Avis sur La Vengeance du Petit Chaperon Rouge

Bon alors je commence par quoi ? Par l'histoire, aussi originale que les culottes de ma grand-mère ? Par les personnages, affligeants de fadeur ? Par l'animation, bâclée et minimaliste ? Ou encore par la morale finale, qui est tout simplement bidon ?... J'avais adoré le premier mais là.... Et crotte de bique caca boudin, c'est même pas drôle !!!! Bref, passez votre chemin, ya rien à voir...

Après un premier essai certes techniquement imparfait mais incroyable dans son action et son humour décalé, le studio Kanbar revient donc avec la suite des aventures de Red et ses amis. Toujours sur le ton de la parodie d’action, cette nouvelle histoire se la joue moins enquête policière classique comme le premier opus, mais plutôt comme un film d’action/espionnage vu que les personnages font partie d’une organisation secrète qui a pour mission de veiller à ce que toutes les histoires se terminent bien. Forcément, cette agence ne peut que nous faire penser à toutes celles que le cinéma nous a déjà exposées depuis des lustres (FBI, CIA, NSA, KGB, DST, DEA, MI6, IMF…). Mais lorsqu’une terroriste kidnappe Grand-Mère pour récupérer une « arme » surpuissante menaçant toutes les histoires, nos amis reprennent du service. Et c’est avec plaisir que l’on retrouve nos héros : la petite Red, toujours aussi casse-cou mais prise de complexe vis-à-vis de sa mère et de sa grand-mère, Loup se demandant si il a toujours sa place dans l’agence et qui en veut à Red de les avoir lâchés, Grand-Mère toujours aussi drôle et extrême, Twitchy notre écureuil supra-déjanté toujours sur le qui-vive et aussi notre incroyable bouc chanteur !! Kanbar reprend donc la recette qui avait été si fructueuse avec le premier opus : une parodie d’actioner basé sur des contes bien connus (ici c’est « Hansel & Gretel » et « Jack et le Haricot Magique » qui sont à l’honneur) contenant énormément de références plus ou moins subtiles ("Scarface", "Le Silence des Agneaux", "Star Wars", "King Kong", "La 36ème Chambre de Shaolin", "58 Minutes pour Vivre", "Starky & Hutch", "Kill Bill"...). L’humour est toujours ultra-présent et est souvent hilarant : notre ami le bouc chantant et malchanceux qui est devenu le running gag incontournable du film, les trois petits cochons en mode commando mais pas très fut-futs, la recherche de « DTC » (avec une petite pique à Disney dans le nom d’un magasin), la scène de l’ascenseur avec Loup et Twitchy (tordant !) ou encore la scène du « wagon équilibriste » ! Côté réalisation, même si le budget doit toujours être inférieur à celui des grands cadors Pixar et Sony, Kanbar a décidé de garder le même style du graphisme, devenant ainsi la patte de la maison ; mais a su largement améliorer son animation par rapport au premier volet, cette dernière étant parfois extrêmement fluide lors de certaines scènes (la course-poursuite entre Loup/ Twitchy et les trois cochons, le combat entre Red et l’ogre, le balai à réaction). Le tout sur une musique très rythmée et parsemée de chansons sympathiques bien choisies. Jouant admirablement plus sur la parodie adulte que le divertissement enfantin (d’ailleurs faut arrêter en France d’associer dessin animé et enfants, c’est vraiment lourdingue…sans déconner, vous trouvez réellement que les titres suivants sont pour les gosses de moins de 10 ans ?? : "Les Simpsons", "Princesse Mononoke", "Akira", "Ghost In The Shell 1 & 2", "Jin-Rôh", "Le Tombeau des Lucioles", "Steamboy", "Le Voyage de Chihiro", "South Park", "Urotsukidoji", "Futurama", "Metropolis"…), Kanbar nous livre une suite toute aussi agréable que le premier opus et c’est avec impatience que j’attends le troisième !!!

