Derniers Avis : Green Zone - Page 5

2003: les Etats-Unis entrent en conflit violent avec l'Irak pour chercher des Armes à Destruction Massive (AMD) soi-disant dissimulées un peu partout dans le pays. L'affaire fit grand bruit à l'époque mais elle est depuis retombée dans les profondeurs de la mémoire collective. Paul Greengrass se charge alors, avec ce Green Zone, de nous faire une piqure de rappel. Le réalisateur britannique n'est pas du genre à tourner autour du pot et son film s'en ressent, on est de suite dans le vif du sujet. La première scène nous montre une unité américaine tentant de se frayer un chemin dans la « jungle » irakienne (le pays est sens dessus dessous: présence américaine, pas d'électricité, pas d'eau...) pour aller dénicher au plus profond d'un bâtiment lugubre une ADM... qu'ils ne trouveront évidemment pas. A la tête de cette unité, le commandant Roy Miller incarné à la perfection par Matt Damon, commence à se poser des questions quant à la véracité des faits annoncés par le gouvernement américain au sujet de la présence de ces fameuses AMD. Il va alors tâcher avec le peu de moyen à sa disposition d'en savoir plus. Greengrass, qui n'a plus à démontrer son talent quand il s'agit de filmer énergiquement (voir les deux derniers épisodes de la saga Jason Bourne), se permet ici d'aller encore plus loin; la caméra n'est plus seulement énergique, elle est hargneuse. Mis à part quelques plans larges nous montrant une Irak en pleine destruction, aucune scène ne sera posée. La caméra est à l'image de ce qu'elle filme, toujours en mouvement. On ne prend jamais le temps de respirer mais pour autant l'histoire est parfaitement compréhensible. D'aucuns diront que tout n'est pas clair à l'écran, mais n'est-ce pas simplement le prix à payer pour un cinéma réaliste??? L'intensité et la tension qui émanent de chaque séquence, et même de chaque dialogue, en font un film d'action de très haute volée. Le seul bémol concernerait en fait l'histoire globale du film dans la mesure où à moins d'avoir hiberné pendant toute l'année 2003, ou à la rigueur d'être américain, les tenants et les aboutissants de cette affaire nous sont déjà connus. D'autant plus que les faits nous sont ici relatés d'une façon un peu trop simpliste, à savoir plus ou moins un seul homme contre toute une institution. Un très grand film donc sur la forme mais qui n'apporte hélas, pas grand chose sur le fond...

Tres intense bon jeu d acteur, on participe completement au film.

Bien plus qu'un film de guerre ! L'intérêt du spectateur est double: d'une art l'action et d'autre part l'analyse du conflit Irakien très bien rendue dans le film. On se rend compte alors de la difficulté de renverser une organisation étatique pour en établir une nouvelle, les différents clans sous la bannière étoilée. Non dans une guerre il n'y a pas deux camps mais une multitude d'intérêts. Film de guerre et politique donc qui à mon avis pointe un doigt accusateur vers les Etats-Unis de l'administration Bush. Je ne me suis pas ennuyé une seconde :D
PS: Je suis content de ne l'avoir vu que maintenant car cela nous apporte un certain recul par rapport à ces évènements et de plus je ne suis pas en overdose d'Irak à cause des info's ;)

Adapté du roman éponyme, Paul Greengrass revisite une partie de l'histoire récente qui reste trouble et tabou. Doté d'un bon scénario, mais avec un rythme hétérogène, "Green Zone" se définit par un film d'action qui allie parfaitement action et réflexion. Matt Damon est est en grande forme.

De manière générale j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de sujet... Bien, intéressant, mais un rythme finalement assez mou.

Bon Film. Matt Damon est excellent dans le rôle de "Roy Miller", il excelle dans les scènes d'action, autant que dans les scènes de dialogue. Matt Damon est aussi charmant que talentueux.
Bon scénario, bons effets spéciaux, le suspense est haletant, les scènes d'action
sont extrêmement bien réussies.
L'acteur qui incarne "Freddy" m'a impressionné par son jeu d'acteur brillant et naturel.
Film à Voir.

Le style documentaire très nerveux de Paul Greengrass empêche aux personnages de ses films d'être réellement consistants, mais la contrepartie positive de cette manière de filmer c'est que l'intensité est présente du début jusqu'à la fin et qu'on ne voit absolument pas le temps passer sans que le fond en soit sacrifié, au contraire même.
Résultat, quand on a le droit à un thriller d'action sur fond de Guerre en Irak c'est la puissance qui règne. La puissance de l'action bien sûr mais aussi la puissance d'un fond loin d'être à la gloire des Etats-Unis qui s'approprie en pseudo-conquérant une guerre qui n'est pas la leur. Conséquence, la fiction et la réalité sont ici mêlées d'une manière pleinement convaincante
Greengrass reprend Matt Damon, qu'il avait déjà dirigé à deux reprises dans la peau de Jason Bourne, qui assure très solidement le boulot, et à l'image du film avec une grande efficacité.

Un film qui montre bien les absurdités de la guerre en Irak de 2003. Les effets spéciaux sont très bien faits mais les scènes d'actions peuvent sembler être trop nombreuses. On reconnaît bien dans ce film de guerre le coup de patte à l'américaine
.

