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Quentin Sezeur
25 critiques
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2,0
Publiée le 1 septembre 2021
Ouais bof. C’est pas un mauvais film mais l’histoire n’est pas plus captivante que ça. Ça met du temps à se lancer la première heure du film c’est beaucoup de flashs back qui n’expliquentpas grand choses bref et la fin spoiler: on va pas se mentir c’est pas foufou surtout quand on comprend que le père est super con d’être partis du bunker a cause du bruit du chien qu’on voit à la fin bref un film à voir mais qu’on retiendra pas.
Adaptation cinématographique du roman de Cormac McCorthy par l'inconnu John Hillcoat, The Road est sans aucun doute mon film post apocalyptique préféré. Les décors apocalyptique sont somptueux et grandiose, on est vraiment sur un univers sombre, morne et triste. J'aime beaucoup le mystère qui rôdent autour de l'origine du cataclysme. Mais au delà du film post-apocalyptique, The Road est avant tout un film sur la filiation père-fils, une filiation extrêmement touchante et émouvante. Une des, si ce n'est LA meilleure que j'ai jamais vu. J'ai beaucoup aimé ce duo, notamment grâce à un Viggo Mortensen aussi impeccable qu'incroyable. On va donc suivre ces deux individus, seuls dans un monde en ruine et qui n'auront que l'espoir et l'amour pour survivre. Durant ce voyage éprouvant, on va voir comment la frontière entre le bien et le mal va s'amincir très fortement jusqu'à ce que le père deviennent presque comme les cannibales qu'ils fuient. Il y a de nombreuses scènes très dure avec énormément de tensions mais également des très émouvantes chargées d'émotions. Une pépite !
Un film finalement gentillet qui n'aborde que quelques petits sujets sans véritablement les développer. Le thème du cannibalisme dans un monde post-apocalyptique aurait pu être plus développé par exemple. Les personnages sont assez peu intéressants, voir le monde à sa perte aux travers des yeux d'un enfant n'est pas assez exploité. On a juste le droit à des passages niais et trop simplistes donnant l'impression que l'enfant ne comprend juste pas la situation dans laquelle il est. Même si on pourrait y voir un message d'espoir à travers cet enfant, notamment à la fin, on reste justement sur sa faim. Parce qu'à part voir des gens marcher sur une route, faire face à quelques péripéties, pas grand chose. On dirait un jeu de rôle où le maître du jeu n'a pas trop bossé son scénario.
Comme dans beaucoup de films, ça commence plutôt bien. Puis, on constate des invraisemblances et on sent l'ennui venir assez rapidement. La fin vient parachever la catastrophe. Heureusement pour moi, j'ai regardé ce film en vidéo et j'ai pu abréger ma souffrance en accélérant le visionnage à la moitié du film pour voir la fin. Conclusion: film sans intérêt.
Sur le papier, "La route" avait tous les atouts pour devenir un très grand film d'anticipation, grâce à un matériau de base, le livre de Cormac McCarthy, unanimement salué. Malheureusement, même si le résultat final reste plutôt bon, le film échoue sur plusieurs plans. Il peine un peu pour installer ses personnages et présenter la catastrophe, avec des flash-backs à la fois trop fréquents mais pas assez consistants. "La route" est en effet l'histoire d'un père et son fils essayant de survivre dans un monde dévasté, où quasiment toute forme de vie a disparu, sauf quelques humains réduits au cannibalisme. Le film propose quelques séquences déconcertantes sur la violence humaine mais ne pousse probablement pas le curseur assez loin et il reste finalement assez sage. Pour le reste, Viggo Mortensen est excellent dans la figure du père protecteur. L'ambiance très mélancolique du film fonctionne parfaitement, avec une image saturée en gris. L'oscillation entre les moments apaisants, accompagnés par une bande originale assez douce, et les moments plus durs et violents est également un des atouts du film. "La route" est un film d'anticipation qui, même s'il est décevant par certains aspects, reste au-dessus du lot par sa force métaphorique et sa poésie.
Ce drame post-apocalyptique tient la route grâce à son monde sans couleur et son ambiance anxiogène (et Viggo Mortensen efficace, comme toujours dans ses interprétations). Pas de zombies, pas de grandes scènes mouvementées, pas de petite phrase philosophique mais juste cette impression de fin du monde. Son esthétisme réussi en fait un film de science fiction intéressant à suivre, son histoire sans rebondissements l'empêche d'être totalement mémorable.
