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    Lumière silencieuse
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Centré sur une communauté mennoniste mexicaine parlant encore le bas allemand, Stellet Licht se situe déjà presque littéralement en-dehors du monde connu. Il ne restait qu'à le retirer du temps.

    C'est chose faite à chaque image : jaillie de l'obscurité, l'histoire retournera à l'obscurité, éphémère fable d'énigmes humaines. Enrobant ses dilemmes d'une esthétique sans failles, le film semble vierge de l'Homme tel qu'on le connaît. C'est un genre d'œuvres devenu difficile à produire dans une société où le cinéma lui-même laisse cette empreinte en voulant découvrir ce qui reste inconnu. Universel, il enveloppe une histoire grave et humaine des filaments légers d'un monde calme.
    Min S
    Min S

    50 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Excellent film 🎞
    Un film contemplative, un film d’amour, un film qui parle des sentiments profonds, des choix. Je pense que dans la vie on est toujours affronté à ce genre de situation sauf que c’est socialement incorrect et Carlos R aime parler de ce qui est interdit d’une façon tellement poétique que parfois les mots sont des trop.

    Le cinéma de Carlos Reygadas c’est du cinéma quoi, dur dur de regarder ses film depuis ton canapé. Du bon vrai cinéma!
    J’adore son univers très riche en sentiments.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    36 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Amateur de levers de soleil ? Ne ratez surtout pas le début de « Lumière silencieuse » de Carlos Reygadas qui y consacre un plan séquence, au cours duquel la lumière solaire remplit progressivement le cadre, dans un silence à peine troublé par les bruits de la nature. Une ouverture étonnante mais qui pose les bases de ce que sera le troisième long métrage du réalisateur mexicain, tout en plans fixes et en contemplation, où les mots (réduits à leur strict minimum) sont moins éloquents que les images, sublimées par une composition précise, et un jeu sur les couleurs et la lumière. Mais trop de contemplation tue la contemplation et il arrive bien trop souvent que cette histoire d’adultère dans une communauté mennonite (des protestants d’origine néerlandaise) “écoute pousser ses cheveux�, comme le dit si bien Jacques Brel (présent via un poste de télévision), mettant notre résistance autant à l’épreuve que la foi du personnage principal, tant le film évolue constamment à mi-chemin entre le somptueux et l’ennui, car c’est beau, certes, mais très long.
    (Critique d'un internaute que je partage)
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    17 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Des plans larges, de longues prises de vue, des décors somptueux, "Lumière silencieuse" est un film au rythme lent et qui est séduisant à sa manière. Néanmoins la mise en scène du réalisateur m'a plus endormie que passionné mais d'autres devront y trouver leur compte!!
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    L'esprit tournoie vers l'infini - des insectes insomniaques rythment la respiration du Divin, alors, lentement, l'aube avale ce qui reste de la nuit, le ciel a les joues pourpres. Les bêtes gueulent un peu plus fort, le tableau s'anime doucement, les couleurs pastels s'étalent. Le Temps. Austère. Impossible de le remonter? faux. Comme pour une horloge, il suffit d'un doigt *souffle* pour que le système se remette en branle. Reygadas a 2 heures. Hop, on ne s'attarde pas, les bols de céréales sont vides, toute la colonie se met en route, 'on a des choses à faire dehors'. Telles des fourmis, précises et silencieuses, Johan, Esther et leurs enfants évoluent dans ce monde vivant de manière franchement austère. Rustre. "Moi aussi je t'aime", le regard est vide, les gestes froids.. Je trouvais Batalla en el cielo trop méticuleux, trop 'fabriqué', pas assez spontané, j'arrivais pas à me laisser emporter, Lumière silencieuse c'est tout l'inverse .La caméra voltige, on l'oublie, notre regard se perd dans les herbes folles. Quand enfin, il invitera sa femme à nager, l'objectif se concentre sur une fleur en bourgeon, seul le clapotis de l'eau nous rappelle qu'ils sont tous là, juste derrière nous. Economie du langage, économie des émotions mais débordements des sentiments, au travers des regards, des larmes, bravo.
    betty63
    betty63

