Avis : Là-haut - Page 3

A l'occasion de ce dixième film d'animation, les studios Pixar s'imposent incontestablement comme maitres du genre. "Là-haut" est un film simple, et sa réussite réside dans le fait qu'il s'adresse à un très large public (et ce ciblage est finalement représenté par les 8 ans de Russel et les 78 ans du vieil homme) Ce qui enchante, c'est cette capacité à nous faire passer du rire aux larmes, ce dosage impeccable d'humour et d'action. "Là haut", c'est aussi et avant tout une apologie de la liberté et un grand moment d'évasion avec de superbes images, un scénario maîtrisé de bout en bout. Les personnages principaux sont très attachants; et c'est ce qui fait la force de ce dessin animé : on choisit des personnages communs mais très atypiques et qu'on ne pense pas forcément à associer mais la réussite est bel et bien là. De ce fait, on entre très facilement dans le film qu'on peut presque comparer à une œuvre de Miyazaki, tant sa maitrise esthétique et sa puissance comique sont finalement au service d'une histoire qui se démarque par son originalité.

J'ai un vrai problème avec le cinéma d'animation en images de synthèse. Jamais pour moi l'informatique ne parviendra à retranscrire la chaleur et la poésie intemporelle du dessin animé traditionnel. Les films se succèdent, mais rien n'y fait. J'ai systématiquement un blocage par rapport à la fois au graphisme et au scénario, et ce prétendu chef-d’œuvre suprême de "Là-haut" n'a été que confirmer une fois de plus mes réticences. Niveau visuel, on pourrait pour le coup, c'est vrai, saluer le travail sur les couleurs, qui a sans doute fait beaucoup dans le succès du film. Mais l'image de synthèse reste un graphisme par définition très propre et mathématique, et du même coup très froid. Il y a pas mal d'évolution à ce niveau par rapport à l'époque de "Toy Story", mais c'est encore loin de me satisfaire. Niveau scénario, je suis assez mitigé en général par rapport à la tentative de poésie moderne dans le DA en image de synthèse. Ici pour le coup, je n'ai vraiment pas saisi où ça cherchait à en venir avec toute cette histoire de maison qui vole et de chiens qui utilisent des parlophones. Ça aurait pu à défaut faire un récit d'aventures correct, mais le principe directeur du scénario est vraiment trop gros pour, même pour un dessin animé. Sans compter dans tout ça que c'est quand même fort lourd et appuyé dans l'émotion. Bof, bof quoi...

Nouveau film et nouvelle réussite pour Pixar (sans qui Disney ne serait décidément plus grand-chose aujourd’hui sur le plan du dessin animé) avec ce "Là-haut" qui, outre sa perfection technique (les images sont magnifiques et mises en valeur par l’usage discret de la 3D), signe sans doute son film le plus poétique. Cette histoire de vieillard irascible (Charles Aznavour en VF, formidable) qui s’envole avec sa maison pour réaliser le rêve de sa défunte femme est la plus belle métaphore du travail de deuil. Bien sûr, le cahier des charges made in Pixar est respecté avec un sujet original (une maison accrochée à des ballons, fallait y penser), ses personnages atypiques et attachants (le vieux grincheux Carl, le scout débrouillard Russell, le chien bavard Doug, l’oiseau rare Kevin…), ses gags bien sentis mais parfois sous-exploités (les chiens qui parlent, leur obsession pour les écureuils, les gaffes de Russell…), une émotion omniprésente (l’amour de Carl pour sa femme est vraiment touchant tout comme le besoin de reconnaissance de Russell) sans oublier une bonne dose d’aventure. Malheureusement, à l’instar des autres films Pixar, ses recettes font la force mais aussi la faiblesse de "Là-haut" dont le scénario n’est pas un modèle de suspense (le méchant sera puni, le happy end est aussi prévisible qu’inévitable). Et puis, la séquence retraçant la vie de couple de Carl est un brin longuette. Reste un grand spectacle familial auquel il manque cette petite touche de folie qui a fait de "Shrek" une référence.

A l'instar de Dreamworks, les studios Pixar excellent dans l'art d'émouvoir, d'intriguer, n'hésitant pas à explorer de nouveaux horizons pour nous divertir. Encore une affaire rondement menée de leur part, car tout le monde se souviendra de cette maison volante, suspendue à des milliers de ballons multicolores. Là-haut, c'est l'aventure d'une vie, la rétrospective des joies comme des peines d'un vieillard aigrit. Après une introduction des plus mélancoliques, l'aventure véritable, gonflée à l’hélium, nous projette au septième ciel en une vision bariolée. Une odyssée improbable, tendre et poétique, sur le fil d'un scénario intelligent et bien ficelé. Un personnage que l'on affectionne immédiatement à travers sa rêverie et sa tristesse. L'arrivée dans sa vie d'un jeune garçonnet maladroit sera le plus grand stimulus depuis la disparition tragique de son épouse, comme un reflet de son enfance égarée. Il n'y a plus d'autre choix que de fuir la folie immobilière pour un retour aux sources en pleine nature, et réaliser ainsi le rêve d'une vie. L'heure d'un nouveau départ vers un inconnu sans limite, à vivre intensément. Le déroulé s'enhardit parfois vers des choix étonnants mais retombe à tous les coups dans un délicieux bonheur nostalgique. Une référence haute en couleur, sans mauvais jeu de mot. 4,5/5

