Avis sur Sexy devil

Ne vous fiez pas au poster et au titre aguicheurs qui laissaient présager une comédie délurée. Encore une mauvaise interprétation vraisemblablement due à une pitoyable traduction française à des fins purement marketing. Le titre original, Shortcut to Happiness, qu’on pourrait traduire par « un raccourci vers le bonheur » est bien plus indiqué : ici, pour ses premiers pas en tant que réalisateur, Alec Baldwin est très loin de la comédie, du déluré ou même des deux !
S’il reste basé sur une intrigue fantastique vue des centaines de fois – le pacte avec le Malin – Sexy Devil est avant tout une réflexion poussée, voir même philosophique, sur ce qu’est vraiment le bonheur et les moyens mis en œuvre pour l’avoir.
A moins d’être complètement détaché de ce qui nous entoure, un marché conclu avec le Démon abouti rarement au bonheur : c’est la leçon sagement enseignée par l’Eglise – en bon film américain, celui-ci ne déroge pas à la règle – et celle, douloureuse, que Jabez Stone, écrivain en mal de reconnaissance, va apprendre à ses dépens… Ceux qui s’attendent à des effets spéciaux à gogo, une profusion de scènes érotiques ou encore un héros combattif face au Mal en auront pour leurs frais ; tout au long du film, Stone voit sa vie lui échapper, sans qu’il ne trouve moyen de la retenir… En cela, Sexy Devil (pas si sexy que cela donc) est une variante intéressante de tout ce qui a pu être proposé sur le sempiternel « pacte démoniaque ». Si on peut ne pas adhérer aux idées que véhiculent Baldwin, l’idée de penser le film comme une réflexion philosophique – pas toujours équilibrée ou cohérente – est plutôt séduisante.
Le gros problème reste justement dans la réalisation : montage médiocre, trop peu d’originalité dans la mise en scène, Sexy Devil souffre de ralentis incessants, de scènes mélodramatiques aberrantes et de gros plans tout à fait inutiles histoire de pointer du doigt tel ou tel élément que tout spectateur un tantinet attentif à déjà saisi depuis longtemps ! Sans compter qu’à vouloir tout avoir, le rôle principal ET la réalisation, Baldwin essuie un échec cuisant aux deux niveaux (probablement l’un de ses rôles les moins convaincants, pour ne pas dire ridicules).
Résultat : dès que l’action est lancée, l’intérêt du spectateur décroit et l’ennui est tangible… Une envie irrépressible de bailler jusqu’au formidable procès qui oppose le Diable (Jennifer Love Hewitt) à son ennemi de toujours, un avocat d’ascendance divine ayant pour trait l’excellent Antony Hopkins. Ce dernier livre une interprétation tout en maîtrise, avec un charisme glacial, détaché qui fait écho aux charmes sensuels et volcaniques d’Hewitt.
Face à une réalisation plus que navrante, il faudra tout de même souligner l’originalité du speech d’origine et l’altercation Hopkins/Hewitt. De même que son protagoniste Stone, aux antipodes du genre de héros prêt à signer un pacte avec Lucifer, qui, dans son inaction, démontre largement que nos choix dépassent souvent nos actes. Dommage seulement qu’il faille attendre le dénouement pour éprouver un regain d’intérêt envers ce film philosofantastique bancal.
Au final, une demi-heure d’utile et trois quart d’heure de parlottes incessantes. Tentative intéressante mais défi raté, visiblement…

Je n'aime pas etre vulgaire, mais ce film est vraimentnul a chier. Si vous le regardez et que vous arrivez a ne pas vous endormir, vous allez vous ennuyer. Je ne sais pas si c'est l'histoire ou alors la realisation qui est le pire, mais les 2 sont tellement mauvais que je comprend pourquoi il n'est pas sortie en france.

Le début est intéressant, voire prometteur, mais le film est incapable de tenir la distance s'enlisant dans le bavardage et la platitude, la comédie laisse la place à la fable, mais une fable ratée et bien lourde. A ce propos le procès final et le sermon soporifique et débile de Hawkins à la fin achève de ridiculiser le film avec sa leçon de morale religieuse bien gnangnan. Le seul intérêt est la présence sexy de Jennifer Love Hewitt (et encore elle est sous exploitée)

Une bonne comédie dramatique, avec de bons acteurs et un scénario accrocheur.3/5.

