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    Le Silence avant Bach
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    2,7
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    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Le film de Pere Portabella a les limites de la narration qu’il s’impose et certains passages sont trop étirés (à Dresde par exemple ou la scène du début avec les camionneurs espagnols). Il n’en reste pas moins un film réussi, neuf et inventif qui rend homme au plus grand compositeur de tous les temps : Jean Sébastien Bach. Le film peut se situer sur deux axes. L’un document/fiction et l’autre passé/présent ce qui donne au silence avant Bach une originalité et une émotion vraies. Le passé nous conduit au XVIIIème siècle où nous voyons Bach s’investir dans sa musique entouré des siens ainsi qu’au milieu du XIXème siècle où Mendelssonn découvre les partitions du maître du Cantor. Ces scènes de pudeur contenue sont parmi les plus belles du film. Le présent fictif nous montre des personnages dans leur vie quotidienne ou jouant de la musique. La scène où la femme est nue sous la douche est superbement filmée. Le film bénéficie d’ailleurs d’une très belle photographie. La notion de préparation des corps semble obséder Portabella , en effet voir le vieil homme qui se prend pour Bach, est triste et personnelle. Le silence d’avant Bach est écrit et filmé comme certaines œuvres musicales de Bach (tels les violons dans le train ou les pianistes qui jouent ensemble. Un film novateur, non exempt de longueurs et qui peut parfois renvoyer à La chronique d’Anna Magdalena Bach de Jean Marie Straub et Danièle Heuillet de par son austérité positive.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2009
    Un piano se déplace dans des couloirs vides aux murs blêmes en jouant, grâce à du papier à musique, une partition de Bach. «Die Stille vor Bach» (Espagne, 2007) de Pere Portabella s’ouvre sur cette image hallucinatoire. Cette élégie à Bach des séquences disparates dont les liens se révèlent par la suite. L’amour de la musique, qu’il appartienne à un chauffeur routier ou à un concertiste, s’exprime dans l’intime. Portabella exalte les notes de Bach en les situant dans leur relation directe à l’homme. Cette ouverture mystérieuse où le piano, sans l’intervention de la main humaine, émet une mélodie, laisse augurer le plus terrible des présages : il n’est plus besoin de l’homme pour atteindre au Beau, la grâce pouvant être affaire de mécanique. Suite à ce prélude, aussi sinistre que fascinant par sa mise en scène, Portabella reproduit des instants de la vie de Bach, éveillant par ce biais la mémoire de ses compositions. En mêlant point de présent et nappe du passé, Portabella veut nourrir la musique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui de la mémoire passée pour retrouver la quintessence des œuvres de Bach. Comme il est rappelé dans le film, le philosophe Emil Cioran a dit que le seul qui devait tout à Bach était Dieu. Cette défense lapidaire n’exprime pas qu’un amour considérable pour le compositeur, elle souligne très justement que chaque mouvement qui compose la musique de Bach est un élan vers la spiritualité. Portabella tend à recouvrer cette dévotion, quitte à réduire son cinéma à un spectre de l’âme. La beauté des plans, leur savante mise en relation dresse un cinéma contemplatif voire méditatif sur la nature actuelle de la musique. Aspirant à retrouver la simplicité gracieuse de l’art, Portabella en passe par une réalisation épurée et ascétique, laissant plein champ aux pointes musicales de Bach. Parfait pour découvrir la musique classique, beaucoup moins pour ressentir les effets du cinéma. Sur la quête de la grâce, préférez Rohmer.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Film qui parle de quelques événements de la vie et de la musique de Jean Sébastien Bach, sous forme parfois de reconstitution historique, ou de discussions contemporaines sur cette musique. Il y a de nombreux extraits musicaux.
    Film qui peut paraître décousu mais dont la grande qualité est l'exécution de certaines oeuvres de Bach (choral ou clavier) qui sont d'une grande beauté.
    Il y a des longueurs parfois incompréhensibles et une volonté de rendre contemporain Bach, mais c'est toujours très bien filmé, avec une belle rigueur esthétique dans les images et la mise en scène. Il y a peu de dialogue, peu d'action, la musique prime. C'est un point de vue personnel que le cinéaste porte sur le grand musicien, et pour lequel il veut nous faire découvrir son génie.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2008
    Ni biopic, ni documentaire, ni concert enregistré, ce film est profondément original sur le plan formel. Un savant mélange aléatoire de scènes d’époque en costumes et d’épisodes de nos jours, sert à démontrer l’universalité et l’intemporalité de la musique de Bach. C’est avec une habileté dénuée de tout opportunisme que le réalisateur emmène ses musiciens dans des lieux aussi insolites qu’une cabine de camion poids lourd ou une rame de métro. La haute rigueur intellectuelle et artistique de ce film requiert du spectateur un effort d’ouverture et un minimum de culture musicale (pas celle de la Star Ac...!).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2009
    J'ai découvert ce documentaire au Festival International du Documentaire à Marseille ; c'était lui qui ouvrait le festival.
    Pas beaucoup de dialogues, l'essentiel est dans les images qui présentent chacune à leur façon un morceau différent de BACH. Le résultat est d'une finesse exceptionnelle, et ne peut, à mon avis, laisser le spectateur indifférent.
    Certes, ce documentaire peut surprendre car il est tout sauf commun. Quelques personnes sont parties pendant la projection, sans doute s'attendaient-elles à plus d'action, je ne sais pas. Des oeuvres d'une telle qualité sont pourtant si rares et si précieuses, pour rien au monde je n'aurais manqué ne serait-ce que les dernières minutes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 novembre 2008
    Quel navet!!!! Ca commence avec une interminable vision d'un parquet!! la suite n'est pas mieux. L'idée de départ est excellente (Bach est universel) mais la réalisation est plus que navrante. Ennuyeux, sans tête ni queue, on se demande jusqu'à la fin quand va commencer le film.
    Quant à la musique de Bach, bon, je suis pianiste et j'en joue beaucoup. Là, il y a quelques extraits; pas besoin de s'ennuyer pendant 2 heures pour les entendre.
    Bref, une horreur totale!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 novembre 2008
    Que signifie le titre "Le silence avant Bach" ?
    Est-ce de la part de l'auteur du film une méconnaissance totale de la musicologie. Le silence vaudrait aussi pour Domenico Scarlatti, Antonio Vivaldi nés tous deux la même année que Bach ?
    Sait-il qu'avant Bach il y avait Buxtehud son maître, il y avait aussi Frescobaldi, Monteverdi, de Lassus, Titelouze et tant d'autre...!
    Je n'ai pas compris l'argument du film, j'ai apprécié de voir une très belle femme nue se doucher, mais qu'est-ce que cela vient faire dans ce film, sinon à dire qu'il faille se purifier avant que de jouer du Bach sur un violoncelle ? Bach n'est pas Dieu, qu'il ait été inspiré par Dieu en le servant majestueusement c'est indéniable. N'en faisons pas un veau d'or !
    L'auteur devrait arréter de faire des films à son âge on confond beaucoup de choses et la libido ça travaille un maximum.
    Conclusion ce film est nul.
    Si vous voulez découvrir Bach allez écouter les concerts le Dimanche après la messe dans l'île Saint Louis, vous ne serez pas déçu. Allez dans un temple protestant on y joue souvent du Bach quand on ne le chante pas.
    Si vous voulez connaître Bach lisez ses écrits à ses protecteurs, l'obséquiosité, l'esprit de carpette en est navrant. Chaque génie a sa faille, Mozart avait la sienne avec son esprit scatologique.
    jmgoofo
    Les meilleurs films de tous les temps
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