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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 mars 2011
Paul Greengrass poursuit son oeuvre de films d'action après deux Bourne, Green Zone en reprend les poursuites haletantes, mais ne se sert pas d'une violence de base pour assouvir un manque d'adrénaline. Green Zone justement n'abuse pas de cet ingrédient même si l'on sent qu'il fournit matière à combler un spectre large de spectateurs. Et c'est tout sauf un mal! car même s'il enfonce des portes ouvertes, à moins de s'intéresser à une actualité pré-digérée et simpliste, il dénonce des maux qui ont décidé de l'avenir du monde, rien que cela. La description des enchevêtrements entre politiques, médias journalistiques et citoyens du peuple, est toujours fondamentale, seulement, dans Green Zone, elle revêt un aspect plutôt réducteur. Dommage en un sens, mais l'inverse aurait donné un film plus prise de tête et ce message nécessaire aurait donc été un coup d'épée dans l'eau. Peut-être, et c'est ce qui le différencie de l'excellent Démineurs de la trop méconnue et décriée Kathryn Bigelow, Green Zone restera un film utile mais pas essentiel.
Filmé par un caméraman atteind de la maladie de parkinson. Ca me donne mal au coeur donc impossible de regarder plus de 10 minutes. Franchement, je ne vois pas l'interêt de ces images qui tremblent tout le temps.
Le film est certainement bien, mais je suis sorti au bout de 40 min pour vomir. On a oublié de prévenir le réalisateur épileptique Paul Greengrass qu'on avait inventé la steadycam...
Mise en scène très ...moderne : des zooms et des mouvements brusques de caméra … même dans les scènes de dialogues dans un sofa. Un scénario assez intelligent, ça implique la CIA mais ça reste compréhensible (si si!).
Très bon film. Un Matt DAMON excellent, dans un rôle qui lui va très bien. Dommage que l'intrigue sur les ADM ne soit pas mieux exploité (A la moitié du film, on en connait l'issue...). Un très bon moment malgré tout.
Trois ans après avoir réalisé un film traitant du 11 septembre (United 93), le réalisateur britannique Paul Greengrass se penche aujourd’hui avec Green Zone sur la guerre en Irak.
Première bonne surprise, le « style » Greengrass (caméra à l’épaule, montage épileptique) fonctionne bien ici et traduit avec pertinence le climat de chaos qui règne dans les rues de Bagdad. Deuxième bon point, le film trouve vite un équilibre entre scènes d’action et intrigue politique. C’est , malheureusement, dans la manière dont son intrigue de fond est menée que le métrage atteint ses limites. En effet, le didactisme un peu forcé de nombreuses scènes font passer, par moments, Green Zone pour une sorte de Guerre d’Irak pour les nuls. De plus, le film semble arriver un peu après la bataille tant l’absence d’ADM en Irak n’est plus un mystère pour personne.
Malgré quelques réserves (notamment son recours à un schématisme finalement assez hollywoodien), Green Zone reste un film suffisamment solide et bien mené pour y trouver son compte.
Tant sur le fond que sur la forme, ce film est une réussite. L'évocation de l'entrée en guerre frauduleuse des US est magnifiée par une interprétation sans failles et, malheureusement, les différents personnages évoqués sonnent bien vrais, y compris les analystes politiques véreux tels qu'on les imagine...
C'est assez difficile de commenter ce film. On ne peut pas vraiment polémiquer à son propos, mais ne serait-ce pas sa faiblaisse? Le réalisateur certe plonge ses mains dans un sujet bouillant, mais avec des gants ignifuge. Il dénonce un évènement qui a eut lieu il y a 8 ans, sans aller plus loin que ce que le grand public sait déjà. Tout l'intérêt d'un tel film devrait être de nous faire réfléchir sur l'information qu'on nous impose au quotidient, et de provoquer des débats, des dialogues. Quand on adapte au cinéma ce que les médias ont déjà divulgué auparavent, rien de nouveau, donc un film qu'on ne retiendra pas. Voilà peut être ce qui explique pourquoi le réalisateur a choisi d'en faire davantage un film d'action. Ne nous révélant que peu de choses nouvelles sur ce complot diabolique, le réalisateur devait trouver un autre moyen pour garder le spectateur en haleine. Sur ce plan le film réussit, le suspense et l'intrigue nous tiennent toujours en allerte et les scènes d'action ne donnent pas le tournis. Mais dans cette volonté de vouloir faire de l'action et de l'aventure, on sacrifie tout le réalisme qui nous donnait envie d'aller voir le film. En héroïsant un soldat GI, le scénario devient impossible: comme si un soldat pouvait entreprendre tout seul de démanteler un complot entier... Cependant, on ne peut reprocher au réalisateur de se pencher sur un tel sujet, loin de là.
Malgré certaines critiques virulentes (celle de "Llibération" notamment, particulièrement vacharde et injuste), ce film non dénué de défauts est quand même la preuve que l'on peut dénoncer l'intervention américaine en Irak même à Hollywood. Certes, le mal est fait et continue d'ailleurs d'être fait, mais au moins les Américains commencent à se rendre compte qu'ils ont été bernés par leur administration. Paul Greengrass le fait avec son style à lui. Sans doute vaut-il mieux se taire... enfin ce n'est pas mon avis!
L’efficacité de Paul Greengrass à la réalisation et le costume de prédilection d’agent d’élite qui sied si bien à Matt Damon font de Green Zone un film d’action tout public trépidant et intelligent, doublé d’un courageux brulot anti militariste qui prouve que les USA sont en guerre contre eux-mêmes. Toutefois, l’ensemble est beaucoup trop bruyant et agité pour ne pas épuiser le spectateur.