Le casting était excellent, le film véhicule une très belle moralité dommage que le scénario n'était pas aussi bon je trouve la la seconde partie du film un peux ennuyeuse a mon gout, elle manque d'humour et j'ai pas apprécié la fin avec le tribunal...etc, sinon nous avons eu droit a de très beau discours donc je conseil de le voir vous serez pas trop déçu

Une agréable comédie dramatique avec de bons acteurs mais qui ne fait qu'éffleurer un scénario conventionnel sans creuser les détails. Certains passages censés être larmoyants sont un peu "lourds" mais il divertit bien quand même.

Une comédie plutôt bas de gamme qui, étonnamment, bénéficie d'un sacré casting.

Une vraie catastrophe ! On s'ennuie du début à la fin. L'idée du film n'est pas mauvaise, mais très mal exploitée.
Je comprends que Dan Aykroyd (qui est décidément un meilleur musicien qu'acteur) et Alec Baldwin tournent des bouses pareilles pour faire bouillir la marmite, mais je suis vraiment déçu qu'Anthony Hopking ait accepté de tourner ce film, lui qui était si brillant dans des films comme "le silence des agneaux", "légende d'automne" ou "les vestiges du jour"...

Un nanard dans toute son horreur, malgré un casting alléchant. Au delà d'un scénario vu, revu et corrigé, on pouvait espérer autre chose de ces acteurs qu'un réalisateur en mal d'inspiration a réussi à faire disparaitre dans une mise en scène guimauve aux ralentis et flous supposés artistiques mais surtout désastreux. Baldwin manque d'épaules pour porter le fim, Aykroyd a sans doute pris un cachet miraculeux en ces temps de disette, Hopkins ajoute malheureusement un nouveau navet à sa filmo et la sexy devil n'est ni sexy ni diabolique. On le regrette car tout ce petit monde était plein de promesse. Tant pis, un coup pour rien mais évitez-vous de perdre votre temps à voir ce film. Il y a en des bons, heureusement !

long, creux, insipide.. une daube de plus qui vient s'ajouter à ma liste noire

Film parfait pour dormir, l 'histoire est insipide et ennuyante; 1 étoile pour le casting.

Pas étonnant que ce film soit crédité par Alan Smithee, pseudo connu pour signé les navets honteux à Hollywood... Et pourtant avec ce casting, notamment Dan Aykroyd et Alec Baldwin, on pouvait s'attendre au moins au minimum syndical. L'idée de base manque déjà d'originalité mais c'est surtout le manque total de créativité qui tue le film, que ce soit à la réalisation ou au scénario. Le film est monotone de bout en bout et même le côté sexy est absent, on le cherche encore ! Un bon gros nanard en sommes.

Sans saveur, donc fade, Sexy Devil surfe sur le clacissisme pour tenter de nous captiver sur l'idée de vendre son âme au diable en essayant d'y allier l'humour, sans succès. Le côté "sexy" de Hewitt n'en est même pas évident alors qu'elle possédait tous les atouts pour nous faire baver. Je croyais que moi aussi j'aurais vendu mon âme pour elle, mais là, j'ai plus envie. Seul le "procès" final, plus original, présente un semblant d'intérêt.

Comment un tel casting peut-il accoucher d'un monstre aussi infect ? Une comédie fantastique d'une rare faiblesse scénaristique, aux dialogues aussi médiocres qu'un pet foireux dans le métro. Oubliez le titre racoleur, oubliez les rapports à Satan, il est redescendu aux Enfers se pendre...

On peut se demander ce que Baldwin vient faire dans cette comédie tant il y est emprunté. La jolie Lewitt y est plus à son aise, surtout quand on lui prête des pouvoir surnaturels. Une petite morale très chrétienne est une fin à dormir debout.
Ennuyeux sur la fin. On a hâte que cela se termine.