Six ans après l'excellente mais fauchée Véritable histoire du Petit Chaperon Rouge, voici que ses créateurs offrent une suite au long-métrage d'animation, cette fois-ci avec un budget un plus conséquent (le double) et converti en 3D. Et si le principal défaut du premier film résidait sans aucun doute dans ses graphismes peu attrayants, ils sont ici un poil plus réussis mais demeurent toujours loin des grosses productions de l'animation telles que Pixar, DreamWorks ou encore Blue Sky. Toutefois, une fois le chara-design digéré, on ne peut que rester bluffé devant la qualité de l'animation, les prises de vues aériennes et autres plans lors des scènes d'action restant soignés au possible. Après avoir fait connaissance avec ces étranges personnages issus de contes célèbres tous plus délirants les uns que les autres, nous les redécouvrons ici avec plus d'émotions, de sentiments, de personnalité, Rouge étant une agent impulsive et égoïste tandis que le Grand Méchant Loup collectionne les états d'âmes et les idées stupides. Et c'était bien le moment pour eux d'être psychologiquement instables, leur mission de sauvetage tournant au fiasco. Ils doivent donc désormais retrouver les jumeaux Hansel et Gretel retenus prisonniers par un mystérieuse sorcière ayant par la même occasion enlevé la grand-mère de Rouge. Entrecoupée de passages burlesques délirants et de références cinématographiques toujours aussi riches (Le silence des agneaux, Scarface, 58 minutes pour vivre...), cette nouvelle aventure s'avère beaucoup plus mouvementée que son prédécesseur et par conséquent nettement plus réussie. Ainsi, en n'oubliant pas d'égratigner encore une fois les contes de fées (ici Jack et le Haricot Magique, les 3 petits cochons ou encore Hansel et Gretel), La vengeance du Petit Chaperon Rouge n'est peut-être pas aussi visuellement réussi que les grands pontes du genre mais a le mérite de faire rire à pleins poumons, d'enchainer les séquences d'action virevoltantes avec brio et surtout d'être beaucoup plus exaltant que les deux derniers Shrek, concurrents directs qui ne bénéficiaient pas d'un scénario aussi rocambolesque, celui du Chaperon Rouge bénéficiant de multiples rebondissements drôles et envolés. Vivement un troisième opus pour conclure tout ça !

Suite au succès du premier volet du petit chaperon rouge version moderne, un nouvel opus a été mis en chantier. On y retrouve ce mélange de dynamisme, d'anachronismes, de clins d'oeil et d'humour qui a fait le bonheur des spectateurs. Le manque d'originalité rend celui-ci un peu moins indispensable. Néanmoins, on passe un très bon moment jubilatoire devant ce spectacle endiablé.

Si l'on ne tient pas compte des indéniables progrès techniques par rapport au premier volet, il faut alors reconnaître que cette variation sur les films d'espionnage à la sauce "conte de fées" fonctionne nettement moins bien, la faute à un humour pas toujours au rendez-vous et un scénario beaucoup trop classique. Un peu dommage car les bases avaient été intelligemment posées dans le premier film, ce nouvel opus s'avère tout juste distrayant et meublera (brièvement) une soirée.

Alerte aux plus lourds clichés des contes pour enfants. Ce dessin animé est hyper référencé, aucun enfant pourrait discerner la majorité des copié coller et les adultes s'ennuieraient mortellement. Conclusion pas de public.

Il est bien loin le conte pour enfants de chez Disney! En 2006, Bac Films apportait sa première version remastérisée en images de synthèse intitulée La Véritable histoire du petit chaperon rouge. Une conversion étonnante des personnages d'origine, plus caractérielle et dynamique. On retrouve en 2012 cette suite en 3D, tout aussi étonnante, loufoque, pour ne pas dire étrange. Car finalement, cette version new age nous écarte tellement de l'originale que l'on fini par en oublier cette dernière. Néanmoins, quelques flashs de lucidité finissent par nous placer face au caractère insipide des personnages et le côté trop parodique de cet animé. Les graphismes y sont d'autant plus ternes et peu attrayants. Là où originalité ne rime pas toujours avec qualité, le scénario se pose là. Une mission de sauvetage périlleuse mêlant d'étranges personnages, tous plus inintéressants les uns qu les autres. Inutile de chercher à quel conte rattacher telle ou telle entité, car elles sont ici complétement dénaturées, transformées en pseudo-agents secrets intrépides. Un concentré de scènes d'action virevoltantes et improbables, d'autant plus lassant que distrayant. Les effets dévastateurs d'une décadence faisant à peine sourire. Franchement pas terrible. 2,5/5

La Vengeance du Petit Chaperon Rouge est ce qu'on appelle une déception. Entre un scénario approximatif, des gags plus lourds que drôles et une trame dramatique très faible, le petit rayon de soleil qu'était son prédécesseur est dorénavant bien loin. Même les personnages semblent avoir perdu de leur superbe, devenant des clichés d'eux mêmes, enfonçant le film encore plus profondément dans les abysses de la médiocrité.

La suite de la véritable histoire du petit chaperon rouge, héroïne nouveau style, nouveau millénaire. Cette fois avec une forme de film d'espionnage, détective dans une mégapole de contes de fées. Beaucoup d'humour dans tout les genres et beaucoup d'actions et de mouvements. Énormément de clichés et de référentiel, c'est un style qui ne plait pas à tout le monde. Pas vraiment pour les enfants, en tout cas pas pour les tout petits, les dialogues ne sont pas pour eux. Pour des adulescents plutôt, mais trop d'originalité bah c'est pas si original car pas tellement cohérent ni subtil.