Un Pixar je ne dirais pas moyen mais pas extraordinaire. A mon avis très loin derrière d'autres chefs d'oeuvres des studios, comme la trilogie Toy Story ou Nemo. Le premier quart d'heure est phénoménal et mériterait d'être un court métrage : le résumé de la triste vie sans voyage de ce couple est à pleurer d'émotion. Après, une fois l'aventure lancée, il y a trop peu d'idées.

C'est bien la première fois depuis Toy Story qu'une production Pixar suscite en moi l'émerveillement. Il faut reconnaître que l'animation 3D n'est pas ma tasse de thé, étant donnée ma préférence pour le dessin artisanal... Mais là, force est de constater que ce ravissant voyage est un formidable tour de force visuel et spirituel. Nous sommes loin de la pseudo-noirceur du Monde de Nemo et des poncifs moralisateurs du lourdaud Wall-e. Là-Haut propose une histoire beaucoup plus intéressante que ses prédécesseurs, une fable sur les rapports entre deux générations. Il s'agit là d'une éloge de la sagesse de l'enfance, de celle qui invite le troisième âge à l'initiation. Sous le toit du monde, c'est bel et bien le plus ingénu qui guide le plus sceptique. Si Là-Haut est un film qui élève l'esprit, c'est dans cette poésie flamboyante des objets du quotidien détournés de leur fonction : une ribambelle de ballons de baudruche en guise de montgolfière, un moulin à café faisant office de gouvernail... Réflexion sur les valeurs matérielles et sur la volonté de tenir ses promesses, Là-Haut est une splendeur qui émeut jusqu'aux larmes. A voir absolument.

C’est encore un magnifique cadeau que Pixar nous offre cette année.Et c’est d’un regard d’enfant que nous découvrons ce film aux images joliment détaillées et colorées,une nouvelle preuve de soin extrême que Pixar attribut à ses œuvres.Mais encore une fois,ils excellent dans le développement de leurs personnages principaux.Pour ce qui est de l’histoire,il n’y a absolument rien à dire tant elle est magique et pleine de rebondissements,agrémentée de petites touches d’humour très fréquentes qui ne nous laisseront jamais le sourire tomber.On raffolera donc de Dug,le gentil chien qui parle,dont la niaiserie est jouissive.LA-HAUT nous offre aussi des moments émouvants.Mais ce film d’animation se veut être aussi d’aventure,et nous y fait plonger sans peine par ses décors qui rappelleraient Skull Island de KING KONG ou les jungles de PIRATES DES CARAIBES,et ses scènes d’action qui ne tombent jamais dans la violence pure.En bref:encore un film qui fera le bonheur de spectateurs de tout age,nous faisant oublier totalement que nous regardons un film d’animation.Du rêve les yeux ouverts.

Là-Haut comme souvent chez Pixar possède un point de départ assez fabuleux en attaquant le sujet (tabou) de la vieillesse, de l'isolement, de la fin de vie laborieuse, poussiéreuse... l'idée d'un maison qui s'envole littéralement n'et pas sans appeler le largage des amarres d'un immeuble gigantesque dans le Sens de la vie.... Comme un Paquebot prenant le large ! Oui mais voilà, comme parfois quand le point de départ est à ce point extraordinairement poétique, la suite à du mal à tenir la distance. La fin ralentit le rythme et amortit l'air de rien ce démarrage en fanfare. Ca reste bien mais Pixar semble être devenu sagement raisonnable, un peu comme ce petit vieux du prologue !

Là-haut vivez un magnifique film ! Voila une nouvelle aventure riche en découverte, un vieux ronchon, un jeune gamin plein d’énergie et un chien dans une maison volante !
Pixar est toujours aussi surprenant, et nous livre une fois de plus une magnifique aventure, les images sont absolument sublimes, les personnages sont irrésistibles, l'ambiance est fabuleuse, bref que du bonheur !