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2011
    Je crois que ce que j'aime chez Carlos Reygadas c'est la photographie et .... c'est tout ! L'histoire est d'une lenteur de sénateur et tient difficilement la route. Ce qui m'a fort surpris c'est que je n'imaginais pas ce film se passant dans le nord du Mexique.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Je découvre Carlos Reygadas avec "Lumière silencieuse" et il ne fait aucun doute de son inspiration Tarkovskienne bien qu'il n'en aie pas le génie. Il use de la même réalisation contemplative à la photographie merveilleuse où chaque plan a été composé avec minutie et le travail des couleurs atteint la perfection en témoigne les séquences d'intro et de fin absolument somptueuses ainsi que tout les paysages et décors naturels agrémentés d'une grande rigueur sur le son. Son sujet est extrêmement simple mais sa mise en scène vraiment excellente même si c'est tout en lenteur avec peu de dialogue, je pense à la superbe scène de bain avec les enfants qui tient du miracle tant c'est magnifique. Je ne lui reprocherai que quelques longueurs sur la fin et l'absence d'explication pour achever son histoire mais ce jeune réalisateur a beaucoup de talent...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 septembre 2011
    En suspension, hors du temps en présent dérobé. Le silence de la lumière inonde toutes la longueur des plans. Carlos Reygadas a su en fixer l'instant dans son éternité et rendre accessible l'émotion de la scène. Esther, en femme effacée, la parole en retrait, est ce rythme silencieux que personne n'aperçoit mais qui, sans elle, n'existerait pas. Elle est là, la lumière silencieuse qui nous conduit vers la blancheur du teint le plus fragile; édifiantes! Et Johan, Carlos Reygadas aurait-il du mettre plus de puissance dans les grains et le creux de la photographie de ses traits au risque de perdre en lumière?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2008
    Reygadas a le talent d'emprunter aux grands cinéastes. Ainsi après le dernier plan-séquence tarkovskien de Japon, il emprunte pour Lumière silencieuse l'intrige et la sobriété esthetique du magnifique film de Dreyer, Ordet. Pourquoi pas !
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2008
    Cette œuvre, construite d'une succession de longs plans fixes esthétisants et d'un scénario tenant sur une feuille de cigarette, est réussie, contrairement à un autre film lui ressemblant furieusement dans la forme : "le bannissement". Celui-ci nous présente un drame bizarroïde et à mon avis pas très réaliste. Ce n'est pas le cas avec "Lumière Silencieuse" qui nous fait découvrir tout d'abord une communauté originale (des mennonites au Mexique)et un drame qui tend plus à l'universalité. De plus le déplacement en salle est justifié uniquement pour les 5 premières minutes du film qui doivent être unique dans l'histoire du cinéma... à ma connaissance.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    250 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Un beau film.
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Après "Japon" et "Batalla en el cielo", "Lumière silencieuse" fait bien plus que confirmer le talent de ce jeune cinéaste mexicain: c'est un véritable chef d'oeuvre, au pouvoir hypnotique hors du commun. C'est en choisissant de situer son histoire chez les Mennonites du nord du Mexique, et en utilisant la langue de cette communauté, le plautdietsch, pour l'ensemble de son oeuvre, que Reygadas universalise paradoxalement son propos. Le film traite du conflit intime d'un homme marié et père de famille qui devient amoureux d'une autre femme. Issu d'une communauté profondément religieuse, il se retrouve tiraillé entre foi et sentiment, et cette impossibilité de choisir un parti, plonge tous les protagonistes de ce drame amoureux dans une profonde souffrance. Bien que porté par une empathie et une générosité rares, ce n'est pas par ce sujet déjà maintes fois traité que le film brille réellement. Dans son approche contemplative, "Lumière silencieuse" a tout du film intellectualisant et de la pose esthétique vide, avec ses longues séquences étirées à l'infini, son économie de paroles, l'absence totale de musique. Tout le monde reconnaîtra la perfection formelle de l'oeuvre mais beaucoup resteront dans l'expectative et reprocheront à Reygadas de s'enfermer dans la maîtrise technique de son art. Une démarche souvent qualifiée de prétentieuse. En réalité, "Lumière silencieuse" est un film purement sensoriel et sensitif d'où émane une fascination et un sentiment d'apaisement rarement ressentis au cinéma. C'est une sensation physique d'où l'intellect est absent que le spectateur éprouve. Regarder, sentir: voilà à quoi nous invite Reygadas. Et pour celui qui se laisse submergé par cet état de rêverie magistralement orchestré par le traitement sensible du temps et de l'espace, l'émotion pure apparaît alors. Cette impression de flottement élargit le champ du sensible et permet alors de percevoir ce qu'est réellement "Lumière silencieuse": une formidable parabole de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Le ciel noir étoilé laisse peu à peu entrevoir un village dont l'aube progressive et ses rayons de soleil vont envahir arbres et vallées. Tout le film est à l'image de ce plan (le levé du jour en temps réel), la lente approche d'une communauté dans les problèmes intimes de Johan, dont le coeur est partagé entre deux femmes. Le caractère hypnotique, envoûtant peut au premier abord rendre le film prétencieux, principalement inaccessible pour le spectateur qui n'y entre pas corps et âmes. Pour ma part j'y ai vu l'oeuvre d'un cinéaste qui fait du cinéma pour lui rendre hommage, avec de grandes qualités et des défauts. On pense notamment à Bergman, et le tic-tac des pendules permanents dans "Cris et chuchotements" ainsi qu'à la magie finale rappelant l'apparition de la mort dans "Le Septième sceau". La mise en scène est soignée au détail, chaque bruit naturel ayant son importance, chaque plan durant encore et encore, pour y saisir la contemplation parfaite, car oui, l'oeuvre du réalisateur mexicain est un beau film contemplatif, où les zooms avants, souvent utilisés comme métaphore au temps qui passe, sont magnifiques. Bref, avec "Lumière silencieuse" (2007) Carlos Reygadas a prouvé qu'il était le digne successeur des plus grands, alors qu'il continue à nous envoûter ainsi...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2008
    Lum. silencieuse..
    Très rare que je quitte la salle avant la fin d un film ---> mais là, j'ai dû m'incliner, mauvais choix : J ai tenu 20 minutes.

    Excellent thème mais alors vraiment que ça de bien. Peu de dialogues, Mou, mou très mou pour ne pas dire mortel. De longs arrets sur image...EX une machine agricole qui roule dans un champ..

    Une belle petite famille avec au moins 6/7 enfants on a du mal à compter, et à coté de ça un étonnant silence car à part Prier en silence, ces braves gens ont bien du mal à communiquer, parler, échanger, rire, etc... bref tout simplement vivre !! , Des enfants muets et tristes à souhaits, une mère inexistante, un père mou comme une chique, une maitresse sans charme.

    J ai changé de salle au bout de 20 minutes et suis allée à coté, voir LA GRAINE et le Mulet.... le dernier de Kechiche. Sboff, " L'esquive " était qd meme mieux.
    markofr
    markofr

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2008
    Une femme pleure sous la pluie, appuyée contre un arbre, puis s'effondre de douleur. Un des nombreux plans sublimes de ce drame presque silencieux où les personnages fusionnent avec la nature et où il faut se détourner de la lumière pour trouver la paix.

    Une expérience esthétique intense et inoubliable entre Terrence Malick, Bergman, Dryer et Tarkovsky. Rien de moins!
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