Bien que le titre me laisse perplexe (de quelle vengeance parle-t-on ici ?), j'admets que cette suite de "La Véritable histoire du Petit Chaperon Rouge" m'a bien emballé. Mais comment pouvait-on faire une suite réussie à un premier film dont le principal intérêt était de constituer un détournement du conte original ? Il faut reconnaître que le début du film est moins engageant; l'ouverture sur cet univers est moins subtile que dans le premier long-métrage qui débutait comme un véritable plongeon dans un livre d'images avec des arbres en papier découpé... Ici, on a juste une sorte de résumé basique de la précédente aventure en guise d'introduction. Puis on découvre la nouvelle vie des personnages qui travaillent désormais pour l'agence "Et ils vécurent heureux" et se voient confier des missions dangereuses avec espionnage et infiltration à la clé. On retrouve donc bien un peu de cette ambiance de film policier dans ce nouveau film d'animation. Cette fois, Mère-Grand a été kidnappée à cause d'une recette de cuisine dont elle détient le secret et qui serait capable de rendre tout puissant...
Techniquement, on sent que cette suite disposait de plus de moyens, même si on reste plus ou moins éloigné des ténors du genre (Pixar et Dreamworks). Notons également la disparition des chansons, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose puisque cet aspect n'était pas vraiment nécessaire au premier film et avait même tendance à l'alourdir. Enfin, les rapports entre les personnages sont approfondis. J'ai vraiment apprécié "La Vengeance du Petit Chaperon Rouge", car j'étais réellement sceptique au début, mais finalement j'ai passé un bon moment. L'humour est peut-être un poil plus lourdingue que dans le premier film, mais pas de quoi s'en offusquer.

Suite purement commerciale à La Véritable histoire du petit chaperon rouge, cette Vengeance en conserve l’enrobage pour mieux évacuer, et on le déplorera, la folie burlesque qui fonctionnait tant. Reste donc un produit au goût amer qui se suit sans réel déplaisir mais qui ne parvient jamais à convaincre, la faute à un scénario trop linéaire et brouillon. Le film ne prend jamais le risque de proposer quelque chose de neuf et répète une recette déjà appliquée, perdant ainsi toute originalité ; les péripéties gaguesques s'enchaînent sur mode automatique jusqu’à plus soif. Petite déception en ce qui concerne l’humour : celui-ci ne fonctionne pas vraiment, semble forcé malgré une scène d’ouverture somme toute cocasse et amusante. On ne s’attache plus aux personnages dont la personnalité pâtit d’une écriture aux abonnés absents. Une suite poussive et dispensable.

Comment ça "c'était prévisible" ? Non c'est faux, j'y croyais moi. Mettons les choses au clair. Le premier film, bien qu'incroyablement moche, était vraiment excellent, car délirant au possible, presque absurde, presque intelligent, et surtout ne présentait aucun temps mort. Mais pour ce second opus, on a droit à la même horreur visuelle EN 3D !!!, mais aussi, ça c'est nouveau, à un humour bas de gamme, lourd, répétitif, gamin et une histoire sans intérêt, qui donnent un film sans originalité. triste époque.

Hoodwinked Too, Hood vs Evil, très mal traduit en français, est la suite du 1er (non ! Sans blague) qui est un petit bijou de délire action faux semblant loufoque (etc) sauf dans la catégorie animation. On retrouve la bande du Petit Chaperon Rouge, Mère-Grand (Mémé Turbo), le Loup (ex Reporter) et Secousse (bien moins speed) au service de l'agence "Ils Vécurent Heureux" dirigée par le détective Flippers. Le film regorge de clins d'oeil à une quantité de films et de styles qu'il faut le voir plusieurs fois pour relever tous les détails ! Mais le délire du 1er s'est perdu en route. De bonnes idées, ça pioche dans plusieurs contes (Hansel et Gretel, Jack et le Haricot Magique, les Trois Petits Cochons . . . ) mais ça ne fonctionne pas aussi bien que le 1er. Cahier des charges plus "commercial", plaire à plus de monde sans l'effet de surprise du 1er. On se retrouve avec un scénario simple et (trop) classique avec des rebondissements attendus ou des relations entre partenaires déjà vues. Dommage à ce niveau-là car c'est la version "doigts dans la prise" qui est excellente même si moins rentable commercialement car touche moins de monde. L'animation s'est améliorée mais reste encore en-dessous de beaucoup de studios de cette taille ce qui en freinera encore plus à apprécier le film. Dispensable mais agréable par touche, ne voir que le 1er est suffisant.

Je 'ai pas assez de souvenirs pour pouvoir poster une critique du premier mais je me rappelle l'avoir bien apprécier . Les bonnes animations , l'humour , l'univers déjanté de la parodie des contes et l'action sont présents pour un plus grand plaisir . Mais dommage que le scénario ne soit pas plus originale .

J'ai perdu 1 heure à regarder ce film, puis j'ai arrêté, je ne comprends pas à quel moment du film on est censé rire, je suis d'une manière générale bon public, mais là ....... déprimant