Sans doute le plus beau film des studios Pixar, La-haut nous emmène dans un voyage fabuleux remplis de personnages très attachant notamment Russel et Doug le chien et des images tout simplement sublimes c'est l'un des plus beau film d'animation niveau graphique et couleurs. C'est une histoire très touchante qui est très bien menée. L'humour est peut présent en effet Pixar a voulu sensibiliser le spectateur et ben on peut dire que l'opération a été un grand succès ! On peut rire de temps en temps mais la grande partie du film nous fait rêver et peut même faire couler une petite larme lors de certains passages. Au final, après le sublime Ratatouille,La-Haut prouve encore une fois que Disney Pixar sont décidément les plus grands créateurs de films d'animations ! A voir absolument pour tout âge confondus !

"Là-haut" commence par une merveilleuse introduction, très émouvante et réaliste. Après, c'est partie pour l'aventure. Avec le départ en maison volante, visuellement magnifique avec les nombreuses couleurs de ballons. Le scénario, qui est parfois un peu trop enfantin, séduit car il mélange astucieusement bien les passages drôles et les passages tristes. Les personnages sont très amusants avec une mention spéciale pour Dug, le chien qui parle et qui est drôlement mignon. La musique est tout simplement fabuleuse et envoûtante. La fin aurait peut-être pu être un peu plus développée et ne finit pas aussi bien que ce que l'on pouvait imaginer, "Là-haut" reste cependant le chef-d’œuvre de Pixar.

Là-Haut va t'il un acte jouissance nous emmenant au septième ciel ? eh bien, si l'orgasme attendra, il n'en demeure pas moins une jolie fable sur la vie, à défaut d'être le plus intéressant, le plus drôle ou le plus beau film de la firme à la lampe de Bureau, il est inéluctablement l'un des plus humains et bouleversants, il m'a ému peut être pas jusqu'au larme mais le spectateur ne peut rester insensible devant l'amour passionnel qui lie Mr Fredericksen à sa pétillante femme Elie.
La musique poignante du solo de piano accompagne merveilleusement ces phases de récit d'un passé si proche et si lointain à la fois entre Carl et sa femme, elle obtiendra d'ailleurs à juste titre l'oscar de la meilleur musique de film.
Et quoi de mieux qu'un peu de folie dans la vie de ce vieux Papy pour lui redonner du baume au coeur, faire renaître l'amour enfoui en lui en le délestant de l'aigreur qu'il l'habite et surtout l'aider à faire son deuil, car il vit continuellement dans le passé.
Doug, le chien parlant qui ne demande qu'à être aimé par un maître, et le duo complice porté par Russel, l'aventurier bouffi et volubile et Kévin, l'oiseau convoité aux couleur incandescentes tout aussi déjanté que l'enfant.
Le passage aux chutes des Paradis n'est pas des plus intéressant, tout comme le scénario en soit, on a vu clairement mieux de ce côté la chez Pixar, mais c'est dans l'émotion que ce film se sublime, beaucoup d'entre nous vont voir en ce cher Carl un peu de nos grands parents et c'est la ou toute la magie de la filiale de Walt Disney Studio opère avec une grand efficacité.

Une petite merveille d'émotion que ce dessin animé Pixar, qui déploie son sujet avec subtilité et intelligence, donnant lieu à des séquences absolument parfaites. Les idées pullulent sans chercher à noyer le spectateur sous un déluge de gags, embarquant cet improbable duo dans une aventure tout aussi irréelle mais rondement menée. La démonstration, s'il le fallait encore, qu'un peu de simplicité dans les idées ne fait pas de mal à un film, du moment que le savoir-faire est là. Du grand art.

Très beau film assez original pour un Disney . En effet ici le héros principal est un vieillard et c'est assez rafraichissant. Les émotions sont bien gérées ont passe du rire à la tristesse avec brio. Malheureusement le film souffre un peu de ses personnages secondaires peu charismatiques d'un peu de longueurs et un design un ton en dessous d'autres prod pixar. Et comme tous les pixar là BO est inégale.

Après nous avoir ému avec Wall-E, enthousiasmé avec Ratatouille et ébouriffé avec Cars, les studios Pixar reviennent avec leur nouveau bébé, le très attendu Là-haut.
Ce nouveau film d’animation, qui a révolutionné le Festival de Cannes cette année puisque c’est la première fois qu’un film d’animation a eu l’immense honneur d’être retenu pour faire l’ouverture du plus célèbre des festivals cinéphiles, est d’ores et déjà à considérer comme le film des studios Pixar le plus abouti, le plus profond, le plus épique, le plus intense.
Avec sa mise en scène d’une rare maîtrise, Là-Haut est un passionnant laboratoire du cinéma d’animation contemporain, un champ de forces où les articulations du récit et de la technique, de l’écrit et de l’image, s’exposent en pleine intelligence et s’imposent comme une réussite totale.
Là-Haut pousse le vice jusqu’à bénéficier de ce petit grain de folie qui lui confère un arrière-goût de chef-d’œuvre.
Rendez-vous dans nos salles obscures pour prendre part à cette aventure humaine inoubliable. Vers l’infini et au-delà !
(critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/06/27/critique-la-haut/)