La route est un bon film, même s'il ne m'a pas non plus impressioné. Son gros point fort, c'est déjà son rythme : même si on suit principalement un père et son fils qui marchent dans une direction, il y a toujours des embûches qui vont pimenter le film et le rendre très prenant et stressant. De plus, la relation père fils est extrêmement bien travaillée et touchante. Les acteurs sont au top et les décors assez époustouflants. Cependant, je regrette 3 choses principalement : de un, comme je le disais, le rythme est très bon, mais il n'y a pas spécialement un événement plus marquant qu'un autre (hormis la fin) ce qui donne un ton très linéaire et répétitif au film. Ensuite, même si c'est l'univers qui veut ça, le film est visuellement très moche avec aucune couleur. Et pour finir, je regrette aussi que le film soit trop sérieux, on ne voit jamais les personnages heureux alors que c'est ce qui permet d'apporter un peu de douceur dans un monde super violent (The Last of Us fait très bien cela). Bref, un bon film même s'il n'est pas non plus épatant, mais je vous le recommande.
Ce film atteint son objectif car il est complètement déprimant et les décors sont très impressionnants mais... L'histoire est trop linéaire, la musique est mielleuse, les personnages manquent d'épaisseur: personnellement je n'ai pas été accroché.
LA ROUTE (2009): Un monde en ruine. Un univers apocalyptique sans couleurs, sans rayons de soleil, humide, froid, distant, personnel. Sûre, ce film voudra se rapprocher d'une fin du monde au plus près d'une réalité, à ce niveau c'est réussi. Mais cette relation père/fils qui essaiera de survivre dans une existence entre espoir et abandon, manquera de nervosité. Elle sera linéaire et contemplative. Cette absence d'efficacité sera due à une longue promenade grisâtre sans intrigues, sans grandes actions, dont les objectifs seront: manger, boire, dormir, sauver sa peau, tout cela enveloppé d'une bande-son morose. Des moments sentimentaux, il y en aura, mais m'atteindront jamais. Bref! Ce film sombre, sans humour et sans frayeur, m'a paru globalement monotone.
Autre façon de voir l'apocalypse après Le Livre d'Eli, sorti peu après. Plus contemplatif et familial, moins mystique. Mêmes décors sépia et désolés, et de bons acteurs. Voir les 2 à la file, c'est la garantie de se mettre au lit avec un sacré Blues....
Une claque ! Ce film est d'un froid, et d'un réalisme apocalyptique impressionnant. Dans une société où on s'interroge sur l'avenir, et ce que nous laisserons pour les générations de demain, ce film fait un écho particulier. On ne peut rester insensible devant ce film. En plus, le film est porté par des acteurs plus que convainquant, qui ne font que renforcer sa crédibilité.
Un film très touchant, une relation père/fils dans un monde dévasté, une histoire remplie d'émotions, un univers angoissant, bien développé. Le jeu d'acteurs convient parfaitement au film, le suspens et le drame sont présents jusqu'à la fin.
Une petite pépite dans la catégorie des films post-apo!
La Route commence au milieu de nul part et termine au milieu de nul part. Entre les deux, c'est l'odyssée du cannibalisme et des états d'âme sur le suicide. Il n'y a rien de plus. Ni explications, ni action. C'est juste la route du désespoir, car il faut vraiment attendre la quasi fin pour avoir une toute petite lueur sur le devenir de l'humanité. S'il y a d'espoir en rien, il n'y a pas vraiment d'histoire à raconter et on le voit bien...
Un bon film de survie avec une réalisation efficace, qui fait monter le suspense à certains moments même si l'histoire en elle même est un peu trop linéaire !! Ce monde post apocalyptique est magnifiquement mis en valeur !!
Je ne m'attendais certes pas à un traitement à la Mad Max, pour rester dans le genre du post-apocalyptique. Néanmoins, le film est une réelle déception: conçu comme un long pensum sur le fil d'une errance sans but, il n'offre aucune péripétie, aucun coup d'éclat tant dans son scénario que dans le jeu des acteurs (bien ternes). Jouer la carte du minimalisme réaliste est une chose, mais l'on ne ressent aucune tension car il n'y a en fait aucun enjeu perceptible, aucun but poursuivi si ce n'est une tentative (traitée basiquement) de rester "humain" quand tout le monde autour de soi ne l'est plus: d'autres films ont mieux porté cette thématique. J'ignore ce que vaut le livre et s'il méritait autant d'éloges, mais le film n'est à mon sens guère réussi que sur le plan de l'esthétique, avec son décorum très poussiéreux et tout en grisaille.