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    Lumière silencieuse
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    3,2
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    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    L'esprit tournoie vers l'infini - des insectes insomniaques rythment la respiration du Divin, alors, lentement, l'aube avale ce qui reste de la nuit, le ciel a les joues pourpres. Les bêtes gueulent un peu plus fort, le tableau s'anime doucement, les couleurs pastels s'étalent. Le Temps. Austère. Impossible de le remonter? faux. Comme pour une horloge, il suffit d'un doigt *souffle* pour que le système se remette en branle. Reygadas a 2 heures. Hop, on ne s'attarde pas, les bols de céréales sont vides, toute la colonie se met en route, 'on a des choses à faire dehors'. Telles des fourmis, précises et silencieuses, Johan, Esther et leurs enfants évoluent dans ce monde vivant de manière franchement austère. Rustre. "Moi aussi je t'aime", le regard est vide, les gestes froids.. Je trouvais Batalla en el cielo trop méticuleux, trop 'fabriqué', pas assez spontané, j'arrivais pas à me laisser emporter, Lumière silencieuse c'est tout l'inverse .La caméra voltige, on l'oublie, notre regard se perd dans les herbes folles. Quand enfin, il invitera sa femme à nager, l'objectif se concentre sur une fleur en bourgeon, seul le clapotis de l'eau nous rappelle qu'ils sont tous là, juste derrière nous. Economie du langage, économie des émotions mais débordements des sentiments, au travers des regards, des larmes, bravo.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    16 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Des plans larges, de longues prises de vue, des décors somptueux, "Lumière silencieuse" est un film au rythme lent et qui est séduisant à sa manière. Néanmoins la mise en scène du réalisateur m'a plus endormie que passionné mais d'autres devront y trouver leur compte!!
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    151 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2007
    Amateurs de levers de soleil ? Ne ratez surtout pas le début de “Lumière silencieuse” de Carlos Reygadas, qui y consacre un plan séquence, au cours duquel la lumière solaire remplit progressivement le cadre, dans un silence à peine troublé par les bruits de la nature. Une ouverture étonnante mais qui pose les bases de ce que sera le troisième long métrage du réalisateur mexicain, tout en plans fixes et en contemplation, où les mots (réduits à leur strict minimum) sont moins éloquents que les images, sublimées par une composition précise, et un jeu sur les couleurs et la lumière. Mais trop de contemplation tue la contemplation, et il arrive bien trop souvent que cette histoire d’adultère dans une communauté mennonite (des protestants d’origine néerlandaise) “écoute pousser ses cheveux”, comme le dit si bien Jacques Brel (présent via un poste de télévision), mettant notre résistance autant à l’épreuve que la foi du personnage principal, tant le film évolue constamment à mi-chemin entre le somptueux et l’ennui, car c’est beau, certes, mais très long.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2007
    Difficile d’adhérer au concert de louanges qui accompagne ce film. Carlos Reygadas tourne cette histoire d’adultère avec tant de lenteur et d’affectation qu’il provoque l’ennui le plus profond et passe à côté de son ambition expressionniste. Ne reste que de rares moments réussis : le lever de soleil d’ouverture, la mort sous une pluie battante de la femme trompée. Susciter l’émotion avec une caméra figée et un rythme extatique est un pari osé. N’est pas Bergman qui veut.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Centré sur une communauté mennoniste mexicaine parlant encore le bas allemand, Stellet Licht se situe déjà presque littéralement en-dehors du monde connu. Il ne restait qu'à le retirer du temps.

    C'est chose faite à chaque image : jaillie de l'obscurité, l'histoire retournera à l'obscurité, éphémère fable d'énigmes humaines. Enrobant ses dilemmes d'une esthétique sans failles, le film semble vierge de l'Homme tel qu'on le connaît. C'est un genre d'œuvres devenu difficile à produire dans une société où le cinéma lui-même laisse cette empreinte en voulant découvrir ce qui reste inconnu. Universel, il enveloppe une histoire grave et humaine des filaments légers d'un monde calme.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Je découvre Carlos Reygadas avec "Lumière silencieuse" et il ne fait aucun doute de son inspiration Tarkovskienne bien qu'il n'en aie pas le génie. Il use de la même réalisation contemplative à la photographie merveilleuse où chaque plan a été composé avec minutie et le travail des couleurs atteint la perfection en témoigne les séquences d'intro et de fin absolument somptueuses ainsi que tout les paysages et décors naturels agrémentés d'une grande rigueur sur le son. Son sujet est extrêmement simple mais sa mise en scène vraiment excellente même si c'est tout en lenteur avec peu de dialogue, je pense à la superbe scène de bain avec les enfants qui tient du miracle tant c'est magnifique. Je ne lui reprocherai que quelques longueurs sur la fin et l'absence d'explication pour achever son histoire mais ce jeune réalisateur a beaucoup de talent...
