intellectuel, croyance en Dieu contre athéisme et surtout l'un est marié avec l'ex-petite amie de l'autre et la jalousie corrompt dès le départ leur relation. L'intrigue prend son temps pour mettre en place les mécanismes qui vont conduire à la catastrophe, mais le film ne laisse dès son commencement aucun doute quant au fait que toute cette histoire va très mal se terminer. De fait, les dernières 20 minutes sont un long siège enchaîné d'un jeu de massacre où les ploucs comme les intellos en sont réduits à une lutte pour la survie qui laisse peu de place à une différence de comportement : pour tous c'est tuer ou être tué. Le film n'est certes pas un chef-d'œuvre et sa sortie en directement en DVD est là pour en témoigner, mais il n'en reste pas moins un bon film noir nourri d'une ambiance moite et menaçante qui fait son petit effet. À voir pour ceux qui apprécient ce genre d'ambiance à couper au couteau.
Une ville qui pue les emmerdes, un gars qui n’y prête pas assez attention : la boucherie est annoncée. Sa femme va y passer et lui se retrouvera au fond d’un coffre le caisson explosé. Bon en fait pas tout à fait, mais ça ne pouvait de toute façon pas bien finir pour tout le monde, c’était écrit. Petite ville = gros problèmes. C’est la base des films d’horreur, et au premier signe de menace il est déjà trop tard pour partir, mais stupidement les concernés vont malgré tout continuer l’expérience, une folie. Mais étrangement, alors que cette situation est un cliché ambulant, le suspens marche et on se prend au jeu. On sent qu’il y a quelque chose de sous-jacent, et quand la séquence American Nightmare arrive, malgré le caractère improbable et surréaliste de la scène, on comprend mieux la logique évolutive psychologique établie. Pas de quoi crier au génie et rien ne saura faire sortir du lot ce film, mais grâce à une bonne mise en scène et des acteurs convaincants, la sauce prend.
Un film de Peckinpah aussi dérangeant que fascinant sur nos pires pulsions, soutenu par un montage haché et déroutant et une montée progressive de l’intensité.
Avoir fait un remake était osé, mais bon pourquoi pas. Mais pour en faire ça non franchement la version de 1971 avec Dustin Hoffman ai tout de même d'un autre niveau, James Marsden manque de beaucoup de choses pour tenir ce rôle, comme très souvent la plupart des remake ne sont pas à la hauteur de ces prédécesseurs, une petite déception mais je n'attendais pas grand chose non plus.
Aucun intérêt à ce remake sans la moindre originalité, joué par des acteurs de séries qui cherchent à travailler, comme l'acteur de True Blood, ou celui de Prison Break. Vraiment sans intérêt !
Loin (très très loin) de l'impact émotionnel et de la portée morale de son originale, ce "Chiens de paille" a pour mérite de moderniser sur la forme et le fond ce classique indétrônable.
le film est correct mais pourquoi faire un remake ? déjà pour moi le meilleur film de hoffman reste le lauréat , et pas straw dogs ,qui est très moyen .ca valait le coup d'en faire un remake ? encore moins sur ...meme si le casting est bon ,on a vu mieux en terme de rape and revenge .
Le film remake d un très bon film avec Dustin Hoffman reste de qualité. La pression monte peu à peu et le final est oppressant . Je vous le conseille et vous serez ravi de l actrice :-).
Trop proche de l'original pour échapper à la comparaison, ce straw dogs n'est pas mauvais mais il manque beaucoup de subtilités à ce film pour être au niveau de son modèle. Par exemple, il n'est pas suffisamment oppressant, on ne ressent pas forcément l'oppression des personnages par l'isolement. Il n'y a pas non plus toute l’ambiguïté autour du viol et d'Amy, alors que c'était clairement l'un des gros points forts. Il y a également plus de monde que dans l'original, ce qui atténue vraiment le sentiment d'être dans l'un des bleds les plus paumés du monde. Enfin, James Marsden n'est pas forcément un bon choix d'acteur, car je trouve qu'il ne colle pas avec l'image d'un personnage timide qui cache une certaine violence en lui. Ce n'est pas un mauvais acteur, mais je trouve que ça colle pas. Pour sortir un peu de la comparaison, je trouve que le film se laisse quand même bien suivre, l'histoire est bonne même s'il n'y rien de bien nouveaux et je trouve que deux acteurs sortent leur épingle du jeu : James Wood et Dominic Purcell. Cependant, le film ne se démarque pas suffisamment de son original et n'apporte rien de nouveau (donc où est l'intérêt de refaire le même film?). Et ce n'est pas les légères modifications à l'histoire qui apportent quoi que ce soit (par exemple, David qui n'est plus mathématicien mais scénariste, ou l'histoire qui se passe au Mississippi plutôt qu'au fin fond de l'Angleterre dans les Cornouailles).
il ne se passe rien ou presque et puis les dernières vingt minutes tout explose, violence, vengeance , jalousie apparaissent qui couvaient depuis le début du film , à noter que l'on s'y attendait , tous les éléments étaient là , il suffisait d'une étincelle et les chiens de paille s'embrasèrent