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Sid Nitrik
43 abonnés
416 critiques
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4,0
Publiée le 26 février 2014
Guillermo Del Toro est cette fois ci à la production de ce film espagnol signé Juan Antonio Bayona. Et l'on prend tout de suite conscience de l'importance de l'influence des « Autres » d'Amenàbar sur le cinéma d'angoisse espagnol moderne. Ca ne brille certes pas par son originalité dans le concept, d'autres films s'étant de plus engouffrés dans la brèche entre temps, mais la réalisation est tellement impeccable, le suspense tellement bien mis en place, que l'on est tout de suite emporté par l'histoire qui se conclue une nouvelle fois par un twist de bonne qualité, que l'on cherche à anticiper tout au long du développement du film (j'étais pas loin mais ce n'était pas ça...). Bref, on allie plaisir angoissant et travail de la matière grise, ce qui est franchement bienvenu à une époque où une bonne partie des films d'épouvante/horreur joue la carte rentre-dedans pour divertir (les sagas « Saw », du gore à outrance, et « Paranormal activity », du jump scare à outrance, auxquelles je n'accroche pas vraiment). Une certaine poésie se dégage également de « L'orphelinat » et l'actrice Belen Rueda livre une très belle prestation. Elégant et captivant.
Dès les premières gorgées d'angoisse, L'orphelinat exhale un parfum bien plus subtil qui le démarque des habituels films de fantômes. Sa saveur authentique est faite de l'acidité des terreurs enfantines, de piment hispanique, de l'alcool fort que peut distiller l'amour maternel et l'amertume propre à la nostalgie. A voir !
Si ce n'est le happy end final convenu et attendu, "l'orphelinat" est un bijoux du cinéma horrifique, brillamment écrit, et dont les passages de peur, tout en suggestions, sont réellement inquiétants!
Je viens de visionner ce film pour la deuxième fois, doutant un peu de ma première impression, ce qui c'est avéré être une très bonne idée, parce que j'ai pu redécouvrir plein de choses qui m'avaient échappé lors de la première vision et que peut-être que je m'attendais à voir un film plus rapide plus sanglant, etc. Cela n'est pas le cas, c'est un film assez lent, mais qui convient parfaitement à ce genre de scénario original, je croyais sûrement lors de ma première vision à plus d'horreur, alors que cela n'est pas un film d'horreur pour moi en tous les cas, mais plutôt: un drame fantastique épouvante avec de nombreuses scènes angoissantes à souhait et ces scènes-là, font plus travailler l'esprit que certains films d'horreur, gore et compagnie. Mais avec un scénario si bien fait et réalisé à souhait, l'on a bien plus de moments d'angoisse, que d'autres films d'horreur souvent de troisièmes zones. Ici c'est du très bon cinéma et tout se tient à merveille, les amateurs de films assez patients pour voir ce film se dérouler assez lentement, mais sûrement dérouteront ceux qui veulent de l'action rapide et plus de vitesse d'exécution, ceux-là seront sûrement déçus, mais rateront un beau film par manque de patience, cette histoire est très bien faite et nous donne une vision différente des choses qui dans ce film nous intriguerons très souvent dans le bon sens du terme. Je termine en disant que la dernière partie du film est surprenante et tout à son avantage, c'est pour cela que certains films, la deuxième vision, dévoile souvent des choses que l'on n‘a pas su apprécier, je dis que scénario et la réalisation ont été fait avec minutie pour le plaisir des amateurs de ce genre de film. Je lui octroie 4 bonnes étoiles sur 5 et heureux d'avoir osé le revoir encore une fois.
Habituellement, j'ai du mal avec le fantastique à l'anglo-saxonne. Est-ce parceque celui-ci est latin que je l'ai apprécié? En tout cas, ce film est troublant, inquiétant et ne manque pas d'une certaine poésie morbide.
Sans révolutionner le genre, "L'orphelinat" est un film fantastique d'une diabolique efficacité, doublé d'une poignante réflexion sur la maternité. Frissons et larmes garantis.
Des hauts et des bas dans ce film de Bayona. Les longueurs à déplorer plombent le film alors que les instants plus rapides sont un vrai bonheur. La dernière partie en particulier est franchement un grand plaisir de maîtrise du cadrage, de l'image et de la photographie. Un premier essai de qualité mais qui augure du meilleur pour la suite de ce réalisateur, chouchou protégé de Guillermo Del Toro.
Guillermo Del Toro revêt sa casquette de producteur et déçoit de nouveau. En 2008, celui-ci remet le couvert avec "L'Orphelinat", vendu comme le plus grand succès espagnol de tous les temps. La réalisation est confiée à Juan Antonio Bayona, signant par là même son premier long-métrage. Si le script reprend déjà en soi les principaux lieux communs liés aux maisons hantées et autres enfants inquiétants, rien n'empêchait pour autant que l'esthétique soignée ne renouvelle quelque peu le sujet. Or, le cinéaste n'a pu accomplir ce défi, vite enseveli sous un propos inefficace et une réalisation indécise. Plombant son film au moyen d'une ambiance sonore pesante, il en oublie surtout le principal : la peur. De ce point de vue, la seule scène intéressante est le plan-séquence du "un, deux, trois", encore que celle-ci ne tient pas non plus toutes ses promesses. Une mauvaise leçon d'épouvante.
Terrifiant. Absolument terrifiant. Sinistre, même. Grandiose, assurément. L'Orphelinat vous emporte dans une grande maison isolée, peuplée de mystères et d'ambiguïtés. Si le scénario n'a rien de phénoménal ni de très constructif, tout dans la réalisation -jeux d'acteurs, photographie, décors, bande son- est là pour entretenir chez le spectateur une angoisse permanente et une adrénaline immodérée, avec beauté et panache. Il n'y a pourtant dans le film nulle trace de violence ou de vulgarité : aussi, même les spectateurs les moins en phase avec le genre prendront goût à s'y essayer. Un film idéal pour mieux maîtriser ses émotions. Effets garantis.
Fidèle au cinéma espagnol, ce soit disant film d'épouvante lugubre et lent tente de jouer avec nos angoisses mais mis à part le scénario, tout est plat et vide. A lire en roman pour laisser sa propre imagination travailler.
En fusionnant ainsi les codes classiques du thème de la maison hantée et un drame parental poignant, Juan Antonio Bayona fait preuve d’une virtuosité maline pour faire de son film d’épouvante un choc émotionnel surprenant. La narration évolue doucement, faisant naitre subtilement une tension tout en instillant des sursauts de frayeurs, tandis que le scénario met en place à un rythme tout aussi élancé les pièces de ce puzzle semblable à un conte gothique enfantin. L’intensité du jeu de Belén Rueda permet au public de ne pas trouver trop laborieuse les longueurs scénaristiques menant vers une conclusion bouleversante s’éloignant des autres éléments de la trame horrifique qui furent déjà utilisés à maintes reprises.