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Excellent film 🎞
    Un film contemplative, un film d’amour, un film qui parle des sentiments profonds, des choix. Je pense que dans la vie on est toujours affronté à ce genre de situation sauf que c’est socialement incorrect et Carlos R aime parler de ce qui est interdit d’une façon tellement poétique que parfois les mots sont des trop.

    Le cinéma de Carlos Reygadas c’est du cinéma quoi, dur dur de regarder ses film depuis ton canapé. Du bon vrai cinéma!
    J’adore son univers très riche en sentiments.
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2007
    L'auteur reste fidèle à son style sec et ses mouvements de caméra lents et envoutants. La spiritualité qui baignait les deux premiers opus reste en filigrane, ne serait-ce que par le scénario. Mais si la mise en scène de Reygadas est singulière, son penchant pour la pose et la belle image pourront agacer.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2008
    Cette œuvre, construite d'une succession de longs plans fixes esthétisants et d'un scénario tenant sur une feuille de cigarette, est réussie, contrairement à un autre film lui ressemblant furieusement dans la forme : "le bannissement". Celui-ci nous présente un drame bizarroïde et à mon avis pas très réaliste. Ce n'est pas le cas avec "Lumière Silencieuse" qui nous fait découvrir tout d'abord une communauté originale (des mennonites au Mexique)et un drame qui tend plus à l'universalité. De plus le déplacement en salle est justifié uniquement pour les 5 premières minutes du film qui doivent être unique dans l'histoire du cinéma... à ma connaissance.
    al111
    al111

    19 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    Hypothèse : vous n’avez rien lu sur le film, vous ne connaissez pas sa nationalité, vous êtes assis confortablement dans la salle de cinéma, il fait un froid de canard dehors : quelles sont les chances que vous sortiez au bout d’une trentaine de minutes ? Bien sûr, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, mais il faut avouer que ce film est vraiment barré. On est dans un pays non défini, qui ressemble au fond du Texas, la famille que l’on suit vit dans une maison étrange qu’on croirait de la fin du 19ème siècle, y compris au niveau du confort, mais une page du calendrier, les voitures dehors nous apprennent qu’on est en 2007. La langue parlée ressemble à de l’allemand, avec un accent des plus bizarres (renseignement pris, il s’agit du Plautdietsch, un dialecte oublié sauf de la communauté mennonite).
    L’histoire est des plus banales : un homme est partagé entre sa femme et sa famille (six enfants, tout de même) d’une part et son amante d’autre part. L’épouse et l’amante se ressemblent un peu, sans charme ni l’une ni l’autre, longilignes, blafardes, fatiguées.
    La mise en scène intrigue : des longs plans (longs, très longs, très très très longs) assez beaux mais dont on peine à comprendre le sens, une photo hyper-léchée mais pas comme dans les magazines de mode : plutôt une esthétique de photo d’avant-garde, cadrée bizarre, grain ultra-précis ou gros flou. Plusieurs fois on a le droit à exactement le même dispositif : un travelling avant très très lent vers un endroit sombre où l’on distingue peu à peu une scène avec des personnages (sans beaucoup d’intérêt, la scène).
    On rajoute une bande-son saturée, mais sans musique, des dialogues rares et extrêmement lents.
    Bref, le film étrange par excellence, qui ne vit que sur cela : son côté dérangé. Mais au final, il ne dérange pas grand monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2008
    Une chose est sûre, « Lumière Silencieuse » ne peut-être qu’un film absolument déroutant, voire hermétique, pour qui ne connaît pas le monde religieux et plus particulièrement protestant. De très belles images, un monde qui marche à son propre rythme. Une problématique simple pour l’homo-sapiens moderno-occidentalis en devenir (on change de conjoint et basta) , mais qui avec ces gens-là prend une autre dimension. Les acteurs amateurs, loin du cinéma, joue finalement pas mal ; mais j’ai l’impression de ressentir tout de même de la lourdeur devant la caméra. Un bon film, autant sociologique que drame, lent, très lent, et silencieux... Ou chaque mot, chaque phrase est pesée avant d’être exprimées (réalité sociologique des communautés mennonites ou mode de réalisation du film ?).