Sous couvert de la dénonciation de l'absence d'armes de destruction massive en Irak, armes ayant motivé et justifié l'entrée en guerre des USA, Paul Greengrass nous livre un film musclé bourré d'action. Caméra à l'épaule et décors extrêmement bien reconstitués, le réalisateur prend le parti pris du réalisme afin de mieux dénoncer ce mensonge d'Etat. En suivant au plus près l'adjudant-chef Roy Miller sur le terrain miné de Bagdad, on en prend autant dans le visage que Matt Damon lors de sa quête de la (non-)vérité. Le sujet anti-conformiste est le bienvenu pour un blockbuster et le choix artistique du réalisme à tout prix aurait pu lui donner une force supplémentaire dans sa dénonciation. Hélas, le film hésite entre action (crédible) et charge politique (trop polie et héroïque pour un seul homme). Le réalisme du l'image dénote face au réalisme d'un scénario plombé par les bons sentiments du héros seul contre tous, la charge contre l'hégémonie américaine, ses mensonges et ses manigances silencieuses manquent de mordant et sont finalement sans surprises. Il y avait bien une bombe dans le pitch de "Green Zone", c'est finalement un pétard efficace mais inoffensif.

Ce film qui ressemble souvent à un jeu vidéo pour ado, essaye de présenter un fait historique important (les fausses armes de destruction massive de l'Irak) vu les yeux d'un commandant commando de l'armée américaine. C'est efficace en terme d'action, intéressant sur le plan du ressenti de la population irakienne vis à vis des américains, instructif sur le plan politique avec la dénonciation du mensonge des autorités américaines pour justifier l'intervention militaire. Mais le mélange de ces trois axes est boiteux, comme l'interprète vindicatif irakien qui aide les GI....

Après les 2 et 3ème opus de «Jason Bourne», Paul Greengrass retrouve Matt Damon et le plonge cette fois-ci au coeur de la seconde intervention militaire américaine en Irak. On suit un commandant de l’US Army changé, avec son unité, de trouver des armes de destruction massive sur la base d'informations «officielles» d’un mystérieux indicateur. Mais rien n’est aussi simple puisque le film dénonce les pratiques controversées du gouvernement Bush. Avec la marque de fabrique du réalisateur, l’immersion est donc totale car sa caméra colle littéralement aux «rangers» du personnage principal. L’intrigue, hyper réaliste est, malgré sa complexité, extrêmement limpide. Les scènes d’actions sont intenses et diablement rythmées. La dernière poursuite nocturne dans les rues sombres de Bagdad est vraiment démentielle. «Green Zone» est haletant de bout en bout et sans aucun temps mort.

Après avoir chapeauté les deux derniers volets de la saga "Jason Bourne", le britannique Paul Greengrass retrouve pour la troisième fois Matt Damon pour ce film de guerre sur fond de politique. Fidèle à ses habitudes le réalisateur anglais ne ménage pas sa peine pour nous malmener physiquement et psychologiquement, et on sent une envie de bien faire réjouissante. Le casting est impeccable, pas de pathos à la con mais un jeu assez subtil avec des bons dialogues, et on s'attache rapidement aux "gentils" de l'histoire. La mise en scène est à l'image de ses autres films, nerveuse, caméra à l'épaule renforçant l'aspect documentaire et réaliste, très sobre et sans fioritures. Sinon côté scénario, même si on se doute dès le début qu'il y a anguille sous roche, on est vite conquis (la théorie du complot fonctionne toujours aussi bien !), et on ne s'ennuie pas. Encore un bon film de Greengrass donc.

Donc, que dire de Call Of Duty, heu... de Green Zone pardon. C'est un film d'une nullité affligeante, avec un scénario qui tient sur une feuille de papier cul, mais qui arrive pourtant à réaliser la prouesse d'être d'un flou artistique sidérant auquel on ne comprend rien. La mise en scène est tellement à chier, qu'on arrive jamais à discerner qui fait quoi (ou plutôt "qui tire sur qui" vu que ça n'est que ça tout le long du film). En conclusion, ce film matérialise bien ce que pourrait être le vide intersidéral ou tout simplement le néant. Bref, une bouse.

Bof pas terrible du tout malgré un Matt Damon toujours aussi impeccable dans ses rôles et une bonne idée de caméra à l’épaule qui donne un petit côté reportage à l'ensemble. Malgré tout ce film ne donne pas envie qu'on s'y intéresse, on ne comprend pas toujours tout et le sujet n'a pas été creusé assez en profondeur seulement effleuré, s'y ajoute une mauvaise qualité d'images avec beaucoup de bruit ce qui ne fait qu'on ne distingue pas toujours bien, de plus beaucoup de scènes se passent dans la pénombre.
Non décidément le voir une seule fois me suffira amplement, dommage car j'ai beaucoup d'estime pour Matt Damon.

Après avoir chapeauté les deux derniers volets de la saga "Jason Bourne", le britannique Paul Greengrass retrouve pour la troisième fois Matt Damon pour ce film de guerre sur fond de politique. Fidèle à ses habitudes le réalisateur anglais ne ménage pas sa peine pour nous malmener physiquement et psychologiquement, et on sent une envie de bien faire réjouissante. Le casting est impeccable, pas de pathos à la con mais un jeu assez subtil avec des bons dialogues, et on s'attache rapidement aux "gentils" de l'histoire. La mise en scène est à l'image de ses autres films, nerveuse, caméra à l'épaule renforçant l'aspect documentaire et réaliste, très sobre et sans fioritures. Sinon côté scénario, même si on se doute dès le début qu'il y a anguille sous roche, on est vite conquis (la théorie du complot fonctionne toujours aussi bien !), et on ne s'ennuie pas. Encore un bon film de Greengrass donc.