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    Aide-toi le ciel t'aidera
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Aide-toi le ciel t'aidera" et de son tournage !

    L'idée du film

    Séduit par le film Quatre mariages et un enterrement et la gaieté qui s'en dégage, François Dupeyron voit là l'idée de départ de son film : " Je tombe par hasard sur Quatre mariages et un enterrement. Je suis séduit par la gaieté qui s'en dégage, j'ai envie de légèreté. Là naît la première idée: une scène de mariage, durant laquelle une femme pleure, et on croit qu'elle pleure de joie, mais c'est le contraire. " Mais ce n'est pas tout. Le réalisateur avoue s'être inspiré " des rues de Paris où on croise des vieux, hommes ou femmes, blancs, accompagnés par des jeunes femmes noires ou beurs ". Pour François Dupeyron, les banlieues, " ce sont des zones où on va quand on fait de la fiction pas seulement parce qu'elles sont à problèmes, mais parce qu'elles sont indéfinies, riches de non-dits, et d'une jeunesse qui ne se reconnaît pas ailleurs. "

    Sélections et récompenses

    Aide-toi, le ciel t'aidera a été présenté dans de nombreux festivals. Parmi eux, le Festival de Telluride et celui de Toronto. Mais on retiendra surtout le prix d'interprétation féminine, attribuée à Felicite Wouassi pour son rôle au Festival de Tokyo. Le film a également remporté la mention spécial du jury lors de sa présentation au Festival de Rome.

    Dupeyron polyvalent

    François Dupeyron, au-delà de ses qualités de réalisateur, est également scénariste et dialoguiste. Il est notamment l'auteur de plusieurs de ses films, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Inguelezi et plus récemment Aide-toi, le ciel t'aidera. En outre, on peut relever ses qualités de conseiller technique dont il a fait preuve lors du tournage du film de Claude Berri, Ensemble, c'est tout.

    Le choix des acteurs

    François Dupeyron, en écrivant son scénario n'avait aucun acteur en tête. Seule certitude : s'il arrive à imaginer ces personnages, c'est qu'ils existent vraiment. " Je sais que si j'ai écrit ces personnages, ils existent forcément, et que je trouverai des acteurs, professionnels ou pas, pour les incarner. Je me dis toujours : "Si je l'ai écrit, c'est qu'il existe quelque part". Alors, avec Brigitte Moidon, on fait un large casting, et là, tout est affaire d'intuition. Quand quelqu'un franchit la porte, il faut être aux aguets, et se fier à ce qu'on ressent. Après, la suite corrige ou non ce sentiment. Mais avant tout il faut suivre son intuition. ". Peu à peu, le casting s'est imposé. " Mata Gabin, je l'avais faite tourner dans "Monsieur Ibrahim", je savais que c'était une femme généreuse, joyeuse, énergique. Félicité, je l'ai découverte au théâtre dans une pièce mise en scène par Roman Polanski. Elle avait un petit rôle, mais son charisme était évident. "

    Silence...On tourne !

    François Dupeyron dispose d'une technique bien à lui pour diriger ses acteurs. " François parle très peu aux acteurs. D'ailleurs, il disait tout le temps : "Moi je ne dis rien". " confie Felicite Wouassi, et Claude Rich d'ajouter " Il ne donne pas d'indications trop détaillées ". Pour le réalisateur, " Cela ne sert à rien de trop dire. On risque de bloquer l'acteur, de le pousser à fabriquer (...) Si la scène est bien écrite, si on est dans le bon décor, c'est mon travail de mettre les acteurs en situation de trouver leur gestuelle, car là ils seront justes. Je dois les y emmener. Alors je les mets dans la zone, je ne dis rien, je regarde ce qu'ils font, là aussi, c'est l'intuition qui prime. Au fil des prises, un truc se dessine, je pousse dans cette direction. Si ça marche, tant mieux, sinon, je cherche ailleurs. "

    Lieu de tournage

    François Dupeyron a tourné son film dans la cité des Mureaux. Mais cela ne s'est pas fait aussi simplement, comme nous l'explique le réalisateur, " La cité, on n'y rentre pas comme ça. C'est la réalité.Il y a des médiateurs qui font le lien. Dans les cités vivent des gens qui se retrouvent en marge, comme coupés du monde. Si on arrive de l'extérieur, la réaction est violente (...) Les Mureaux se sont avérés être un décor très juste, parce que pas trop emblématique. Clichy sous Bois, par exemple, est une cité "très esthétique", mais justement, ça ressemble tellement à ce qu'on attend qu'on tombait dans le cliché."

    Loin des clichés

    Lorsqu'on demande à François Dupeyron s'il n'a pas peur de tomber dans les clichés au travers de ses personnages, il répond : " Ces personnages ne sont des clichés que si vous tombez dans la caricature. Je ne pars pas avec des idées toutes faites, le point de départ c'est un ressenti. J'incarne les personnages, je me mets dans leur peau. " Alors même si le réalisateur aborde les thématiques de " l'adolescente enceinte, le fils aîné dealer ou le cadet casse-cou ", il ne cherche qu'à capter l'air du temps, rien de plus.

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