    Pour faciliter la compréhension, quelques détails sur les mennonites par rapport aux infos d’allo-ciné dans les secrets de tournage. Ils font partie des églises baptistes (qui ne baptisent que des personnes en âge de raison, c’est un acte de conversion personnelle et d’intégration à la communauté). Ils ne sont pas les Amish ou inversement, mais une communauté « intermédiaire » dans leur lecture de la bible avec les baptistes traditionnels (Martin Luther King pour donner un personnage connu) et les Amish (les mennonites sont donc plus ouverts à la modernité que ces derniers, par ailleurs même les Amish ne sont pas totalement contre la modernité : mais chaque nouveauté est intégrée ou rejetée après réflexion sur le fait d’être intégrable sans mettre en danger les équilibres sociaux existant et les valeurs qui y correspondent). Ce sont effectivement des pacifistes convaincus (c’est ce qui les a fait fuir la vieille Europe à la recherche d’endroits où ils pourraient monter une communauté sur leurs valeurs, comme les Amish ont fui l’Alsace quand les empires Bonapartistes ont voulu les incorporer dans les unités combattantes). Enfin, les « autorités » et représentants de toutes ces
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    106 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    Ce film haut en couleur par ces belles prises de vue, la lumière silencieuse ou le bruit du silence. Maintenant l'histoire est plutot immorale t pourtant beaucoup de prières, beaucoup de pleures mais surtout beaucoup d'irresponabilité face à tous ces péchés. Rien n'est écrit, on est tous responble de nos faits d'une façon ou d'une autre.
    max6m
    max6m

    61 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Après "Japon" et "Batalla en el cielo", "Lumière silencieuse" fait bien plus que confirmer le talent de ce jeune cinéaste mexicain: c'est un véritable chef d'oeuvre, au pouvoir hypnotique hors du commun. C'est en choisissant de situer son histoire chez les Mennonites du nord du Mexique, et en utilisant la langue de cette communauté, le plautdietsch, pour l'ensemble de son oeuvre, que Reygadas universalise paradoxalement son propos. Le film traite du conflit intime d'un homme marié et père de famille qui devient amoureux d'une autre femme. Issu d'une communauté profondément religieuse, il se retrouve tiraillé entre foi et sentiment, et cette impossibilité de choisir un parti, plonge tous les protagonistes de ce drame amoureux dans une profonde souffrance. Bien que porté par une empathie et une générosité rares, ce n'est pas par ce sujet déjà maintes fois traité que le film brille réellement. Dans son approche contemplative, "Lumière silencieuse" a tout du film intellectualisant et de la pose esthétique vide, avec ses longues séquences étirées à l'infini, son économie de paroles, l'absence totale de musique. Tout le monde reconnaîtra la perfection formelle de l'oeuvre mais beaucoup resteront dans l'expectative et reprocheront à Reygadas de s'enfermer dans la maîtrise technique de son art. Une démarche souvent qualifiée de prétentieuse. En réalité, "Lumière silencieuse" est un film purement sensoriel et sensitif d'où émane une fascination et un sentiment d'apaisement rarement ressentis au cinéma. C'est une sensation physique d'où l'intellect est absent que le spectateur éprouve. Regarder, sentir: voilà à quoi nous invite Reygadas. Et pour celui qui se laisse submergé par cet état de rêverie magistralement orchestré par le traitement sensible du temps et de l'espace, l'émotion pure apparaît alors. Cette impression de flottement élargit le champ du sensible et permet alors de percevoir ce qu'est réellement "Lumière silencieuse": une formidable parabole de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Le ciel noir étoilé laisse peu à peu entrevoir un village dont l'aube progressive et ses rayons de soleil vont envahir arbres et vallées. Tout le film est à l'image de ce plan (le levé du jour en temps réel), la lente approche d'une communauté dans les problèmes intimes de Johan, dont le coeur est partagé entre deux femmes. Le caractère hypnotique, envoûtant peut au premier abord rendre le film prétencieux, principalement inaccessible pour le spectateur qui n'y entre pas corps et âmes. Pour ma part j'y ai vu l'oeuvre d'un cinéaste qui fait du cinéma pour lui rendre hommage, avec de grandes qualités et des défauts. On pense notamment à Bergman, et le tic-tac des pendules permanents dans "Cris et chuchotements" ainsi qu'à la magie finale rappelant l'apparition de la mort dans "Le Septième sceau". La mise en scène est soignée au détail, chaque bruit naturel ayant son importance, chaque plan durant encore et encore, pour y saisir la contemplation parfaite, car oui, l'oeuvre du réalisateur mexicain est un beau film contemplatif, où les zooms avants, souvent utilisés comme métaphore au temps qui passe, sont magnifiques. Bref, avec "Lumière silencieuse" (2007) Carlos Reygadas a prouvé qu'il était le digne successeur des plus grands, alors qu'il continue à nous envoûter ainsi...
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2007
    Un chef d'oeuvre de beauté brute et aérienne. Travail impressionnant sur la durée et le temps qui se déplace, incroyable rigueur du cadre, plans-séquences sublimes (la scène du bain des enfants dans une eau naturelle), acteurs épatants... bref, une superbe ôde métaphysique sur l'amour véritable (celui qui nous est dévoilé à la fin). Véritable critique disponible sous forme d'interview avec le réalisateur, sur mon blog.
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